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Théories psychocriminologiques > Cours 3 > Flashcards

Cours 3 Flashcards

1
Q

Définition des thèses biologiques

A

science qui s’intéresse aux êtres vivants,

  • À la la frontière des sciences sociales/humaines et sciences naturelles
  • Cela soulève enjeux éthiques liés au déterminisme des sciences naturelles
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2
Q

définition déterministe

A
  • Déterministe : ne laisse pas place au changement
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3
Q

est-ce que la biologie est déterministe?

A

Non pas nécessairement

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4
Q

est-ce que les chercheurs modernes sont à la recherche d’un « gène du crime »

A

Non,

  • Certaines composantes biologiques auraient plutôt une influence sur la réponse aux stimuli de l’environnement
  • « Si la personne présente telles composantes biologiques, elle est plus susceptible de répondre aux stimuli de l’environnement avec des comportements criminels »
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5
Q

expliquer la vision probabiliste et àa quoi elle s’intéresse

A

probabilité de crime considérant une vulnérabilité biologique

  • (1) facteurs de risque qui augmentent les probabilités de crime
  • (2) facteurs de protection qui réduisent les probabilités de crime
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6
Q

Les sources biologiques de facteurs de risque et de protection - Physionomie

A
  • Physionomie: Examen de l’apparence physique (extérieur) des personnes contrevenantes
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7
Q

Les sources biologiques de facteurs de risque et de protection - Génétique

A
  • Génétique: rôle des gènes et de l’hérédité
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8
Q

qu’est-ce que l’eugénisme

A
  • Idée visant à améliorer la qualité génétique par la sélection de traits héréditaires jugés désirables
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9
Q

qu’est-ce que la sélection naturelle

A
  • Certains humains présentent des traits héréditaires jugés indésirables puisque moins adaptés à la société actuelle
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10
Q

expliquer l’atavisme de Cesare Lombroso

A
  • Introduit la « mesure » des traits physiques à l’étude des comportements criminels

Échantillon de personnes détenues dans des prisons italiennes

Mensuration des traits physiques de ce qu’il appelle les « criminels »

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11
Q

Observations (“le criminel né”, 1876)

A
  1. Certains traits physiques sont prévalents chez les « criminels »
  2. Ces traits physiques sont primitifs (atavisme)
  3. Ces traits primitifs s’accompagnent de comportements primitifs (p. ex., violence)
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12
Q

quel est le constat de l’atavisme

A

L’atavisme, soit la présence de traits physiques primitifs, CAUSE le crime

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13
Q

Y a-t-il un traitement selon la théorie de l’atavisme de Lombroso?

A
  • Les « criminels » sont nés ainsi
  • Le terme « criminel » est selon lui une entité clinique/médicale au même titre que les autres pathologies (p. ex., schizophrénie)
  • Il ne laisse aucune place aux changements
  • Rien à faire à part incapacité
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14
Q

Par rapport à l’atavisme, Goring (1913) “the english convict” a vérifié l’hypothèse. Quelles sont ses observations?

A

Compare les traits physiques détenus et écoliers

  • Observations: il n’y a pas de différence dans les traits
  • Conclusion: le terme « criminel » est une réalité légale et non clinique ou médicale
  • Retombée: abandon du concept d’atavisme
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15
Q

quelles sont les limites de l’atavisme de Lombroso

A
  • Approche fondamentalement discriminatoire
  • Raciste: par exemple, les voleurs ont les doigts longs, osseux et le nez gros et longs… on ne pense pas aux élites blanches
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16
Q

D’où vient les concepts génétiques?

A

Les études sur les animaux nous indiquent que les gènes et l’hérédité sont importants pour comprendre les comportements (agressifs)

17
Q

qu’est-ce que les concepts génétique, à quoi ça s’intéresse?

A
  • Examiner si des composantes génétiques sont des facteurs de risque,
  • Relation entre les comportements criminels et…
    1. Gènes (Monoamine Oxidase-A, sexe)
    2. Hérédité (Transfert intergénérationnel des comportements criminels)
18
Q

expliquer : Monoamine Oxidase-A et comportements criminels

A
  • Monoamine Oxidase-A (MAO-A) est un gène présent chez les humains et certaines espèces animales
  • Les rats mâles dont l’activation du gène est plus forte manifestent comportements agressifs et territoriaux (femelles: instinct maternel absent)
  • Est-ce qu’une forte activation de ce gène est associée à des comportements criminels?
19
Q

quel est l’objectif de Capsi et al. (2002)

A
  • Objectif: examiner l’effet de la MAO-A sur les comportements antisociaux et violents considérant la présence ou non de maltraitance durant l’enfance (3-11 ans)
  • Étude longitudinale sur 500 garçons et 500 filles
20
Q

quelles sont les observations de Capsi et al. (2002)

A

Aucune relation directe entre le niveau d’activité du gène et comportements violents

La maltraitance (présence/absence) module la relation

 Les enfants maltraités avec un faible niveau d’activité du gène sont plus à risque…
* diagnostiquer un trouble des conduites
* être condamnés pour un crime violent

Donc, si tu as été maltraité et que tu as un faible niveau d’activité du gène, il y a plus de chance d’avoir des comportements violents

21
Q

Quels sont les constats de Capsi et al. (2002)

A

Le bagage génétique interagit avec l’environnement (G x E)

Influence du gène dépend en partie de la maltraitance
* Le MAO-A est un facteur de protection si enfants maltraités

22
Q

Quelles sont les études de validation sur les rercherches de Capsi et al. (2002)

A

Kim-Cohen et coll (2006)
 Revue des études sur l’effet du MAO-A et de la maltraitance (garçons seulement)
 Valide l’importance de cette interaction sur la conduite antisociale

Prom-Wormley (2006)
 Chez les filles: ne remarque pas d’effet du MAO-A et de la maltraitance sur la conduite antisociale
* Processus spécifique aux garçons
o Le sexe est-il important?

23
Q

parler des observations du lien entre le sexe et les comportements criminels

A
  • Selon statistiques, on remarque immédiatement une prévalence de personnes assignées au sexe masculin
  • Sexe féminin = 20 % des crimes ET 5% des personnes détenues
  • Hommes = crimes plus graves?
24
Q

Les hypothèses du lien entre les sexe et les comportements criminels

A
  1. Sexe féminin = égale
    * P. ex., commettent crimes cachés - vols, avortement (Pollak, 1950)
  2. Sexe féminin = réellement moins
    Pour l’instant: p. ex., femmes emprisonnées ont moins d’opportunités (Adler, 1975)

Pour toujours:
* Si on juge que certaines sociétés occidentales sont plus égales, les taux ne se rapprochent pas entre les sexes
* Explications psychobiologiques s’imposent?

25
Q

Quel est le constats faisant le plus consensus en criminologie concernant la relation entre sexe et comportement criminel

A

masculin > féminin

Plusieurs questions demeurent
* Pourquoi aussi peu d’études sur les femmes (Lanctôt, 2004)
* Qu’est-ce qui explique cette différence dans les taux?

26
Q

L’hypothèse de l’Approche de la transmission intergénérationnelle des comportements criminels (hérédité)

A

Hypothèse : comme les enfants peuvent suivre les pas de leurs parents pour leur emploi, on s’attend à observer une relation entre la conduite criminelle des parents celles des enfants

27
Q

Observations de l’hérédité - Transmission père-fils : Farrington, 1992

A

Suivi d’une cohorte de jeunes garçons

Informations sur trois générations

Environ 1 participant sur 4 a un père avec un casier judicaire
* Père avec un casier judiciaire = un des plus importants facteurs de risque
* 63% ayant un père criminalisé ont été condamnés

28
Q

Observations de l’hérédité - Transmission famille élargie-enfant (Loeber et al., 2008)

A

Cohorte de jeunes à Pittsburgh

Constats = pas juste père, mais toute la famille!
* Casier judiciaire père, mère, frère, sœur, oncle, tante, grand-mère et grand-père

29
Q

Observations de l’hérédité - Concentration de la transmission intergénérationnelle (Farrington, 1996; Loeber et al., 2008)

A

Forte concentration de la transmission intergénérationnelle chez un petit nombre de familles
* 40%-50% des arrestations et condamnations sont concentrées dans 6-8% des familles
* 5/50? (Wolfgang et al., 1972)

Ils concluent que ces quelques familles sont responsables pour les observations ultérieures de transmission intergénérationnelle

30
Q

Observations de l’hérédité - Transmission intergénérationnelle ou indicateur milieu difficile (Farrington et al., 2009)

A

Examen de la transmission intergénérationnelle en fonction de la présence ou de l’absence de différents facteurs environnementaux

  • Certains facteurs vont atténuer la force de la transmission (facteurs de protection)
    (1) la famille ne provient pas d’un milieu défavorisé (environnement)
    (2) Le milieu familial est positif et sans abus (environnement)
31
Q

Constats sur les études sur l’hérédité

A

Il semble qu’il y ait effectivement une transmission intergénérationnelle, mais celle-ci est imparfaite, étant parfois présente, et d’autres fois absente même si elle est attendue

32
Q

Limites des études sur l’hérédité

A

Transmission intergénérationnelle, mais imparfaite (p. ex., absente même si attendue)

Cette approche n’explique pas « pourquoi les comportements criminels se transfèrent? »
* Empirique, mais pas théorique: bénéficierait d’une explication

33
Q

expliquer l’objectif et la méthodologie de l’étude sur les jumeaux identiques

A
  • Objectif: déterminer quelle partie des comportements criminels peut être attribuée au bagage génétique
  • Méthodologie: étudier des jumeaux identiques qui ont grandi dans des environnements différents
34
Q

résultats de l’étude sur les jumeaux identiques

A

Résultats: environ 40% de la conduite antisociale serait due au bagage génétique

Cette proportion décline particulièrement lorsqu’on distingue la période de l’adolescence et de l’âge adulte

  • À l’adolescence, le crime est moins influencé par le bagage génétique
    • Laisse présager que d’autres facteurs sont plus importants, notamment environnementaux

Théories psychocriminologiques (6 decks)

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