cours 5 Flashcards

1
Q

En quoi consiste l’hétérogénéité du risque?

A

l’heteregoneite du risque qu’on appelle aussi la theorie du signal (flag theory), part de l’hypothese que les victimes possedent des caracteristiques ou des comportements durables qui les exposent de facon repetee au risque de victimisation.

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2
Q

En quoi consiste la dependance a l’evenement

A

egalement appelee la theorie du renforcement (boost theory), suppose que rien ne distingue les victimes des non-victimes avant la victimisation initiale, mais que cet evenement peut renforcer ou accroitre la probabilite que la victime soit de nouveau victimisee.

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3
Q

En quoi consiste les theories de l’exposition?

A

elaborees a l’origine par des criminologues pour expliquer la criminalite, les theories de l’exposition abordent la victimisation en explorant les milieux auxquels les victimes sont exposees et en etudiant les raisons qui rendent une cible vulnerable ou attrayante dans ces contextes. En victimologie, les theories de l’exposition mettent l’accent sur les facteurs environnementaux, situationnels et catalyseur et s’attardent à l’opportunite, aux motifs et a l’interaction entre la victime et le delinquant.

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4
Q

En quoi consiste la theorie du choix rationnel?

A

s’interesse au point de vue qu’a le delinquant du crime. Elle appelle a une analyse propre à chaque acte criminel, comportant l’examen des aspects rationnels et adaptatifs du delit. la rationnalite est relative et subjective. des techniques de neutralisation donnent aux contrevenants la possibilite de justifier leur comportement.

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5
Q

En quoi consiste la theorie des opportunites?

A

l’accent sur les occasions de commettre un crime et se penche sur les caractersitiques de la situation ou de l’environnement ou le crime a lieu, plutot que sur les caracteristiques du delinquant.

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6
Q

En quoi consiste les points chauds?

A

les points chauds sont des secteurs geographiques restreints ou la criminalite est frequente et donc tres concentree.

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7
Q

En quoi consiste la theorie des activites routinieres?

A

postule qu’un crime ne peut survenir que si trois facteurs sont reunis: 1) la presence d’un delinquant motive; 2) la presence d’une cible adequate 3) l’absence d’un gardien competent.

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8
Q

En quoi consiste les theories d’apprentissage social?

A

les theories de l’apprentissage social postulent que la victimisation est un processus par lequel les normes, les valeurs et les comportements attendus se transmettent lors des interactions qu’a la victime avec le contrevenant, la famille, les amis ou plus generalement la societe, les medias et les autres influences culturelles.

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9
Q

En quoi consiste le concept d’impuisssance?

A

le concept d’impuisssance apprise a pour prémisse que l’exposition repetee d’une personne a des experiences doloureuses et inevitables l’amene a s’attendre a cette inevitabilite des resultats et a eprouver un sentiment d’impuisssance.

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10
Q

En quoi consiste la theorie generale de la tension?

A

Dans sa theorie generale de la tension avance que l’accumulation de tensions ou de stresseurs accroit la susceptibilite aux emotions negatives telles que la colere et la frustration.

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11
Q

En quoi consiste les tensions objectives?

A

sont des evenements ou des situations qui deplaisent a la plupart des membres d’un groupe donne.

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12
Q

En quoi consiste les tensions subjectives?

A

sont des evenements ou des situations qui deplaisent aux personnes qui les ont vecus.

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13
Q

En quoi consiste la victimologie developpementale?

A

la victimologie developpementale est l’etude detaillee des victimisations survenues durant l’enfance.

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14
Q

En quoi consiste les polyvictimes?

A

finkelhor et ses collegues appellent polyvictimes les personnes ayant subi plus d’un type de victimisation.

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15
Q

Quels sont les quatre voies de la polyvictimisation?

A
  1. la collectivite non securitaire 2. la famille non securitaire 3. la famille a probleme 4. l’enfant symptomatique.
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16
Q

En quoi consiste la collectivite non securitaire?

A

certains enfants et jeunes courent un risque de victimisation accru parce qu’ils vivent dans un milieu dangereux.

17
Q

En quoi consiste la famille non securitaire?

A

selon finkelhor et ses collegues, les enfants polyvictimises sont des produits d’un processus developpemental particulier, qui debute par la victimisation et la violence intrafamiliales, lesquelles predisposent l’enfant a la victimisation ulterieure

18
Q

En quoi consiste la famille a probleme?

A

il s’agit d’une famille caracterisee par un chaos considerable et des problemes multiples et durables qui compromettent la qualite de la supervision des enfants et les exposent a la victimisation dans divers contextes.

19
Q

En quoi consiste l’enfant symphonique?

A

a trait aux caracteristiques de l’enfant, c’est-a-dire les modeles de comportement ou les problemes affectifs durables qui le predisposent a la victimisation.

20
Q

Quels sont les deux types de faits au coeur de la victimologie théorique?

A
  • « Une proportion relativement faible de la population subit une forte proportion de toutes les victimisations criminelles (Finkelhor et al., 2005; Hope et al., 2001 etc.), tels que cité dans Wemmers (2017).
  • « Les personnes qui subissent une revictimisation par des crimes de types différents tendent à manifester davantage d’anxiété et de TSPT que celles qui vivent la victimisation répétée par le même crime » (Finkelhor et al., 2007), tel que cité par Wemmers (2017).
21
Q

En quoi consiste la theorie des activités routinieres?

A
  • 3 facteurs réunis:
  • 1) Délinquant motivé,
  • 2) Cible adéquate/attrayante,
  • 3) Absence de gardien.
  • Dans quelle mesure ton mode de vie augmente ton association
    aux délinquants et diminue la présence de gardien?
22
Q

En quoi consiste la théorie du choix rationnel?

A
  • S’intéresse au point de vue du délinquant qui choisit
    rationnellement et soigneusement sa victime en fonction de ses comportements et caractéristiques, qui augmentent sa vulnérabilité en tant que victime (consommation, chômage, mode de vie, handicap)
23
Q

En quoi consiste la théorie des opportunités?

A
  • Mets l’accent sur les occasions plus nombreuses de commettre
    un crime. Les opportunités réfèrent aux gens et aux lieux qui sont des occasions de victimisation (ex: mode de vie, itinéraire, situation d’emploi, pauvreté, etc.).
  • Fais référence à des points chauds: « secteurs géographiques restreints où les opportunités sont nombreuses pour la criminalité (beaucoup de cibles attrayantes et de délinquants motivés). »
24
Q

En quoi consiste l’apprentissage social?

A
  • L’apprentissage social pourrait aussi expliquer la victimisation/revictimisation.
  • Fait: La victimisation avec violence serait un des meilleurs prédicteurs de la délinquance avec violence.
  • L’apprentissage social permettrait la transmission intergénérationnelle tant pour les victimes que pour les délinquants.
25
Q

En quoi consiste l’impuisssance apprise?

A

J’anticipe l’éventualité d’être victime et je ressens de l’impuissance, ça ne vaut pas la peine d’essayer…

26
Q

En quoi consiste la théorie de la tension?

A
  • Seloncettethéorie,l’accumulation de tensions est à l’origine du comportement criminel du délinquant et de la vulnérabilité de la victime.
  • Lestensionss’accumulentchezla victime au fur et à mesure qu’elle accumule les victimisations et les stresseurs. Il y a donc accumulation de facteurs de risque, en plus d’être déjà vulnérable.
  • Dans ces conditions, la victime peut mêmeseréfugierdansdes comportements coercitifs ou de délinquances (qui augmentent le risque de victimisation).
  • Lathéoriedelatensionsuggèreun
    cercle vicieux où les tensions
    augmentent la vulnérabilité et le
    risque d’être victime.
27
Q

En quoi consiste la victimologie développementale?

A

Il s’agit d’un champ de recherche visant à améliorer notre compréhension des différentes formes de victimisation auxquelles sont exposés les jeunes pour mieux orienter les recherches futures et les interventions.

28
Q

Quels sont les constats du sondage victimisation?

A
  • Englobe une grande variété d’expériences de victimisation (Finkelhor, 2007)
  • Crimes conventionnels, maltraitance, victimisation sexuelle, victimisation indirecte
  • Échantillon représentatif de la population générale, cohorte longitudinale, enfants âgés de 2-17 ans
  • « questionnaire de victimisation juvenile » (Finkelhor et al., 2005)
29
Q

Quels sont les constats de la victimisation des jeunes sous la protection de l’enfance?

A
  • 53 % des jeunes de l’échantillon sont polyvictimisés * Fortement polyvictimisés: 7 ou plus = 25%
  • La polyvictimation croît avec l’âge. (7 formes ou plus) * 2-6ans=5%
  • 7-11 ans = 10% * 12-14 ans = 20% * 15-17 ans = 47%
  • Lamaltraitancen’estqu’unepartieduproblème * 75% = crime conventionnel
  • 68% = victimisation par les pairs ou la fratrie * 66% = exposition à la violence extrafamiliale * 20% = agression à caractère sexuel.
30
Q

Pourquoi les enfants sont-ils plus vulnérables à la victimisation?

A

Les séquelles du trauma complexe se regroupent sous 7 grands domaines.
Attachement
Concept de soi
biologie
Cognition
Régulation des affects
Gestion du comportement
Dissociation

31
Q

Quels sont les défis sur le plan des définitions de la victimisation?

A

Opinion de Finkelhor (2007) :
L’enfant est exposé aux crimes conventionnels, mais aussi à d’autres formes de violences/victimisations qui ne sont pas des « crimes ».
Les blessures d’attachement :
* Victimisation qui résulte du fait qu’un « proche » ne se comporte pas dans le respect des normes sociales.
* Impactsmultiples…

32
Q

Quels sont des exemples de gestes déviants et violents généralement non judiciarisés?

A
  • La violence physique envers les enfants
  • Les agressions par les pairs/fratrie (bullying, intimidation)
  • La cyber-intimidation
  • Violence psychologique
  • Aliénation parentale
  • Victimisation institutionnelle, les politiques « victimisantes »
  • La victimisation de masse
33
Q

En quoi consiste la categorie des non-crimes?

A
  • Est-ce qu’ils sont vraiment moins graves?
  • L’intimidation par les pairs « bullying » et l’intimidation au sein de la fratrie peut générer des conséquences importantes.
34
Q

Qu’en est-il des pratiques parentales coercitives? Ex; la fessée et des punitions physiques?

A
  • Ce sont des formes de violence dont l’objectif est de causer de la douleur physique.
  • Si ces gestes étaient posés envers un adulte … S’agirait-il d’une agression ?
  • La punition physique est typiquement (dans certains milieux) perçue comme une forme de victimisation mineure, parfois salutaire (bienfaisante) et éducative.Les preuves recueillies au cours des deux dernières décennies et publiées dans des centaines d’études évaluées par des pairs ont démontré que la force pour corriger un enfant est nuisible pour les enfants et n’apporte aucun bénéfice connu.
  • Elle constitue un facteur de risque significatif pour:
  • les blessures
  • les relations parent-enfant médiocres
  • Parmi les résultats défavorables chez les enfants et les jeunes on compte: * l’agressivité
  • les comportements antisociaux
  • un développement cognitif plus lent
  • des troubles émotionnels incluant:
  • l’anxiété
  • la dépression
  • des problèmes de santé physique
  • l’usage de substances
  • des pensées suicidaires
  • des tentatives de suicide
  • ainsi que la violence dans les relations intimes plus tard dans la vie.
35
Q

Quels sont les conclusions sur les defis lies aux definitions de la victimologie développementale?

A
  • La victimisation chez les enfants diffère de celle des adultes
  • Les enfants sont exposés à des victimisations qui relèvent de leur statut de dépendance vis-à-vis de l’adulte
  • Négligence
  • Enlèvementd’enfants
  • Violence psychologique * Agression sexuelle
  • La victimologie et la criminologie doivent se pencher davantage sur ces problématiques
36
Q

Selon la lpj la sécurité ou le développement d’un enfant est considéré comme compromis dans les 6 situations suivantes:

A
  • L’enfant est abandonné;
  • l’enfant est négligé ou risque sérieusement d’être négligé;
  • l’enfant subit de mauvais traitements psychologiques;
  • l’enfant subit ou risque sérieusement de subir des abus sexuels;
  • l’enfant subit ou risque sérieusement de subir des abus physiques; * l’enfant a de graves troubles de comportement.
37
Q

Selon la lpj, la sécurité ou le développement d’un enfant peut etre considere comme compromis dans les 3 autres situations suivantes

A
  • L’enfant est en fugue;
  • l’enfant ne fréquente pas l’école ou s’en absente souvent (non-
    fréquentation scolaire);
  • l’enfant est délaissé par ses parents après avoir été placé en vertu de la Loi sur les services de santé et les services sociaux.
38
Q

Qu’est-il important de retenir?

A
  • Les enfants sont particulièrement exposés à la violence et sont particulièrement vulnérables à la victimisation.
  • La victimisation par les proches (donneurs de soin) engendre davantage de conséquences à long terme.
  • Il faut partir du principe que tous les enfants relevant de la LPJ ou de la LSJPA sont polyvictimes de traumatismes.