Cours 4.1 Flashcards

traitement descendant (stimuli visuels) : effet de supériorité du mot, modèle d'activation interactive, objets dans des scènes (contexte). Interaction entre perception et action : neurophysiologie

1
Q

traitement ascendant

A

(a.k.a traitement basé sur les données)

Quand un signal vient de l’environnement et frappe nos sens, et que le systeme perceptivo-cognitif se base strictement sur le signal pour interpréter l’entrée.

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Q

Le traitement ascendant est-il suffisant pour expliquer la perception ? Expliquez.

A

Non

Il faut aussi prendre en compte les attentes, les connaissances et le contexte : le traitement descendant.

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3
Q

En quoi cette image prouve l’existence du traitement descendant ?

A

Quand on regarde cette image, il n’y a rien au niveau du traitement ascendant qui nous permet d’interpréter l’image.

Toutefois, si on ajoute la question : « est-ce une jeune femme ou une dame âgée ? », soudainement on interprète l’image comme une alternance entre les deux.

Ceci montre que le contexte, nos connaissances et nos attentes ont une influence sur notre perception. Ca montre aussi qu’on ne peut pas juste se fier sur les entrées des propriétés physiques des stimuli pour les identifier, les interpréter ou les reconnaîtres.

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4
Q

Il y a un manque important avec le traitement ascendant. C’est quoi ?

A

Le traitement ascendant ne tient pas compte du contexte et des attentes.

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5
Q

Il y a un manque important avec le traitement ascendant : il ne tient pas compte du contexte et des attentes. Pour tenir compte de ces effets, on doit faire quoi ?

A

Pour tenir compte de ces effets, on doit postuler un autre type de traitement.

Traitement descendant (ou basé sur les concepts)

  • Traitement qui est influencé par le contexte et les connaissances de haut niveau.
  • Utilisation d’information déjà acquise pour guider notre interprétation du stimulus (patron) entrant.
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6
Q

traitement descendant (ou basé sur les concepts)

2 pts

A
  • Traitement qui est influencé par le contexte et les connaissances de haut niveau.
  • Utilisation d’information déjà acquise pour guider notre interprétation du stimulus (patron) entrant.
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7
Q

autre nom pour « traitement descendant »

A

traitement basé sur les concepts

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8
Q

ceci = quel type de traitement ? : ne tient pas compte du contexte ni des attentes

A

traitement ascendant

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9
Q

ceci = quel type de traitement ? : basé sur les concepts

A

traitement descendant

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10
Q

ceci = quel type de traitement ? : traitement qui est influencé par le contexte et les connaissances de haut niveau

A

traitement descendant (ou basé sur les concepts)

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11
Q

ceci = quel type de traitement ? : utilisation d’information déjà acquise pour guider notre interprétation du stimulus (patron) entrant

A

traitement descendant (ou basé sur les concepts)

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12
Q

Une des preuves empiriques pour le traitement descendant est l’effet de supériorité du mot (Reicher, 1969). Expliquez.

A

TÂCHE : identification de lettres avec choix forcé (forced-choice letter identification task) (Par forcé, on veut dire qu’on va donner des alternatives au participant et on doit choisir parmi ces alternatives (comme dans un examen avec QCM))

MATÉRIEL : 3 types de stimuli utilisés

EXPLICATIONS :

On va montrer très rapidement (soit 35, 60 ou 85 ms) à l’écran soit : un mot (ex : CLAN), un ensemble de lettres (CLNA), ou une lettre simple (C).

Ensuite, on met un masque à l’endroit ou le stimulus a été présenté, pour le cacher. Ceci est pour l’effacer de la mémoire sensorielle (pour s’assurer de la durée exacte de la présentation du stimulus).

Ensuite, on présente le choix forcé : On va lui demander de déterminer, dans le stimulus qui a été montré à l’écran, c’était quoi la lettre qui a été présenté à une position particulière ? (ex : C ou P dans la première position ?)

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13
Q

combien de temps dure la mémoire sensorielle ?

A

750 ms

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14
Q

Dans l’étude d’effet de supériorité du mot de Reicher, pourquoi présente-t-on un masque après la présentation du stimulus (qui est soit un mot, un ensemble de lettres ou une lettre simple) ?

A

Parce qu’on veut s’assurer de la durée exacte de la présentation du stimulus.

Étant donné que la mémoire sensorielle dure 750 ms (comme nous avons vu dans les études de (Sterling?)), si nous présentons le stimulus (ex : CLAN, CNLA, C) pendant soit 35, 60 ou 85 ms, avec une page vide après, on ne présente pas le stimulus seulement par exemple 60 ms, mais bien 60 ms + le 750 ms de la mémoire sensorielle.

En présentant un masque tout de suite après la présentation du stimulus pour effacer, on est assuré de respecter la durée de 65 ms. En effet, ça ne peut pas rester dans la mémoire sensorielle, car ca a été remplacé par autre chose (le masque).

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15
Q

Résultats et conclusions/interprétations de l’étude de l’effet de supériorité de Reicher

A

RÉSULTATS :

En moyenne, plus facile d’identifier une lettre lorsqu’elle fait partie d’un mot.

  • Taux d’exactitude : mot > non-mot
  • Taux d’exactitude : mot > Lettre

Puisque que c’est la même lettre qui est testée avec 3 types de stimuli dans la même position. (ex : CLAN, C, CNLA), ça ne peut pas être un effet ascendant (même entrée). En effet, étant donné qu’on test la même lettre à la même position, lorsqu’on fait la comparaison, c’est le même signal entrant chaque fois. Le signal entrant est donc équivalent lors des 3 essais. Cela dit, la différence dans la performance ne peut pas être expliquée par le traitement ascendant.

Interprétation :
Pour obtenir ce résultat (effet de supériorité du mot), on doit postuler :

  • Un mécanisme ascendant
  • Un mécanisme descendant
  • Qui interagissent et traitent l’info en parallèle
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16
Q

En lien avec l’étude sur l’effet de supériorité du mot de Reicher, dans quel cas les participants font-ils le plus d’erreurs ?

A

Les participants font significativement le plus d’erreurs quand la lettre à identifiée a été présentée dans un ensemble de lettres non-mot.

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17
Q

En lien avec l’étude de l’effet de supériorité du mot de Reicher, les participants font-ils plus d’erreurs quand la lettre à identifier est présentée dans un non-mot ou quand la lettre à identifier est présentée seule ?

A

Les participants font significativement le plus d’erreurs quand la lettre à identifiée a été présentée dans un ensemble de lettres non-mot.

18
Q

L’effet de supériorité du mot

A

En lien avec l’étude de Reicher, les participants font significativement moins d’erreurs lorsque la lettre à identifiée à été présentée dans un mot (ex : CLAN), que quand elle a été présentée seule (ex : C_ _ _) ou dans un non-mot (ex : CANL).

19
Q

En lien avec l’étude de Reicher sur l’effet de supériorité du mot, comment fait-on pour s’assurer que la différence dans la performance ne peut pas être expliquée par le traitement ascendant ?

A

Parce que la même lettre est testée avec 3 types de stimuli dans la même position. (ex : CLAN, C, CNLA). Donc, ça ne peut pas être un effet ascendant (même entrée).

En effet, étant donné qu’on test la même lettre à la même position, lorsqu’on fait la comparaison, c’est le même signal entrant chaque fois. Le signal entrant est donc équivalent lors des 3 essais. Cela dit, la différence dans la performance ne peut pas être expliquée par le traitement ascendant.

20
Q

En lien avec l’étude de Reicher sur l’effet de supériorité du mot, quelle interprétation peut-on faire ?

A

Pour obtenir ce résultat (effet de supériorité du mot), on doit postuler :

  • Un mécanisme ascendant
  • Un mécanisme descendant
  • Qui interagissent et traitent l’info en parallèle
21
Q

En lien avec le modèle d’activation interactive McClelland & Rumelhart, ils cherchent à savoir quoi ? C’est quoi exactement ?

A

Ils cherchent à savoir comment nos connaissances établies interagissent-elles avec l’entrée ?

Un « pandémonium connexionniste + + »

  • Reconnaissance de lettres et mots (+ lecture…)
  • Composé de couches d’unités de traitement
  • Interconnexions
  • Transfert d’activation
  • Ascendant + descendant
22
Q

En quoi le modèle d’activation interactive de McClelland et Rumelhart est-il un « pandémonium connexionniste » ?

A

Pourquoi un autre pandémonium ? :

  • C’est comme une autre version du pandémonium, c’est-à-dire un modèle où il va y avoir différents niveaux d’abstraction, mais dans ce cas-ci il n’y a pas seulement les caractéristiques des lettres, mais aussi les mots. C’est donc un niveau d’abstraction de plus que le pandémonium

Pourquoi connexionniste ? :

  • Comme on peut le voir sur l’image, c’est un modèle qui contient des unités de traitement disposées en couches qui sont connectées ensemble, et il semble y avoir de l’activation qui est transféré d’une couche à l’autre. L’activation va pouvoir être soit ascendante (donc de caractéristiques à lettres, ou de lettres à mots), soit descendante (dans l’autre sens, donc de mots à lettres ou de lettres à caractéristiques).
23
Q

Quels sont les postulats généraux du modèle d’activation interactive de McClelland et Rumelhart ?

A

(1) Une unité pour chaque mot et chaque lettre (dans chaque position)
(2)Les unités sont organisées en niveaux (donc c’est un modèle hiérarchique) :

  • Niveau caractéristiqus
  • Niveau lettre
  • Niveau mot

(3) Les connexions entre les niveaux peuvent être ascendantes ou descendantes.

24
Q

Quels sont les postulats de représentations du modèle d’activation interactive de McClelland et Rumelhart ?

A

Traitement perceptuel se fait adns un système dans lequel :

  • Il y a plusieurs niveaux de traitement
  • Chaque niveau forme une représentation à un niveau d’abstraction (ou de complexité) différent (qui va de caractéristiques –> à lettres –> à mots).

Perception visuelle implique traitement en parallèle (donc même si le prof l’explique comme si c’était séquentielle, et même si il y a une hiérarchie de complexité au niveau du traitement, le traitement se produit en parallèle).

Traitement visuel se fait à plusieurs niveaux simultanément (en parallèle)

25
Q

Quels sont les postulats d’opérations du modèle d’activation interactive de McClelland et Rumelhart ?

A
  • Lors de la présentation d’un stimulus, un ensemble d’entrées sous forme de caractéristiques est disponible au système
26
Q

Comment le modèle d’activation interactive explique-t-il l’effet de supériorité du mot (i.e. que les participants de l’étude font significativement moins d’erreurs lorsque la présentation d’une lettre à identifier se trouve dans un mot, que lorsque la lettre à identifier se trouve dans un mot ou dans une lettre) ?

A

Une fois que la reconnaissance d’un mot est faite, on postule que l’unité du mot va transmettre de l’activation descendante vers les lettres qui le composent. En effet, puisqu’on a deja vu le mot, ca va pré-activer les lettres, les préparant ainsi à être reconnues par la suite.

Ensuite, une fois qu’on a vu le mot et qu’il est disparu derrière le masque lors de l’essai, et qu’on présente les 2 alternatives plausibles à l’écran, le réseau va analyser les caractéristiques qui composent le W et le F (traitement ascendant), tentant d’identifier quelle était la première lettre présenté dans le mot mais strictement à l’aide des lettres qui sont présentées comme choix forcé.

Pour nous aider, étant donné qu’une lettre à été reconnu comme faisant partie d’un mot, cette lettre est deja préactivé avec l’activation descendente, faisant en sorte qu’il a une longueur d’avance sur les autres lettres. Autrement dit, lorsqu’on présente le choix d’alternatives, il va deja y avoir de l’activation dans la lettre en question, et on va ajouter l’activation ascendante, ce qui va rendre la lettre en question très activé.

Ceci est la raison pour laquelle quand une lettre est présentée dans le cadre d’un mot, et qu’on présente le mot préalablement, on fait peu d’erreurs pour identifier la lettre dans une position donné, et c’est pour ca qu’on va facilement reconnaître le la lettre.

La raison pour laquelle l’identification d’une lettre présentée dans le cadre d’un non-mot ou d’une lettre simple génère plus d’erreur est parce que ca ne se rend pas au « niveau mot » (i.e. il n’y a pas de mot qui est activé), il n’y a pas d’activation descendante qui peut être fourni aux lettres composant le mot, pour les aider à être préactivé et donc être plus facile à reconnaître lorsqu’on va donner le choix forcé.

Lorsqu’on va présenter le choix à l’écran pour que le participant choisisse quelle lettre est à X position, on va analyser les caractéristiques, il va y avoir un transfert d’activation ascendant vers le niveau « lettre ».

L’activation finale pour les unités de lettre c’est la somme de l’activation ascendante reçue par la présentation des alternatives lors du choix forcé + l’activation descendante qui viendrait de l’activation préalable du mot. Toutefois, comme il n’y a pas d’activation de mot dans des contextes de non-mot ou de simple lettre, il ne peut pas y avoir d’activation descendante. Par conséquent, la seule activation sur laquelle le modèle peut se fier c’est l’activation ascendante. On peut donc voir quelles lettres sont plus activés que les autres, mais c’est vrm moins saillant pour déterminer hors de tout d’autre c’est quelle lettre lors du choix forcé. On risque donc bcp plus de faire une erreur lors de l’essai.

27
Q

En lien avec le modèle d’activation interactive, comment se produit la reconnaissance de lettre ?

A

Voici un exemple de traitement d’une entrée visuelle qui est une simple lettre et le processus de reconnaissance de cette lettre, par le modèle d’activation interactive.

Il manque le niveau mot ici mais c’est pcq on n’a pas besoin de ce niveau pour la reconnaissance d’une lettre.

Si on présente la lettre R au modèle, la lettre R va se déconstruire en caractéristiques, et il va avoir une analyse par caractéristique. Les unités de caractéristiques vont s’activer en fonction de ce qui est présenté au système (R = l + ) + ). L’unité de ligne vertical va ensuite envoyer l’activation à toutes les lettres dans le modèle qui contiennent une ligne verticale ((F, K, R). Mais, R est le plus activé pcq plus de ses caractéristiques sont activés. Le modèle va donc répondre qu’il est en train de répondre la lettre R.

28
Q

En lien avec le modèle d’activation interactive, comment se produit la reconnaissance de mot ? Comment le modèle produit-il l’effet de supériorité du mot ?

A

Au niveau des lettres, il va y avoir une unité pour chacune des positions dans le mot (unité pour 1ere jusqu’à 4e position dans dans le mot pour mot de 4 lettres, pour toutes les lettres de l’alphabet).

Si on présente le mot « Fork », la lettre F est décomposé en caractéristiques (F + - + -), ce qui active les autres lettres avec des mêmes caractéristiques (ex : F, R, K), mais F est plus activé dans le réseau. Donc, c’est l’unité de la lettre F qui va gagner, et on va identifier la première lettre comme étant un F.

Il y a ensuite une activation ascendante vers le mot fork, étant le seul mot avec F en première position.

On fait ensuite la même chose pour toutes les lettres du mot, et à la fin le mot qui sera le plus activé sera le mot « fork ». Le système va donc reconnaître ce mot là.

29
Q

Conclusions du modèle d’activation interactive

A
  • Avec un nombre limité de postulats clairement définis, le modèle propose une explication formelle de l’effet de supériorité du mot. C’est-à-dire qu’à l’intérieur de ce modèle specifiquement, on explique l’effet de supériorité du mot par l’activation descendante qui est transmise des unités mots vers les unités lettres. C’est ce qui explique l’effet de supériorité du mot.
  • L’effet de supériorité du mot et le modèle d’activation interactive soulignent la nécessité du traitement descendant dans la compréhension du processus de reconnaissance de patrons.
30
Q

Étude de Palmer : the effect of contextual scenes on the identification of objects

A
  • On connait bien la position attendue des objets dans les scènes visuelles du monde extérieur.
  • Plausible que l’on utilise cette connaissance (attentes au niveau des scènes visuelles) pour identifier les objets que l’on voit.

Prédictions :

Il va y avoir une présence de traitement descendant (une influence du contexte visuel)…

  • Contexte visuel approprié aide à l’identification
  • Contexte visuel inapproprié nuit à l’identification (i.e. si on remplace un objet attendu dans une scène par un objet inattendu, mais qui ressemble bcp à l’objet auquel on s’attend, on va les confondre et ce sera difficile à identifier)
  • Indices contextuels devraient transférer à objets similaires

ex : on s’attend à trouver un micro-onde dans une cuisine mais pas au parc

31
Q

Dans l’étude de Palmer (the effect of contextual scenes on the identification of objects), quel est le matériel ? quels sont les 4 conditions ?

A

MATÉRIEL :

  • 18 dessins de scènes/6 rectangles vides/24 objets
  • Dessins d’objets appropriés ou inappropriés pour la scène.

4 CONDITIONS :

  • contexte approprié (ex : pain dans cuisine)
  • aucun contexte (ex : rectangle vide et on présente un objet random. Ça ne devrait donc ni aider, ni nuire)
  • contexte inapproprié, objets similaires (ex : une boîte aux lettres qui ressemble à un pain dans une cuisine)
  • contexte inapproprié, objets différents (ex : présenter un tambour dans une cuisine)
32
Q

résultats de l’étude de Palmer (the effect of contextual scenes on the identification of objects)

A

Contexte visuel approprié aide (> pas de contexte)

  • contexte visuel facilite interprétation d’objet.

Contexte visuel inapproprié nuit (< Pas de contexte)

  • Contexte visuel complique interprétation d’objet
  • Similarité à l’objet valide a un effet négatif.
33
Q

procédure de l’étude de Palmer (the effect of contextual scenes on the identification of objects),

34
Q

Grâce à l’étude de Palmer (the effect of contextual scenes on the identification of objects), on sait qu’un participant va mieux performer lorsque l’objet vient après le contexte approprié, que lorsqu’il n’y a pas de contexte du tout. Comment peut-on expliquer ca ?

A

Parce que le traitement ascendant (ex : est-ce que j’ai vu un pain ?) cadre avec le traitement descendant (ex : j’ai vu une cuisine, ca doit donc être un pain, cest ce à quoi je m’attendrais dans ce contexte visuel).

35
Q

Grâce à l’étude de Palmer (the effect of contextual scenes on the identification of objects), on sait qu’un participant va mieux performer lorsqu’un objet est présenté avec aucun contexte, que lorsqu’il est présenté dans un contexte inapproprié et est différent des objets qui pouraient se retrouver là (inapproprié/différent).Comment peut-on expliquer ca ? Et en quoi c’est différent pour les objets présentés dans un contexte inappropriés mais qui sont similaires à un objet qui pourrait se trouver dans ce contexte ?

A

Pour les scénarios « inapproprié/différent » et « inapproprié/similaire », ça complique l’interprétation de l’objet et ca nuit à la performance.

Toutefois, c’est pire pour le scénario « inapproprié/similaire ».

Pourquoi ? :

Si je présente un objet qui est inapproprié pour la scène, mais quil est très similaire à un objet que l’on s’attendrait à voir, ca devient très difficile à identifier. En effet, on se demande ce qu’on a vu, le traitement ascendant est donc deja un peu flou, et en plus, le traitement descendant fait en sorte que puisqu’on s’attend à voir un objet X dans la scène, il se dit que c’est probablemenet ca qu’il a vu.

36
Q

Conclusions de l’étude de Palmer (the effect of contextual scenes on the identification of objects)

A
  • Ces expériences et modèles démontrent un rôle crucial du contexte et de la mémoire pour la perception
  • Pour expliquer la reconnaissance d’objets, on doit absolument baser nos explications sur le traitement ascendant ET descendant
37
Q

dans des conditions normales, comment se produit le traitement ascendant (ou basé sur les données)(i.e. guidé/influencé seulement par les données entrantes)

A

Traitement ascendant (ou basé sur les données)

  • Guidé/influencé seulement par données entrantes (on ne tient pas compte du contexte)
  • Dans des conditions de visibilité normale (si on parle de vision), si on montre un stimulus (ex : lettre F), le système fera un traitement, il va aller récupérer la représentation du F, et l’inteprétation sera F).

Bref, dans des conditions normales de traitement ascendant, on devrait toujours arriver à la bonne réponse

38
Q

dans des conditions dégradés (ex : occlusion, bruit, etc.), comment se produit le traitement ascendant (ou basé sur les données)(i.e. guidé/influencé seulement par les données entrantes)

A

Il y a un traitement en condition dégradé, c’est donc possible que le participant fasse un erreur, et qu’il récupère la mauvaise représentation, et donc donne la mauvaise réponse.

Aussi, lorsque le stimulus est présenté dans des conditions dégradés, c’est possible qu’il fasse un traitement dans des conditions dégradés et qu’il soit incapable d’aller récupérer la représentation, et qu’il ne puisse tiut simplement pas donner de réponse.

Bref, le seul moment où on va faire des erreurs dans un contexte de traitement ascendant, c’est lorsque les conditions de présentation du signal sont dégradés, parce qu’on ne tient pas compte du contexte. Si le signal est parfait, la réponse va être parfaite.

Image = présenté un P, dans des conditions dégradés (D)

39
Q

quelles sont les situations où il peut avoir un problème d’interprétation avec un traitement ascendant vs descendant ?

A

traitement ascendant : seules erreurs sont dans des conditions dégradées

traitement descendant : seules erreurs sont causées par un conflit entre le contexte et le traitement ascendant.