Cours 5 Flashcards
Phases du sommeil
1- Éveil
2- Sommeil non-paradoxal : pas de REM (rapid eye movement sleep); activité de plus en plus calme au fil des stades, pas d’activité des yeux, au fil des stades, respiration plus lente, rythme cardiaque plus lent
3- Sommeil paradoxal : sommeil plus actif, REM; période où l’activité du cerveau très élevée (similaire à quand on est réveillé) mais endormi, dans cette phase où il a des rêves
Les stades du sommeil
Stade 1 : stade bref (30 sec à 5 minutes), transition éveil –> sommeil, facilement réveillée par des stimuli externes
Stade 2 : plus fort % de sommeil
Stade 3 : baisse du rythme cardiaque et respiratoire, de la pression artérielle, + difficile à se faire réveiller
Stade 4 : Baisse du tonus musculaire, rêves, peut inclure mouvements rapides des yeux (REM)
*4 stades de sommeil, 3 stades N-REM, 1 stade REM, plus on monte dans les stades plus le sommeil est profond
2 processus régulent l’alternance sommeil-veille : Processus homéostatique
Chaque heure d’éveil augmente la pression de s’endormir (après un certain seuil, cette pression est suffisante pour d’endormir, une forte pression aide à atteindre des phases profondes du sommeil)
La pression diminue après quelques heures du sommeil
Cette pression varie selon l’âge
2 processus régulent l’alternance sommeil-veille : processus circadien
Cycle circadien régule les périodes d’éveil/fatigue (2 périodes de fatigue = fin pm/milieu de la nuit, 2 périodes d’alerte = mi-matin/avant le sommeil du soir)
Est influencé par des zeitgebers = indices environnementaux comme le niveau de lumière
Il y a des différences individuelles dans les préférences circadiennes
Sommeil à la petite enfance (0-1 an)
-Sommeil polyphasique = plusieurs phases d’éveil/sommeil dans une journée
-Vers 3 mois, les stades du sommeil sont plus organisés
-Le cycle circadien prend quelques mois à se développer
-Chez le nouveau-né, les périodes d’éveil varient surtout en fonction de la faim
-Chez le nourrisson, les périodes d’éveil varient en fonction des stimuli externes
(ex: luminosité)
-Recommande environ 12-16h/jour
Sommeil préscolaire (1-5 ans)
-Le sommeil tend à devenir monophasique (une seule période de sommeil)
-À 18 mois, les jeunes font environ 1 sieste par jour
-À 3 ans, environ 50% des enfants font encore des siestes
-Recommande environ 11-14h/jour (1-3 ans)
-Recommande environ 10-13h/jour (3-5 ans)
Sommeil âge scolaire
-Recommande environ 9-12h/jour (6-12 ans)
-Le besoin de sommeil reste stable avec l’âge
-Il y a toutefois un décalage dans le cycle circadien qui fait que les jeunes s’endorment souvent de plus en plus tard, ce qui fait que les nuits sont souvent plus courtes
Sommeil Adolescence
-Recommande environ 8-10h/jour (13-18 ans)
-Le décalage du cycle circadien (donc s’endormir plus tard) et le début précoce
de l’école le matin fait en sorte que ++ adolescents manquent de sommeil
-Les horaires de sommeil sont parfois irréguliers (ex: dormir plus tard et plus
longtemps la fin de semaine), ce qui est un risque pour les troubles du sommeil
Les troubles du sommeil sont divisés en deux :
1- Dyssomnies : troubles qui affectent la quantité, le moment ou qualité du sommeil (insomnie, hyper-somnolence, narcolepsie, troubles lié à la respiration, trouble de l’alternance sommeil-veille)
2- Parasomnies : mouvements, comportements, perceptions ou rêves qui surviennent dans les transitions entre l’éveil et le sommeil ou entre différentes phases du sommeil (somnambulisme, terreurs nocturnes, cauchemars)
Qu’est-ce que l’insomnie? Sa prévalence?
Insatisfaction quant à la qualité/quantité de sommeil en raison d’au moins un des symptômes suivants: difficulté à s’endormir, réveils fréquents, réveil matinal précoce et incapacité de se rendormir (difficultés sont présentes au moins 3 nuits par semaine, difficultés présentes depuis au moins 3 mois)
-Prévalence : Enfant = 10-30% (25-50% entre 1 et 3 ans)
Insomnie comportementale
-Peut-être dû à des associations (positives ou négatives liées à l’initiation du sommeil)
-Difficultés liées à l’implantation de limites
Insomnie liée à l’hygiène du sommeil
Tout autre facteur qui nuit au sommeil
Insomnie psychologique
-Éveil somatique ou cognitif élevé
-Peut être lié à des associations apprises où le lit est associé avec l’agitation
Interventions - insomnie
1) Éducation des parents : Enseigner aux parents les bonnes habitudes (routines du dodo, heures d’éveil/dodo régulières, placer l’enfant dans le lit réveillé mais fatigué)
2) Extinction sans modification :
-On place l’enfant dans le lit à l’heure prévue et les parents ne répondent pas
du tout (sauf si on suspecte une blessure)
-Vise à briser le lien entre les pleurs et la réponse du parent
-L’enfant pleure beaucoup et ça peut déranger les parents…
3) Extinction modifiée (ou avec présence du parent) : - Idem, sauf qu’un parent reste dans la chambre de l’enfant (sans répondre!)
4) Extinction graduelle :
-Similaire à l’extinction, mais on planifie des « check-in » à des intervalles
réguliers (ex: chaque 10 minutes) ou qu’on augmente (ex: à 10 puis 30 minutes)
-On limite les interactions P-E (positif mais très bref)
5) Routines positives/retard du dodo et coût de la réponse :
-Routine: activités calmes avant le dodo
-Retard du dodo: on couche l’enfant plus tard, quand il s’endort d’habitude
pour éviter qu’il ne passe trop de temps dans le lit sans dormir
-Coût de la réponse: on retire l’enfant du lit pour une durée prédéterminée
si l’enfant ne dort pas quand c’est prévu
6) Réveils planifiés :
-Les parents documentent quand l’enfant se réveille la nuit
-Les parents réveillent ensuite l’enfant avant l’heure où les éveils sont attendus
*Contrôle du stimulus (on renforce l’association entre le lit et le fait de s’endormir)
*Thérapie par restriction de sommeil
*Entraînement à la relaxation
*Thérapie cognitive (vise les croyances parfois irrationnelles)
Interventions - Peurs nocturnes
-Exposition aux sources de peurs
-Stratégies pour réduire l’anxiété (imagerie positive, auto-discussion positive, relaxation, respiration par le diaphragme)
-Renforcement des comportements « braves » par les parents
-Enseigner aux parents à limiter les gains secondaires ou le renforcement des comportements anxieux