Cours #3 - Le soi Flashcards

1
Q

Vrai ou faux: le soi joue un rôle crucial dans la régulation de nos pensées, de nos émotions et de notre comportement.

A

Vrai

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2
Q

Vrai ou faux: le soi est l’un des construits les plus anciens en psychologie sociale.

A

Vrai, il remonte au tout début de l’histoire de la discipline

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3
Q

Le soi comporte deux aspects. Quels sont-ils?

A
  • le soi comme contenu
  • le soi comme processus

Cette dichotomie a été proposée par William James (1890)

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4
Q

Qu’est-ce que le soi comme contenu?

A

Les informations que nous avons sur nous-mêmes résultant d’évaluations, de nos interactions et de prises de conscience (Fixe: “photo” de nous dans un moment dans le temps)

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5
Q

Qu’est-ce que le soi comme processus?

A

Partie de nous qui prend connaissance de qui nous sommes, de ce que nous faisons et désirons devenir et qui détermine l’apparence que nous voulons projeter. C’est aussi la partie de nous-mêmes qui nous évalue, qui règle nos efforts, qui ajuste notre motivation en fonction des demandes de l’environnement et de nos possibilités tel que nous les percevons. Bref, le soi comme processus est la partie du soi qui nous permet d’être en contact avec nous-mêmes et qui est aux commandes de notre personne. (Plus maléable; change, dynamique, change dans le temps - plus comme un film vs photo)

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6
Q

Le soi comme contenu se divise en 4 grandes composantes. Quelles sont-elles?

A
  • le concept de soi
  • l’estime de soi
  • les soi possibles
  • les schémas sur le soi
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7
Q

Soi comme contenu: Qu’est-ce que le concept de soi?

A
  • Les caractéristiques que nous possédons sur nous-même en tant qu’individu;
  • Résumé des perceptions et des connaissances que les gens possèdent de leurs propres qualités et caractéristiques;
  • Perceptions que nous entretenons à notre sujet.

*pas nécessairement une vision objective de ce que nous sommes, mais plutôt un reflet de nous-mêmes tel que nous nous percevons.

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8
Q

William James considère que le soi comme objet ou comme contenu peut se diviser en au moins 3 grandes sphères. Quelles sont-elles?

A

1) soi spirituel
2) soi matériel
3) soi social

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9
Q

Qu’est-ce que le soi spirituel?

A

expériences intérieures, habiletés, valeurs et idéaux qui représentent des aspects relativement stables de nous-mêmes.
valeurs, habitudes, goût.

*plus intérieur; il faut connaitre la personne pour pouvoir avoir accès à ça

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10
Q

Qu’est-ce que le soi social?

A

l’image qu’on projette ainsi que les différents rôles qu’on joue devant les gens qui nous entourent. Il peut y avoir plusieurs soi sociaux (ex: être étudiante, une mentore, une bonne amie, etc)

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11
Q

Vrai ou faux: il peut y avoir plusieurs soi sociaux.

A

Vrai

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12
Q

Qu’est-ce que le soi matériel?

A

inclut les aspects de notre corps, de nos vêtements et de toutes nos possessions.
ex: être très grand ou les objets qu’on accumulent peuvent en dire long sur qui on est (chandail, décor de notre maison, etc.). ces objets disent qqch à propos de nous.

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13
Q

Vrai ou faux: les personnes qui ont l’Alzheimer ont une concept de soi aussi riche et stable que les autres

A

Faux: moins riche et moins stable

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14
Q

Vrai ou faux: plusieurs études démontrent qu’un concept de soi clair contribue à un meilleur ajustement psychologique

A

Vrai

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15
Q

Qu’est-ce que l’estime de soi?

A

L’estime de soi se réfère à l’évaluation, bonne ou mauvaise, que nous faisons de ces perceptions sur nous.
(rappel: perceptions sur nous = concept de soi)
L’estime de soi peut être vue comme une attitude envers soi qui peut être favorable ou défavorable.

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16
Q

Il existe trois types d’estime de soi. Quels sont-ils?

A

1) l’estime de soi individuelle
2) l’estime de soi relationnelle
3) l’estime de soi collective

Chacune des trois dimensions de l’estime de soi contribue de façon indépendante au bien-être psychologique. Plus ces dimensions sont positives, plus le bien-être psychologique est élevé.

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17
Q

Qu’est-ce que l’estime de soi individuelle?

A

l’évaluation subjective des attributs individuels qui nous sont propres.
Ce que la plupart des gens ont en tête lorsqu’on parle d’estime de soi ou d’estime personnelle. Ex: avoir plusieurs bonnes qualités

Souvent mesurée avec l’échelle de Rosenberg (1965).

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18
Q

Qu’est-ce que l’estime de soi relationnelle?

A

Fait référence au fait d’avoir plusieurs relations interpersonnelles positives dans sa vie. La personne serait ainsi fortement en accord avec le fait d’“avoir de bons amis”.

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19
Q

Qu’est-ce que l’estime de soi collective?

A

Jugement de valeur de la personne à l’égard des caractéristiques des groupes auxquels elle appartient.

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20
Q

Quelle est la distinction entre l’estime de soi situationnelle et l’estime de soi dispositionnelle?

A
  • situationnelle = ce qu’on ressent en ce moment. variations ponctuelles.
    (ex: avoir une mauvaise note ou être victime de rejet social peut diminuer notre estime de soi situationnelle)
  • dispositionnelle = ce qu’on ressent en général. dimension stable de notre personnalité.
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21
Q

Vrai ou faux: Plus un élève possède une estime de soi positive, plus son niveau de fonctionnement socio-émotionnel à l’école trois ans plus tard est élevé

A

Vrai

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22
Q

Quelle est la différence entre l’estime de soi implicite vs l’estime de soi explicite?

A

explicite: l’évaluation consciente que la personne se fait d’elle-même (on demande directement à la personne)

implicite: l’évalutation inconsciente que la personne se fait d’elle-même (généralement basée sur le temps de réaction dans une tâche de prise de décision concernant des mots qui se rapportent au soi)

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23
Q

L’estime de soi est une évaluation que l’on fait de soi-même. Quelles sont toutes les formes qu’elle peut prendre?

A
  • personnelle, relationnelle, collective
  • globale ou spécifique
  • situationnelle ou dispositionnelle
  • implicite ou explicite
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24
Q

Que suis-je?
Ils incluent les soi liés à des actions présentes et futures, et ils sont ce que nous pourrions et voudrions devenir, ainsi que ce que nous avons peur de devenir.

A

Les soi possibles

Ex de soi désirés: soi riche, créatif, aimé
Ex de soi redoutés; soi seul, dépressif, sans emploi

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25
Q

Que suis-je?
Généralisations cognitives à propos de soi issues d’expériences passées qui organisent et guident le traitement de l’information contenue dans les expériences sociales de la personne.

A

Schéma sur le soi

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26
Q

Vrai ou faux: la représentation schématique de soi est statique.

A

Faux.

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27
Q

Lorsqu’une personne possède un schéma sur une dimension précise, on dit qu’elle est __________ quand à cette dimension.
Lorsqu’elle ne possède pas de schéma détaillé sur une dimension donnée, alors elle est dite _______ ou _______

A
  • schématique
  • non schématique; aschématique
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28
Q

Vrai ou faux: Par leur influence sur notre perception sociale, les schémas peuvent aussi affecter notre fonctionnement

A

Vrai.
Ex: les femmes ayant des schémas de soi négatifs sont plus susceptibles de souffrir de dépression.

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29
Q

Qui a proposé la théorie de la perception de soi?

A

Daryl Bem (Manuel p. 69)

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30
Q

Qu’est-ce que la théorie de la perception de soi de Bem?

A

Lorsque nous n’avons pas de source extérieures évidente qui nous incite à agir, et que nos états internes sont faibles, ambigus ou non interprétables, nous observons comment et pourquoi nous agissons. On apprend à se connaitre en observant nos comportements, puis il est alors possible d’inférer ces observations des éléments caractérisant notre soi.
(surtout dans un contexte dans lequel on n’a pas vrm de pression d’agir d’une façon ou d’une autre et contexte dans lequel on n’a pas bcp de connaissances sur soi)

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31
Q

Vrai ou faux: pour que des changements soient intégrés dans le soi, le comportement ne doit pas être imposé par l’environnement, mais plutôt résulter d’un choix personnel

A

Vrai

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32
Q

Vrai ou faux: l’observation externe (observation de ses comportements) ainsi que l’observation interne (introspection) peuvent affecter le soi

A

Vrai (Manuel p.70)

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33
Q

Qu’est- ce que la théorie de soi de Yaacov Trope?

A

Lorsque nous sommes incertains de nos caractéristique ou de nos capacités, nous avons tendance à nous tester sur des tâches qui permettent de lever nos incertitudes et qui sont propres à nous renseigner clairement sur l’étendue de nos capacités.

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34
Q

Que stipule la théorie de la comparaison sociale de Festinger (1954)?

A

L’être humain a une tendance innée à évaluer ses opinions et habilités.

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35
Q

Il semble exister au moins quatre types de motifs pour lesquels un peut établir une comparaison sociale. Quels sont-ils? À qui on se compare?

A

1) Obtenir une évaluation relativement objective de soi. On se compare alors à des personnes qui nous ressemblent sur ce point. *fait référence à l’analyse diagnostique proposée par Trope
2) Confirmer une autoperception que nous avons sur nous.
3) Le désir de s’améliorer. On se compare alors à des gens supérieurs à nous.
3) Le rehaussement de soi, surtout dans des situations où notre estime de soi est menacée. Nous cherchons alors à obtenir une évaluation favorable de nous-même et, pour ce faire, nous établissons des comparaisons avec des personnes qui sont inférieures à nous sur ce point de comparaison.

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36
Q

Vrai ou faux: la comparaison sociale peut se faire de façon automatique

A

Vrai

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37
Q

Qu’est-ce que l’interactionnisme symbolique?

A

Le fait que notre conception de nous-mêmes est le fruit de nos interprétations des rétroactions symboliques exprimées par les autres dans leurs interactions avec nous (p.73).
Les autres nous offrent un reflet de nous-mêmes.

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38
Q

Vrai ou faux: l’influence des autres sur notre soi est plus grande lorsque notre connaissance de nous-mêmes est très limitée.

A

Vrai.
Lorsque nous ne connaissons pas nos habiletés pour une dimension donnée, la rétroaction des autres peut servir à former une perception de nous-mêmes sur la dimension en question (Vallerand et Reid, 1984).

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39
Q

Qu’est-ce que le modèle du sociomètre de Leary? (p.74)

A

Nous avons un besoin fondamental d’appartenance sociale.
Le modèle du sociomètre se fonde sur la théorie de l’évolution et postule que, tout comme nos ancêtres qui avaient besoin des autres pour survivre, nous sommes sensibles au rejet des autres.
Le rejet social a un effet très négatif sur l’estime de soi.

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40
Q

Qu’est-ce que le modèle du statuomètre de Mahadevan et al.? (p.74)

A

Le statut social influe sur l’estime de soi.
Lorsqu’une personne a une estime de soi faible, son statut social est faible. Elle cherchera alors à augmenter son statut, ce qui augmentera son estime de soi.

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41
Q

Vrai ou faux: L’inclusion sociale et le statut social sont tous deux des déterminants de l’estime de soi.

A

Vrai.

42
Q

Vrai ou faux: notre soi est beaucoup plus déterminé par notre perception de ce que les autres disent de nous que ce qu’ils disent vraiment.

A

Vrai. Nous filtrons l’information (Brown, 210) (Manuel p.74)

43
Q

Selon Sawnn, les gens préfèrent se voir comme ils le sont vraiment, même si cela implique voir les mauvais côtés de leur soi. Quel est le nom de la théorie qui fait référence à ce phénomène?

A

La théorie de l’autovérification de soi.
De plus, selon cette théorie, les gens agissent de manière à confirmer leurs perceptions d’eux-mêmes, même si ces dernières sont négatives.

44
Q

Vrai ou faux: Nous jouons un rôle actif dans le développement de notre soi en acceptant, en filtrant ou même en réfutant la rétroaction que nous recevons des autres

A

Vrai

45
Q

Vrai ou faux: le principe de conditionnement classique peut augmenter l’estime de soi implicite en dehors du champ de conscience de la personne.

A

Vrai!
Ex: en présentant de façon répétée divers pairages de mots positifs avec des mots caractérisant la personne, ou en pairant de l’information sur soi avec des photographies présentant des gens souriants.

46
Q

De quelle théorie s’agit-il?
“Les gens sont motivés à maintenir une estime de soi positive afin de se protéger dans diverses sources anxiogènes présentes dans la vie, notamment la peur de la mort. L’estime de soi positive permettrait alors à l’individu de surmonter l’anxiété provenant du fait que son existence se terminera un jour par le mort. Et c’est la culture dans laquelle vit la personne qui détermine ce qui est approprié afin d’avoir une estime de soi positive et ainsi apporter un sens à son existence. Puisque cette anxiété face à la mort se vit en bonne partie de façon inconsciente, les processus qui seront déclenchés pour augmenter l’estime de soi le seront aussi en dehors du champ de conscience”.

A

La théorie de la gestion de la terreur de l’estime de soi.

Exemple avec le bronzage (Manuel, p. 76)

47
Q

Vrai ou faux: Selon la théorie de la gestion de la terreur de l’estime de soi, le fait de penser à sa propre mort affecte négativement la performance sportive.

A

Faux. Le fait de penser à sa propre mort affecte POSITIVEMENT la performance sportive. (Manuel p. 77)

48
Q

La __________ joue un rôle important dans l’organisation, le développement et la régulation de notre soi.

A

conscience de soi

49
Q

De nombreuses recherches démontrent que la conscience de soi se subdivise en deux sections. Quelles sont-elles?

A
  • la conscience de soi privée
  • la conscience de soi publique
50
Q

Qu’est-ce que la conscience de soi privée?

A

Le fait d’être en contact avec les aspects intérieurs de notre soi, ceux qui ne sont pas directement accessibles aux autres, tels que les attitudes et les sentiments, les pensées, les désirs, les motivations, les valeurs, etc.

51
Q

Qu’est-ce que la conscience de soi publique?

A

renvoie au soi tel qu’il apparait aux yeux des autres. Il s’agit d’éléments permettant aux autres de se faire une opinion de notre personne. Le comportement, nos manières, notre habillement, etc.

52
Q

Qu’est-ce qui mesure les dipositions privées et publiques de la conscience de soi?

A

L’échelle de conscience de soi (Fenigstein, 1975)

53
Q

Quels sont les 6 types de processus du soi?

A
  • l’évaluation de soi
  • la confirmation du soi
  • le rehaussement de soi
  • l’amélioration de soi
  • la protection de soi
  • la présentation de soi
    p.83
54
Q

Le type de processus de soi mis en activité dans une situation précise dépend souvent de deux facteurs. Quels sont-ils?

A

1) la personne et ses orientations personnelles
2) les éléments de la situation

Lorsque la personne est en état de conscience de soi privée, son comportement découle de ses états internes, croyances, attitudes, valeurs.
Lorsque la personne n’est pas dans un tel état, la situation et les normes qu’elle met de l’avant dictent sa conduite.
Une telle influence peut agir de façon CONSCIENTE OU INCONSCIENTE.

55
Q

Vrai ou faux: nous avons un traitement plus efficace de l’information reliée au soi

A

Vrai!
Le simple fait que notre soi puisse être concerné nous amène à traiter l’information de façon bien différente.
ex: nous avons tendance à préférer une série de lettre qui contient les lettres de notre nom. (p.84)

56
Q

Vrai ou faux: la mémoire sur notre soi est qualitativement différente de la mémoire concernant des objets inanimés ou d’autres personnes.

A

Vrai! il s’agit de notre mémoire autobiographique; elle porte sur les événements de notre vie. Elle fait en sorte qu’une trame permanente sur nous se construit, se développe et se modifie tout au long de notre vie. p.84

57
Q

Vrai ou faux: nous nous rappelons beaucoup plus facilement de l’information qui concerne notre soi que l’information relative à des objets ou à d’autres personnes.

A

Vrai! C’est ce qu’on appelle “L’effet de référence à soi”

58
Q

Qu’est-ce que “l’effet de référence à soi”?

A

Le fait que nous nous rappelons beaucoup plus facilement de l’information qui concerne notre soi que l’information relative à des objets ou d’autres personnes.

59
Q

Plus les gens ont une estime de soi _____, moins ils se souviennent avoir émis des comportements négatifs

A

élevée. Cet oubli sélectif serait lié à différents mécanismes de défense.

60
Q

Les gens exagèrent généralement la positivité de leur soi présent et diminue leur soi passé. Ce biais serait dû à….

A

un besoin de rehaussement de soi

61
Q

Vrai ou faux: le rappel du type d’événements est en partie influencé par la culture.

A

Vrai.
Étude démontre que les nord-américains incluent plus d’événements individualistes et mettent l’accent sur leur propres rôles et émotions. En revanche, les asiatiques se souvenaient beaucoup plus d’interactions sociales et d’autres personnes.

62
Q

Contredisant la position de Silvia et Duval, la recherche conduite par Sedikides (p.86) montre que la conscience de soi n’induit pas nécessairement des émotions négatives. L’affect ressenti en conscience de soi privée est positif ou négatif selon ___________________

A

l’image que la personne possède d’elle-même

63
Q

Qu’est-ce que la théorie de la dépression réactive de la conscience de soi?

A

Selon cette théorie, la dépression réactive résulterait de la perte d’une source importante d’estime de soi qui plongerait la personne dans un cercle vicieux de conscience de soi privée, où elle ne voit aucun moyen de réduire l’écart entre l’état réel et l’état souhaité. (p.86)

64
Q

De quelle théorie s’agit-il?
Selon cette théorie, la dépression réactive résulterait de la perte d’une source importante d’estime de soi qui plongerait la personne dans un cercle vicieux de conscience de soi privée, où elle ne voit aucun moyen de réduire l’écart entre l’état réel et l’état souhaité.

A

La théorie de la dépression réactive de la conscience de soi (p.86)

65
Q

Vrai ou faux: plusieurs études montrent que la tendance à fixer son attention sur soi est liée à des émotions négatives et à la dépression, et même à des idéations suicidaires.

A

Vrai

66
Q

Explique le modèle de Patricia Linville (1987) qui suggère que la diversification des structures de soi sert d’agent protecteur contre les conséquences négatives d’événements menaçants pour la personne.

A

Selon ce modèle, plus une personne possède des représentations diverses d’elle-même, moins sa santé mentale risque d’être affectée par les effets négatifs d’événements anxiogènes.

Inversement, une personne ayant une faible complexité de soi serait plus sujette à vivre des troubles affectifs à la suite d’événements stressants parce que les sentiments négatifs vécus dans un domaine peuvent se propager plus facilement dans les autres domaines. (p.86)

** Par contre, il y a certaines limites à la diversification du soi. Si le soit devient complexe au point d’être fragmenté, l’ajustement psychologique de la personne risque d’en souffrir.

67
Q

Selon Crocker et ses collègues, qu’est-ce qu’une estime de soi contingente?

A

La personne a une estime de soi contingente lorsqu’il est important pour elle de prouver aux autres (et bien souvent à elle-même) qu’elle est capable de mener à bien certaines tâches ou activités dans un secteur précis. Un échec entraînera une baisse importante dans son estime de soi. (p.87)

Une personne avec une estime de soi non contingente n’a pas besoin de réussir pour se sentir valorisée et se sentir bien dans sa peau.

68
Q

Vrai ou faux: La contingence de l’estime de soi expose la personne à vivre des fluctuations de son estime de soi et, éventuellement, des problèmes d’ajustement psychologique

A

Vrai

69
Q

De quel concept s’agit-il?
“tout effort accompli par le soi en vue de changer un état interne ou un comportement”

A

autorégulation

70
Q

Quels sont les deux styles prédominants de régulation émotionnelle? Lequel est le plus efficace?

A

1) la réévaluation cognitive positive
2) la suppression

La réévaluation cognitive positive est plus efficace; elle permet de réduire les émotions négatives, mais ce n’est pas le cas de la suppression

71
Q

C’est la _______ qui permet aux illusions du soi d’influencer positivement l’ajustement psychologique.

A

motivation (p.88)

72
Q

Quel est le postulat de la théorie de l’autoefficacité?

A

La théorie de l’autoefficacité postule que nous avons des attentes d’autoefficacité (ou de compétences) variables à propos de la réalisation de diverses activités bien précises. Ce sont ces attentes qui amènent la personne à être motivée envers l’activité. (p.89)

73
Q

De hautes attentes d’autoefficacité dans une activité permettent d’améliorer 3 choses. Quelles sont-elles?

A

1) la persévérance
2) la performance individuelle
3) l’ajustement psychologique

  • d’autres recherches révèlent que ça peut aussi contribuer à assurer la santé physique
74
Q

Vrai ou faux: le sentiment d’autoefficacité est un facteur motivationnel très puissant

A

Vrai

75
Q

Selon la théorie de l’autodétermination, l’être humain est mû par trois besoins fondamentaux. Quels sont-ils?

A
  • le besoin de compétence
  • le besoin d’appartenance sociale
  • le besoin d’autonomie (très important pour la motivation)
76
Q

Selon la théorie de l’autodétermination, le besoin d’autonomie est un besoin fondamental. Qu’arrive-t-il quand notre autonomie est respectée? Lorsqu’elle ne l’est pas?

A

Lorsque les personne ou les situation respectent notre autonomie, notre motivation autodéterminée envers une activité sera maintenue ou augmentée; nous serons prêts à faire l’activité par plaisir ou par choix, sans que des pressions nous y forcent.

En revanche, si l’environnement social brime notre autonomie, alors notre motivation auto-déterminée sera affectée. Dans ce cas, la motivation sera plus extrinsèque, la personne accomplira l’activité surtout afin d’obtenir qqch en retour, et non par plaisir ou par choix. Ce type de motivation est nettement moins efficace à long terme. (p.90)

77
Q

Il existe deux types de passion. Quels sont-ils?

A
  • la passion harmonieuse (occupe une place significative, mais no excessive, dans l’identité de la personne, s’harmonise avec les autres sphères et activités de la vie, et reste sous le contrôle conscient de la personne)
  • la passion obsessive (la pratique de l’activité finit par être liée à des aspects de soi spécifiques, tels que la perception de compétence, d’estime de soi ou d’acceptation social. ce type de passion risque d’occuper une place disproportionnée dans l’identité de la personne, engendrant la suridentification et manant à des conflits entre les différentes sphères et activités de la vie) Mène à plusieurs conséquences interpersonnelles et intrapersonnelle négatives.

(p.91-92)

78
Q

Quels sont les trois grands types de phénomènes interpersonnels du soi?

A

1) la perception des autres
2) les choix de situation et d’interactions sociales
3) la présentation de soi à autrui.

79
Q

Vrai ou faux: les gens ont tendance à exagérer le nombre de personnes qui partagent leur point de vue

A

Vrai. C’est le biais de faux consensus (p.96)

80
Q

Comment s’appelle le biais qui fait référence au fait que nous sommes portés à sous-évaluer le nombre de personne ayant les mêmes habiletés que nous?

A

biais de fausse perception d’unicité (p.96)
(ex: croire que très peu de gens sont aussi bons que nous en stats ou croire que notre prénom est plus original que celui des autres)

81
Q

Qu’est-ce que le biais du meilleur que la moyenne?

A

Ce biais se réfère au fait que les gens s’évaluent généralement en se considérant comme meilleurs que la moyenne de la population sur une dimension positive et plus faible sur une dimension négative (p.97)
Puisque seulement la moitié des gens peut être objectivement supérieure à la moyenne, le fait de s’évaluer dans la partie supérieure à la moyenne ne peut être vrai pour tous.

82
Q

Type d’influence du soi sur notre perception sociale: Qu’est-ce que la projection?

A

Consiste à utiliser nos caractéristiques personnelles pour déterminer notre perception d’autrui. Nous le faisons lorsque nous avons peu d’information sur la personne (p.97)

83
Q

Vrai ou faux: notre soi influe aussi notre perception d’un inconnu qui ressemble physiquement ou psychologiquement à une personne qui nous est chère.

A

Vrai.
Dans ce cas, notre perception de l’inconnu sera influencée par les schémas de nos relations avec nos proches qui sont inscrits dans notre mémoire. (p.97)

**Se rattache au concept clinique de transfert

84
Q

Qu’est-ce que l’interactionnisme réciproque?

A

Quand l’être humain s’auto-influence lui-même en choisissant l’environnement dans lequel s’investir

85
Q

Qu’est-ce que la théorie de la vérification de soi de Bill Sawnn?

A

Les gens cherchent à confirmer leurs perceptions d’eux-mêmes en côtoyant les personnes qui les voient comme ils se perçoivent eux-mêmes.
Cela serait due à notre désir de prédire et de contrôler la façon dont les autres vont agir envers nous.
ex: les gens qui ont une estime de soi négative préfèrent des conjoints qui les perçoivent négativement plutôt que des conjoints qui essaient de les valoriser (p.99)

86
Q

Qu’est-ce que la présentation de soi stratégique?

A

consiste à adopter différents comportements sociaux visant à créer une impression bien précise sur autrui. (p.100)

87
Q

Comment appelons-nous les stratégies qui consistent à préparer à l’avance des conditions qui serviront d’excuses en cas d’échec (ex: sortir la veille d’un examen pour pouvoir justifier sa mauvaise note)

A

la stratégies autohandicapantes.

88
Q

Qu’est-ce que la révélation de soi?

A

Quand nous voulons être vus sous notre vrai jour dans nos rapports avec les autres. Nous divulguons alors de l’information de nature privée sur notre personne.

89
Q

Quelles sont les trois dimensions de la révélation de soi?

A

1) la profondeur des renseignements donnée
2) leur quantité
3) la durée de l’épisode de révélation de soi

90
Q

Vrai ou faux: le contexte social joue un rôle important dans la révélation de soi

A

Vrai
ex: nous somme plus portés à nous confier dans une pièce confortable et chaleureuse où l’éclairage est tamisé que dans un local froid et très éclairé

91
Q

Qu’est-ce que le monitorage de soi?

A

Théorie qui propose que les personnes fortes en monitorage de soi sont particulièrement sensibles aux expressions et aux présentations stratégiques de soi des gens en contexte social, ainsi qu’à ce qui est approprié dans le contexte en question. Ces personnes agissent selon ce qui semble approprié dans la situations, alors que les personnes faibles à cet égard se comportent de façon conforme à leurs propres dispositions personnelles, et ce, quelle que soit la situation

92
Q

Qu’est-ce que la clarté du concept de soi?

A

La mesure dans laquelle le concept de soi est clairement défini, cohérent et stable à travers le temps

93
Q

Quelles sont deux conséquences liées au fait d’avoir un concept de soi plus faible?

A
  • plus de comportements de consommation (achats compulsifs)
  • moins de persistance (se décourage plus facilement)
94
Q

Quelles sont des avantages d’avoir une bonne clarté du concept de soi?

A
  • moins de comparaison sociale
  • meilleur bien-être
  • tendance à élargir le concept de soi (plus ouverts à acquérir de nouvelles caractéristiques)
95
Q

Vrai ou faux: notre schéma peut être organisé de façon hiérarchique

A

Vrai!
Certains éléments (les plus importants) sont proches de nous alors que les moins importants sont plus loins

96
Q

Les schémas sont-il contenu ou processus?

A

Les deux!
- contenu parce qu’on peut voir en ce moment il a l’air de quoi
- processus parce qu’il peut changer dans le temps

97
Q

L’estime de soi est associée positivement avec 5 choses. Quelles sont-elles?

A
  • la clarté du concept de soi
  • l’humeur positive
  • résilience lors de l’échec
  • attributions adaptatives et meilleure gestion du stress
  • petit lien négatif entre ES et usage des réseaux sociaux.
98
Q

Trop d’estime de soi est associé à quoi? (2)

A
  • agressivité (surtout si ES instable)
  • manque d’habiletés sociales
99
Q

Une estime de soi instable implique quoi?

A
  • sensibilité accrue devant les situations d’évaluation
  • tendance à se rehausser et à se protéger suite à un feedback négatif
  • bien-être psychologique + faible
  • liens avec la personnalité (moins de consciousness et agreeableness)
100
Q

Lorsque notre estime de nous-mêmes dépend de certains événements extérieurs à nous-même (notre performance, acceptation par les autres) dans des domaines de vie spécifiques, nous disons que nous avons une estime de soi _______

A

contingente !
ex: apparence physique, accomplissements académiques, approbation des proches.

101
Q

Les déterminants du soi: d’où vient le soi?

A
  • observation de soi-même
  • évaluation de soi
  • contexte social et culturel
102
Q

Qu’est-ce que l’auto-évaluation?

A
  • processus nous incitant à déterminer la valeur de l’information que nous avons sur nous-mêmes
  • nous pouvons nous comparer à différents éléments et personnes (genre pires, semblables, meilleurs). cela dépend de nos motivations