COURS 5 Flashcards

1
Q

réflexions de Tajfel
-sur la théorie des conflits réels de Sherif?

A

D’après la Théorie des conflits réels de Sherif, la répartition inégale de ressources rares (telles que le pouvoir ou la richesse) entre les groupes entraîne une forte rivalité entre le groupe privilégié et le groupe subordonné.
En outre, Sherif ignore dans sa théorie la possibilité d’effets de l’affiliation au groupe sur les comportements. Selon la Théorie des conflits réels, c’est la compétition qui,
en créant le conflit, engendre la discrimination
afin de favoriser son propre groupe.

*doit avoir autre chose selon lui que les ressources rares qui apportent une rivalité
*selon lui, on devrait inclure aussi le concept d’affiliation

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2
Q

Quelles sont les conditions minimales requises pour qu’une personne fasse une différenciation endogroupe-exogroupe?

-on utilise quel paradigme pour répondre à cette question?

A

paradigme des groupes minimaux

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Q

critères à respecter dans l’utilisation de la méthode dans le paradigme des groupes minimaux? (6)

A

1.pas d’interaction entre les participants.

2.Le groupe d’appartenance de chacun demeure anonyme.

3.Le critère utilisé pour catégoriser les personnes n’est pas lié à la récompense qui leur sera donnée.

4.récompense n’a pas de valeur instrumentale pour le participant qui la donne. (juste pr l’endogroupe)

5.Le participant doit avoir à la fois la possibilité d’allouer la récompense de manière juste ou discriminatoire.

6.La récompense doit avoir une signification positive pour le participant.

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4
Q

expérience de Kandisky et Klee
-par Tajfel
-méthode?

A

L’expérimentateur montrait aux participants une série de deux peintures abstraites : une de Kandinsky et une de Klee.
 Pour chaque paire, les participants devaient écrire sur une feuille, individuellement, laquelle des deux ils préféraient.
 Lorsque toutes les peintures ont été montrées, l’expérimentateur ramassait les feuilles et faisait semblant d’analyser les réponses.
 Ensuite, il annonçait à chaque participant, en murmurant à son oreille, qu’il faisait partie du « groupe des Klee ». Les participants devaient garder le secret.

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5
Q

Expérience de Kandinsky et Klee
-par Tajfel
-méthode partie 2? (matrices)

A

L’expérimentateur distribuait à chaque participant un carnet contenant des matrices de points.
 Les participants devaient distribuer les points aux membres de l’endogroupe et à ceux de l’exogroupe en choisissant sur chaque matrice une colonne qui représente deux montants : un pour l’endogroupe, l’autre pour l’exogroupe.

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6
Q

résultats des matrices 1 et 2 dans l’expérience Kandinsky et Klee
par Tajfel

A

Matrice 1: favoritisme endogroupe, équité ou altruisme
7-8: équité
Plus à l’endogroupe: favoritisme endogroupe
Plus à l’exogroupe: altruisme

Matrice 2: voir si les participants préfèrent maximiser la différence entre les groupes ou préfèrent augmenter le nb de ressources ($, gain commun)
Début: volonté que l’endogroupe soit supérieur (jusqua 11-12)
Milieu: égal
Fin: donne plus à l’exogroupe, plus les participants vont vers l’extrême, plus les montants augmentent (plus de ressources mais inférieurs)

*quest ce qui prédomine, etre supérieur et en avoir moins ou etre inférieur et avoir plus de ressources en soi pour l’endogroupe

Premier point = matrice 1; choisisse plus colonnes 8-7 et plus (favoritisme de l’endogroupe) mais ils vont pas dans les extrêmes (8-7 et 9-6); être supérieurs sans sembler égoistes

2e point = matrice 2: veulent en avoir le plus tout en restant supérieurs; 11-9 et 12-11

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7
Q

résultats généraux de l’expérience Kandinsky et Klee?

A

Les participants favorisent leur propre groupe dans la distribution des récompenses, sur la seule base de la catégorisation en groupes Kandinsky / Klee.
Les participants optent rarement pour la solution d’un profit commun maximal pour les deux groupes. Ils essaient plutôt d’obtenir des profits maximaux pour leur propre groupe, sans avantager l’exogroupe.

*juste le fait de dire qu’on fait partie dun groupe, affiliation et on fait déjà de la discrimination

Conclusion
Une simple catégorisation arbitraire « eux-nous », sans vrai enjeux, sans relation antérieure, suffit à déclencher des comportements visant à favoriser l’endogroupe.

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8
Q

vidéo sur l’étude paradigme des groupes minimaux avec des enfants et différentes pastilles de couleur pour manger
-résultats?

A

-critères minimaux pr la formation de discrimination
-groupes rouge ou jaune pr manger
-1/3 des enfants ont favoriser le groupe adverse pr avoir une bonne image
-2/3 ont avantagé leur propre groupe, hors pas de beaucoup (moyenne de 16 à son groupe et 14 à son groupe adverse) *on veut pas paraitre égoistes mais on veut favoriser notre endogroupe

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9
Q

Principes de base de la théorie de l’identité sociale?

A

L’individu tente d’accéder à, ou de maintenir, une identité sociale positive.

Cette tendance est plus forte quand l’individu vit une menace à son identité personnelle.

L’identité sociale positive est basée, pour une large part, sur les comparaisons favorables qui peuvent être faites entre le groupe d’appartenance et d’autres groupes pertinents.

L’endogroupe doit être perçu comme positif et différent par rapport aux autres groupes.

Lorsque l’identité sociale est insatisfaisante, l’individu tente soit d’améliorer l’image de son endogroupe ou d’améliorer son image personnelle.

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10
Q

menace à l’identité personnelle
-4 étapes qui mènent à la hausse de l’estime de soi?

A

1.baisse de l’estime lors de la menace
2.appartenance à un groupe positif
3.identité sociale positive
4.hausse de l’estime de soi

*Estime de nous-mm est liée à notre identité personnelle (nos propres caract) (si succès -> plus estime) et lié à identité sociale (si groupe vit succès -> bonne estime)

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11
Q

représentation schématique de la théorie de l’identité sociale
1.Les individus ont besoin d’appartenir à des groupes qui ont des identités positives et distinctives
2.les gens sont conscients qu’ils font partie dun groupe (ya un eux et un nous déjà)
3.Les comparaisons intergroupes déterminent si l’individu a :
-Une identité sociale satisfaisante -> mène à 2 choses?
-une identité sociale pas satisfaisante -> mène à quoi?

A

identité sociale satisfaisante:
-Tentative de conserver sa
propre supériorité
ou
-Tentative d’étendre sa propre supériorité

identité sociale pas satisfaisante:
-recherche du changement

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12
Q

lorsque l’identité sociale est non satisfaisante, quel phénomène est prédominant chez ces individus?

A

*favoritisme exogroupe (thème 3, diapo 37) lorsque l’identité sociale est non satisfaisante

ex: se dire que toute façon l’exogroupe est meilleur pr si et ça -> on se rend pas à l’étape de changement (RÉSIGNATION)

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13
Q

Représentation schématique de la Théorie de l’identité sociale
1.identité sociale non satisfaisante
2.utilisation de stratégies de changement
2 questions qu’on se pose?

A

-est ce qu’on PEUT changer la perception de notre groupe (stabilité- instabilité); si stable, on peut pas changer la perception

-est ce quon DOIT changer la perception? (légitime – illégitime); si légitime, on peut rien faire, on croit que notre groupe mérite la réputation négative

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14
Q

Représentation schématique de la Théorie de l’identité sociale
1.identité sociale non satisfaisante
2.utilisation de stratégies de changement
2 catégories de stratégies et si sont stables ou légitimes?
+ dire si cest stratégie sociale ou individuelle

A

1.PERCEPTION DE L’ENDOGROUPE QUI CHANGE (stratégies sociales) = instable et illégitime
1.1 ASSIMILATION
1.2 REDÉFINITION DES CARACT
1.3 CRÉATIVITÉ SOCIALE
1.4 COMPÉTITION SOCIALE:

2.PERCEPTION DE SOI-MM QU’ON CHANGE (stratégies individuelles) = stable et/ou légitime

2.1 MOBILITÉ SOCIALE
2.2 COMPARAISON INTRAGROUPE

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15
Q

stratégies de changement
catégorie 1: Si on perçoit des alternatives à la situation intergroupe existante (instabilité ET illégitimité)

dire les 4 stratégies?

A

1.PERCEPTION DE L’ENDOGROUPE QUI CHANGE (stratégies sociales) = instable et illégitime ***FONT FAVORITISME À L’ENDOGROUPE
1.1 ASSIMILATION: le groupe en entier se joint à l’exogroupe (ya pu de eux, nous)
-les membres du groupe intériorisent le fonctionnement du groupe supérieur

1.2 REDÉFINITION DES CARACT: regarder celles vues négatives et voir leurs côtés positifs des caract négatives
-on prend une caract négative et on prend le côté positif

1.3 CRÉATIVITÉ SOCIALE: on pense pas aux caract négatives, on se concentre sur les caract positives
-on met de l’avant les aspects positifs

1.4 COMPÉTITION SOCIALE: entrer en compétition avec l’exogroupe de manière à tenter de renverser la tendance ***FONT FAVORITISME À L’ENDOGROUPE

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16
Q

stratégies de changement
-catégorie 2: Si on ne perçoit pas d’alternative à la situation intergroupe existante (stabilité ET/OU légitimité)

-2 stratégies?

A

2.PERCEPTION DE SOI-MM QU’ON CHANGE (stratégies individuelles) = stable et/ou légitime
2.1 MOBILITÉ SOCIALE: la personne décide de changer de groupe
-assimilation – tout l’endogroupe qui rejoint l’exogroupe vs ici = juste une personne qui change de groupe

2.2 COMPARAISON INTRAGROUPE: la personne se compare aux individus dans son propre groupe; ex: elle est mieux que ceux dans son propre groupe, rehausse son estime comme ca

17
Q

application pratique de la théorie de l’identité sociale dans l’étude Clark et Clark
-but?
-quoi l’étude?

A

But : mesurer l’impact que le racisme (très présent à l’époque) avait sur l’image que des enfants noirs avaient d’eux-mêmes

-présentation de deux poupées identiques
-questions sur choix entre les deux poupées
-les enfants noirs montraient plus la poupée blanche (tendance à intérioriser que l’autre groupe est meilleur; favoritisme pour l’exogroupe; s’intériorise très jeune)

18
Q

application pratique de la théorie de l’identité sociale
-étude de Chédotel
but?
quoi les 2 catégories d’employés + 4 degrés d’identification selon ces 2 catégories?

A

But : comprendre l’impact de l’identification au groupe, dans le milieu de travail, sur la coopération entre les employés

-réalisée dans une entreprise de fabrication de matériel électronique
-2 catégories d’employés:
1.Par module: (employés sans spécialisation)
-homogènes (font tous la meme chose)
-tâches simples
-faible autonomie
2.Insertion automatique
-hétérogènes (spécialisés)
-tâches complexes
-grande autonomie; prennent plus de décisions

schéma p.182 de l’étude:
-frontières ouvertes (plus dans l’entreprise en général, communication avec pleins de postes différents)
-frontières fermées (juste avec leur équipe)
1.Équipe par module et faible identification = dis-identification (PAS IDENTIFICATION, travail ensemble mais rien à faire avec les autres)
2.Équipe par module et identification = identification forte (IDENTIFICATION À L’ÉQUIPE)
3.Spécialistes et faible identification = dé-identification (IDENTIFICATION AUX GENS DE MM MÉTIER MAIS PAS À L’ÉQUIPE)
4.Spécialistes et identification = identification duable (IDENTIFICATION AUX GENS DE MM MÉTIER ET À L’ÉQUIPE)

19
Q

conclusion étude Chédotel?

A

*plus grand POTENTIEL de coopération lorsqu’identification à leur équipe (pas le fait detre dans un module ou être spécialisé); dépend s’il s’identifie à l’équipe/ coopère si besoins

*lien avec identité sociale (plus on s’identifie à un endogroupe, plus de chance de coopérer pour voir son groupe réussir)

20
Q

application de la théorie de l’identité sociale: les stratégies des immigrés

-la majorité des immigrés font quoi?

A

La majorité des immigrés fuit la contradiction en adoptant les normes de la culture d’accueil:
pourrait etre stratégie d’assimilation (si tout le groupe) ou mobilité sociale (si un individu)

Certains immigrés tentent plutôt de synthétiser les éléments culturels d’origine et la modernité du pays d’accueil. Par exemple, les intellectuels maghrébins ou arabes exilés ne manquent jamais, à juste titre d’ailleurs, de rappeler l’apport central de la civilisation islamique médiévale au développement de l’Occident. Ils soulignent aussi la capacité de développement des sociétés non occidentales dans les dernières décennies, développement qui serait réalisé sans lien direct avec les valeurs culturelles de l’Occident judéo- chrétien et démocratique.
= CRÉATIVITÉ SOCIALE (METTENT DE LAVANT UN ASPECT POSITIF)

Certains immigrés vivent plutôt une totale séparation entre leurs valeurs traditionnelles de leur culture d’origine et la vie quotidienne au sein de la culture d’accueil.
(PAS DE STRATÉGIE ICI, SATISFAITS DE LEUR ENDOGROUPE DONC VEULENT PAS CHANGER)

21
Q

RÉPONDRE À CES QUESTIONS SELON LA THÉORIE DE L’IDENTITÉ SOCIALE:
Pourquoi désirons-nous faire partie de groupes qui ont du succès?

Pourquoi désirons-nous faire partie de groupes qui se distinguent des autres?

Comment l’appartenance à un groupe contribue au développement de notre identité sociale?

Pourquoi faisons-nous du favoritisme endogroupe?

Comment l’identité sociale et l’appartenance à un groupe affectent les relations intergroupes et le développement de préjugés?

A

Pourquoi désirons-nous faire partie de groupes qui ont du succès? Pour garder une bonne estime de soi

Pourquoi désirons-nous faire partie de groupes qui se distinguent des autres? Pour l’estime de soi (avoir groupe positif et distinctif)

Comment l’appartenance à un groupe contribue au développement de notre identité sociale? La séparation eux, nous / dès qu’on fait partie d’un nous, c’est le début

Pourquoi faisons-nous du favoritisme endogroupe? Pour l’estime de soi, si bonne -> plus créatif, fonceur,…

Comment l’identité sociale et l’appartenance à un groupe affectent les relations intergroupes et le développement de préjugés? En faisant du favoritisme de l’endogroupe, on rabaisse l’autre groupe directement (discrimination de l’exogroupe) -> ouvre la porte à des préjugés et discrimination

22
Q

théorie de l’auto-catégorisation (catégorisation sociale)
-selon Turner
-objectif principal?
-théorie qui cherche à comprendre quoi?

A

L’objet principal de cette théorie est le Soi, et non pas les relations intergroupes comme dans la Théorie de l’identité sociale.

Cette théorie ne cherche pas à expliquer un type particulier de comportement, mais plutôt à comprendre dans quelles conditions plusieurs individus indépendants peuvent se comporter comme un groupe

23
Q

4 concepts centraux de la théorie de l’auto-catégorisation?

A

1.Concept de soi:
-schémas de soi
-on a plusieurs aspects nous-mm, facettes (le pense comme les autres chercheurs)
-ya un Soi qui se démarque selon ce qui est saillant dans le contexte auquel on se trouve

2.Organisation hiérarchique des catégories.

3.Méta-contraste.

4.Dépersonnalisation

24
Q

organisation hiérarchique des catégories en général?
(théorie de l’auto-catégorisation)

A

-on doit pas considérer tt les catégories au mm niveau

Niveau supraordonné: on se compare aux autres espèces vs l’humain

Niveau intermédiaire: yen a plusieurs; groupes

Niveau subordonné: on compare des individus

25
Q

4 aspects de l’organisation hiérarchique des catégories?

A

1.Système inclusif (celles plus élevées inclues celles + basses).

2.Différents degrés d’abstraction.
-degré plus élevé dans les catégories = image mentale plus abstraite

3.Trois niveaux d’auto-catégorisation chez les humains
-supraordonné, -intermédiaire
-subordonné

4.Antagonisme fonctionnel.
-on peut se concentrer sur un seul niveau à la fois
-on remarque moins les différences avec les autres niveaux (focus)
-lien avec groupe pertinent de comparaison et intellectuellement cest plus facile

26
Q

méta-contraste?

A

Principe selon lequel un ensemble de stimuli est perçu comme catégorie si les différences pertinentes entre ces stimuli (différences intra-catégorielles) sont moindres, contrairement aux différences entre cette catégorie de stimuli et une autre catégorie de stimuli qui sont plus nombreuses (différences inter-catégorielles).

27
Q

rapport de méta-contraste?

A

La moyenne des différences INTER-catégories
DIVISÉE PAR
La moyenne des différences INTRA-catégories

*rapport pr vérifier si on a bien classé les gens
*MC < 1: pas bon
MC >= 1 : ok

28
Q

prototype?

A

Stimulus que nous associons en premier à une catégorie.

Image représentative d’une catégorie.

Point de référence cognitif.

personne qui ressemble le plus à la moyenne du groupe