cours 1: pourquoi la victimologie? Flashcards
Quelles sont les 3 e du trauma?
ÉVÉNEMENT(S)
Menace, réelle ou extreme, de préjudice ou de négligence grave
EXPÉRIENCE DE L’ÉVÉNEMENT OU DES ÉVÉNEMENTS
Le ou les événements ont le pouvoir de créer des états internes douloureux (impuissance,
confusion, humiliation, culpabilité, honte, trahison, silence, auto-blâme, perte de confiance,
sentiment d’isolement, etc.)
EFFET
Incapacité à donner un sens à l’expérience, à faire face à la vie quotidienne et/ou à s’engager dans desrelations épanouissantes, à la présence de problèmes cognitifs (mémoire, pensée), des difficultés à régulerle comportement ou les sensations physiques (expression de l’affect, hypervigilance, dissociation).
En quoi consiste le tspt?
Événement de vie adverse qui provoque une réaction physique et psychologique extrême et que
plusieurs personnes aient de la difficulté à surpasser (APA, 2012).
En quoi consiste l’espt?
Qu’est-ce que l’État de Stress Post-Traumatique (ESPT)? Trouble psychique apparaissant à la
suite d’une exposition à un événement traumatique qu’elle soit effective ou potentielle (DSM-5, 2015) :
a. Intrusion, Reviviscence
b. Évitement
c. Réactivation ou activation physiologique
d. Altérations négatives de l’humeur
En quoi consiste les déclencheurs traumatique?
Un déclencheur traumatique fait référence à un déclencheur qui
rappelle un (ou des) évènement traumatique qui remet l’enfant en
mode survie (réponse biologique) et qui l’amène à utiliser des
stratégies.
Les déclencheurs traumatiques peuvent être variés :
Auditifs (ton de voix, bruits, altercation verbale, insultes, etc.)
Visuels (lieux, objets, personnes, agression, etc.)
Odeurs (odeur de personnes, d’endroits, de nourritures, etc.)
Toucher (proximité physique, type de toucher, texture, etc.)
Sensation (faim ou soif, solitude, attente, attention positive, rejet, etc.)
Quels sont les constats de la recherche face à l’espt?
Plusieurs événements perturbateurs pour un enfant
ne concordent pas avec la définition du DSM pour
un événement traumatique;
L’ESPT ne prend pas en compte l’impact de traumas
multiples, cumulatifs ou chroniques;
L’ESPT ne considère pas les effets du trauma selon les différents stades de développement de l’enfant et de l’adolescent.
Le développement d’un jeune dépend de la qualité de ses relations
interpersonnelles avec son donneur de soins et du sentiment de sécurité
émotionnelle, cognitive et physique qui lui est offert;
Les jeunes disposent de ressources
limitées (émotives, cognitives, physiques) pour faire face au danger et au stress;
Le trauma a un impact sur le
développement;
Il n’y a pas un « avant-après » trauma. ils n’ont donc pas de repères
« normatifs ». Ce qui est normal, c’est le danger.
Quelles sont les caractéristiques d’un trauma complexe?
Ensemble de séquelles développementales liées à des expériences qui…
Sont interpersonnelles et impliquent souvent la trahison;
Sont répétées ou prolongées;
Qui surviennent à des périodes vulnérables du développement de la vie.
Quelles sont les résultats de l’étude de felitti et al, 1998 (etudes longitudinales?
L’exposition à des expériences de vie adverses n’est pas un phénomène
rare :
* 64% des participants en rapportent au moins une;
* Si vous en rapportez une, vos risques d’en avoir vécu une 2ème ou plus sont de plus de 87 %.
2x plus de risque d’être un fumeur;
7x plus de risque d’être alcoolique;
1200% plus de tentatives de suicide;
400% plus bronchites ou emphysème;
Plus de cas de cancer et de maladies chroniques;
6 ACES = réduction de l’espérance de vie de 20 ans*.
Quels sont les constats de l’étude québécoise en CR?
Étude québécoise en CR;
Échantillon: 53 jeunes âgés
entre 14 et 17 ans;
Questionnaire sur les traumas vécus dans l’enfance.
83 % ont déclaré au moins une forme de mauvais traitement.
76 % ont été victimes de multiples formes (2 ou plus) de mauvais traitement.
64 % ont déclaré au moins 3 formes de mauvais traitement.
40 % ont déclaré au moins 4 formes de mauvais traitement.
19 % ont déclaré LES 5 TYPES de
mauvais traitement.
Quels sont les raisons de prise en charge constaté par cette étude?
Chez ces 53 jeunes, les raisons pour la prise en charge (3 alinéas) reflétaient très peu les traumas vécus:
83,0 % troubles de comportement;
26,4 % négligence;
5,7 % abus sexuel;
5,7 % abandon;
< 5 % violence psychologique;
< 5 % violence physique.
Ainsi, plusieurs jeunes subissent des formes de violence sans que celles-ci nesoient dévoilées aux autorités.
Quels sont les diagnostics erronnés et étiquetage?
Les diagnostics qui peuvent être indiscernables des adaptations post-traumatiques comprennent :
* TDAH;
* Trouble des conduites chez les enfants;
* Troubles explosifs intermittents chez les enfants;
* Trouble oppositionnel provocant chez les enfants;
* Trouble de la personnalité limite/ antisociale.
Quels sont les méthodes pour prévenir la réactivation des traumas?
✓ Éviter les mesures particulières;
✓ Se fier sur les interventions efficaces;
✓ Intervenir sur les facteurs propices au développement et au bien-être des jeunes;
✓ Protéger les professionnel.le.s;
✓ Cesser d’individualiser le blâme et la responsabilité de la traumatisation.
En quoi consiste le trauma et l’attachement?
Les victimes de maltraitance et de « négligence » sont plus à risque de développer un attachement insécure;
Les parents des jeunes maltraités ont un double rôle (source de peur et source de réconfort);
Les jeunes internalisent un modèle négatif d’eux-mêmes lorsque la figure d’attachement est source d’abus.
Quels sont les signaux de trauma et attachement?
Perçois le monde comme dangereux. Se sent insécure et vulnérable, semble dépendant des autres;
Tendance à éviter le contact puisqu’il s’attend à être blessé;
Alterne entre les modes relationnels, agit de façon confuse et désorganisée;
Problèmes au niveau des frontières et difficultés à discerner correctement les états émotifs des autres.
Comment le cerveau réagit face à un stress chronique?
L’exposition chronique au danger peut produire un système d’alarme sur actif;
Le « cerveau pensant » cesse d’évaluer si le danger est réel et le «cerveau agissant » prend immédiatement le dessus;
Le regain d’énergie qui accompagne la réponse au danger est utile lorsque le danger est réel, mais il cause une dérégulation des émotions et des comportements lors de fausses alertes.
Quels sont les signaux du traumatisme et developpement du cerveau?
Hypervigilance et impression de danger omniprésentes;
Réactions fréquentes de type « combattre », « fuir »,
« figer », « dissocié »…
Perturbation du développement sensoriel et moteur et diminution de la sensibilité à la douleur;
Problèmes de coordination, d’équilibre et de tonus;
Augmentation des problèmes de santé (douleurs pelviennes, asthme, problèmes de peau, etc.) et/ou
somatisation.