Cours 4 : Les troubles anxieux Flashcards

1
Q

Qu’est-ce que l’anxiété?

A
  • Sentiment désagréable de peur et d’appréhension marqué par des symptômes de tension et orienté vers le futur
    • Peur : Réponse émotionnelle à une menace imminente réelle ou perçue
    • Anxiété : réponses physiologiques.
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2
Q

Est-ce que l’anxiété est bonne pour l’homme?

A

Bénéfique en quantité modérée (normale).
• Améliore la performance physique et intellectuelle et sert de protection (signal d’alarme).
◦ P.ex, si on voit un ours dans le bois, il faut ressentir du stress pour survivre

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3
Q

Différence entre anxiété et dépression?

A

Dans l’anxiété, on est dans l’anticipation.
◦ Dans la dépression, on est dans la rumination (mais parfois aussi dans l’anticipation de choses négatives - probablement une dépression avec sx anxieux)

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4
Q

L’anxiété est une réaction normale de ____ ou de _____ (___ or ___)

A

fuite
combat
flight
fight

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5
Q

Quelles sont les composantes de l’anxiété? (4)

A
  1. Physiologique
    - Respiration courte, mal au coeur
  2. Cognitive
    - Anticipation, essayer de contrôler le futur, hypervigilance, etc.
  3. Comportementale
    - Ne pas aller à la date pcq je suis trop stressée.
  4. Émotionnelle
    - Sentiment désagréable, épuisement, irritabilité.
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6
Q

Qu’est-ce qu’un stresseur?

A

Changements/événements qui génèrent du stress ◦ p.ex., déménagement, examen, avoir passé au feu, etc.

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7
Q

Qu’est-ce qui mène l’anxiété de sain à malsain?

A

Quand il y a trop de mobilisation, d’hypervigilance, etc.

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8
Q

Vrai ou Faux : L’anxiété peut mener à un épuisement/fatigue physique.

A

Vrai.

• En faire TROP, pour CONTRÔLER l’anticipation. N’est pas un comportement adapté.
◦ étudier 8h par jour, devenir fatigué,
épuisé, sentir des Sx physique de
l’anxiété ; rythme cardiaque élevé, mains moites, etc. et mener au burnout.

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9
Q

Qu’est-ce que l’anxiété pathologique? (4)

A

(1) Lorsque l’anxiété est chronique, relativement intense et plutôt contraignante, souvent orienté vers le futur (Appréhension)
(2) Engendre une grande détresse (pour la personne anxieuse ou les autres autour d’elle)
(3) On dx un trouble anxieux lorsque l’anxiété, subjectivement éprouvé, est présent dans une proportion trop éloignée de la situation réelle

(4) Système d’alarme = trop sensible Sentiment que le moi est déficient ou inadapté.
◦ Détecteur de fumé qui part même lorsqu’on ouvre l’eau chaude.
◦ Signe que l’anxiété est patho. On se met à craindre des situations où ce n’est pas normal

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10
Q

S’il est normale d’éprouver de l’anxiété de manière intense dans certains contextes (p.ex., parler en public), quelle est la différence avec les personnes anxieuses?

A

Les personnes avec un trouble anxieux perçoivent la menace en l’absence de toute menace objective ou lorsque la situation est ambigüe

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11
Q

Quelles sont les types de facteurs de risque pour l’anxiété ? (3)

A

(1) Biologiques
(2) Environnementaux
(3) Psychologique

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12
Q

Quels sont les facteurs de risque biologiques pour l’anxiété?

A

(1) On constate une certaine hérédité génétique (études de jumeaux)

• Tr panique (32%)
• TAG:(28%)
• Phobies: entre 26 et 34% (dépendamment des phobies)
• Surtout via traits de personnalité et tempérament
-Névrotisme: Instabilité émotionnelle, affectivité négative, tempérament négatif
- Inhibition; gêne, timidité, évitement de la douleur

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13
Q

Quels sont les facteurs de risque environnementaux pour l’anxiété?

A

(1) Les précédents peuvent aussi s’appliquer… par le modeling
- Difficile de différencier… il existe un gène de la peur des animaux ou on a peur car notre figure d’attachement, celle qui nous protège, en a peur ?; On est instable émotionnellement à la naissance ou on l’est en réaction aux réactions de nos figures d’attachement (réaction imprévisible) ?

(2) Événement stressants; pressions sociales

Notes : • Modeling : on ne naît pas avec une peur des gens. Si notre mère a peur des chiens et qu’à chaque fois qu’on croise un chien, la mère dit « fait attention, c’est dangereux », cette peur va se transmettre à l’enfant par le modeling et peut même se transformer à tous les animaux par exemple.

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14
Q

Quels sont les facteurs de risque psychologiques pour l’anxiété? (3)

A
  • Croyances associés au danger concernant le contrôle et l’incontrôlable et peur de ne pas pouvoir y faire face
  • Évitement comme stratégie de gestion
  • Attachement insécure
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15
Q

Quels sont les conséquence de l’anxiété ? (5)

A

(1) Risque suicidaire accru de 70% à 150%
(2) Risque accru de dépression
(3) Altération du fonctionnement
• Familial
• Social
• Occupationnel

(4) Impact économique
• Coûts de santé
• Productivité

(5) 40 % seulement recevraient un traitement

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16
Q

Quels sont les symptômes communs à tous les TA? (3)

A

(1) Éveil somatique : activation du corps
(2) Évitement comportemental (pour réduire l’éveil) ex : ne jamais prendre l’autoroute pcq j’ai peur
(3) Perception subjective d’une menace
- Catastrophisation (ex ; les chiens mordent tjrs)
- Expérience subjective de contrôle limitée sur la catastrophe à venir (impuissance)
-Hypervigilence (à l’intérieur ou à l’extérieur de soi - ex : la personne la bas dort pcq je suis plate)
• Attention focussée sur soi (ex ; quand je rentre dans l’autobus, tous le monde me regarde)

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17
Q

Les troubles anxieux se distincts par (3)

A

Se distinguent par

(1) le type d’objets ou le type de situations qui induisent la peur,
(2) l’anxiété ou le comportement d’évitement
(3) le raisonnement cognitif associé

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18
Q

Les troubles anxieux ont tendance à être hautement comorbides. __% aurait au moins ___ TA.

A

50%

2

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19
Q

Dans les troubles anxieux, il faut trouver _______.

A

la cible de la peur

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20
Q

Avant, dans le DSM-IV, quels était tous les troubles anxieux? (10)

A

Les seuls différents sont 6 et 7.

(1) Phobie spécifique
(2) Trouble d’anxiété social
(3) Trouble panique
- Attaque de panique
(4) Agoraphobie
(5) Trouble d’anxiété généralisée
(6) ESPT (maintenant troubles liés à des trauma ou facteurs de stress)
(7) TOC (maintenant sa propre catégorie)
(8) Autres troubles anxieux
(8. 1) Induit par une substance/rx ou dû à une affectation médicale
(8. 2) Nonspécifié

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21
Q

Maintenant, dans le DSM-5, quels sont tous les troubles anxieux? (10)

A

Les seuls différents sont 6 et 7.

(1) Phobie spécifique
(2) Trouble d’anxiété social
(3) Trouble panique
- Attaque de panique
(4) Agoraphobie
(5) Trouble d’anxiété généralisée
(6) Anxiété de séparation (enfance)
(7) Mutisme sélectif (enfance)
(8) Autres troubles anxieux
(8. 1) Induit par une substance/rx ou dû à une affectation médicale
(8. 2) Spécifié ou non spécifié

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22
Q

Quels sont les critères de la phobie spécifique? (7)

A
  • A. Peur ou anxiété marquée au sujet d’un objet ou d’une situation spécifique.
  • B. L’exposition à celui-ci provoque presque instantanément une réaction anxieuse.

C. L’objet ou la situation est activement évité(e) ou est toléré avec une détresse intense.

D. La peur ou l’anxiété est disproportionnée par rapport au danger réel.

E. Elle est persistante (≥ 6 mois).

F. Cause une détresse significative ou une altération du fonctionnement.

G. Pas mieux expliquée par un autre trouble.

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23
Q

Vrai ou Faux : Sans comorbidité, la phobie spécifique se traite bien et relativement assez rapidement (exposition systématique graduée).

A

Vrai.

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24
Q

Quels sont les spécificateurs de la phobie spécifiques? (5)

A

(1) Animaux
• Araignées, insectes, chiens

(2) Environnement naturel
• Hauteurs
• Tonnerre
• Eau

(3) Sang-injection-accident

(4) Situationnel
• Avions
• Ascenseurs
• Endroits clos

(5) Autre
• Vomir
• S’étouffer
• Clown

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25
Q

Prévalence de la phobie spécifique :

(1) Vrai ou Faux : 20% à vie.
(2) Vrai ou Faux : entre 7 et 9% sur 12 mois.
(3) Vrai ou Faux : Supérieur en Asie, Afrique et Amérique latine (58%)
(4) Vrai ou Faux : 10% chez enfants et 30% chez 13-17 ans.
(5) Vrai ou faux : 2 femmes pour 1 homme.

A

(1) FAUX. 12%
(2) VRAI.
(3) FAUX. Inférieur (2-4%)
(4) FAUX. 5% et 16%
(5) Vrai.

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26
Q

Quels sont les phobies spécifiques les plus prévalentes? (5)

A

(1) Maladie/blessures
(2) Araignées
(3) Espaces clos
(4) Hauteurs
(5) Serpents

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27
Q

Vrai ou Faux : On ne peut pas développer une phobie de n’importe quoi.

A

Faux. On peut.

28
Q

__% des personnes atteintes d’une phobie en présente plus d’une.

A

75%

29
Q

Comment pouvons nous comprendre l’apparition de la phobie spécifique ?

A

C’est par le conditionnement.

(1) Apprentissage vicariant (ex; notre mère a peur des chiens.. l’enfant risque de dev. la peur)
(2) Généralisation de la peur (avoir peur des abeilles = avoir peur de tous les insectes volant)
(3) Comportements d’évitement renforcent++
(4) +++ facteurs biopsychosociaux qui rendent + vulnérables (ou non) en réaction à un objet de peur

NOTES :

  • Biologique : il se peut qu’une diathèse physiologique héréditaire prédispose certaines personnes à l’acquisition d’une phobie.
  • Psychanalytique : un moyen de défense contre un conflit réprimé
30
Q

Quels sont les critères du trouble d’anxiété sociale (phobie sociale) ? (10)

A
  • A. Peur ou anxiété marquée au sujet d’une ou plusieurs situations sociales lors de laquelle (lesquelles) le sujet peut être exposé à l’observation attentive d’autrui.
  • B. Crainte d’agir de façon à être jugé négativement.
  • C. L’exposition provoque presque instantanément une réaction anxieuse.

D. L’objet ou la situation est évité(e) ou est vécu(e) avec une détresse intense.

E. Est disproportionnée par rapport au danger réel.

F. Elle est persistante (≥ 6 mois).

G. Cause une détresse significative ou une altération du fonctionnement.

H. Non attribuable à l’effet d’une substance ou d’une condition médicale.

I. Pas mieux expliquée par un autre trouble.

J. La peur est indépendante des autres troubles mentaux ou somatiques ou est clairement disproportionnée.

31
Q

Quels sont les 3 types de situation qui peuvent provoquer un trouble d’anxiété sociale?

A

Trois types de situation :

  • interagir avec autrui
  • faire unexposé en public
  • être observé par autrui

NOTES : Les personnes ayant ce
trouble évitent souvent les
situations qu’elles craignent,
ce qui altère sensiblement leur qualité de vie

32
Q

Quels sont les spécificateurs du trouble d’anxiété sociale? (3)

A

(1) Seulement de performance (sous-clinique)
• Lorsque la peur est limitée aux situations de performance ou de parler en public
• Ces patients tendent à avoir des peurs de performance qui sont typiquement invalidantes dans leur vie professionnelle

(2) Situations de performance:
- faire un exposé oral; travailler en étant observé; uriner dans les toilettes publiques etc.

(3) Situations interpersonnelle:
-parler à des gens en position d’autorité; aller à une soirée; rencontrer de nouvelles personnes etc.
20

33
Q

Prévalence du trouble d’anxiété sociale :

(1) V ou F : 8-12% à vie.
(2) V ou F : 1% sur 12 mois.
(3) V ou F : Apparait souvent à l’enfance.
(4) V ou F : Hommes > Femmes
(5) V ou F : Seulement 19% reçoivent un traitement.

A

(1) Vrai
(2) Faux. entre 3% et 7%
(3) Faux. à l’adolescence
(4) Faux. Femmes > Hommes
(5) Vrai.

34
Q

Quelle est notre compréhension de l’apparition du trouble d’anxiété sociale?

A

Par conditionnement (similaire à phobie spécifique) :

(1) Apprentissage vicariant
(2) Généralisation de la peur à plusieurs formes de contacts sociaux
(3) Comportements d’évitement renforce ++

(4) +++ facteurs biopsychosociaux qui rendent + vulnérables (ou non) en réaction à un objet de peur
- Surprotection des parents : fait attention, tu pourrais être humilié, etc.
◦ Parents inhibés socialement, qui ne sort pas bcp, etc…

35
Q

Vrai ou Faux : Le trouble de panique n’est pas juste UNE attaque de panique. Plusieurs attaques, une attaque avec une crainte que ça va réarriver + de l’évitement.

A

Vrai

36
Q

Quels sont les critères du trouble panique? (4)

A

A. Attaques de panique récurrentes et inattendues. Un attaque de panique est une montée brusque de crainte ou de malaise intense qui atteint son acmé en quelques minutes, avec la survenue de quatre (ou plus) des symptômes suivants :

  1. Palpitations, battements de coeur sensibles ou accélération du rythme cardiaque.
  2. Transpiration.
  3. Tremblements ou secousses musculaires.
  4. Sensations de « souffle coupé » ou impression d’étouffement.
  5. Sensation d’étranglement.
  6. Douleur ou gêne thoracique.
  7. Nausée ou gêne abdominale.
  8. Sensation de vertige, d’instabilité, de tête vide ou impression d’évanouissement.
  9. Frissons ou bouffées de chaleur.
  10. Paresthésies (sensations d’engourdissement ou de picotements).
  11. Déréalisation (sentiments d’irréalité) ou dépersonnalisation (être détaché de soi).
  12. Peur de perdre le contrôle de soi ou de « devenir fou ».
  13. Peur de mourir.

B. Au moins une des attaques a été suivie par une période d’un mois (ou plus) de l’un ou des deux symptômes suivants :

  1. Crainte persistante ou inquiétude d’autres attaques de panique ou de leurs conséquences (p. ex., perdre le contrôle, avoir une crise cardiaque).
  2. Changement de comportement significatif et inadapté en relation avec les attaques (p. ex., évitement d’exercices ou de situations non familières).

C. Non attribuable à l’effet d’une substance ou d’une condition médicale.

D.Pas mieux expliqué par un autre trouble (ne survient pas juste dans le cadre d’un autre trouble).

37
Q

L’agoraphobie est souvent lié _______. On dit __________.

A

au trouble panique.

trouble panique avec agoraphobie.

38
Q

Qu’est-ce que l’agoraphobie?

A

La personne redoute certaines situations à l’extérieur de son domicile (transport en commun, l’attente en ligne, les centres commerciaux) parce qu’elle risque de ne pas pouvoir s’enfuir ou d’éprouver des symptômes semblables à la panique.

39
Q

Quels sont les critères de l’agoraphobie? (9)

A

A. Peur ou anxiété marquées pour deux (ou plus) des cinq situations suivantes :

  1. Utiliser les transports en commun
  2. Être dans les endroits ouverts (parking, ponts etc.)
  3. Être dans les endroits clos (voiture, théâtre etc.)
  4. Être dans une file d’attente ou dans une foule.
  5. Être seul(e) à l’extérieur du domicile.

B. Crainte ou évitement de ces situations parce qu’il pourrait être difficile de s’en échapper ou de trouver du secours.

C. Elles provoquent presque toujours une peur ou de l’anxiété.

D. Elles sont activement évitées, nécessitent un accompagnateur, ou sont subies avec une peur intense ou de l’anxiété.

E. La peur ou l’anxiété est disproportionnée par rapport au danger réel.

F. Elle est persistante (≥ 6 mois).

G.Elle cause une détresse significative ou une altération du fonctionnement.

H. Si une affection médicale est présente, la peur ou l’anxiété est clairement excessive.

I. Pas mieux expliqué par un autre trouble.

40
Q

Associez le sentiment au situation d’agoraphobie.

  1. Utiliser les transports en commun.
  2. Être dans les endroits ouverts (parking, ponts etc.)
  3. Être dans les endroits clos (voiture, théâtre etc.)
  4. Être dans une file d’attente ou dans une foule.
  5. Être seul(e) à l’extérieur du domicile.
A

1, 3, 4 : sentiment d’opression
2 : bcp trop vaste, je ne pourrai pas trouver de sortie.
5. pas d’aide possible en situations graves.

41
Q

Prévalence à vie du trouble panique avec ou sans agoraphobie.
AP : attaque panique

(1) V ou F : AP seule = 40,1 %
(2) V ou F : TP seul : 3,7%
(3) V ou F : AG seule : 1,7%
(4) V ou F : AP-AG : 9%
(5) V ou F : TP-AG : 1.1%
(6) V ou F : À vie peu importe avec ou sans AG: 28.3% vont faire une attaque de panique

A
  1. Faux. 22,7%
  2. Vrai.
  3. Vrai.
  4. Faux. 0,8%
  5. Vrai.
  6. Vrai
42
Q

Prévalence à chaque année et du développement du trouble panique avec ou sans agoraphobie.

(1) CHAQUE ANNÉE :
V ou F : 5% = dx AG
V ou F : 11,2 = AP

(2) Développement
V ou F : AP rare avant la puberté
V ou F : AP = 22-23 ans
V ou F : AG = 25-29 ans

A

(1)
Faux 1,7%
Vrai

(2) Vrai

(2)

43
Q

Quel est notre compréhension de l’apparition du trouble panique avec ou sans agoraphobie?

A

Par conditionnement

(1) Événement précipitant ou +++ anxiété peut mener vers une AP
(2) Inconfort lié = peur d’en refaire une
(3) Conditionnement intéroceptif
- Réactions physiologiques normale associée à AP = fausse alarme

(4) +++ facteurs biopsychosociaux qui modulent la sensibilité aux signaux du
corps

NOTES :
1- ont d’abord des crises de panique ou un trouble de panique.
2-Craignent par la suite d’avoir des crises en public
3-Évitent diverses situations.

44
Q

Quels sont les critères du trouble d’anxiété généralisée? (TAG) (6)

A

A. Anxiété et soucis excessifs (appréhension) survenant la plupart du temps durant au moins 6 mois concernant un certain nombre d’événements ou d’activités (telles que le travail ou les performances scolaires).

B. La personne éprouve de la difficulté à contrôler cette préoccupation.

C. L’anxiété et les soucis sont associés à trois (ou plus) des six symptômes suivants (1 seul chez l’enfant) :

  1. Agitation ou sensation d’être survolté ou à bout.
  2. Fatigabilité.
  3. Difficultés de concentration ou trous de mémoire.
  4. Irritabilité.
  5. Tension musculaire.
  6. Perturbation du sommeil (difficultés d’endormissement ou sommeil interrompu ou sommeil agité et non satisfaisant).

D. Elle cause une détresse significative ou une altération du fonctionnement.

E. Non attribuable à l’effet d’une substance ou d’une condition médicale.

F. Pas mieux expliqué par un autre trouble.

45
Q

Prévalence du TAG. Vrai ou Faux.

(1) À vie : 30%
(2) Sur 12 mois (É-U) : 2,9 % (population générale) ; 0,9 % (adolescents)
(3) Apparait souvent à l’adolescence
(4) 2/3 hommes; 1/3 femmes
(5) Âge de la première consultation: entre 30 et 45 ans
(6) Début rare à l’enfance; + souvent à l’adolescence

A
  1. Faux. 9%
  2. Vrai
  3. Vrai.
  4. 2/3 femmes, 1/3 hommes
  5. vrai
  6. vrai
46
Q

Quelle est noter compréhension de l’apparition du TAG (3)?

A

(1) Intolérance à l’incertitude
(p. ex., chum qui répond pas à son cell lorsque sa blonde le txt)

(2) Anxiété maintenue et renforcée avec les stratégies utilisées pour contrôler
• La personne n’apprends pas à tolérer l’incertitude

(3) Facteurs de risque biopsychosociaux modulent l’intolérance à l’incertitude

47
Q

Quels sont les critères de l’anxiété de séparation? (4)

A

A. Peur ou anxiété excessives et inappropriées au stade du développement concernant la séparation d’avec les personnes auxquelles le sujet est attaché, comme en témoigne la présence d’au moins trois des manifestations suivantes:

  1. Détresse excessive et récurrente dans les situations de séparation d’avec la maison ou les principales figures d’attachement ou en anticipation de telles situations.
  2. Soucis excessifs et persistants concernant la disparition des principales figures d’attachement ou un malheur pouvant leur arriver, tel qu’une maladie, un accident, une catastrophe ou la mort.
  3. Soucis excessifs et persistants qu’un événement malheureux (p. ex. se retrouver perdu, être kidnappé, avoir un accident, tomber malade) ne vienne séparer le sujet de ses principales figures d’attachement.
  4. Réticence persistante ou refus de sortir, loin de la maison, pour aller à l’école, travailler ou ailleurs, en raison de la peur de la séparation.
  5. Appréhension ou réticence excessive et persistante à rester seul ou sans l’une des principales figures d’attachement à la maison, ou bien dans d’autres environnements.
  6. Réticence persistante ou refus de dormir en dehors de la maison ou d’aller dormir sans être à proximité de l’une des principales figures d’attachement.
  7. Cauchemars répétés à thèmes de séparation.
  8. Plaintes somatiques répétées (p. ex. céphalées, douleurs abdominales, nausées, vomissements) lors 32 des séparations d’avec les principales figures d’attachement, ou en anticipation de telles situations.

B. La peur, l’anxiété ou l’évitement persistent pendant au moins 4 semaines chez les enfants et les adolescents et typiquement pendant 6 mois ou plus chez les adultes.

C. Elle cause une détresse significative ou une altération du fonctionnement.

D.Pas mieux expliqué par un autre trouble.

48
Q

Prévalence de l’anxiété de séparation. Vrai ou Faux.

(1) Sur 12 mois: 0,9-1,9% chez les adultes;
(2) 0,5% chez les adolescents
(3) Sur 6 à 12 mois: 4% chez les enfants
(4) Décroit en vieillissant
(5) Autant chez les garçons que chez les filles

A
  1. Vrai
  2. Faux : 1,6%
  3. Vrai
  4. Vrai.
  5. Vrai
49
Q

Dans les faits, les symptômes de l’anxiété de séparation ressemblent beaucoup aux _______.

A

Troubles de l’attachement.

-On s’accorde beaucoup sur le plan de l’attachement parce que l’anxiété est souvent présents dans les relations.

50
Q

Quelle est notre compréhension de l’apparition de l’anxiété de séparation? (4)

A

(1) La relation d’attachement permet à l’enfant d’éprouver un sentiment de sécurité -> mène l’enfant à l’exploration de son environnement et favorise le développement de son indépendance
- La sécurité du parents, de la relation entre l’enfant et le parent. Les enfants qui vivent avec un lien d’attachement insécurisée est plus à risque de vivre de l’anxiété de séparation.

(2) Attachement insécurisé

(3) Permanence de l’objet: l’objet existe et est rassurant même s’il
n’est pas la/qu’on ne le voit pas.
- Permanance de l’objet : Enfant qui est dans une relation insécurisée dans sa figure d’attachement (p.ex., mère en postpartum), lorsque la mère va quitter, l’enfant se désorganise, pleure.

(4) Outre le style d’attachement, peut survenir en réaction à un événement marquant (mort, maladie, divorce, déménagement etc.)
- Important de regarder l’amanèse et non seulement le symptôme. L’histoire de vie permet de comprendre la sources des symptômes.
◦ Exemple de l’homme avec troubles d’attachement car il a appris à ne pas s’attacher aux enfants des familles d’accueil.

51
Q

Quels sont les critères du mutisme sélectif? (5)

A

A. Incapacité régulière à parler dans des situations sociales spécifiques, situations dans lesquelles l’enfant est supposé parler (p. ex. à l’école) alors qu’il parle dans d’autres situations.

B. Le trouble interfère avec la réussite scolaire ou professionnelle, ou avec la communication sociale.

C. La durée du trouble est d’au moins 1 mois (pas seulement le premier mois d’école).

D. L’incapacité à parler n’est pas imputable à un défaut de connaissance ou de maniement de la langue parlée nécessaire dans la situation sociale où le trouble se manifeste.

E. La perturbation n’est pas mieux expliquée par un trouble de la communication et elle ne survient pas exclusivement au cours d’un trouble du spectre de l’autisme, d’une schizophrénie ou d’un autre trouble psychotique.

52
Q

Prévalence du mutisme sélectif.

(1) Relativement _____.
V ou F : On estime entre 3% et 8% en fonction du contexte (clinique vs scolaire vs population
générale)
V ou F : semble varier en fonction du sexe
V ou F : Plus d’observation chez l’enfant en comparaison à l’adolescent et l’adulte

A
  1. Rare
    - Faux. 0,03% et 1%
    - Faux. Ne varie pas.
    - Vrai.

2.

53
Q

Prévalence du mutisme sélectif.
Vrai ou Faux :
1- Généralement observé avant l’âge de 10 ans mais la perturbation peut n’attirer l’attention qu’au moment de l’entrer à l’école

2- Tend à disparaître « en grandissant »

3- Le mutisme sélectif peut diminuer mais l’anxiété sociale demeurer

A

1- Faux. avant l’âge de 5 ans
2- Vrai. Mais information longitudinale limitée (peu d’études)
3. Vrai. • Fréquent d’observer de l’anxiété sociale avec le mutisme

54
Q

Quels sont les autres troubles anxieux ? (4)

A

(1) Trouble anxieux induit par une substance/un médicament
• Les symptômes se sont développés durant ou rapidement après une intoxication ou un sevrage d’une
substance, ou une exposition à un médicament.
• La substance ou le médicament est capable de produire les symptômes.

(2) Trouble anxieux dû à une autre affection médicale
• Démonstration que la perturbation (anxiété) est la conséquence physiologique directe d’une autre affection médicale.
• p.x., cancer, tumeur proche du cerveau

(3) Autre trouble anxieux spécifié
• Symptômes d’un trouble anxieux, sans remplir tous les critères, détresse significative ou altération du fonctionnement; On spécifie pourquoi le trouble ne répond pas à un autre trouble anxieux spécifique

(4) Trouble anxieux non spécifié
• Symptômes d’un trouble anxieux, sans remplir tous les critères, détresse significative ou altération du fonctionnement; On se spécifie pas pourquoi le trouble ne répond pas à un autre TA spécifique

55
Q

Qui suis-je ? Peur et évitement d’objets ou de situations qui ne présent aucun danger réel

A

Phobie spécifique

56
Q

Qui suis-je? Peur et évitement de situations sociale à cause d’une éventuelle évaluation négative de la part d’autrui.

A

Trouble d’anxiété sociale

57
Q

Qui suis-je ? Peur de se trouver dans des endroits dont il pourrait être gênant ou difficile de sortir.

A

Agoraphobie

58
Q

Qui suis-je? Inquiétude persistante et incontrôlable, souvent à propos d’événements du quotidien

A

Anxiété généralisée

59
Q

Qui suis-je? Crise de panique récurrente et imprévues comportant l’apparition soudaine de symptômes physiologiques, tels que des étourdissements, un rythmes cardiaque plus rapide et des tremblements, accompagnées d’un sentiment de terreur et d’une impression de catastrophe

A

Trouble panique

60
Q

Qui suis-je? Anxiété et inquiétude découlant de la crainte d’être séparé des proches.

A

Anxiété de séparation

61
Q

Qui suis-je? Incapacité de parler dans une certaine situation (habituellement à l’école), parallèlement au maintien de la capacité à parler dans d’autres situations (habituellement à la maison).

A

Mutisme sélectif

62
Q

Quels sont les traitement possible pour les TA ? (3)

A

(1) TCC
(2) Pharmacothérapie
(3) Thérapie psychodynamique.

63
Q

Décrivez la TCC en fonction du traitement des troubles anxieux (3)

A

(1) Psychoéducation
(2) Restructuration cognitive (challenger les pensées; semer le doute)
(3) Exposition (et prévention de la réponse)
• In vivo
• En imagination
• In virtuo
• Sensation intéroceptives (p.ex., hyperventilation) ;
Cibler la sensation et la reproduire : p.ex., faire le tourner le patient sur sachaiseou debout (pour étourdissement); course sur place ou descente et monté d’escalier (pour battements cardiaques); respirer une paille (pour hyperventilation); fixer une lumière (pour vision flou) etc.

NOTES :

  • Désensibilisation systématique ; s’exposer à répétition au point d’avoir moins peur à long terme.
  • L’évitement nous amène à ne plus vivre les émotions intenses, ce qui renforce l’idée que l’évitement est efficace et ce qui renforce l’anxiété.
  • Plus souvent utilisé. Même si autant prouvé que psychodynamtique.
64
Q

Différenciez évitement comportementale de l’évitement cognitif dans l’exposition.

A

• Évitement comportementale : ne pas aller à l’évitement

• Évitement cognitif : dire qu’on va y penser et lui revenir. On repousse le moment de prendre la décision. Procrastination.
◦ Ces pensés sont souvent associé à de la déprime. Pour ca que l’anxiété est souvent associé à la dépression.

65
Q

Décrivez le traitement pharmacothérapie (combinée ou non à la psychothérapie) dans le traitement des troubles anxieux.

A

• Peuvent aider à diminuer l’intensité de la courbe d’anxiété
- Anxiolytiques
-Antidépresseurs
(Prudence à la rx : Peuvent interférer avec le traitement (p.ex., rx prn avant la séance))

NOTES :
(1) On prescrit souvent plus des antidépresseur que des anxiolytiques.
◦ Risque de dépendance et plus de risques.
(2) • Les gens prennent ces médicaments parfois lorsqu’ils sentent l’anxiété montée. Par exemple, prendre le médicament avant la séance ne va pas aider à gérer et contrôler l’anxiété.

prn : le fait de prendre des médicaments au besoin
rx : médicament / prescription médicale

66
Q

Décrivez le traitement psychodynamique dans le traitement des troubles anxieux. (4)

A

(1) Focus sur les conflits interpersonnels associés à l’anxiété (sociale ou généralisée)
(2) Met l’emphase sur la relation positive patient/thérapeute afin de motiver de nouveaux comportements
(3) Amène le patient à être plus conscient de ce qui suscite l’anxiété et de ses repercussions
(4) Comme pour la TCC, on vise à tolérer les inconforts associés à l’anxiété et développer l’autonomie affective