Cours 4: Le soi Flashcards

1
Q

Qu’est-ce que le soi?

A
  • Une entité (à l’intérieur du corps)
  • qui évalue le monde pour nous,
  • qui enregistre l’information perçue (actif)
  • qui guide nos actions (basé sur nos goûts)
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2
Q

Qu’est-ce que le soi comme contenu?

A

– Les informations que nous avons sur nousmêmes:

• évaluations, interactions, prises de conscience

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3
Q

Qu’est-ce que le soi comme processus?

A

– Partie de nous:
• Qui prend connaissance de qui nous sommes, de ce que nous faisons et désirons devenir
• Qui détermine l’apparence que nous voulons projeter

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4
Q

À quoi est intrinsèquement

lié qui nous sommes?

A
  • À notre contexte social et culturel
  • À ceux à qui et à ce à quoi on se compare à titre de points de référence
  • À notre examen de nous-même.
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5
Q

Quels sont les déterminants du soi?

A
  1. Le contexte social et culturel
  2. L’évaluation de soi
  3. L’observation de soi‐même
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6
Q

En quoi consiste le déterminant du contexte social et culturel?

A
  • Comment les autres, dans nos groupes, et dans nos relations interpersonnelles, nous donnent de l’information sur nous‐mêmes
  • Identification de ses caractéristiques pour adapter et distinguer son soi de celui des autres
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7
Q

En quoi consiste le déterminant de l’évaluation de soi?

A

 Comparaison sociale

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8
Q

En quoi consiste le déterminant de l’observation de soi‐même?

A

 Observation de ses propres pensées et comportements

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9
Q

Qu’est-ce que l’interactionnisme symbolique (Cooley, 1902)?

A

Les autres nous offrent un reflet de nous‐mêmes

On en vient à se connaître en imaginant comment les autres nous voient et en internalisant ce feedback dans le soi.
-Image de corps

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10
Q

Qu’est-ce que le principe de distinctivité (McGuire, 1984)?

A

‐ On veut être unique et se distinguer;
‐ Les caractéristiques qui nous distinguent des autres sont donc plus caractéristiques de notre soi (sexe, ethnicité, age)

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11
Q

Vrai ou faux? Le contexte culturel et le soi sont deux choses distinctes.

A

Faux, le contexte culturel et le soi s’engendrent l’un et

l’autre de façon bidirectionnelle.

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12
Q

Que sont les cultures individualistes et où les trouvons-nous?

A

valorisent la volonté personnelle, l’indépendance, la distinctivité et l’importance du soi personnel (identités personnelles)

L’Amérique de Nord, Europe de l’Ouest, Océanie

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13
Q

Que sont les cultures collectivistes et où les trouvons-nous?

A

valorisent la coopération, l’interdépendence , l’harmonie
et mettent l’emphase sur le soi collectif (et les identités
sociales).

Asie, Afrique, Amérique du sud

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14
Q

Comment est notre conception du soi selon l’individualisme et le collectivisme.

A

Individualisme ‐> indépendant

Collectivisme ‐> interdépendant

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15
Q

Quel est le but d’un soi indépendant? (individualisme)

A

But est de démontrer et
d’affirmer le soi personnel

-Développer ses propres
attributs (unique)

-Affirmation de soi

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16
Q

Quel est le but d’un soi interdépendant? (collectivisme)

A
  • Définition de soi implique nos connections et relations
  • But est d’être bien intégré dans un réseau social.
  • Être conscient des autres
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17
Q

À quoi sert l’évaluation de soi par comparaison sociale?

A

Rechercher de l’info dans notre environnement pour mieux savoir qui nous sommes

Nous pouvons nous comparer à différents éléments et personnes.

Ce que nous cherchons dépend de nos motivations (math: personne pire que nous par ex.)

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18
Q

Quand se comparera‐t‐on à des gens pires que soi?

A

– notre estime de nous‐mêmes est menacée, ça permet de restaurer cette estime

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19
Q

Quand se comparera‐t‐on à des gens semblables à soi?

A

– nous voulons avoir l’information la plus objective possible

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20
Q

Quand se comparera‐t‐on à des gens meilleurs que soi?

A

– nous voulons nous améliorer

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21
Q

Quels sont les 3 catégories ressorties de l’étude du concept de soi et catégorisation de son
contenu (Gordon, 1968): ‘Qui suis‐je?’ quant aux caractéristiques que nous possédons sur nous‐même en tant qu’individu?

A
  • Social: Rôles qu’on joue; image projetée
  • Spirituel: Valeurs, habitudes, goûts (internes)
  • Matériel: Apparence physique, possessions
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22
Q

Qu’est-ce que la clarté du concept de soi (Campbell et al.,

1996)?

A

La mesure dans laquelle le concept de soi est:
• clairement défini,
• cohérent
• stable à travers le temps

(avoir une idée claire de qui je suis ou au contraire, ne pas savoir comment je suis réellement)

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23
Q

Quels sont les avantages de la clarté du concept de soi?

A

– Accès plus direct au soi
• permet de savoir comment se positionner envers l’environnement.

– Ajustement psychologique plus fort
• Moins de neurotisme (réaction négative à propos de leur comportement dominant) et d’émotions négatives.

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24
Q

Qu’est-ce que l’estime de soi?

A
  • L’évaluation que nous faisons de l’information que nous avons sur nous‐même
  • Bonne/positive vs. mauvaise/négative
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25
Q

Quelles sont les dimensions de l’estime de soi? (4)

A

– État vs. disposition

– Personnelle vs. collective

– Spécifique à un domaine vs. globale

– Implicite vs. explicite

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26
Q

Dans les cultures individualistes à quoi est associée l’estime de soi?

A

‐ La clarté du concept de soi
‐ L’humeur positive
‐ Résilience lors de l’échec
‐ Attributions adaptatives et meilleure gestion du stress

27
Q

Dans les cultures individualistes à quoi est associée TROP d’estime de soi?

A

‐ Agressivité (surtout si l’ES est instable)
‐ Manque d’habiletés sociales/arrogance
‐ Narcissisme (surtout si l’ES est instable)

28
Q

Quel est le problème de la recherche en lien avec l’estime de soi?

A

Les recherches sont bâties sur des plans corrélationnelles donc aucune causalité.

29
Q

Qu’est-ce qui est la cause de l’estime de soi?

A

Du produit de nos interactions sociales.

30
Q

L’estime de soi serait indicateur de quoi?

A

D’un indicateur du degré d’inclusion sociale (sociomètre)

Amis+bonnes relations=haute estime de soi
VS
Pas d’amis+mauvaises relations=basse estime de soi

31
Q

Quel est l’impact du fait que notre estime de soi varie selon nos relations avec les autres?

A

Nous avons une motivation à

agir de façon à diminuer les probabilités de rejet social.

32
Q

Qu’est-ce qu’engendre le rejet social?

A

– Leary et al. ont démontré que le rejet social engendre

une baisse dans l’estime de soi.

33
Q

Qu’est-ce qu’implique une estime de soi instable?

A
  • Une sensibilité accrue devant les situations d’évaluation
  • Une tendance à se rehausser et à se protéger suite à un feedback négatif
  • Un bien‐être psychologique plus faible
34
Q

Qu’est-ce que la contingence de l’estime de soi (Crocker & Wolfe,
2000; Crocker & Park, 2004):?

A

Lorsque notre estime de nous‐mêmes dépend de notre performance dans des domaines de vie spécifiques.

35
Q

Donnez des exemples qui sont importants pour l’estime de soi.

A

Apparence physique; accomplissements académiques; approbation des autres

36
Q

L’estime de soi explicite et l’estime de soi implicite ont des différences importantes. Nommez une des principales?

A

Plus l’estime de soi est explicite, plus la personne tend vers le narcissisme.

37
Q

Quelle est la théorie des écarts sur le soi?

A

Les différences entre notre concept de soi réel et nos sois idéal et obligé affectent comment nous nous sentons envers nous‐mêmes

38
Q

Quels sont les sois possibles?

A

– Le soi réel: le soi tel qu’il est (perçu; concept du soi)
– Le soi obligé: ce que nous devrions être (devoirs, obligations)
– Le soi idéal: désirs, rêves

39
Q

À quoi servent les sois idéal et obligé?

A

Les sois idéal et obligé servent de guides et motivent les

comportements

40
Q

Que cause un écart entre le soi réel et le soi idéal?

A

dépression, honte, désirs non réalisés

Mais dans les sociétés individualistes, pas vu de la même façon dans le sociétés collectivistes.

41
Q

Que cause un écart entre le soi réel et le soi obligé?

A

anxiété, menace, culpabilité, mal à l’aise

42
Q

Que sont les schémas de soi?

A

Nos cartes de nous‐mêmes

• Une structure cognitive qui représente, de manière organisée, les connaissances que nous avons sur nous-mêmes

• ‘Des généralisations cognitives à propos de soi issues
d’expériences passées qui organisent et guident le
traitement de l’information’ (Markus, 1977)

43
Q

Quels sont les avantages (fonctions) des schémas sur le soi?

A
  • Aident à créer un ordre dans notre soi
  • Permettent d’organiser les nouvelles informations qui nous parviennent
  • Permettent d’organiser l’info qu’on a sur nous‐mêmes
44
Q

Qu’est-ce que le système de rangement?

A

• Catalogues cognitifs d’information sur nous.
• Organisent l’information en réseaux d’associations
cognitives.

45
Q

En quoi les schémas sur le soi sont hiérarchique?

A

• Les éléments de notre soi sont organisés de manière
hiérarchique, et sont interreliées
• Indique quels éléments sont les plus importants (centraux/périphiques) pour le soi.

46
Q

Qu’est-ce que l’activation des schémas sur le soi?

A
  • Importance au niveau du traitement de l’information
  • Éléments environnementaux activent les aspects du schéma (mère)
  • Peuvent inclure les relations avec les autres
47
Q

Qu’est-ce que le changement des schémas sur le soi?

A
  • On peut ajouter/recouper des aspects à notre schéma.
  • Le schéma se complexifie
  • Les schémas peuvent changer à travers le temps
48
Q

Quelles sont les caractéristiques des schémas sur le soi?

A

– Organisent l’information sur nous‐mêmes
– Peuvent être changés par nos expériences
– Sont plus complexes pour les aspects plus développés
de notre soi
– Guident l’attention et l’activité de la personne

Les schémas sont à la fois contenu et processus

49
Q

Qu’est-ce que l’expérience demandant à des femmes d’associer des adjectifs au mot moi en lien avec la dépendance/indépendance nous montre? (Traits schématiques vs. aschématiques)

A

• Les femmes qui étaient ‘schématiques’ pour
l’indépendance ont associé plus rapidement les adjectifs
comme ‘confiante’ et ‘ambitieuse’ au mot ‘moi’

• Les femmes qui étaient ‘schématiques’ pour la
dépendance ont associé plus rapidement les adjectifs
comme ‘coopérative’ et ‘tolérante’ au mot ‘moi’

• Les femmes aschématiques n’ont montré aucune
différence dans leurs temps de réaction

50
Q

En quoi les schémas sur le soi sont complexes?

A

• Grand nombre d’aspects
– rôles, traits, comportements typiques, etc.

• Qui sont interdépendents les uns des autres (i.e.
reliés)

51
Q

Vrai ou faux? Selon l’étude de Yampolsky, MacAlpine & Lalonde (2016) portant sur l’intersection des identités multiculturelles et des identités liées aux minorités sexuelles, réconcilier ses identités sexuelle et culturelle pose un défi

A

Vrai. Réconcilier ses identités sexuelle et culturelle pose un défi
-Privilège majoritaire (Blanc, hétérosexuel, Chrétien, Eurocentrique)

Différentes perspectives culturelles envers l’homosexualité
-Colonisation, religion, responsabilités dans la famille

Marginalisations multiples

52
Q

Quels sont les stades de l’intégration des identités sociales multiples?

A

Catégorisation anticipatoire -> Catégorisation -> Compartimentation -> Intégration

53
Q

Quels sont les 3 des 4 stades appliqués à l’l’étude de Yampolsky, MacAlpine & Lalonde (2016) portant sur l’intersection des identités multiculturelles et des identités liées aux minorités sexuelles?

A

Catégorisation -> Compartimentation -> Intégration

54
Q

Qu’est-ce que la catégorisation, stade de l’intégration des identités sociales multiples?

A

 Prédominance d’une identité sur les autres

 Exclusion de plusieurs identités dans la définition du soi

55
Q

Qu’est-ce que la compartimention, stade de l’intégration des identités sociales multiples?

A

 Identités multiples sont gardées séparées dans le soi et sont perçues comme divergentes ou en opposition
 Les identités sont vécues comme étant spécifiques au contexte

56
Q

Qu’est-ce que l’intégration, stade de l’intégration des identités sociales multiples?

A

 Plusieurs identités culturelles sont réconciliées et interreliées
 Similarité et diversité complémentaire entre les identités
 Identités supraordinales: inclusion et résolution de conflits
 Identification simultanée, même dans différents contextes (Même si les comportements changent)

57
Q

Dans les stades de l’intégration des identités sociales multiples, les personnes ayant atteint l’intégration ont dû faire un compromis. Expliquez.

A

Il est démontré qu’à ce stade, la qualité de la relation avec la famille est significativement moins bonne, mais que le bien-être psychologique est significativement bon. Il y a donc un compromis.

58
Q

Qu’est-ce que le soi comme processus?

A

La partie de nous qui prend connaissance de:
• qui nous sommes,
• ce que nous faisons,
• ce que nous désirons devenir,
• l’image qu’on projete aux autres,
• Permet des changements dans le concept de soi.

59
Q

Que sont les changements dans le soi?

A

• Les transitions de vie et les événements importants ouvrent la porte aux changements dans le soi.
– Les déterminants sociaux font en sorte qu’on peut incorporer de nouveaux aspects dans notre soi.
– Comment certains nouveaux éléments viennent se ‘greffer’ au soi.

60
Q

Qu’est-ce qu’a montré l’étude menée auprès de nouveaux pères (Strauss & Goldberg, 1999)?

A

L’importance de l’identité comme ‘parent’.

61
Q

Qu’est-ce que la conscience de soi? Quels sont les 2 types de conscience de soi?

A

Moyen d’accès au soi

Conscience de soi privée et conscience de soi publique.

62
Q

Qu’est-ce que la conscience de soi privée?

A

• Être en contact avec les
aspects intérieurs de soi qui ne sont pas accessibles aux autres

Ex. Attitudes, préférences, désirs, valeurs

63
Q

Qu’est-ce que la conscience de soi publique?

A

• Être conscient du soi tel qu’il apparaît aux yeux des autres

Ex. Comportements, manières, accent, habillement

64
Q

Quels sont les éléments qui mènent à éliciter les types de consciences de soi?

A

1a. Influences situationnelles de la CS privée (e.g., questions personnelles, miroir)
1b. Influences situationnelles de la CS publique (e.g., caméra, auditoire)

  1. Influences dispositionnelles
    (Ex. monitorage du soi)