Cours #4 - perceptions et cognitions sociales Flashcards

1
Q

Résume l’étude de Condry & Condry (1976)

A

Étudiants universitaires visionnent une vidéo d’un bébé de 9 mois; on ne sait pas s’il s’agit d’un gars ou d’une fille. Le bébé jouent avec des jouets et certains (ex: clown) apportent des émotions négatives.
Les participants doivent identifier l’émotion vécue par le bébé.
En haut du questionnaire qu’ils doivent remplir, il est écrit le nom du bébé. Pour certains c’est David, pour d’autres c’est Dana.
Ceux qui avaient “David”: colère
Ceux qui avaient “Dana”: peur
Ces résultats démontrent à quel point le genre a un impact sur la perception

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2
Q

Qu’est-ce que sont des perceptions sociales?

A

Les processus perceptuels qui produisent et maintiennent nos perceptions des autres personnes. (pour éviter de devoir les réévaluer à chaque fois qu’on les voit)

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3
Q

Qu’est-ce que sont des cognitions sociales?

A

L’ensemble des processus utilisés par les individus pour interpréter, analyser, se rappeler et utiliser l’information provenant du monde social.
(le principe de cognitions a débuté dans les années 80 avec le début des ordinateurs; on fait beaucoup d’analogies entre le cerveau humain et les ordis)

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4
Q

Que suis-je?
Les processus perceptuels qui produisent et maintiennent nos conceptions des autres personnes.

A

perceptions sociales

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5
Q

Que suis-je?
L’ensemble des processus utilisés par les individus pour interpréter, analyser, se rappeler et utiliser l’information provenant du monde social.

A

cognitions sociales

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6
Q

Quels sont les buts (avantages) des cognitions sociales? (4)

A
  • comprendre l’autre
  • reconnaître les caractéristiques distinctes de la personne (qu’est-ce qui la définit/la rend unique?)
  • déterminer comment agir avec ou traiter la cible
  • permet de prédire et de contrôler (si on a une vision juste des gens qui nous entourent)
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7
Q

En quoi la perception des individus est-elle plus complexe que la perceptions des objets? (4)

A
  • un individu peut changer après une perception
  • les individus peuvent influencer intentionnellement nos perceptions
  • les individus (cibles) sont des percevants de nous-mêmes
  • les individus sont plus complexes que les objets
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8
Q

Le contexte dans lequel on vit peut influencer notre perception des objets. Donne un exemple de cela.

A

Les élèves provenant d’écoles avec différents statuts socio-économiques devaient dessiner un 0.25$
- les élèves avec un statut socio-économique plus haut l’ont dessiné de la bonne grosseur
- les élèves avec un statut socio-économique plus bas l’ont dessiné beaucoup plus gros

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9
Q

Quels raccourcis cognitifs utilisons-nous?

A
  • les schémas
  • les heuristiques
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10
Q

Les raccourcis cognitifs: les schémas. Quelles sont les caractéristiques des schémas?

A
  • facilitent le traitement de l’information
  • orientent l’attention, le rappel de l’information en mémoire et facilitent l’emmagasinage de l’info
  • les schémas sont à la fois contenu et processus
  • différents types: sur soi, une personne, un rôle social, un groupe, un événement.
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11
Q

Qu’est-ce qu’un schéma?

A

structure mentale qui nous permet d’organiser une grande quantité d’information de façon efficace.

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12
Q

Lorsque nous avons un schéma sur un groupe, c’est à ce moment qu’on parle de ________

A

stéréotypes

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13
Q

Qu’est-ce qui est problématique avec les stéréotypes (schéma sur un groupe)?

A
  • ne prennent pas en compte la variabilité individuelle des gens
  • surgénéralisent des caractéristiques.
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14
Q

Nous pouvons avoir différents types de schémas. Quels sont-ils?

A
  • sur soi
  • une personne (ami, voisin)
  • un rôle social (comptables; conventionnels, rigoureux, aiment les chiffres)
  • un groupe (stéréotypes)
  • un événement (aller au restaurant) (très diff en Australie et N-Z; on peut être déstabilisé dans notre schéma quand il y a des changements)
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15
Q

Qu’est-ce que la corrélation illusoire?

A

explique d’où viennent les stéréotypes
- tendance à surestimer l’association entre deux variables qui sont légèrement ou pas du tout liées entre elles.
- l’impression erronée que deux variables sont corrélées

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16
Q

Vrai ou faux: les heuristiques impliquent un traitement rapide et sans effort de l’information

A

Vrai

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17
Q

Qu’est-ce qu’une heuristique de représentativité?

A
  • Sert à déterminer si un individu ou une situation sociale représente un exemple faisant partie d’un schéma en mémoire.
  • Nous jumelons l’information dans notre environnement social avec un schéma déjà existant afin de déterminer si les deux correspondent.
  • Est-ce qu’un individu fait partir d’une catégorie particulière?
    Ex: Monsieur qui consulte pour mal à la poitrine. Est-ce qu’il est représentatif de qqn qui ferait un problème cardiaque?
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18
Q

Qu’est-ce qu’une heuristique de disponibilité?

A

Lorsque nous sommes influencés par le nombre d’exemples qui nous viennent alors en tête.

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19
Q

Qu’est-ce qu’une heuristique affective?

A

Lorsqu’une grande quantité de stimuli provoque une réaction affective qui n’est pas toujours consciente

Ex: patient et médecin amis. patient développe des symptômes, médecin de pousse pas pour les traitements prcq il veut le laisser se reposer; il veut ce qu’il y a de mieux pour lui; ne veut pas le fatiguer. Finalement, il est passé à côté de ce qu’il avait vraiment)

  • ce type d’heuristique est aussi un type de jugement basé sur l’EFFORT (ex: plus susceptible d’acheter une peinture qui a pris 26h à faire que 4h)
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20
Q

Qu’est-ce qu’une heuristique par simulation?

A
  • Consiste à estimer la probabilité d’un fait en se basant sur la facilité avec laquelle nous pouvons nous l’imaginer.
  • plus une image mentale est facile à créer, plus on croira que ce fait est possible.
    (ex: s’imaginer notre réaction à la suite d’un examen. on attend les résultats avec plus d’optimisme si on a eu de bons résultats durant la session que si on a obtenu de mauvais résultats)
  • Lorsqu’on fait référence à certaines conséquences lors de situations semblables

(on se fit à des situations semblables antérieures et ce qui avait fonctionné, mais s’il y a qqch de différent dans ce cas-là, les conséquences ne seront pas les mêmes)
Ex: On veut faire plaisir à notre conjoint donc on lui prépare un repas qu’il aime bcp, mais on change un ingrédient. Cet ingrédient fait toute la différence; le conjoint n’aime vraiment pas ça car il y a qqch de différent cette fois-ci

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21
Q

Qu’est-ce qu’un heuristique d’ancrage?

A
  • Lorsqu’on doit porter un jugement dans des situations ambiguës ou dans des situations où on n’a pas beaucoup d’information, on réduit l’incertitude en amorçant une analyse sur un point d’ancrage.
  • Lorsqu’on utilise une information de base pour se former une impression

ex: le Canadien de mtl a gangé + ou - 20 coupes Stanley ou + ou - 50?
Telle personne est décédée à 40 ou à 114 ans?
Fonctionne aussi dans les finances personnelles avec le minimum qu’on doit payer sur notre carte de crédit.
*Cet encrage devrait être augmenté pour que les gens qui optent pour cette option paient moins de frai d’intérêts.

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22
Q

Les raccourcis cognitifs sont-ils toujours mauvais?
Explique l’étude de Dijksterhuis et al. (2004) sur la supériorité des processus automatiques dans la prise de décision complexe.

A

Prendre décision rapidement ou réfléchies?
- participants voient 4 logements, chacun avec ses avantages et inconvénients.
- la moitié y réfléchissent beaucoup, d’autres non, laissent le tout “mijoter”
- ceux qui n’ont pas trop réfléchi ont opté pour la meilleure option. démontre que parfois c’est bon d’y aller de manière intuitive.

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23
Q

Processus de traitement de l’information sociale: qu’est-ce que l’attention?

A

Nous percevons plus facilement ce qui est cohérent avec notre schéma!
ex: si nos études sont importantes pour nous, on va beaucoup questionner les autres sur leurs études.
- dépend du percevant et du stimulus
- saillance des schémas

ex: Kelley, 1950
- personne froide/chaleureuse travaillante, critique, pratique, déterminée
- les personnes “froides” sont jugées comme étant pas généreuses alors que les chaleureuses oui.

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24
Q

Qu’est-ce que le modèle de ASCH?

A
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25
Q

Les dimensions de ______ et de ______ décrivent le mieux le contenu des stéréotypes envers divers groupes sociaux

A

compétence; chaleur (cordialité)

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26
Q

Quelles sont les 4 grandes catégories de stéréotypes?

A

1) respect/admiration (cordialité + compétence) (héros, pompiers, astronautes)

2) envie/ressentiment (compétence mais peu cordiales) (hommes d’affaires, gens riches)

3) aimer mais ne pas respecter/pitié (chaleureuses et cordiales mais pas compétents) (personnes âgées, handicapés)

4) condescendance/dégoût (bas dans les deux dimensions) (drogués, itinérants, pauvres).

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27
Q

Vrai ou faux: nous avons tendance à voir les gens qui ont le même groupe d’appartenance que nous comme étant plus chaleureux et plus compétents

A

Vrai

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28
Q

Modèle SOKA: les caractéristiques de soi qui sont peu observables (estime de soi, émotions négatives) sont évaluées plus justement par _______

A

la cible elle-même

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29
Q

Modèle SOKA: les caractéristiques qui sont possibles à évaluer par qqn d’autre (intelligence, extraversion) sont évaluées plus justement par _______

A

les percevants

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30
Q

Qu’est-ce que veut dire “SOKA”? (modèle SOKA)

A

Self-other knowledge asymmetry

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31
Q

Il y a quatre composantes au processus de traitement de l’information sociale. Quelles sont-elles?

A

1) l’attention
2) l’entreposage d’information
3) le rappel d’information
4) le jugement social

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32
Q

Processus de traitement de l’information sociale: qu’est-ce que l’entreposage?

A
  • l’information est plus facilement entreposée en mémoire lorsque nous possédons un schéma organisé
  • entreposage des informations à l’aide des schémas existants;
    le contenu des schémas influence la façon d’entreposer la nouvelle information

À chaque nouvelle fois qu’on voit une personne, on bâtit à partir des informations qu’on avait déjà, ce qui est moins exigeant cognitivement!!

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33
Q

Vrai ou faux: une fois formées, les impressions et perceptions sont plus difficiles à changer

A

Vrai

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34
Q

Influence de l’entreposage initial sur les perceptions subséquentes: explique l’étude de Anderson, Lepper, & Ross, 1980. (pompiers)

A

Étapes:
- réception de l’info sur ce qui fait de ‘bons pompiers’ (moitié du groupe = prennent des risques, vont dans de situations dangereuses. autre moitié du groupe = prennent pas bcp de risque, c’est déjà assez dangereux comme ça)
- les participants indiquent quels traits sont effectivement bons (ils répondent en fonction de ce qui leur avait été dit à l’étape 1)
- présentation d’informations remettant en question l’info fournie à l’étape 1: est-ce que cela change les perceptions des participants?
NON!! ils sont revenus à leur réponse de l’étape 2.
On veut être efficace dans nos cognitions et ne pas trop remettre l’information en question.

35
Q

Processus de traitement de l’information social: qu’est-ce que le rappel?

A
  • le rappel se fait en fonction de schémas existants
  • l’information cohérente sera plus facilement accessible
  • l’information incohérente peut elle aussi consolider nos schémas (“c’est l’exception qui confirme la règle”).
    le fait de dire que qqn est une exception ne remet pas en cause le schéma en général.
    on ignore l’information - biais de confirmation
    (on est paresseux au niveau cognitif!)
36
Q

Processus de traitement de l’information sociale: Qu’est-ce que le jugement?

A
  • le jugement global d’une personne est influencé en grande partie par l’information initiale que nous avons sur cette personne
  • lorsqu’on porte un jugement sur une nouvelle personne, nous avons tendance à faire une moyenne pondérée de ses caractéristiques (certains éléments comptent plus que d’autres (souvent les choses négatives)).

Pourquoi le négatif pèse plus dans la balance?
Représente plus une menace/potentiellement dangereux.
*encore une fois, lien avec l’adaptation

37
Q

Qu’est-ce que l’amorçage?

A

l’activation de structures cognitives par le contexte social actuel

  • l’activation de ces structures cognitives (même subliminalement) influence nos perceptions et comportements.
38
Q

Qu’est-ce que l’influence du contexte?

A

Le fait que le contexte social favorise l’amorçage de certains schémas reliés à la situation

39
Q

Quelles sont les critiques récentes sur les études utilisant l’amorçage?

A
  • certains résultats passés n’ont pas été répliqués… la recherche se doit d’identifier les modérateurs de l’effet d’amorçage et développer une bonne théorie
  • exemple de modérateurs: Meevissen et al. (2014): amorçage de l’optimisme mène à plus de persistance suite à la fatigue, mais ce, seulement pour les participants étant schématiques pour l’optimisme.
    (peut-être que certaines personnes sont plus sensibles à l’amorçage)
40
Q

Utilisons-nous toujours des raccourcis dans nos perceptions sociales?

A

Non, pas nécessairement! Parfois on est vraiment motivés à avoir une perception juste de la personne

Motivation: Quel est le coût associé à une perception erronée? Quelle sera la conséquence? (ex: jury motivé à avoir une perception juste prcq les conséquences sont graves)

41
Q

Vrai ou faux: l’occupation cognitive diminue la précision de nos perceptions sociales.

A

Vrai. Nous sommes limités au niveau cognitif.

42
Q

Les caractéristiques de la cible: Comment les cibles influencent-elles nos perceptions d’elles?

A
  • l’apparence physique
  • la voix
  • l’habillement
  • le comportement (gestes corporels et comportements non verbaux)
  • les oui-dires (rumeurs)
43
Q

En quoi la cible joue-t-elle un rôle actif?

A
  • le dévoilement d’indices sur notre identité (vêtements, comportements et apparence physique)
  • choix du contexte social dans lequel on évolue et choix des interactions
  • l’adoption de stratégies appropriées dans les interactions: si les actions du percevant envers la cible ne correspondent pas aux attentes de la cible, celle-ci peut agir de façon à influencer les perceptions du percevant
44
Q

Interactions cible-percevant: qu’en est-il de la vérification confirmatoire des hypothèse?.

A
  • nous cherchons et remarquons les caractéristiques qui confirment nos schémas
  • nos perceptions influencent nos comportements adoptés avec la cible
  • les comportements adoptés par le percevant ont pour but de confirmer ses perceptions initiales.
45
Q

Que voulons-nous dire par les prophéties qui s’autoréalisent?

A
  • les comportements du percevant influencent aussi la cible
  • la cible réagit de façon à confirmer les attentes du percevant

ex: si qqn crois en toi, tu vas cherche à confirmer cette croyance (ex: en travaillant fort). cela va aussi changer notre perception de nous-mêmes
ex 2: identifier les “late bloomers” dans une classe; l’enseignante va bcp croire en eux donc les encourage plus. quelques mois plus tard, ils s’étaient beaucoup améliorés.

il y a aussi le côté négatif: si la personne est traitée de manière moins soutenante = mauvaise perception de soi = moins bonne performance.

46
Q

Processus de traitement de l’information sociale: le jugement.

Le jugement global d’une personne est influencé en grande partie par…

A

L’information initiale que nous avons sur cette personne

47
Q

Processus de traitement de l’information sociale: le jugement

Lorsqu’on porte un jugement sur une nouvelle personne, nous avons tendance à faire…

A

Une moyenne pondérée de ses caractéristiques
- certains éléments comptent plus que d’autres (souvent les choses négatives - question d’adaptation)

48
Q

Quelle est la différence entre les cognitions sociales et les perceptions sociales?

A

Les cognitions sociales font référence aux processus cognitifs par lesquels nous émettons un jugement ou une perception sociale, tandis que les perceptions sociales réfèrent plus spécifiquement aux processus et aux conséquences de nos réflexions et évaluations sur les gens qui font partie de notre environnement social

49
Q

Le traitement de l’information lors des situations sociales est grandement influencé par 4 facteurs. Quels sont-ils?

A

1) le percevant
2) le ou la cible
3) le contexte social et la culture
4) la perspective temporelle
(p.109-110)

50
Q

Les schémas sont à la fois structure et processus. Que voulons-nous dire par là?

A
  • Les schémas sont des structures permettant d’emmagasiner l’information nouvelle
  • Les schémas sont aussi processus, dans la mesure où ils influent sur la façon dont nous recevons et traitons l’information nouvelle.
51
Q

Que suis-je?
Représentations que nous avons de nous-mêmes et que nous avons entreposées en mémoire

A

Schéma sur le soi

52
Q

Que suis-je?
L’information que nous avons acquises au sujet de différents membres de groupes ethniques ou raciaux, de personnes des deux sexes ou encore de différentes occupations

A

Les schémas sur les rôles ou les groupes sociaux.

53
Q

Que suis-je?
Structures cognitives qui facilitent l’entreposage d’information sur le déroulement chronologique normal ou habituel des événements temporels relativement à des situations familières, à des situations précises uniques que nous avons vécues, ou encore à des événements sociaux significatifs qui sont partagés par plusieurs.

A

Schémas sur les événements.

54
Q

Quels sont les désavantages des schémas?

A

Bien qu’ils soient efficaces, il ne faut pas confondre efficacité avec exactitude! Une réponse rapide n’est pas toujours exacte.
Il se peut que nos schémas, tout en étant efficaces, affectent la précision de nos perceptions et par le fait même, qu’ils nous induisent en erreur.

55
Q

Vrai ou faux: nous perdons de plus en plus d’informations à mesure que nous progressons dans les processus cognitifs de l’attention en allant jusqu’au rappel.

A

Vrai !
Nous percevons seulement une partie de ce qui existe dans le monde extérieur; nous entreposons seulement une partie de ce que nous avons perçu et enfin nous nous rappelons seulement une partie de ce qui avait été mémorisé.

56
Q

Les _____ que nous possédons déterminent en bonne partie ce qui est perçu, mémorisé et rappelé à la conscience.

A

schémas

57
Q

Vrai ou faux: l’information que nous avons sur les autres est emmagasinée séparément dans nos schémas sous deux formes distinctes

A

Vrai
- l’information de base initiale (comportements, traits, apparence)
- l’évaluation ou l’impression que nous nous faisons de la personne
(p.114)

58
Q

Quelles sont les trois grandes catégories de facteurs qui peuvent influer sur le schéma utilisé à un moment précis?

A
  • les caractéristiques de la cible (comportement, image et apparence)
  • les caractéristiques du percevant (motivation, l’humeur, la distance psychologique (loin ou proche dans le temps))
  • le contexte social dans lequel il se trouve (facteurs externes, caractère social de la situation, contexte physique)
59
Q

Vrai ou faux: les états émotifs affectent la perception de stimuli ambigus

A

vrai !

60
Q

Vrai ou faux: Notre humeur semble affecter non seulement la perception de l’information, mais aussi le codage et le rappel de l’information en mémoire.

A

Vrai

61
Q

Étudie l’étude de Forgas et Bower (p.118) sur le rôle de l’humeur

A
62
Q

Le _______ représente une toile de fond qui permet au percevant de donner un sens à ce qu’il observe

A

contexte

63
Q

Vrai ou faux: le contexte peut générer de lui-même certains schémas qui influeront sur l’impression que l’on se fait d’une cible.

A

Vrai!

64
Q

Qu’est-ce qui attire plus notre attention? Les stimuli nouveaux ou les stimuli familiers?

A

Les stimuli nouveaux

65
Q

À quel concept le passage suivant fait-il référence?
“Lorsqu’un schéma a été utilisé récemment dans un certain contexte et qu’un élément d’un nouveau contexte contient une information associée à ce schéma, il est plus probable que ce schéma soit utilisé de nouveau pour interpréter cette nouvelle situation”

A

L’amorçage.

66
Q

Vrai ou faux: La présentation d’information de manière subliminale (en dehors du champ de conscience) peut influencer nos perceptions sociales.

A

Vrai! (p.121)

67
Q

La suppression d’une pensée dans notre esprit comporte deux processus. Quels sont-ils?

A

Le premier processus vise à déterminer si la pensée à supprimer est présente, alors que le second processus vise à éliminer cette pensée

68
Q

Vrai ou faux: l’origine culturelle n’est pas uniquement l’objet de nos perceptions, elle est une dimension qui affecte la façon dont nous portons nos jugements.

A

Vrai! (p.123)

69
Q

L’utilisation d’informations multiples sur la cible: Nous sommes portés à nous concentrer davantage sur les caractéristiques de la personne qui nous semblent…

A

incohérentes

70
Q

Plusieurs recherches sur la formation d’impression montrent que nous accordons plus de poids à l’information ______ qu’à l’information _______

A

négative; positive

71
Q

L’analyse d’information de la cible est sujette aux caractéristiques du _________, du ________, ou encore aux caractéristiques de la _______.

A
  • percevant (niveau de charge cognitive, motivation)
  • contexte (saillance de l’information, l’amorçage, la présence d’information hors du champ d’attention)
  • cible (apparence, voix, comportement)
    (p.124)
72
Q

Si l’information perçue ne peut être facilement comprise ou si elle nécessite une analyse plus détaillée, l’individu fait alors appel à une seconde stratégie plu exigeante qui consiste à créer un _________ pour intégrer l’information perçue.

A

sous-schéma.
Le jugement qui résulte de la création de ce nouveau schéma est non seulement fortement influencé par les jugements précédent, mais il s’associe au schéma déjà emmagasiné dans la mémoire.
Ce nouveau schéma s’intègre alors au réseau existant de schémas tout en offrant une perception nuancée qui pourrait être utilisée lors d’une situation similaire. (p.125)

73
Q

Les psychologues sociaux affirment que nous utilisons deux formes de traitement de l’information sociale. Quelles sont-elles?

A
  • Une plus lente, explicite, réfléchie et délibérée
  • L’autre plus rapide, automatique et implicite.
74
Q

Résume l’étude de Bargh et collaborateurs (1996) (processus délibérés vs automatiques)

A
  • Les chercheurs ont activé soit un schéma pour le trait “poli” ou le trait “impoli” en demandant aux participants de remettre en ordre des mots relatifs à l’impolitesse (rude, impoli, irrespectueux) ou à la politesse (courtois, poli, patient) qui se trouvaient dans des phrases.
  • Après avoir terminé la tâche, il devaient s’approcher de chercheur, qui était en train de discuter avec qqn d’autre.
  • Hypothèse: les participants de la condition “impolie” auraient plus tendance à interrompre la conversation du chercheur, alors que ceux de la condition “polie” se montreraient plus respectueux.
  • Résultats: l’hypothèse a été confirmée.
    Cela confirme l’idée que nous avons deux modes de traitement de l’information sociale, l’un automatique qui répond rapidement, sans effort et sans intention consciente, et un second que nous utilisons lorsque nous nous engageons dans un traitement de l’information plus systématique.
75
Q

Les cognitions ________ sont des automatismes, des réactions involontaires et des réactions incontrôlables

A

implicites.

76
Q

Les cognitions ______ sont facilement contrôlables, facilement exprimables et accessibles à la conscience.

A

explicites

77
Q

Le test des associations implicites (TAI: Implicit Association Test) est un instrument de mesure indirect utilisé pour étudier….

A

les associations d’idées automatiques souvent inconscientes et présentes dans la mémoire implicite.

78
Q

Vrai ou faux: le test des associations implicites (TAI) est un bon prédicteur du comportement ultérieur

A

Vrai.
Ce test permet également de mesurer plusieurs construits tels que les préjugés, les attitudes, les stéréotypes, l’estime de soi, la personnalité normale et la pathologie potentiels qui se cachent sous la conscience des individus.

79
Q

Que suis-je?
Définition erronée d’une situation qui provoque un nouveau comportement. Lorsque celui-ci se manifeste, la définition erronée originale devient vraie. En conséquence, une __________ perpétue une croyance erronée.

A

prophétie qui s’autoréalise

80
Q

Vrai ou faux: les gens qui sont certains de leurs perceptions d’eux-mêmes cherchent à les confirmer dans leurs interactions sociales, même si celles-ci sont négatives.

A

Vrai

81
Q

Vrai ou faux: les attentes des percevants peuvent influencer les comportements des cibles, mais sans aller jusqu’à inciter les cibles à agir en opposition avec des autoconceptions profondément ancrées en elles.

A

Vrai p.135

ex avec introversion et extraversion

82
Q

Vrai ou faux: Même si elles peuvent parfois mener à des erreurs, les heuristiques sont généralement correctes.

A

Vrai

83
Q

Qu’est-ce que la théorie de la vérification de soi?

A

Théorie développée à partir de 1983 par William Swann et qui part du postulat qu’un individu a en général tendance à rechercher le contact avec des personnes susceptibles de confirmer la perception qu’il a de lui-même.