Cours 5 Flashcards

1
Q

Qu’est-ce que le stress?

A

C’est une réponse physiologique et psychologique de l’individu à une situation (stresseur) qui menace son bien-être.

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2
Q

Qu’est-ce qu’une réponse au stress?

A

C’est une transaction entre l’individu et l’environnement, dans laquelle la situation
est perçue par l’individu comme excédant ses ressources et susceptible de mettre
en danger son bien-être.

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3
Q

Qu’est-ce que l’anxiété?

A

Angoisse qui naît de la crainte d’un péril imminent et incertain, associée à des symptômes physiques

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4
Q

Qu’est-ce que la pathologie de l’anxiété?

A

Troubles anxieux

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5
Q

Quand est-ce que l’anxiété apparaît?

A

● Apparaît en l’absence du stimulus menaçant
● Caractère anticipatoire
● Menace imaginée
● Situation incontrôlable

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6
Q

Qu’est-ce que la peur?

A

Émotion pénible, assez violente, qui naît de la prise de conscience d’une menace, associée avec des tentatives de la gérer

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7
Q

Quelle est la pathologie de la peur?

A

Phobie

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8
Q

Quand est-ce que la peur apparaît?

A

● Apparaît en présence du stimulus menaçant
● Caractère réactif
● Menace réelle
● Situation contrôlable

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9
Q

Donnez des exemples de réponses du stress selon le modèle “fuir ou combattre”.

A

Réponse à une menace externe
Réponse commune aux être vivants
Réponse adaptative à court terme
Réaction essentiellement physiologique

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10
Q

Quels sont les trois stades du syndrome d’adaptation générale?

A
  1. Alarme (mobilisation des ressources) faible niveau de résistance au stress
  2. Résistance (utilisation des ressources) haut niveau de résistance au stress
  3. Épuisement (fin des ressources) chute du niveau de résistance au stress
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11
Q

Ces travaux (syndrome général d’adaptation et le “fuir ou combattre”) sont les premiers travaux à démontrer que le stress induit des transformations organiques.

Quels sont les deux limites majeures de ces deux modèles physiologiques et leurs hypothèses ?

A

● L’individu est présenté comme répondant automatiquement aux stresseurs externes dans un schéma de type stimulus – réponse;
Hypothèse : une approche multifactorielle est peut-être plus appropriée.

● La réponse physiologique est décrite et considérée non spécifique, i.e. indépendante de la nature du stresseur. En conséquence, l’individu est passif;
Hypothèse : une approche cognitive est peut-être plus appropriée.

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12
Q

Qu’est-ce que le modèle cognitif?

A
  1. Il y a l’évaluation primaire = évaluation du sens de l’événement (menace ou défi)

Si c’est une menace

  1. Il y aura une évaluation secondaire = évaluation des ressources (adéquates ou inadéquates)

Si les ressources sont jugées adéquates = absence de stress

Si les ressource sont jugées inadéquates = stress

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13
Q

Quelle est la relation entre le stress et la détresse?

A
  1. Causale: les événements stressants causent la détresse.
  2. Corrélationnelle: les personnes en détresse vivent plus d’événements stressants.
  3. Médiatisée: le lien entre les événements stressants et la détresse est expliqué/modifié par d’autres facteurs.
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14
Q

Modèle dynamique d’adaptation

Quels sont les aspects de l’événement qui influencent l’adaptation au stress?

A

a. Leur nombre et leur sévérité
b. Leur caractère majeur ou quotidien
c. Leur contrôlabilité
d. Leur intensité

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15
Q

Modèle dynamique d’adaptation

Décrire le nombre et la sévérité des événements.

A

Un seul stresseur a un effet limité sur la personne, mais l’effet cumulatif des stresseurs peut être important.

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16
Q

Modèle dynamique d’adaptation

Quels type de stresseurs constitue la source de stress la plus importante?

a) les stresseurs majeurs, par exemple un événement traumatique;
b) les stresseurs quotidiens, par exemple le manque de temps.

A

Les événements quotidiens.

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17
Q

Modèle dynamique de l’adaptation

Qu’est-ce que le contrôle perçu et la normativité?

A

Contrôle perçu

● Les événements perçus incontrôlables sont associés à davantage de stress
● La perception de la contrôlabilité est associée au caractère prévisible des événements

Normativité

● Les événements normatifs désynchronisés et les événements non-normatifs sont associés à davantage de stress

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18
Q

Modèle dynamique de l’adaptation

À quoi renvoie l’intensité de l’événement?

A

Elle renvoie à deux possibilité:

  1. stresseur aigu : difficile, mais de courte durée
  2. stresseur chronique : dure dans le temps, mais moins stressant
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19
Q

Quels sont les 2 facteurs individuels qui influencent l’adaptation au stress?

A
  1. Les caractéristiques individuelles influencent l’occurrence des événements stressants
  2. Les stratégies d’adaptation influencent la façon dont le stress est géré une fois qu’il survient.
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20
Q

À quoi réfère les caractéristiques individuelles?

A

-Différents groupes de personnes vivent différents événements de vie.
-Comment les caractéristiques individuelles peuvent influencer l’occurrence d’événements de vie ?
Facteurs génétique : traits de personnalité (prendre plus de risque donc plus d’accidents)
Âge : les personnes aînés sont plus susceptibles de vivre la perte de leur conjoint.

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21
Q

Les femmes sont-les plus à risque que les hommes de souffrir de problèmes de santé mentale?

A

Non, pratiquement les mêmes risques chez les 2 sexes. Le taux de suicide est plus haut chez les hommes.

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22
Q

Qu’est ce que sont les stratégies d’adaptation?

A
  • Les stratégies d’adaptation sont des efforts pour s’adapter aux difficultés.
  • Stratégies centrées sur le problème : impliquent de modifier ou d’éliminer la source du stress, évaluation des possibilités d’action, sont directes parce qu’elle va modifier la situation.
  • Stratégies centrées sur les émotions : impliquent de réduire les émotions négatives, on ne peut pas agir sur la situation
  • Stratégies centrées sur le sens : impliquent de s’attarder aux aspects positifs de l’expérience, se concentrer sur le stress au lieu de l’expérience.
    (Ex: le fait de perdre son job est une occasion de réorienter sa carrière)
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23
Q

Quelle est la meilleure stratégie d’adaptation?

A

Dans une perspective écologique, l’adaptation est contextuelle. Les meilleurs choix stratégiques sont basés sur le contexte et la personne. En d’autres mots, il n’y a pas de meilleure stratégie. Les valeurs, le sexe, le contexte va être en jeux.

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24
Q

Décrit les stratégies cognitives d’adaptation.

A
  • Analyser de façon logique
    (Ex : Réfléchir à différentes façons de gérer le problème)
  • Réévaluer de façon positive
    (Ex : Se considérer en meilleure position que d’autres personnes confrontées au même problème)
25
Q

Décrit les stratégies comportementales d’adaptation.

A
  • Chercher du soutien
    (Ex : Partager son problème avec un ami)
  • Résoudre le problème
    (Ex : Établir un plan d’action)
26
Q

Décrit les stratégies d’évitement cognitif d’adaptation.

A

-Éviter d’y penser
(Ex : Tenter d’oublier le problème)
- Se résigner
(Ex : Perdre espoir que tout redevienne comme avant)

27
Q

Décrit les stratégies d’évitement comportemental d’adaptation.

A
  • Chercher des alternatives
    (Ex : S’engager dans de nouvelles activités)
  • Libérer ses émotions
    (Ex : Crier ou pleurer)
28
Q

De quelles façons les facteurs environnementaux influencent-ils l’adaptation au stress?

A

Les facteurs environnementaux influencent l’adaptation au stress de deux façons :

  1. les caractéristiques de l’environnement influencent l’occurrence des événements stressants;
  2. et le soutien social influence la façon dont le stress est géré une fois qu’il survient.
29
Q

Quelles sont les deux caractéristiques environnementales?

A
  • Environnements proximaux: relations, famille, milieux de vie, nuisances environnementales
  • Environnements distaux: contextes socioéconomiques, valeurs sociales
  • Un stresseur peut s’interposer dans différentes facettes de notre vie. ex : un stresseur dans l’enfance qui se répercute dans l’âge adulte.
30
Q

Qu’est-ce que le soutien social?

A

Le soutien social est un construit multidimensionnel

31
Q

Quelles sont les 3 dimensions du soutien social?

A

-Une dimension structurelle (dimension réseau) : l’organisation du réseau social personnel, du réseau de soutien et du réseau d’aide
(Ensemble des liens que la personne entretient avec l’environnement)
- Une dimension objective (dimension fonction) : le soutien social reçu
(Différents types de soutien social remplissent différentes fonctions)
- Une dimension subjective (dimension perception): le soutien social perçu
(Perception de la disponibilité et satisfaction à l’égard du soutien)

32
Q

Comment est organisé le réseau social? (4)

A
  1. Réseau de soutien : ensemble des liens fournissant du soutien à la personne (parents, fratrie, amis)
  2. Réseau social personnel : ensemble de liens avec l’entourage immédiat et distant (collègues, connaissances)
  3. Réseaux d’aide : informel et semi-formel
  4. Réseau d’aide formel
33
Q

Quelles sont les caractéristiques des réseaux sociaux?

A
  • Tailles ou étendue
  • Densité (à quelle point les membres se connaissent, relations entre les membres)
  • Composition (qui composent le réseau)
  • Homogénéité (catégories différentes, donc diverses fonctions de soutien)
  • Ouverture (capacité d’offrir d’autres opportunités de liens)
34
Q

Quelles sont les caractéristiques des liens sociaux?

A
  • Fréquence des contacts
  • Multiplexité (les liens sont polyvalents, ex: ma coiffeuse est mon amie)
  • Durée (mesure de la stabilité des liens dans le temps)
  • Réciprocité (échange des ressources entre les individus)
35
Q

Quelles caractéristiques sont positivement associées à la santé mentale?

A

Un réseau moins dense peut être plus bénéfique puisqu’il y a moins de conflits d’intérêts. Par exemple quand on a des décisions à prendre avec des enfants.

36
Q

Vrai ou faux

Le soutien social est l’un des facteurs psychosociaux dont l’effet sur la santé
physique est le mieux documenté.

A

vrai

37
Q

Comment agit le soutien social sur la santé?

A

Deux modèles :
o Modèle d’effet direct (ou effet principal)
o Modèle d’effet indirect (ou effet tampon)

38
Q

Qu’est-ce que l’effet direct?

A

la présence de soutien social améliore la santé même en l’absence de stress

39
Q

Qu’est-ce que l’effet tampon?

A

la relation entre le stress et la santé est modulée en fonction de la présence ou non de soutien social. En présence d’un stresseur, le soutien social va annuler les effets négatifs.

40
Q

Décrire l’illustration de l’effet direct.

A

Association négative entre l’intégration sociale et le pourcentage de décès prématuré, i.e. plus les personnes sont intégrées (=ont du soutien social) et moins elles décèdent prématurément (=sont en meilleure santé, moins de cancer, moins de mort prématuré) sans égard aux événements de vie.

41
Q

Décrire l’illustration de l’effet tampon.

A

Effet modérateur du soutien social sur l’association entre le nombre d’événements stressants vécus et le risque de mortalité, i.e. plus le nombre d’événements stressants vécus augmente et plus le risque de mortalité s’accroît, sauf en présence de soutien social

42
Q

Quelle est l’hypothèse de l’adéquation qui permet d’expliquer l’effet indirect?

A

L’effet indirect sur le stress est plus efficace si le type de soutien correspond aux besoins ressentis, c’est un effet modérateur.

43
Q

Modèle dynamique de l’adaptation

Par quoi peut se traduire le processus d’adaptation?

A
  1. Par une croissance, prendre de la maturité, développer des habiletés adaptées
  2. Par une absence de changement
  3. Par le développement de troubles cliniques, développer des psychopathologies liées au stress vécu.
44
Q

Si nous prenons un exemple d’issus adaptée: la résilience.

À quels facteurs est associée la résilience?

A

Renvoie à la capacité d’un individu à s’adapter et à bien fonctionner malgré l’adversité :
• Davantage que la santé mentale positive, s’épanouir malgré les épisodes difficiles
• Processus commun, sans interventions cliniques
• Propre aux individus et aux communautés

45
Q

La croissance post-traumatique est un mythe ou elle est bien réelle?

Pour répondre à la question, veuillez nommez les trois types de bénéfices généralement observés.

A

Croissance post-traumatique, croissance dans l’adversité, croissance liée au stress, épanouissement, coping transformationnel, résilience

Trois types de bénéfices généralement observés :

  1. Amélioration des relations
  2. Amélioration de l’image de soi
  3. Changements de philosophie à l’égard de la vie
46
Q

Quels sont les différents troubles présents dans le DSM-5, qui ont comme l’un de leurs critères diagnostics: l’exposition à un événement stressant ou traumatique?

A
  • Trouble de stress post-traumatique, soit une réaction de stress sévère et prolongée
  • Trouble de stress aigu
  • Trouble d’adaptation
  • Autre trouble lié à un traumatisme ou à un stresseur spécifié ou non spécifié
  • Trouble réactionnel de l’attachement
  • Trouble de l’engagement social désinhibé
47
Q

Modèle dynamique de l’adaptation

Quelles sont les différentes stratégies d’intervention possibles?

A
48
Q

Lecture : Au début de leur texte, qu’est-ce que les auteurs mentionnent à propos de l’effet protecteur du soutien social sur les comportements suicidaires

A

Qu’il y a une importance fondamentale quant au soutien de l’entourage.

49
Q

Lecture : Quelles sont les cinq fonctions du soutien social selon Weiss (1973)?

A

o L’intégration émotionnelle
o L’intégration sociale
o L’occasion de se sentir utile et nécessaire
o L’assurance de sa valeur
o Obtention d’aide tangible et matérielle

50
Q

Lecture : Comment expliquer que certaines formes de soutien social peuvent être dommageables pour la santé?

A

Parfois, les personnes peuvent se sentir jugées, incomprises ou blâmés.

51
Q

Lecture : En quoi les hommes se distinguent des femmes à l’égard du soutien social?

A

Hommes : disposent de moins de soutien social que les femmes et surtout dans la forme émotive. Ils sont plus réticents que les femmes à demander du soutien aux membres de leur entourage hommes entretiennent une dépendance plus grande à l’endroit de leur partenaire amoureux dans la satisfaction de leurs besoins émotifs que les femmes. Les hommes sollicitent principalement, et certains même uniquement, leur conjointe. C’est pourquoi en cas de séparation, il subit la perte de sa principale source de soutien émotif (plus de suicide)

Femmes : font surtout appel à leurs amies pour obtenir du soutien émotif,

52
Q

Lecture : Quelles sont les deux différences principales entre les caractéristiques sociodémographiques du groupe avec tentative de suicide et du groupe sans tentative?

A

Le groupe avec tentative a un revenu significativement moins élevé et sont proportionnellement plus nombreux à ne pas avoir de partenaire amoureux (pp. 65-66).

o Le revenu annuel est moins élevé chez les participants du groupe avec tentative de suicide.
o Le fait d’avoir un partenaire amoureux chez le groupe contrôle plus que ceux avec tentative de suicide.

53
Q

Lecture : Les auteurs ont observé une différence significative entre les groupes de participants au plan du soutien social perçu : « Les hommes qui ont tenté de s’enlever la vie perçoivent moins de soutien disponible dans leur entourage que les hommes sans tentative de suicide » (p. 69). Est-ce que ce résultat peut s’expliquer par l’effet de l’absence d’un partenaire amoureux chez les hommes qui ont tenté de s’enlever la vie? Expliquer brièvement votre réponse.

A

En l’absence de partenaire amoureux, les participants qui ont fait une tentative de suicide perçoivent une moins grande disponibilité de soutien et identifient en moyenne trois personnes de moins dans leur réseau social, alors qu’aucune différence n’est observée chez les participants sans antécédent suicidaire.

Dans le fond, les hommes qui ont tenté de se suicider disposent d’un réseau social de taille comparable à celui des hommes sans antécédent suicidaire, mais ils perçoivent moins de soutien disponible dans ce réseau.

Réponse prof : Non, parce que l’effet de la présence d’un partenaire amoureux a été contrôlé statistiquement. Puisque les groupes se différencient d’une manière significative quant au fait d’avoir ou non un partenaire amoureux et que cette différence pourrait contribuer à expliquer des variations dans la disponibilité du soutien social, nous avons contrôlé statistiquement l’effet de cette variable confondante en effectuant une analyse de variance à deux facteurs (p. 69).

54
Q

Lecture : Parmi les hommes qui ont tenté de s’enlever la vie, est-ce que l’absence d’un partenaire amoureux est associée à une perte plus importante de soutien social?

A

Oui.
- Afin de déterminer si l’absence d’un partenaire amoureux est associée à une perte plus importante de soutien social chez les hommes qui ont tenté de s’enlever la vie, des comparaisons intra-groupe ont été effectuées entre les participants selon la présence ou non d’un partenaire amoureux. Ces analyses révèlent qu’en l’absence de partenaire amoureux, les participants qui ont fait une tentative de suicide perçoivent une moins grande disponibilité de soutien et identifient en moyenne trois personnes de moins dans leur réseau social, alors qu’aucune différence n’est observée chez les participants sans antécédent suicidaire (pp. 69-70).

55
Q

Lecture : Selon les résultats présentés, quelles sont les deux formes de soutien qui seraient les plus importantes pour protéger les hommes des comportements suicidaires?

A

o L’aide tangible (prêter une somme d’argent, héberger temporairement, aider à déménager, par exemple)
o L’assurance de sa valeur (valoriser la personne, reconnaître ses compétences, par exemple)

56
Q

Lecture : Quel est le principal résultat de cette étude quant à l’effet du soutien social sur les comportements suicidaires?

A

Que le soutien social a un effet protecteur sur les comportements suicidaires.
La quantité de sources d’aide potentielles importerait moins la qualité des relations.

57
Q

Lecture : Les données indiquent que les hommes qui ont tenté ou non de s’enlever la vie ont un réseau de taille comparable. Comment les auteurs interprètent-ils ce résultat?

A

Moins de soutien disponible dans leur entourage pourrait se résumer par l’expression consacrée : « ils ont épuisé leur réseau ».

58
Q

Lecture : Expliquez dans vos propres mots l’hypothèse de « l’épuisement du réseau ».

A

Le fait qu’ils souffrent de troubles mentaux et de problèmes qui sont assez permanents fait en sorte que l’entourage est épuisé et à cours de ressources. Ils sont découragés et ne savent plus quoi faire. La pression qui est exercé sur ces membres est immense et c’est pourquoi ils tentent de s’en séparer.

59
Q

Lecture : Afin de prévenir le suicide, quelle intervention les auteurs suggèrent-ils d’appliquer auprès des proches?

A
  • Les proches des personnes suicidaires ou souffrant de troubles mentaux devraient pouvoir bénéficier de programmes de soutien afin de prévenir leur épuisement et leur éventuel désengagement.
  • Encourager les hommes à avoir recours à des sources de soutien à l’extérieur du couple