cours 4 Flashcards

1
Q

Quelle a été la conclusion de l’étude pionnière sur la délinquance? (Évolution de taux de délinquance entrer 1900 et 1960 - Shaw et McKay, 1969)

A

Le fait que les taux de délinquance à Chicago soient demeurés relativement constants malgré des changements successifs de population en termes d’ethnie
et de nationalité, mène nécessairement à la conclusion que les facteurs de délinquance sont inhérents à la communauté
Selon les auteurs, les taux de délinquance sont mieux expliqués par certains facteurs structurels plutôt que par les caractéristiques individuelles des habitants.

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2
Q

Décrire ce qu’est la théorie de l’attribution en psychologie sociale.

A

Tendance à expliquer les comportements (problématiques) des autres en fonction de leurs caractéristiques personnelles.

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3
Q

Décrire ce qu’est la minimisation du contexte.

A

Une forme d’erreur fondamentale d’attribution

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4
Q

Il existe deux types de changements.

Quels sont les changements de premier ordre?

A

Consistent à remplacer les individus qui composent la population concernée par le problème.
Par exemple : remplacer les résidents d’un quartier où l’on observe un taux de criminalité élevé.

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5
Q

Il existe deux types de changements.

Quels sont les changements de deuxième ordre?

A

Consistent à modifier ce qui contribue à structurer les relations entre les individus qui composent la population concernée par le problème.
Par exemple : améliorer les conditions de logements dans un quartier où l’on observe un taux de criminalité élevé.

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6
Q

De quoi découlerait le comportement ainsi que le bien-être humain selon l’écologie humaine?

A

D’un réseau complexe de relations avec les être animés et inanimés

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7
Q

Quelles sont les différentes raisons expliquant le renouvellement de l’intérêt pour l’écologie? (4) CIDO

A
  1. L’augmentation de la complexité des problèmes;
  2. Les limites de la perspective individuelle pour expliquer les phénomènes;
  3. La (re)découverte des déterminants socioéconomiques de la santé;
  4. Les observations quant aux effets des milieux de vie sur la santé.
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8
Q

Quels sont les quatre modèles qui existent pour comprendre la relation comportement-environnement?

A
  1. « Behavior Settings » (Roger Barker)
  2. Modèle développemental (Urie Bronfenbrenner)
  3. Principes écologiques (James Kelly)
  4. Climat social (Rudolph Moos)
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9
Q

Selon le “Behaviour Settings” de Roger Barker, que serait la perspective?

A

Science éco-comportementale indépendante des individus.

Ce qui importe, c’est où est la personne et moins qui est la personne.

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10
Q

Selon le “Behaviour Settings” de Roger Barker, que serait le phénomène d’intérêt?

A

Comprendre les comportements naturels qui caractérisent la vie quotidienne.

Ce qui l’intéresse, c’est de comprendre “ce qui se passe de façon naturelle” et moins “ce qui se passe dans des conditions imposées”.

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11
Q

Selon le “Behaviour Settings” de Roger Barker

Est-il possible de morceler la vie quotidienne en « unités » plus faciles à étudier systématiquement ?

A
  • Chaque environnement présente des caractéristiques ou des forces qui incitent des comportements spécifiques.
  • Ces forces sont communes à l’ensemble des jeunes garçons et non spécifique au garçon étudié.
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12
Q

Quels sont les principaux concepts du Behavior setting? (3) (ttf)

A

BS : une unité d’analyse composée de personnes et d’objets

● Situé dans le temps et l’espace
● Configuré pour un certain type de comportement (synomorphie)
● Créé pour remplir une fonction sociale primaire

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13
Q

Donnez des exemples de sites comportementaux (behavior setting). (2)

A

Église

Stade

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14
Q

Vrai ou faux

La puissance prédictive et explicative des sites comportementaux dépasse celle des caractéristiques des personnes.

A

Vrai

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15
Q

Selon vous, dans laquelle des configurations suivantes est-ce qu’on observe généralement davantage de constance comportementale :

a) Entre les personnes dans un même site comportemental.
ou
b) Pour une même personne dans différents sites comportementaux

A

En général, on observe davantage de constance comportementale :

Entre les personnes dans un même site comportemental.

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16
Q

Quelle est l’une des conclusions les plus importantes des travaux de Barker?

A

L’une des conclusions les plus importantes des travaux de Barker stipule que la connaissance du site comportemental est plus utile pour prédire les comportements des personnes que la connaissance des caractéristiques des personnes dans le site.

Les comportements :

  • Sont en partie déterminés par la personnalité;
  • Sont influencés par des facteurs environnementaux.
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17
Q

Faire un résumé des principales contributions de Barker. (3)

A

● Étude des comportements en contextes naturels (plutôt qu’en laboratoire)
● Unité d’analyse dépassant l’individu
● Approche exhaustive pour décrire les BS, utile pour :
○ Identifier et comprendre l’impact d’un BS dans une communauté
○ Identifier les besoins d’une communauté

Contributions limitées par une approche essentiellement descriptive.

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18
Q

Quelles sont les 3 postulats de base du modèle développemental de Urie Bronfenbrenner? (ASA)

A
  1. Le comportement humain résulte d’une adaptation progressive et mutuelle entre la personne et son environnement.
    (Ex : les enfants interagissent avec des enfants, on va s’adapter aux normes, l’école amène des enseignements)
  2. Tous les comportements ont un sens dans leur contexte.
    (Ex : adopter un comportement violent dans un contexte où la violence est valorisée va être compréhensible même si le comportement est inacceptable.)
  3. L’individu est un acteur de son propre développement. Il n’est pas totalement déterminé par ces caractéristiques ni son contexte de vie, il va y avoir une marche de manœuvre où il peut faire des choix.
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19
Q

Quels sont les 5 niveaux de système et qu’est-ce qu’apporte la classification par système?

A
  1. Microsystème
  2. Mésosystème
  3. Exosystème
  4. Macrosystème
  5. Ontosystème
    Le fait de classer par système va permettre d’avancer qu’un problème peut avoir plusieurs causes et à plusieurs niveaux différents.
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20
Q

Qu’est-ce que l’ontosystème?

A

Il renvoie à l’ensemble des caractéristiques innées et acquises d’un individu.
(Ex: les parents ne vont pas agir de la même façon si c’est une fille ou un garçon qui va agir dans telle situation.)
- Ses caractéristiques personnelles qui agissent comme des stimuli ou des inhibiteurs sociaux.
- Ses dispositions personnelles qui impliquent une orientation plus ou moins active envers l’environnement.
(Ex: ouverture, impulsivité)
- Ses ressources personnelles qui favorisent ou limitent (dans le cas d’un manque de ressources) les interactions l’environnement.
(Ex: habiletés, expériences)

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21
Q

Qu’est-ce que le microsystème?

A

Il renvoie à l’ensemble des personnes et des milieux de vie assidûment fréquentés.
- Il est le théâtre des processus proximaux.
(Processus proximaux : les interactions durables et constantes qui ont lieu dans un environnement immédiats. Ne sont pas limités à des interactions entre des individus, cela peut être en lien avec des objets ou encore des symboles. Ex : lire, jouer seul, s’occuper des autres.)
- Les milieux sont caractérisés par des activités, des rôles, des relations personnelles et ont des caractéristiques physiques personnelles.
Des exemples de microsystèmes : la famille, le groupe d’amis, le milieu de travail, le voisinage immédiat

22
Q

Qu’est-ce que le mésosystème?

A

Il réfère aux interrelations entre les microsystèmes entre les milieux de vie proximaux. N’est pas un lieu concret.
- Sa richesse dépend de la quantité et de la qualité des relations qui le composent. (Est-ce que les relations sont de qualités ou sont conflictuelles, faibles ou fortes, est-ce que les informations circulent ou non et est-ce qu’elles s’interinfluencent). Dépend du nombre de liens aussi.
-Exemple d’une boucle : l’enfant a un lien avec ces parents, qui a un lien avec l’école, qui a un lien avec…
Des exemples de mésosystèmes :
● pour un enfant, l’absence de liens entre ses professeurs et ses parents
● pour un adulte, les conflits entre ses collègues de travail et son/sa conjointe
● pour une personne aînée, les liens entre ses enfants et les préposés de sa résidence

23
Q

Qu’est-ce que l’éxosystème?

A

Il renvoie aux milieux dans lesquels la personne n’est pas directement impliquée.
- Réfère à des lieux physiques, des personnes, des activités et/ou des décisions.
- Ex: si le ministère coupe dans les budgets de l’université
- Des exemples d’exosystèmes :
● le milieu de travail ou le réseau social du parent/conjoint
● les médias
● les ministères, groupes d’intérêt ou de défense de droits…
● les lois, les programmes de soutien, l’organisation des services

24
Q

Qu’est-ce que le chronosystème?

A

Il réfère au passage du temps.
- Renvoie à 3 dimensions du temps :
1. Temps quotidien : temps accordé par un enseignant à aider son élève avec un devoir.
2. Transition : moments charnières dans la vie d’une personne.
(Ex : changements qui sont amenés par la puberté, la naissance d’un enfant, un déménagement.)
3. Temps historique : contexte historique qui détermine les contextes de vies.
(Ex : pandémie, terrorisme, guerre.)

25
Q

Est-ce que le voisinage est une source de soutien importante au cours du développement de l’enfant?

A

Oui, il est une source de soutien très importante, car il peut faire partie du microsystème (le jeune fait partie du voisinage), du mésosytème (le voisinage est complémentaire ou non avec le milieu familial) et de l’éxosystème (le parent fait partie du voisinage indépendamment de l’enfant).

26
Q

Qu’est-ce que le macrosystème?

A

Il réfère au contexte social et culturel général dans lequel la personne évolue.
- Pas de structure définie.
- Il est intangible, son influence est visible à travers des médiateurs concrets.
Des exemples de caractéristiques macrosystémiques :
● les valeurs individualistes d’une société
● l’importance de la protection de l’enfance au Québec
● le contexte de consommation entourant la fête de Noël en Occident
● la condamnation de l’homosexualité dans certaines sociétés
● la façon de considérer la place des aînés dans la société
● les positions à l’égard du droit individuel vs. le droit collectif

27
Q

Pour certains, en quoi le modèle écologique multiniveaux de Bronfenbrenner ne serait pas véritablement «écologique» ?

A

Une « véritable » perspective écologique (i.e. telle qu’utilisée en sciences de la vie) devrait dépasser un modèle d’influences centrées sur les représentants d’une seule espèce, et considérer plutôt leurs imbrications dans des réseaux vastes et dynamiques.

28
Q

Quels sont les 4 principes écologiques de James Kelly?

A
  1. Adaptation
  2. Cycle des ressources
  3. Interdépendance
  4. Succession
29
Q

Qu’est-ce que l’adaptation?

A
  • Un organisme doit être capable de changer lorsque l’environnement change.
  • Le comportement d’une personne est une réponse aux demandes et exigences de son environnement
    ● Toutes les communautés comprennent des opportunités de développement et des exigences de « survie » :
    ○ Formelles : résultats académiques, code de conduite
    ○ Informelles : pressions des pairs, des parents
    ● Les exigences d’adaptation diffèrent d’un milieu à l’autre.
  • Ceux qui s’adaptent bien sont mieux capables d’y survivre et à s’adapter à de nouveaux environnements.
  • Le but n’est pas de s’adapter à un seul environnement, mais à plusieurs.
30
Q

Qu’est-ce que le cycle des ressources?

A
  • Les ressources sont échangées à l’intérieur l’environnement.
  • Les ressources qui permettent à la communauté de se développer :
    ● Comment sont-elles générées, utilisées et partagées à l’intérieur de l’environnement?
    ● Quelles sont les ressources disponibles dans l’environnement?
    ○ Personnes
    ○ Structures
    ○ Activités permettent de créer un sens de la communauté
    ○ Technologie (accès et connaissance permettent aussi de créer un sens de la communauté)
  • Habiletés personnelles, argent, temps, etc.
    (Ex: des mères monoparentales qui se rassemblent pour faire à manger.)
31
Q

Qu’est-ce que l’interdépendance?

A

-Les éléments de l’environnement sont interreliés.
- Un changement entraîne des répercussions sur l’ensemble des éléments de l’environnement.
(Ex: si j’ai des problèmes au travail, cela va avoir des répercussions sur mon ambiance familiale)
● Ce principe permet de considérer l’environnement comme un tout : comprendre un élément de l’environnement implique de comprendre comment il est lié aux autres éléments.
● Selon vous, qu’est-ce que ce principe implique pour l’intervention? D’être attentif aux conséquences non attendues ou non anticipées d’une intervention.

32
Q

Qu’est-ce que la succession?

A
  • Des changements surviennent, rien n’est statique.
    -Les interrelations et les échanges entre les systèmes sont dynamiques et appelés à changer au fil du temps (chronosystème)
    (Ex: les échanges entre les hommes et les femmes ont évoluées dans le temps et vont encore évoluer dans le temps.)
    ● Comment la communauté est-elle devenue ce qu’elle est aujourd’hui et qu’en est-il pour le futur?
    ○ Histoire
    ○ Trajectoires
33
Q

Quelle est la définition du climat sociale/atmosphère sociale?

A

Ensemble des attributs d’un milieu de vie qui affectent le comportement des individus qui le fréquentent.

34
Q

Quelle est le lien entre la personnalité et le climat social?

A

La personnalité est à la personne ce que le climat social est au milieu de vie.

35
Q

(perception climat social)

Quelles sont les 3 dimensions communes aux milieux de vie? rdc

A
  1. Les relations renvoient au soutien mutuel, à l’engagement et à la façon de s’exprimer d’une personne dans son milieu;
  2. Le développement personnel renvoie à l’accomplissement personnel dans son milieu (quand on évalue ce point, cela nous permet de voir les motivations de la personne)
  3. Le changement et le maintien du système renvoie au degré de contrôle et d’ouverture du milieu à l’égard du changement. (Dans quel mesure les règlements sont clairs et est-ce que les conséquences sont suffisamment sévères si on ne les respecte pas)
36
Q

Quelle sont les implications/rôles possibles de la perception du climat social pour l’intervention?

A
  • La psychologie communautaire écologique est à la fois une science ET une façon d’intervenir.

Rôles possibles :
● Miser sur les compétences plutôt que sur les déficits.
● Reconnaître le rôle actif de la personne dans sa vie et le soutenir.
● Intervenir de manière souple et variée.
● Augmenter les occasions et diminuer les risques.

37
Q

De quelles façons (2) les caractéristiques de l’environnement physique peuvent influencer la santé mentale?

A
  1. Effets directs : Conséquences sur la santé mentale qui découlent du contact direct avec l’élément «actif» de l’environnement. Ex : la lumière du jour, le bruit
  2. Effets indirects : Conséquences sur la santé mentale médiatisées par l’altération des processus sociaux ex : sentiment de contrôle sur l’environnement, la réduction du stress
38
Q

Quel est le résultat du premier exemple de la métaphore des vitamines, les attributs des espaces publics ouverts (POS) et de la santé mentale

A
  • Les individus qui vivent dans des environnements où l’on retrouve des POS de grande qualité sont plus susceptibles de vivre de faibles niveaux de détresse psychologique.
  • La qualité importe plus que la quantité de POS
    (Sentiers pédestres, Présence d’oiseaux, Plan d’eau, Infrastructures sportives)
39
Q

Quel est le résultat du 2e exemple de la métaphore des vitamines, la distribution des terrains abandonnés et santé mentale

A
  • La densité des terrains vagues et délabrés est positivement associée aux taux de prescription de médicaments pour traiter l’anxiété et la dépression.
  • À retenir : Il y aurait plus de problèmes de santé mentale dans les milieux où la concentration de terrains abandonnés est plus grande.
40
Q

Qu’est-ce que la gène?

A

expression composite d’inconfort qui peut se cristalliser sur une composante de l’environnement physique.

41
Q

Quels sont les 2 éléments importants dans les nuisances environnementales?

A

● Subjectivité : l’expression de gêne n’est jamais le reflet objectif de l’exposition à une composante de l’EP. Il y a une faible corrélation entre la gêne exprimée et le niveau de bruit.
● Différences inter- et intra-individuelles importantes (entre les individus il y a une vulnérabilité différente à a nuisance d’un individu à l’autre.)

42
Q

Lecture : Expliquez brièvement le changement de perspective qu’implique la pensée « écologique » telle que présentée dans cet article.

A

Possibilité 1 : La pensée écologique demande au chercheur-praticien de chercher d’abord à observer et à comprendre, plutôt que de déranger ou de présumer d’améliorer. La psychologie communautaire écologique demande également au chercheur-praticien d’apprécier l’ensemble des valeurs qui accompagnent ce mode de fonctionnement, plutôt que de simplement utiliser le modèle comme un moyen d’améliorer les programmes de formation des chausse-pieds “dans” les communautés.

Possibilité 2 :
• Cela implique de laisser de côté les sujets traditionnels (la personne individuelle, le programme ou le service, le produit) pour s’intéresser au background ou au contexte. On cherche à comprendre les relations de synergie, d’harmonie ainsi que leurs conséquences.
• On veut observer et comprendre plutôt que de déranger en prétendant améliorer la situation.

43
Q

Lecture : Dans vos propres mots, définissez la notion d’« écologie humaine »

A

C’est la relation entre l’environnement et les individus/objets.

Pour comprendre le comportement, il faut comprendre les relations complexes que l’humain a avec des entités animées et inanimées.

44
Q

Lecture : Selon l’auteure, quelles sont les raisons expliquant le renouvellement de l’intérêt pour l’écologie au cours des 20 dernières années ?

A

Il a été attribué à la complexité croissante des problèmes, à la frustration face aux théories mécanistes et individuelle, à la redécouverte des déterminants socioéconomiques de la santé et aux observations sur l’effet du lieu (x : les quartiers) sur la santé indépendamment des caractéristiques sociodémographiques ou des comportements en lien avec le mode de vie.

45
Q

Lecture : Selon le psychologue social Kurt Lewin, quelle est la meilleure façon de comprendre le comportement d’une personne ou d’un groupe ?

A

Identifier et évaluer les opportunités et les contraintes de leur environnement.

46
Q

Lecture : Expliquez brièvement la notion de « behavior setting » telle que développée par Roger G. Barker et donnez deux exemples.

A

Possibilité 1 : C’est des cadres où des individus se rencontrent et où il y a des interactions sociales dans un environnement donné qui crée des modèles de comportement particuliers et régularisés. Ex : dans une file du supermarché, dans un match de football, une salle d’attente chez le dentiste.

Possibilité 2 : C’est l’architecture ou les unités de base de la vie quotidienne, où les interactions dynamiques entre individus dans un environnement spécifique créent des patterns de comportement.
o Ex 1: une partie de football
o Ex 2: une salle d’attente de dentiste

47
Q

Lecture : En quoi la notion d’« activity setting » est-elle similaire et en quoi est-elle différente de celle de « behavior setting » ?

A

Possibilité 1 : Les deux sont des contextes que l’on peut reconnaître (comme par exemple une réunion de parents ou encore un dîner de famille), mais ce qui les différencient c’est que dans l’activity setting l’accent est mis sur la façon dont le cadre est vécu.

Possibilité 2 :
• Visuellement, ça se ressemble.
o Ex: Une rencontre, une repas en famille, un cours de géographie, une partie de basket.
• Contrairement au «behavior setting, l’«activity setting» met l’accent sur la manière dont le setting est vécu, l’expérience de la personne.

48
Q

Lecture : Expliquez dans vos propres mots comment le modèle écologique multiniveaux de Bronfenbrenner pourrait ne pas être considéré comme véritablement « écologique » ?

A

Possibilité 1 : Parce qu’il se concentre uniquement sur l’individu
Possibilité 2 : Un modèle écologiste devrait inclure plusieurs espèces, pas seulement l’humain.

49
Q

Lecture : Selon l’auteure, qu’est-ce qui distingue l’approche écologique en psychologie communautaire de l’approche écologique en psychologie ?

A
  • L’approche écologique en psychologie communautaire est une science et un ensemble de valeurs pour la pratique
  • L’approche écologique en psychologie est une science.
50
Q

Lecture : Des chercheurs en santé publique ont développé une mesure numérique pour évaluer le degré avec lequel une intervention est écologique. Selon l’auteure, pour quelle raison est-ce qu’une telle mesure n’est pas idéale?

A

Cela mesure seulement à quel point les interventions peuvent créer des interactions entre les personnes et pénétrer les différents niveaux du modèle de Bronfenbrenner (interpersonnel, organisation, communauté, société, supranational).

51
Q

Lecture : Selon Rappaport (1977), quel est le rôle des professionnels de la relation d’aide dans une perspective écologique?

A

Possibilité 1 : D’aider les personnes limitées dans leurs choix à développer leurs ressources et alternatives. Ces personnes sont dirigées par la société, doivent répondre aux normes faites par les autres.

Possibilité 2 : Le rôle du chercheur est d’élucider les histoires qu’il a recueillies pour révéler le récit sous-jacent que les conteurs ne sont peut-être même pas capables de se donner une voix.

52
Q

Lecture : Selon l’auteure, pour quelle raison les méthodes de recherche en écologie sociale privilégient la multiplicité des points de vue et des perspectives?

A
  • Parce que les réalités multiples reflètent la complexité et la diversité du contexte réel.
  • because multiple realities reflect the complexity and diversity of real-world contexts.