Cours 1 : GB Flashcards

1
Q

TBSA ?

A

Total Burn Surface Area

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Q

Principaux critères pour justifier qu’un enfant soit vu dans un centre spécialisé (5)

A

 > 10 % TBSA brûlure profonde
 > 20% TBSA brûlure superficielle
 Brûlure circonférentielle d’un membre
 2ième degré profond ou 3ième degré touchant une région critique du visage, des mains, des pieds ou de région périnéale
 Suspicion de trauma par inhalation

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3
Q

Brûlure principalement causé par ? (6)

A

Une brûlure est une lésion de la peau ou d’un autre tissu organique principalement causée par
la chaleur
les rayonnements
la radioactivité
l’électricité
la friction
le contact avec des produits chimiques

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4
Q

Fonctions de la peau (6)

A

 Protection
 Sensation
 Communication
 Thermo-régulation
 Immunité
 Absorption et excrétion

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5
Q

Derme (6)

A
  • Situé sous l’épiderme
  • Ne se renouvelle pas et guérit en laissant une cicatrice
  • Petits vaisseaux sanguins qui nourrissent la peau
  • Terminaisons nerveuses qui la rendent sensible
  • Fibres de collagène et d’élastine qui lui donnent sa souplesse et sa résistance
  • Glandes qui sécrètent le sébum, la sueur ainsi que les huiles naturelles qui hydratent la peau.
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6
Q

Structures et tissus sous-cutanés (2)

A
  • Sous la peau, se trouvent la graisse, les muscles, les os et les tendons.
  • Selon la gravité de la brûlure, les dommages atteignent une ou plusieurs de ces couches, soit l’épiderme, le derme ou les structures et tissus sous- cutanés (voir figure 1). On parle alors du degren de brûlure
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7
Q

Évaluation profondeur de la brûlure (2)

A

 Profondeur peut être dure à cibler les premiers jours de la brulure à l’admission, plus clair après 3 jours
 Spot plus blanc = signe de profondeur

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8
Q

Brûlures superficielles : types

A
  • 1er degré
  • 2ième degré superficiel
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9
Q

Brûlures superficielles : 1er degré (5)

A

 Épiderme touché
 Douloureux
 Rouge ou rose, ressemble à un coup de soleil
 Réépithéalisation en 5 à 7 jours
 Cicatrice pas apparente

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10
Q

Brûlures superficielles : 2ième degré superficiel (5)

A

 Épiderme et une petite partie du derme
 Présence de phlyctènes
 Très douloureux
 Réépithalisation en 10 à 14 jours
 Généralement pas de cicatrice, mais une hypo ou une hyperpigmentation est possible

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11
Q

Brûlures profondes : types

A
  • 2ième degré profond
  • 3ième degré
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12
Q

Brûlures profondes : 2ième degré profond (6)

A

 Épiderme et plus de la moitié du derme
 Il peut y avoir des phlyctènes
 Peau blanchâtre, mais peut aussi être rouge violacé ou brunâtre
 Souvent moins douloureux qu’une brûlure de 2ième degré superficiel
 Greffe généralement requise
 Guérison spontanée en 3 à 5 semaines (facteur de risque pour une cicatrice hypertrophique)

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13
Q

Brûlures profondes : 3ième degré (6)

A

 Épiderme et derme en entier
 Aspect du carton ou du cuir
 Peau de plusieurs couleurs : blanche, brune, parfois noire
 Perte de sensation, pas de douleur
 Ne guérit pas seule
 Greffe nécessaire

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14
Q

Outil d’uval grand brûlé

A

Évaluation de la surface (TBSA)

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15
Q

Statistiques de brûlure chez l’enfant : Types de brûlure :

A

Liquide chaud / Ébouillantement = Principale cause à tous les âges pédiatrique

Ensuite flamme

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16
Q

Statistiques de brûlure chez l’enfant : Âge :

A

environ 50% 1 an et moins
2-4 ans (26%)

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17
Q

Statistiques de brûlure chez l’enfant : Parties du corps des traumas par brûlure :

A

++++ MS (39%)
Tête / cou (25%)

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18
Q

Parcours typique d’un grand brûlé : 3 phases

A

 Phase de réanimation (pas tout le monde)
 Phase aigu
 Phase de réadaptation

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19
Q

Phase de réanimation (3)

A

 20 % TBSA et +
 Environ les premiers 72hrs
 Objectif de l’équipe médical : Stabiliser le patient qui vit des perturbations au niveau :

o Perturbations hydro-électrolytiques
o Perturbations pulmonaires
o Perturbations circulatoires
o Perturbations métaboliques
o Perturbations de la thermorégulation

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20
Q

Œdème (6)

A

 Réponse inflammatoire
 Augmenté par la thérapie de remplacement des fluides
 Peut causer une augmentation de pression suffisante pour occasionner une occlusion veineuse et artérielle amenant à une ischémie nécrosante si pas de traitement
 Détresse respiratoire peut survenir si brûlure circonférentielle est située au niveau du cou ou à la poitrine
 Sur un membre, l’oedème peut causer un syndrome du compartiment ; peut aussi aller jusqu’à la nécrose
 Traitement par echarrotomie ou fasciotomie

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21
Q

echarrotomie VS fasciotomie

A

o Escharrotomie : Incision cutanée longitudinale ; Afin de libérer la pression et éliminer l’effet de compartiment ; Couper au niveau de la plaie en superficielle
o Fasciotomie : Lorsque l’incision doit être plus profonde (jusqu’au fascia)

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22
Q

Phase aigue (7)

A

 Débridement des plaies ; retirer tissus morts
 Changements de pansements : La façon qu’ils sont faits peut avoir un impact sur la mobilité. On peut s’impliquer ; On peut voir l’étendue de la plaie, donner des recommandations pour la façon de faire le pansement ex. si limite les mouvements ou l’orthèse
 Chirurgies de greffes cutanées
 Encore beaucoup de gestion de complications possibles de la part de l’équipe médicale, notamment les infections
 Nutrition très importante à ce stade pour la guérison des plaies
 La phase aigue se termine généralement lorsque les plaies sont guéries (quelques semaines à plusieurs mois)
 Souvent à ce moment que l’équipe de réadaptation commence à s’impliquer ; Mobilisation en salle d’opération (patient sous sédation, pas de pansement) ; mobilisation passive pour prévenir limitations futures

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23
Q

Implication de l’ergo en phase aigue : Objectifs généraux (5)

A

 Assurer un positionnement optimal pour prévenir les contractures
 Favoriser la reprise des mouvements actifs lorsque possible
 Maintenir et/ou reprendre progressivement les occupations
 Informer les parents sur le suivi à long terme ; installer les fondations de la relation thérapeutique
 Mettre en place les modalités de traitements cicatriciels au fur et à mesure que les plaies sont guéries afin d’assurer une cicatrisation optimale

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24
Q

Implication de l’ergo en phase aigue : Évaluation (7)

A

 Dossier médical
 Collecte de données (parents et infirmière)
 Contre-indications
 Types des pansements
 Observation du patient
o Position spontanée au lit
o Présence des mouvements actifs ou non
o Localisation des brûlures (sur articulation ou non)
 Amplitudes articulaires
 Occupations (souvent pris à charge par l’équipe et les parents à ce stade)

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25
Q

Brides rétractiles prévisibles

A

IMAGES

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26
Q

Implication de l’ergo en phase aigue : Positionnement (2)

A

 « The position of confort is the position of contracture » ; en flexion, car fléchisseurs sont plus forts
 « Tomorow may be too late » ; il FAUT être aggressif

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27
Q

Implication de l’ergo en phase aigue : Positionnement : PRINCIPES (8)

A

 Cou en extension
o Idéalement avec le lit thérapeutique à 5 sections modulaires: la section de la tête est dégonflée
o PAS D’OREILLER!!!
o Tête de lit peu être élevée de 30 degré
 Épaules 90 degrés d’abduction, avec légère élévation
 Coudes en extension
 Mains en position intrinsèque plus
 Avant-bras en supination
 Hanches avec légère abduction (20 degrés)
 Genoux en extension
 Chevilles en flexion dorsale

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28
Q

Implication de l’ergo en phase aigue : Positionnement : POSITION INTRINSÈQUE PLUS (4)

A

 Poignet 30 degré extension
 MCP 70 degré flexion
 IPs extension complète
 Pouce en abduction palmaire

29
Q

Implication de l’ergo en phase aigue : Positionnement : INTERVENTIONS (5)

A

 Mobilisations passives, idéalement aux moments de sédations (changement de pansements, salle d’opération). Très souvent conjoint avec la physiothérapeute
 Selon l’éveil, exercices actifs
 Un positionnement au lit c’est bien, mais un patient qui bouge c’est mieux!
 Progressivement, on réintègre certaines occupations
 Formuler des recommandations pour les AVQs selon les capacités observées et les souhaits du patient

30
Q

Les greffes : types (3)

A

Allogreffe / homogreffe
Autogreffe d’épaisseur partielle
Peau de culture

31
Q

Les greffes : Allogreffe / homogreffe (5)

A

 Provient de cadavre
 Temporaire
 Banque de tissus destinés au don d’organe
 Sert de « pansement biologique » qui permet de couvrir les plaies en attendant de compléter toutes les chirurgies.
 Utilisée chez les patients atteints sur une grande surface

32
Q

Les greffes : Autogreffe d’épaisseur partielle (5)

A

 Ce que l’on voit le plus souvent
 Greffe de peau qui contient l’épiderme complet ainsi qu’une portion du derme.
 Prise d’une région saine (moins apparente lorsque possible) et déposée sur une surface brûlée préalablement bien débridée
 Le site donneur guérit par lui-même
 Lorsque pas assez de site donneur : Mécher les greffes ;

33
Q

Les greffes : Autogreffe d’épaisseur partielle : Mécher les greffes : avantages (3) et désavantage

A

Avantages :
- Permet de couvrir une plus grande surface
- moins de liquide qui s’accumule en dessous
- plus facile d’installation dans les zone qui ont plus de relief
Désavantage :
cicatrice d’apparence avec des trous

34
Q

Les greffes : Peau de culture (7

A

 Biopsie de la peau envoyée en laboratoire
 6-8 semaines pour production de la peau ; donc besoin des allogreffes temporaires en attendant
 Contient l’épiderme et le derme
 Pas de glande sudoripare
 Pigmentation très pâle car il n’y a pas de mélanocyte
 Pas d’hypertrophie
 $$$$$

35
Q

Et suite à la greffe, on fait quoi en ergo ? (4)

A

 Parfois des orthèses de protection (airsplint, orthèse d’extension du coude) si demandé par le médecin
 On ne bouge pas la zone greffée pour environ 5 jours, puis doucement si autorisé par le médecin.
 On ne met pas de pression sur les greffes fraiches car elles sont très fragiles
 On continue de mobiliser les articulations qui ne sont pas greffées

36
Q

Processus de cicatrisation
SPÉCIFICITÉ ENFANTS (2)

A
  • Cicatrice reste active plus longtemps et ont plus tendance à s’hypertrophier
  • Jusqu’à maturité : chez les enfant en général environ 1-2 ans et peut aller jusqu’à 3 ans
37
Q

Processus de cicatrisation : 4 phases

A

Hémostase
Phase inflammatoire
Phase de prolifération
Phase de remodelage

38
Q

Processus de cicatrisation : Hémostase (2)

A

 24hrs
 Arrêt du saignement

39
Q

Processus de cicatrisation : Phase inflammatoire (2)

A

 1 – 3 jours
 Pendant cette période la profondeur de la brûlure peut augmenter p/r à l’éval initiale

40
Q

Processus de cicatrisation : Phase de prolifération (4)

A

 Jusqu’à environ 21 jours
 Formation de tissus de granulation, de vaisseaux sanguins, de collagène
 Très fragile
 Se termine par la réépithelialisation = la plaie est fermée

41
Q

Processus de cicatrisation : Phase de remodelage (2)

A

 Durée de 6 mois à 3 ans post accident
 Se termine lorsque la cicatrice est mature

42
Q

Phase de réadaptation (2)

A

 Grande partie des plaies qui sont guéries
 Correspond parfois avec le congé de l’hôpital
o Transfert vers le centre de réadaptation si indiqué (URFI ou externe)
o Poursuite du suivi en ergothérapie et physiothérapie via la clinique multidisciplinaire des brûlés
o RV de suivi en ergothérapie et/ou physiothérapie entre les cliniques de brûlés au besoin, surtout si pas de suivi en C.R.

43
Q

Phase de réadaptation : Objectifs (4)

A

 Récupérer le niveau d’autonomie antérieur pour les habitudes de vie
 Augmenter les amplitudes articulaires
 Favoriser la cicatrisation optimale, afin de limiter les séquelles esthétiques
 Soutenir la famille dans la mise en place des différentes modalités de traitement

44
Q

Phase de réadaptation : Évaluation (4)

A

 Amplitudes articulaires avec goniomètre
 Sensibilité (Monofilaments Semmes-Weinstein, 2 points)
 Force de préhension avec dynamomètre Jamar
 Cicatrices
o Photos médicales
o Description : couleur, induration (dure ou souple), élévation, rétraction, cordon cicatriciel
o Échelle de Vancouver

45
Q

La douleur (3)

A

 La douleur est difficile à comprendre pour l’enfant
 La douleur est vécue par l’enfant comme :
o Une sensation très envahissante.
o Une perte de contrôle, de l’impuissance
o Un rappel du traumatisme et de sa vulnérabilité
 Il ne faut pas minimiser la douleur, mais en parler avec l’enfant!

46
Q

Traitement de la douleur

A

Approche pharmacologique
 Essentielle en aigue
 Travail étroit avec la clinique de la douleur
 Différentes molécules (morphine, fentanyl, dilaudid, etc…)
En phase de réadaptation, le patient doit bouger, et on ne peut pas éliminer complètement la douleur à l’aide de sédation
 Il faut trouver d’autres stratégies pour travailler avec la douleur
 Psychologue peut s’impliquer

47
Q

Prurit (8)

A

 Ça gratte !!!
 Aspect non négligeable chez les brûlés
 Médication
 Froid
 Pression profonde
 Hydratation de la peau
 Peut persister longtemps++++++, et avoir un impact sur la qualité de vie
 Si on ne le traite pas, on risque d’avoir des lésions de grattage

48
Q

Atteintes des amplitudes articulaires : Mises en tension cutanée (6)

A

 Souvent conjoint avec la physiothérapeute pour les patients hospitalisés
 Exercices à faire à la maison 3 fois par jour pour les patients qui sont à la maison (par les parents)
 Importance de maintenir la tension pour obtenir un allongement des tissus : If its white, its tight!
 Intéressant de le faire combiné aux massages des cicatrices
 Exercices actifs
 Intégrer les mouvements dans les AVQs et les jeux++++

49
Q

Atteintes des amplitudes articulaires : Mises en tension cutanée : Orthèses de nuit :

A

 Orthèses de nuit : En phase de réadaptation, on ne positionne plus nécessairement les mains en intrinsèque plus :
o On positionne pour étirer
o Attention aux ligaments!
 Tendance au col de cygne
 Hyperextension du pouce

50
Q

Top 3 articulation qui contracturent chez un brûlé :

A

Cou, Mains, Épaules

51
Q

Atteintes de l’endurance (3)

A

 Exercices ciblées. Voir avec les intérêts du patient
 Sport si applicable : Attention à la thermorégulation
 Intégrer plus d’activité au quotidien, par exemple, si encore hospitalisé marcher pour venir en ergo-physio plutôt que de prendre la chaise roulante

52
Q

Cicatrices hypertrophiques (5)

A

 Cicatrice qui est « excessive »
 Très vascularisée
 Apparaît souvent 1 à 2 mois après la guérison de la plaie
 Les sites donneurs peuvent hypertrophier
 Une cicatrice hypertrophique est à son pire entre 3 et 6 mois post brûlure

53
Q

Cicatrices hypertrophiques : très fréquente (3)

A

o Lorsque la plaie a pris du temps à guérir (plus de 3 semaines)
o Chez les enfants
o Chez les gens ayant la peau foncée

54
Q

Cicatrices hypertrophiques : On la reconnaît par les trois R

A

o Rouge
o Relevée (élevée/épaissie)
o Rigide (indurée)

55
Q

Cicatrices hypertrophiques : facteurs de risque (5)

A
  • Temps de guérison long
  • Enfant en font plus que les adultes
  • Aspect génétique
  • Peau plus foncée
  • Infection dans la guérison
56
Q

Massages et hydratation (7)

A

 Souvent la première modalité mise en place
 On commence doucement lorsque les greffes et les plaies sont fraîchement guéries
 Important pour réintégrer le toucher et faciliter la reprise des habitudes de vie
 Enseignement aux parents+++. À faire 2-3 fois par jour
 On évite de frotter, on veut plutôt déplacer les tissus ; Pincer-rouler, pétrissage, etc
 On essaie de mettre la compression par la suite, dès que la crème est pénétrée dans la peau
 Données probantes limitées pour le traitement de l’hypertrophie

57
Q

Traitements des cicatrices : Vêtements compressifs : Quand ?

A

o Plus de pansements ou presque
o Bonne guérison de la cicatrice
o 1 semaine après la fin des pansement

58
Q

Traitements des cicatrices : Vêtements compressifs : temps de port ?

A

 Port le plus le mieux ; En tout temps sauf soins d’hygiène et massage

59
Q

Traitements des cicatrices : Moules rigides (2)

A

 Élastomère
 Mousses (densité variable) ; Dans une pochette cousue dans le vêtement compressif

60
Q

Traitements des cicatrices : Gels et silicones (8)

A

 Appliqué sur les cicatrices à risque d’hypertrophie (délai de guérison plus de 21 jours, facteurs personnels, etc.) dès que les plaies sont fermées
 Seules les cicatrices immatures peuvent en bénéficier
 Pas de preuve que le silicone est mieux qu’ autre type de gel
 Les chéloïdes peuvent en bénéficier
 À mettre sous les vêtements compressifs
 Faire tenir avec pellicule adhésive tel que hypafix au besoin si pas de vêtements compressifs
 Entretien rigoureux à chaque jour requis sinon réaction
 Attention aux trop grosses surfaces : devient très chaud, et des réactions d’irritation surviennent très souvent

61
Q

Traitements de cicatrices : Visage et cou (5)

A

 Masque compressif
 Silicone mince collé
 Mentionnière ; Voir avec Md si risque de rétrognatisme
 Collet Watusi
 Collet en tissus de vêtement compressifs-mousse V-50

62
Q

Traitements de cicatrices : On arrête quand ?

A

 Lorsque les cicatrices sont matures : Pâle (couleur), Plate (texture), Pliable (induration)
 La couleur est le meilleur indicateur quant au niveau d’activité d’une cicatrice

63
Q

Aspect psychologique des brûlures

A

Impression de contact avec la mort + Profond sentiment d’impuissance + Trauma psychique

64
Q

Réactions post-traumatiques (7)

A

 Possible pour l’enfant ET ses parents
 Se couper de la réalité
 Revivre l’événement (flashback)
 Être en état d’alerte
 Éviter ce qui rappelle l’évènement
 Réaction post traumatique n’égale pas trouble de stress post traumatique (TSPT), car il est normal de réagir à un tel traumatisme
 Un TSPT peut se manifester des années plus tard

65
Q

Intervenants !!!! = Sont aux premières loges…il faut communiquer et référer :

A

 Psychologue
 Travailleuse sociale
 Entraide Grands Brûlés (AVEC CONSENTEMENT DE LA FAMILLE)

66
Q

Donner des points de repères (4)

A

 Commencer par l’essentiel: manger, dormir, boire, se distraire, bouger…
 Aider l’enfant à retrouver ses repères développementaux:
o Encadrement et limites
o Favoriser les pauses et le jeu chez l’enfant
 Favoriser le retour aux habitudes et la routine
 Encourager les parents dans leur rôle auprès de l’enfant

67
Q

Quelques drapeaux rouges (4)

A

 S’appuyer sur le dos de la main pour se relever = ça tire en palmaire.
 Cicatrice plus rouge d’un RV à l’autre
 Tension en fin de mouvement
 Aspect de corde dans la cicatrice, même si l’amplitude est complète

68
Q

voir cas clinique Laeticia

A

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