Cours 4 : TA interv Flashcards

1
Q

ARFID

A

Trouble de l’alimentation évitante/restrictive

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Q

Catégories d’interventions pour les enfants/adolescents (5)

A
  1. Coaching ou familiales (family-based intervention)
  2. Médicales
  3. Nutritionnelles
  4. Comportementales et cognitivo-comportementales
  5. Sensorielles (et sensori-motrices)
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3
Q

Approches médicale et nutritionnelles (7)

A

 Médication ou autres, pour traiter les affections médicales sousjacentes (ex: reflux, constipation)
 Stimulants d’appétit (ex: cyproheptadine)
 Alimentation entérale pour les cas très sévères
 Plan nutritionnel
 Suppléments nutritionnels
 Modification de textures
 Introduction progressive de nouveaux aliments (Food chaining)

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4
Q

Approches médicale et nutritionnelles : attention

A

Ne devraient pas être utilisées seules car ne traitent pas la cause du trouble alimentaire. Une approche holistique est plus efficace auprès dans les cas de ARFID

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5
Q

Intervention auprès des parents (4)

A

 Confiance et collaboration sont essentielles
 Informations
o Comprendre ce qu’est ARFID (causes, manifestations,…)
o Comprendre leur enfant
 Comment ils se sont adaptés à lui
 Ce qui se change ou pas
 Comment ils peuvent l’aider (ex: routine, rôles, adaptation de la tâche et de l’environnement, soutien communicationnels…)
 Conseils et stratégies personnalisées
 Soutien et suivi (prolongés dans le temps)

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6
Q

Conseils généraux (10)

A

 Horaire de repas et de collation
 Éviter les distractions
 Offrir une variété d’aliments (sécuritaires) et/ou varier leur présentation
 Offrir une «assiette équilibrée» et des petites portions adaptées
 Offrir l’occasion de faire des choix
 Favoriser une ambiance de repas agréable
 Privilégier les repas à la table, en famille
 N’offrir que de l’eau entre les repas, réduire les quantités de jus
 Donner le bon exemple ; démontrer et enseigner comment se comporter à la table
 Partager le même menu que l’enfant afin puisse observer et imiter.

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7
Q

Rôle du parent : QUAND ?
but
stratégies (4)

A

but : Horaire et lieux stables et prévisibles, qui convient à la famille.
 Bien doser : prévisibilité ≠ rigidité
 Minimiser les moments de transition, d’attente
 vise à : stimuler appétit, préparer l’enfant, éviter crises,…
 Quels repères conviennent à l’enfant?

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8
Q

Rôle du parent : OÙ ? COMMENT ?
but
stratégies (5)

A

Les rendre plus explicites
 Endroits désignés et constants
 Distinguer les moments de table (ex: devoirs, repas, collation, jeux,…)
 Distractions
 Positionnement optimal
 Attentes réalistes

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9
Q

Agir sur les antécédents possibles aux difficultés de comportement (8)

A

 Constance dans l’organisation de l’environnement
 Horaire et séquence visuelle
 Permettre graduellement de faire des choix, garder des temps où l’enfant participe à l’organisation de l’horaire
 Organiser et prévenir les transitions
 Minimiser et organiser les temps d’attente
 Incorporer les intérêts de l’enfant
 Alterner entre les tâches difficiles et plus faciles
 Organiser / adapter l’environnement selon les particularités et les besoins sensoriels de l’enfant

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10
Q

Rôle du parent : QUOI ? (4)

A

Quoi = aliments offerts
 Tendre vers les principes d’une assiette équilibrée
 Connaître les préférences de l’enfant : Essentiel pour exposition graduée
 Présenter une plus grande variété d’aliments appréciés par son enfant (ex: plusieurs groupes alimentaires - combinaisons variées - marque © - forme - couleur - saveur - texture - température)
 Exposer son enfant à des aliments «non-préférés», tout en respectant son rythme.

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11
Q

**Attention aux cahiers qui deviennent des menus de restaurant!!

A
  • Entre en conflit avec la responsabilité du parent (Quoi)
  • OK de demander, mais parent responsable d’acquiescer/refuser
  • OK d’offrir des choix limités à l’enfant
  • Utile de mettre des items non-appréciés dans le cahier?
     Les mettre plutôt à l’horaire (car imposés)
     Dans un tableau de choix (ex: pour choisir le moins pire).
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12
Q

Assiette équilibrée 2 à 5 ans

A

1/3 légumes
1/3 protéines
1/3 grains entiers

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13
Q

Assiette équilibrée 5 ans et plus

A

1/2 fruits / légumes
1/4 protéines
1/4 produits céréaliers

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14
Q

Rôle du parent : interpréter son enfant et le respecter (5)

A
  1. Détecte les signes d’engagement/de stress chez l’enfant? Faim, anxiété, inconfort, attention, …
  2. Interprète bien les signaux?
  3. Réagit de façon adaptée aux signaux?
  4. Enlever de la pression aux repas
  5. Supporter régulation émotionnelle
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15
Q

Rôle du parent : Favoriser les interactions positives, la confiance et limiter les luttes de pouvoir

A

 Clarifier ses attentes et les ajuster en fonction du défi
 Soutenir, rassurer, renforcer et accompagner l’enfant durant son apprentissage
 S’en tenir à ce qui a été annoncé (1 bouchée = 1 bouchée)
 Éviter de demander à l’enfant si c’est bon…Ne pas lui donner votre avis à ce sujet non plus.
 S’en tenir aux FAITS

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16
Q

3 FAITS

A

FAIT #1 = Ce qui est bon pour l’un ne l’est pas nécessairement pour l’autre!
FAIT #2 = Les goûts peuvent changer avec le temps!
FAIT #3 = Le goût pour l’amertume n’est pas inné

17
Q

Rôle de l’enfant : OUI, NON, COMBIEN

A

Laissez l’enfant exercer son droit de refus, montrez-lui comment le faire correctement (idem pour «encore»)

18
Q

Rôle de l’enfant : OUI, NON, COMBIEN ; intervention (7)

A

Explorer avec lui des stratégies concrètes :
 Recracher poliment
 Alterner entre un nouvel aliment et un aliment préféré
 « Nettoyer sa bouche » avec de l’eau
 Prendre un mini morceau
 Ajouter une sauce, épices,…
 Mélanger une petite portion dans quelque chose d’autre
 Faire une nouvelle «recette»

19
Q

Rôle de l’enfant : APPRENDRE

A

Propriétés des aliments ; Explorer les aliment

20
Q

Rôle de l’enfant : APPRENDRE ; intervention (9)

A

Enseigner les concepts importants pour l’enfant, par exemple :

 Il existe différentes présentations d’un même aliment
 J’ai faim vs pas faim (vs je m’ennuie)
 Le repas n’est pas toujours prêt au moment où je le veux
 Je ne peux pas manger toujours [ex: du spaghetti]
 Mes goûts peuvent changer avec le temps
 Repas vs collation
 Assis vs debout
 Quantité
 Chaud vs froid

21
Q

Interventions difficultés sensorielles (5)

A

 Approches basées sur les théories d’intégration sensorielle
 Approches de désensibilisation ou d’exposition graduées (ex: Food chaining, SOS approach)
 Exploration des aliments par le jeu
 Modifications de la tâche ou de l’environnement
 Interventions sensori-motrices

22
Q

Désensibilisation sensorielle (2)

A

 Identifier l’aspect sensoriel sur lequel repose l’évitement
 Développer une hiérarchie d’exposition qui vise plus spécifiquement ce sens.

23
Q

Désensibilisation sensorielle : exemple

A

Exemple : si la personne est dérangée par l’odeur des aliments, les jeux/activités d’exploration devront inclure des aliments ayant une odeur et des activités de sentir. Idem pour les autres sens.

24
Q

Exposition graduée / Désensibilisation systématique (3)

A

 Lentement et graduellement (de façon systématique) diminuer craintes envers aliments
o Abstrait → Distal → proximal
o Aliments préférés → aliments plus anxiogènes
o Pairage ou atténuation
o Transition ou alternance
 Stratégies de resolution de problemes
 Ajustements constants

25
Q

Food Chaining (8)

A
  1. Améliorer le statut nutritionnel, horaire, repas/collation, analyser habitudes et préférences alimentaires
  2. Introduire graduellement des aliments ayant les mêmes goûts, texture, apparence, température ; Déjà trop pour certains…Repères externes? Associations?
  3. Introduire graduellement des aliments un peu différents ; au rythme de l’enfant, augmenter confiance et confort face nouveauté
  4. Exposition répétée, encourager l’enfant à interagir avec les aliments
  5. Encouragements, motivation, résolution de problèmes
  6. Support aux parents ++ pour listes d’aliments à essayer
  7. S’applique bien en contexte d’intervention en milieu naturel
  8. Collaboration avec nutritionniste essentielle
26
Q

SOS APPROACH TO FEEDING

A

*Existe plusieurs versions de l’approche SOS
La plus connue est une approche de groupe :
 Routines visant éveil optimal
 Routine de transition (ex: chanson)
 Routine de préparation (respiration, proprioception, mettre la table)
 Routine d’exploration des aliments sous forme de jeu (exposition graduée), en fonction d’une hiérarchie (32 étapes)
 Routine de fin et nettoyage
 Les parents participent au groupes et reçoivent enseignement + coaching

27
Q

Camoufler ou cacher? (pairage ou atténuation) (4)

A

 Peut être une bonne stratégie à enseigner dans certaines situation mais il faut être prudent(e).
 Sélectivité «normale» : déconseillé car ne favorise pas l’apprentissage conscient.
 ARFID : détectent presque toujours la différence et se sentent trahis
 Redoublez de prudence si le parent mentionne que son enfant détecte tout changement ou qu’il est sensible aux marques de commerce

28
Q

Camoufler ou cacher? ATTENTION

A

ATTENTION !! Ne pas recommander cette stratégie à un parent
o Risque que l’enfant élimine l’aliment de son répertoire et qu’il perde confiance en l’adulte
o Ne doit PAS être fait en cachette de la personne
o Ne pas modifier l’alimentation de base (ex. : seule source de protéine)

29
Q

Neurodiversité (6)

A

 L’enfant est autiste et gardera un profil sensoriel/un traitement de l’information particulier toute sa vie
 Certaines choses ne se changeront pas, il faut s’adapter
 Bien connaître l’enfant; ses contraintes et préférences personnelles
 Ne pas forcer, surtout pour les aversions
 Ne pas piéger les enfants
 Peut être plus réaliste d’intervenir sur manque d’intérêt, méconnaissance, courage de goûte

30
Q

Interventions sensori-motrices : objectifs

A

Objectifs : Développer les habiletés à contrôler les aliments dans sa bouche et le moment de les avaler afin de favoriser l’acceptation d’une plus grande variété de textures.

31
Q

Interventions sensori-motrices : peut inclure

A

Peut inclure:
 Exercices oro-moteurs ciblés
 Stratégies pour soutenir déglutition confortable et sécuritaire
 Positionnement

32
Q

Exercices ciblés (oro-moteurs, sensoriels) : habiletés visées (6)

A

 Sécurité : Recracher
 ↑ Force/stabilité de la mâchoire
 ↑ Mobilité/force de la langue : Latéralisation, élévation, nettoyage, lécher
 ↑ Mobilité/force des lèvres : Arrondissement des lèvres, pincement des lèvres
 ↑ Mobilité/force des joues
 ↑ Cons/cience dans la bouche

33
Q

Interventions comportementales : 2 composantes

A

C’est l’adulte qui contrôle ce qui est consommé
Renforcements

34
Q

Interventions comportementales : Renforcements : Quels?/Quand?/comment? (3)

A

 Surtout pour les premières étapes. Idéalement jamais pour la généralisation.
 Objectifs réalistes
 Point de départ et progression respectueuse

35
Q

Interventions comportementales : C’est l’adulte qui contrôle ce qui est consommé (4)

A

 Objectifs : qt & variété d’aliments, diminuer comportements indésirables
 Renforcement positif + prévention de la fuite
 Prudence : «Prévention de la fuite/Escape extinction» difficile à doser
 Peut aggraver la situation si mal appliquées

36
Q

Interventions inspirées des approches cognitivo-comportementale (TCC) (4)

A

 Lorsque l’enfant (10 +) anticipe conséquences négatives à manger
 Vise à permettre acquisition d’une nouvelle séquence comportementale non-pathologique : stimulus/perception  interprétation/pensées  émotions  comportements
 Les principales techniques de la TCC peuvent s’appliquer : Psychoéducation, techniques physiologiques, techniques cognitives, exposition graduée
 Ainsi que les principes des thérapies d’acceptation et d’engagement : Apprendre à ne pas toujours écouter son esprit (ex: c’est rouge/nouveau/brisé = pas bon), élargir le répertoire de ses comportements, clarifier ses valeurs et agir en cohérence avec elles