cours 2 Flashcards
Qu’est-ce que la victimologie?
La victimologie peut être définie comme la discipline scientifique multidisciplinaire ayant pour objet l’analyse globale des victimisations, sous leur double dimension individuelle et sociale, dans leur émergence, leur processus, leurs conséquences et répercussions, afin de favoriser leur prévention et, le cas échéant, la réparation corporelle, psychologique et sociale de la victime et/ou de ses proches.
Qu’étudions-nous en victimologie?
1) le sort de la victime, c’est-a-dire l’impact des blessures et des deuils infligés par les contrevenants. 2) les réactions des milieux publics, politiques, sociaux et économiques à la victimisation. 3) comment les victimes sont prises en charge et traitées dans le système de justice pénale (policiers, procureurs, inspecteurs, avocats de la défense, juges, les agents de probation, etc.) c’est quelque chose si on imagine qu’une victimisation c’est blessant, cette prise en charge peut être stressante. 4) le développement des différentes interventions pour les victimes et évaluer leur efficacité: assistance, services, accommodements, réhabilitation et éducation. Souvent les évaluations ne sont pas très scientifiques et fiables, on ne sait pas souvent si elles fonctionnent, mais elles sont utilisées, car elles sont aimées.
Quels sont les critères d’une victime idéale selon Nils Christie?
La victime idéale est vulnérable, elle mène une activité respectable au moment de la victimisation, elle est victime par un inconnu..
Quelle est la définition de la victime par l’onu?
On entend par victime des personnes qui individuellement ou collectivement, ont subi un préjudice, notamment une atteinte à leur intégrité physique ou mentale, une souffrance morale, une perte matérielle, ou une atteinte grave à leurs droits fondamentaux, en raison d’actes ou d’omissions qui enfreignent les lois pénales en vigueur dans un état membre, y compris celles qui proscrivent les abus criminels de pouvoir. Une personne peut être considérée comme une victime, dans le cadre de la présente déclaration, que l’auteur soit ou non identifié,arrêté, poursuivi ou déclaré coupable, et quelque soit les liens de parenté avec la victime. Le terme victime inclut aussi, le cas échéant, la personne proche ou les personnes à charge la victime directe et les personnes à charge de la victime qui ont subi un préjudice en intervenant pour venir en aide aux victimes ou pour empêcher leur victimisation. Les dispositions de la presente section s’appliquent a tous, sans distinction aucune, notamment de race, de couleur, de sexe, d’age, de langue, de religion, de nationalite, d’opinion politique ou autre, de croyances ou pratiques culturelles, de fortune, de naissance ou de situation de famille, d’origine ethnique ou sociale et de capacite physique.
Quelle est la définition de la victime selon la loi sur l’aide aux victimes d’actes criminels?
Dans la présente loi, est considérée comme une victime d’un acte criminel toute personne physique qui, à l’occasion d’un acte criminel commis au québec, subit une atteinte à son intégrité physique ou psychologique ou une perte matérielle, que l’auteur de cet acte criminel soit ou non identifié, arrêté, poursuivi ou reconnu coupable. La famille immédiate et les personnes en charge de la victime, sont également considérées comme des victimes.
Quelle est la définition d’une victime dans la charte canadienne des droits des victimes?
Victime particulière qui a subi des dommages matériels, corporels ou moraux- ou des pertes économiques par suite de la perpétration ou prétendue perpétration d’une infraction
Quels sont les avantages et inconvénients d’avoir une définition plus large?
Avec une définition plus large comme celle de l’onu, il est possible (selon certains comme fattah) qu’on se retrouve avec des personnes qui ne s’identifient pas comme victimes, bien qu’elles aient été exposées à un acte criminel. On ne veut pas étiqueter une personne comme étant une victime. Personne ne veut vraiment cette étiquette, donc il y a quelque chose de subjectif dans la façon dont on définit le mot victime. Beaucoup préfèrent le terme survivant au terme victime, mais on a besoin d’avoir un moyen de parler du fait que quelqu’un t’as fait du mal.
Qu’est-ce qui constitue un crime?
1) un construit social qui évolue à travers le temps 2) dépend du pays et de son code criminel.
Comment fonctionne le système pénal moderne?
On appelle le procureur aux poursuites criminelles et pénales, procureur de la Couronne. Il est responsable de prouver au-delà de tout doute raisonnable que l’inculpé a bien commis l’acte dont on l’accuse. Il n’est pas l’avocat de la victime.
Quels sont les droits de l’accusé?
1) la présomption d’innocence 2) le droit à un procès public et équitable 3) une protection contre la détention arbitraire. 4) la protection contre les châtiments cruels.
Quels sont les droits de la victime?
1) le droit de porter plainte (responsabilité) 2) le droit de témoigner devant le tribunal (responsabilité) 3) le droit de protéger sa personne, au huis clos ainsi qu’à la préservation de son anonymat (ordonnance de non-publication) 4) le droit de protéger ses biens. 5) le droit de demander un dédommagement, mais peu utilisé
Quelles sont les responsabilités de l’accusé?
1) il doit coopérer avec les autorités au risque d’être sanctionné. 2) il est obligé de se présenter devant la cour. 3) malgré son droit de garder le silence, l’accusé peut volontairement décider de témoigner pour sa défense. L’accusé accepte alors d’être interrogé par son propre avocat et ensuite par le procureur.
Quelles sont les responsabilités de la victime?
1) elle est responsable de la dénonciation.2) elle doit coopérer avec les autorités au risque d’être sanctionnée. 3) elle est obligée de se présenter devant la cour. 4) elle doit répondre aux questions qui lui sont posées.
Quelles sont les conclusions sur les droits des victimes?
1) ils ont été omis dans la charte des droits et libertés de la personne. 2) aucun des droits des victimes qui sont cités, même dans la charte des droits de la victime, n’a de force exécutoire. 3) absence de garantie juridique. 4) peu d’informations et de directives sur comment procéder pour faire respecter ses droits.
En quoi consiste les deux parties d’un procès civil? (Chapitre 1)
une personne demande quelque chose et l’autre se défend. les deux parties ont des droits égaux et peuvent se faire représenter par un avocat.