Cours 4 - Les perceptions & cognitions sociales Flashcards

1
Q

Défini le concept de « perceptions sociales »:

A

Les processus perceptuels qui produisent et maintiennent nos conceptions des autres personnes.

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2
Q

Défini le concept de « cognitions sociales »:

A

L’ensemble des processus utilisés par les individus pour interpréter, analyser, se rappeler et utiliser l’information provenant du monde social.

*Lien avec le développement des ordinateurs (voir, cours 1)

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3
Q

Vrai ou faux :

Les premières impressions sont des perceptions plutôt stables des gens.

A

Vrai

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4
Q

Vrai ou faux :

Les gens qui souhaiteraient éliminer certaines caractéristiques qu’ils considèrent comme indésirables chercheraient à projeter ces caractéristiques lors des perceptions des personnes qui les entourent.

A

Vrai (p.109)

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5
Q

Les perceptions et les cognitions sociales sont influencées par les mêmes facteurs. Lesquels sont-ils ?

A
  • Le percevant (ex : motivation, humeur, etc.),
  • La cible ( ex : comportements, apparence, etc.),
  • Le contexte social,
  • Interaction cible-percevant

(p.110)

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6
Q

Quels sont les buts/avantages des perceptions sociales (x4) :

A
  • Comprendre l’autre,
  • Reconnaître les caractéristiques distinctes de la personne,
  • Déterminer comment agir avec ou traiter la cible,
  • Permet de prédire et de contrôler.

Si la vision est juste !

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7
Q

Pourquoi dit-on, entre autre, que la perception des gens est plus complexe que celle des objets ? (x4)

A
  • Parce que les gens peuvent changer après une perception,
  • Les individus peuvent influencer intentionnellement nos perceptions,
  • Les individus (cibles) sont des percevant de nous-mêmes.
  • Les individus sont plus complexes que les objets

À noter : certains facteurs peuvent tout de même influencer la perception des objets (perception d’un 25 sous différente selon les milieux socio-culturels)

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8
Q

Quelles sont deux stratégies de simplification (raccourcis) des perceptions sociales qui permettent une économie mentale ? (x2)

A
  • Les schémas & les heuristiques
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9
Q

Défini le concept de « schémas »:

A

Structure mentale qui nous permet d’organiser une grande quantité d’informations de manière efficace.

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10
Q

Pourquoi dit-on que les schémas facilitent le traitement de l’information ? (x3)

A

Parce qu’ils orientent l’attention, le rappel de l’information en mémoire et facilitent l’emmagasinage de l’information.

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11
Q

Pourquoi dit-on que les schémas sont à la fois contenu et processus ?

A

Parce que les schémas sont à la fois une structure permettant d’emmagasiner l’information nouvelle et processus, dans la mesure où ils influent sur la façon dont nous recevons et interprétons l’information nouvelle. (p.111)

*Reflète ce que nous sommes et peuvent changer (N.D.C).

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12
Q

Quels sont les 5 différents types de schémas ?

A
  1. Schéma sur soi,
  2. …. sur la personne (ex : ami, voisin),
  3. …. sur un rôle social (ex: comptable),
  4. ….. sur un groupe (stéréotypes, ex : les Québécois sont des bons vivants !),
  5. …. sur un événement (ex : aller au restaurant).
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13
Q

Quels sont deux des inconvénients associés aux schémas (en lien avec les stéréotypes) ?

A
  1. Ils ne tiennent pas compte de la variabilité individuelle (individualité des gens),
  2. Surgénéralisation des membres d’un groupe.
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14
Q

Vrai ou faux :

Il est juste de dire que « stéréotype » est égal à « discrimination » ?

A

Faux, les stéréotypes sont des processus cognitifs, alors que la discrimination est une action concrète.

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15
Q

Vrai ou faux :

Les schémas (stéréotypes) ont aussi une implication pour les relations humains-animaux.

A

Vrai

Ex : race de chiens (Morill et al,., 2022).
Seulement 9% des comportements des chiens est dû à leur race (il existe d’autres facteurs, ex : personnalité, etc.)

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16
Q

Peut-on avoir des stéréotypes sur nos propres groupes d’appartenance ?

A

Oui !

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17
Q

Vrai ou faux :

Pour chaque personne que nous connaissons bien, nous avons créé un schéma.

A

Vrai (p.111)

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18
Q

Quels sont les trois composantes des stéréotypes et à quels schémas sont-ils associés ?

A

Les stéréotypes sont associés aux schémas sur les rôles sociaux et sur les groupes.

Leurs trois composantes sont :
1. Composante affective (ce que nous ressentons),
2. …. cognitive (caractéristiques descriptives),
3. …. comportementale (actions vis-à-vis cette cible).
(p.112)

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19
Q

Retenir les règles d’usage au restaurant, c’est-à-dire le déroulement chronologique et la manière d’agir serait associé à quel type de schéma ?

A

Schéma sur l’événement.

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20
Q

D’où viennent les stéréotypes ?

A

Ils viennent de la corrélation illusoire.

C’est-à-dire, la tendance à surestimer l’association entre deux variables qui sont légèrement ou pas du tout liées entre elles.
(l’impression erronée que deux variables sont corrélées (associées)).
* Simulation en classe de l’étude de Hamilton & Gifford (1979).

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21
Q

Dans l’étude de (Hamilton & Gifford, 1979) avec la présentation de caractéristiques de deux groupes : A & B, pourquoi avons-nous une perception plus positive du groupe A, alors que le ratio (9:4) présenté entre les éléments positifs et négatifs des deux groupes était le même ?

A

Parce qu’on avait 2x plus d’informations sur le groupe A, il s’est donc produit un effet de familiarité plutôt qu’un effet d’inconnu.

Il est donc important de s’ouvrir et d’en apprendre davantage sur les différents groupes !

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22
Q

Quels sont les 4 processus de base du traitement de l’information ?

A
  1. Attention,
  2. Emmagasinage,
  3. Rappel,
  4. Jugement.
    (p.113-114)
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23
Q

Complète :

Il semble que l’information que nous avons sur les autres soit emmagasinée séparément dans nos schémas sous deux formes distinctes, soit __________ et l’ ________ .

A

1 - l’information de base initiale,
2- l’évaluation/l’impression que nous nous faisons de la personne.

(p.114)

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24
Q

En quoi le fait d’emmagasiner l’information sur une personne sous forme « d’impression/évaluation »est positif et en quoi est-ce négatif ?

A

(+) : nous n’avons pas à toujours refaire le processus de formation d’impression (économie mentale et rapide).

(-) : une fois qu’une évaluation d’une personne est fait, il devient difficile de la modifier.

(p.114)

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25
Q

De façon générale, essayons-nous de nous rappeler de l’information qui supporte ou ne supporte pas le schéma que nous avons d’une personne/événement ?

A

Nous essayons de nous rappeler de l’information qui supporte le schéma.

(p.114)

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26
Q

Vrai ou faux :

Nous avons tendance à oublier l’information contradictoire à nos schémas.

A

Vrai (p.114)

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27
Q

Vrai ou faux (En lien avec l’attention…)

Nous percevons plus facilement ce qui est cohérent avec nos schémas.

A

Vrai (biais de confirmation)

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28
Q

L’attention dépend-elle …

a) du percevant,

b) du stimulus,

c) les deux

A

c), l’attention dépend à la fois du percevant et du stimulus.

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29
Q

Vrai ou faux :

Nos différents schémas influencent notre attention.

A

Vrai

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30
Q

Que nous enseigne le modèle de ASCH en lien avec l’attention ?

A

Que le trait en lien avec la « chaleur » et «froideur », est une caractéristique TRÈS importante dans la perception que nous avons d’une personne. La caractéristique de la compétence est elle aussi très importante !

Exemple (Kelley, 1950)

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31
Q

Dans le modèle du contenu des stéréotypes d’Harris et Fiske (2009), quelles sont les deux dimensions qui joueraient un rôle très important dans la construction de 4 catégories de stéréotypes ?

A

1) La compétence,

2) La cordialité (chaleur).

(ils décrivent le mieux le contenu des stéréotypes envers divers groupes sociaux), (N.D.C & p.112).

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32
Q

Quelles sont les 4 grandes catégories de conséquences de nos réactions envers les membres de divers groupes sociaux ?

A
  1. Respect/admiration, ( ex: pompiers, policiers, etc.)
  2. Envie/ressentiment (ex : femmes d’affaires, gens riches, etc.),
  3. Aimer, mais ne pas respecter/pitié (ex : personnes âgées, handicapées, etc.),
  4. Condescendance/dégout (ex : itinérants, gens pauvres).

(N.D.C & p.112)

33
Q

Quelles précisions apportent le modèle SOKA en lien avec la façon dont notre perception de soi est en accord avec la perception de nous selon les autres ? (x2)

A
  1. Les caractéristiques du soi qui sont peu observables (estime de soi, émotions négatives, etc.) sont évaluées PLUS justement par la CIBLE elle-même.
  2. Les caractéristiques du soi qui sont possible à évaluer par quelqu’un d’autre (intelligence, extraversion, etc.) sont évaluées PLUS justement par les PERCEVANTS.
34
Q

Est-il vrai de dire que le contenu des schémas influence la façon d’entreposer la nouvelle information ?

A

Oui !

35
Q

Vrai ou faux :

L’information Incohérente peut elle aussi consolider nos schémas.

A

C’est vrai, il s’agit généralement d’exception. Elle ne remet donc pas en cause le schéma complet, elle permet plutôt de consolider l’idée générale.

36
Q

Le jugement global d’une personne est influencé en grande partie par l’information _______ que nous avons sur cette personne.

A

initiale

37
Q

Quelle est la tendance que l’on adopte au moment de faire un jugement sur une nouvelle personne ?

A

Nous avons tendance à faire une moyenne pondérée de ses caractéristiques (Anderson, 1968).

À noter : certains éléments sont plus importants que d’autres. En raison de la tendance à l’adaptation, l’humain considère davantage les éléments négatifs. Ainsi, l’information négative à un plus grand poids dans le « calcul ».

38
Q

Comment les cibles influencent-t-elles nos perceptions d’elles ? (x5)

A
  1. L’apparence physique,
  2. La voix,
  3. L’habillement,
  4. Le comportement (gestes corporels et comportements non-verbaux),
  5. Les oui-dires.
39
Q

Donne des exemples de caractéristiques en lien avec l’apparence physique :

A

La taille, l’origine, le sexe, l’âge, etc.

40
Q

On évalue plus _____ les femmes et les hommes attirants physiquement que ceux et celles qui le sont moins.

A

Positivement

41
Q

Donne des exemples de caractéristiques en lien avec le comportement :

A

le regard, la position du corps, les gestes de la main, le toucher, etc.

42
Q

Utilisons nous TOUJOURS des raccourcis dans nos perceptions sociales ?

A

Non pas nécessairement !

43
Q

Quelles sont les caractéristiques (prédispositions) du percevant qui vont influencer sur la perception sociale qu’il se fait d’un autre individu ? (x3)

A
  1. Motivation :
    - Quel est le coût associé à une perception erronée ? Quelle sera la conséquence ? (ex : un juge)
  2. Type de relation interpersonnelle.
    * À noter : plus on est près de la personne, plus on veut une perception précise.
  3. Occupation cognitive :
    Elle diminue la précision de nos perceptions sociales.
    (Ex : on rencontre quelqu’un une journée ou on est surchargée).
44
Q

Vrai ou faux :

Les buts poursuivis par les individus lors de perceptions sociales sont aussi importants que l’information elle-même.

A

Vrai (p.116)

45
Q

Selon le manuel, l’humeur du percevant peut influencer sa perception sociale. Dans quel cas, les états émotifs influencent positivement notre évaluation des stimuli ?

A

En général, nous évaluons plus positivement les stimuli lorsque nous sommes de bonne humeur (p.118).

46
Q

Vrai ou faux :
La mémoire des individus est fortement influencée par leur humeur.

A

Vrai (p.118)

À noter : il est plus aisé de se rappeler une information qui s’accorde avec notre humeur que d’une information qui ne s’harmonise pas avec notre caractère du moment.

47
Q

L’humeur affecte la perception sociale, mais plus précisément encore :

A

le codage et le rappel de l’information en mémoire ! (p.118)

48
Q

Selon le manuel, pourquoi dit-on que le degré de distance psychologique du percevant influence sa perception sociale ?

A

À mesure que la distance d’un objet ou événement augmente, plus sa représentation devient abstraite.

Ainsi, on risque à générer plus facilement des arguments en faveur d’un événement plus lointain temporellement, qu’un événement plus près dans le temps ! (p.118)

49
Q

Complète :

« Le contexte joue donc un rôle principalement en ce qui concerne l’ __________ de divers schémas. »

A

Activation (p.120)

50
Q

Place aux bons endroits :

Les stimuli ____1____ attirent plus l’attention que les stimuli ____2_____ .

a) Familiers,
b) Nouveaux

A
  1. Nouveaux (b)
  2. Familiers (a)

(p.120)

51
Q

Comment appel-t-on ce concept :

« Lorsqu’un schéma a été utilisé récemment dans un certain contexte et qu’un élément d’un nouveau contexte contient une information associée à ce schéma, il est plus probable que ce schéma soit utilisé de nouveau pour interpréter cette situation »

A

Amorçage (p.120)

N.D.C : Le contexte favorise l’amorçage de certains schémas reliés à la situation (Amorçage : Activation de structures cognitives par le contexte actuel).

52
Q

Vrai ou faux :

L’activation de structures cognitives, même subliminalement influence nos perceptions et comportements.

A

Vrai !

Ex : activation subliminale (annonces, posters, etc.)

53
Q

Dans d’interaction cible-percevant, nous cherchons et remarquons les caractéristiques qui ________ nos schémas.

A

«confirment », par désir de rester cohérent.

Ainsi les comportements adoptés par le percevant ont pour but de confirmer ses perceptions initiales.

54
Q

Selon le principe des prophéties qui s’auto-réalisent, il est juste de dire que dans certains contextes (2/3 des cas!) la cible réagit de façon à ______ les attentes du percevant.

A

« confirmer ».

En effet, la façon dont les gens nous perçoivent peut influencer nos comportements et la façon dont nous nous percevons !

  • À noter : influence aussi plus négative, lorsque les gens appartenant à des groupes sociaux stigmatisés développent une perception négative d’eux-mêmes et de leur groupe d’appartenance.
55
Q

Pourquoi dit-on que le modèle de la moyenne pondérée est utile ?

A

Parce qu’il permet d’expliquer que certaines informations ou caractéristiques de la cible sont plus importantes que d’autres lors de la formation d’une impression. (p.124)

56
Q

Selon le manuel,

Nous pouvons former des impressions des autres de plusieurs façons. Ces différentes façons peuvent se placer sur un _____1_______ . Allant des processus reposant sur principalement sur les _____2____ , aux processus reposant principalement sur les ___3_____ .

A
  1. Continuum,
  2. Schémas,
  3. Attributs de la personne.

(p.125)

57
Q

Il existe deux formes de cognitions sociales, une est associée à des processus délibérés, alors que l’autre plutôt à des processus automatiques. Quelles sont-elles ?

A
  1. Cognitions explicites (processus délibérés),
  2. Cognitions implicites (processus automatiques).

(p.129)

58
Q

À quoi correspondent les cognitions sociales explicites ?

A

Ce sont des associations plus facilement contrôlables, facilement exprimables et accessibles à la conscience. (p.129)

59
Q

À quoi correspondent les cognitions sociales implicites ?

A

Ce sont des automatismes, des réactions involontaires et incontrôlables.
(p.129)

60
Q

Quelles sont les 5 formes d’heuristiques ?

A
  1. Heuristique de représentativité.
  2. Heuristique de disponibilité.
  3. Heuristique affective.
  4. Heuristique par simulation.
  5. Heuristique d’ancrage.
61
Q

À quoi correspond l’heuristique de représentativité ?

A

Est-ce que l’individu fait partie d’une catégorie particulière ?

Ce type d’heuristique jumelle l’information dans notre environnement social avec un schéma déjà existant afin de déterminer si les deux correspondent.

Ex : Si on décrit Paul comme « une personne timide, renfermée, qui aime aidé, mais qui s’intéresse peu aux activités sociales. », on peut croire que celui-ci serait, par exemple bibliothécaire, considérant que les attributs décrits sont associés de façon stéréotype à cette profession. (p.127-128)

62
Q

De façon générale, à quoi servent les heuristiques ?

A

Ce sont des processus mentaux qui réduisent l’informations complexes en des jugements simples. (p.127)

63
Q

À quoi correspond l’heuristique de disponibilité ?

A

Stratégie qui consiste à utiliser les exemples d’individus qui nous viennent facilement et rapidement à l’esprit et basé notre jugement sur ces exemples.

Ex : vous croyez qu’une marque de voiture est la plus populaire, car vous pouvez rapidement identifier quelques individus qui possèdent cette automobile. (p.128-129)

64
Q

À quoi correspond l’heuristique affective ?

A

Une grande quantité de stimuli provoque une réaction affective qui n’est pas toujours consciente.

Ex : Vous évaluez le cout d’une peinture sur la base de l’effort du peintre, la taille de la peinture, le nombre de couleurs utilisé ou de votre réaction affective.

(p.129)

65
Q

À quoi correspond l’heuristique par simulation ?

A

Référence à certaines conséquences lors de situations semblables (consiste à estimer la probabilité d’un fait en se basant sur la facilité avec laquelle nous pouvons l’imaginer. (p.128)

66
Q

À quoi correspond l’heuristique d’ancrage ?

A

Utilisation d’une information de base pour se former une impression.

Lorsque des individus doivent porter un jugement dans des situations ambiguës ou dans des situations où ils n’ont pas d’informations, ils réduisent l’incertitude en amorçant leur analyse sur un point d’ancrage.

Vous évaluez la probabilité d’échouer ou de réussir un examen sur la base de votre réponse à une question difficile. (p.128-129)

67
Q

À quel phénomène cette description fait-elle référence ?
1. Un percevant se forme des attentes quant aux caractéristiques d’une cible.

  1. Le percevant agit en fonction des attentes formées sur la cible.
  2. La cible réagit ou ajuste son comportement en fonctions des actions du percevant, confirmant ainsi les attentes initiales du percevant.
A

Le phénomène des prophéties qui s’auto-réalisent.

Il s’agit d’une définition erronée d’une situation qui provoque un nouveau comportement. Lorsque celui-ci se manifeste, la définition erronée devient vraie. En conséquence une prophétie qui s’auto-réalise perpétue une croyance erronée.

(p.132)

68
Q

Vrai ou faux :

Les auto-perceptions de la cible sont des déterminants plus puissants que les attentes des percevants quant à son comportement.

A

Vrai (p.135).

69
Q

Plusieurs facteurs peuvent influencer les schémas utilisés et par le fait même les perceptions sociales. Ces facteurs se regroupent sous trois catégories, quelles sont-elles ?

A
  1. Les caractéristiques de la cible,
  2. Les caractéristiques du contexte,
  3. Les caractéristiques du percevant

(p.136).

70
Q

Vrai ou faux :

Il existe à la fois des processus de perception automatisés et des processus de perception détaillés, délibérés et systématique.

A

Vrai, (p.136).

71
Q

Explique l’étude de Condry & Condry (1976) avec les bébés.

A

Qui ? Étudiants universitaires.
Chaque participant voit une vidéo d’un bébé réagissant à différents jouets (l’habillement des enfants ne permet pas de déduire leur genre), mais sur le questionnaire le nom de l’enfant est écrit « David » ou «Dana ».

Certains jouets engendrent une réaction positive ou négative chez l’enfant.

On demande aux participants quelles émotions sont ressenties par l’enfant. Dépendamment du nom de l’enfant (fille ou garçon), les émotions interprétées par les participants sont différentes.

Pour la même réaction, les émotions associés aux enfants selon le genre diffèrent :
- Filles : peur.
- Garçons : colère.

On a alors des perceptions différentes selon le genre des enfants dès leur jeune âge. Cela a un impact à long terme sur leur socialisation.

72
Q

Explique l’étude du « modèle du contenu des stéréotypes (Fiske et al., 2002) » :

A

Les dimensions de COMPÉTENCE et de CHALEUR décrivent le mieux le contenu des stéréotypes envers divers groupes sociaux.

Les groupes que l’on trouve les plus compétents et chaleureux sont :
- les gens de la classe moyenne &
- ceux du même groupe d’appartenance que nous.

73
Q

À quel heuristique est-ce que cet énoncé fait référence ? «Vous croyez que les amateurs de sports lisent peu, car la lecture et le sport ne sont pas deux activités que vous associez l’une à l’autre ».

A

Représentativité

74
Q

À quel heuristique est-ce que cet énoncé fait référence ? « Vous croyez qu’une marque d’automobile est plus populaire, car vous pouvez rapidement identifier quelques individus qui la possède »

A

Disponibilité

75
Q

À quel heuristique est-ce que cet énoncé fait référence ? « Vous identifiez à quel point quelqu’un est actif physiquement sur la base du niveau de vos activités physiques ».

A

Ancrage

76
Q

À quel heuristique est-ce que cet énoncé fait référence ? «Vous croyez que votre frustration sera plus élevée si vous manquez votre avion de 5 minutes près que si vous la manquez à 30 minutes près »

A

Simulation

76
Q
A
77
Q

À quel heuristique est-ce que cet énoncé fait référence ? «Vous jugez une personne plus attrayante qu’une autre puisqu’elle semble plus familière et donc suscite une émotion plus positive »

A

Affective