Cours 2 : Cognition sociale Flashcards

1
Q

Qu’est-ce que la cognition sociale? À quoi sert-elle?

A

 Traite des processus utilisés par les individus
pour sélectionner, interpréter, analyser, se
remémorer et utiliser l’information provenant
de leur monde social afin de poser des
jugements ou prendre une décision.

 Expliquer comment les gens se perçoivent et
perçoivent le monde qui les entoure.

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2
Q

Qu’est-ce que le “New Look” en perception?

A

C’était nouveau dans les années 50. Le New Look concernait le rôle que pouvait avoir des processus psychologiques dans la perception.

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3
Q

Quel étude est un exemple du “New Look” en perception?

A

L’étude de Bruner et Goodman (1947). Une pièce de monnaie était montré à des enfants de (1)Familles aisées et (2)Familles défavorisées.
Bien que les enfants de famille aisée percevait une taille juste de la pièce, les enfants de milieux défavorisés les voyaient plus grand que la réalité.
L’explication serait que les enfants perçoivent la pièce comme quelque chose de gros/important.

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4
Q

Qu’est-ce que l’interprétation de stimuli sociaux?

A

C’est le regard que nous posons sur les gens par l’image qu’on nous propose. Immédiatement, lorsque nous regardons les gens, nous avons l’impression de savoir des choses à leur propos.

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5
Q

Qu’est-ce qui est est important de prendre en considération dans la communication non verbale?

A

Le contexte culturel. Dans notre décodage des messages que nous envoie notre environnement, nous avons un filtre culturel (ex. signes).

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6
Q

Qu’est-ce que la pensée contrefactuelle?

A

 Tendance à imaginer des issues alternatives à des événements

 Ces issues alternatives peuvent influencer comment des événements positifs et négatifs sont vécus

  • Réaction émotionnelle plus intense
  • Possibilité d’éviter une événement négatif?
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7
Q

Donnez un exemple d’une pensée contrefactuelle.

A

Être près du A+ et s’imaginer ne pas avoir fait des fautes de français.

Choisir le chemin le plus long sans le le savoir et s’en vouloir en arrêtant pas de penser avoir pris l’autre chemin plus court.

Finir deuxième et se dire : «si je m’étais donné un peu plus pendant ma course….».

Le World Trade Center et l’homme qui s’en ait voulu de ne pas avoir envoyer sa secrétaire enceinte chercher les papiers au bas de l’immeuble.

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8
Q

Qu’est-ce que la formation d’impressions?

A

La formation d’impression est le processus psychologique permettant à un individu de se former une impression globale des capacités et de la personnalité d’autrui. Pour se former une impression, il est possible de se baser sur des informations propres à l’individu (apparence, comportement, etc.) ou à son groupe d’appartenance (stéréotypes, préjugés, etc.), c’est-à-dire catégorielles.

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9
Q

Quels sont les différences entre des traits centraux et périphériques dans la formation d’impression? (Asch, 1946)

A

Il existe certains traits centraux qui sont capables de changer à eux seuls l’impression générale d’un individu. Ces traits sont généralement liés à la sociabilité et à la compétence (ex. Chaleureux ou froid).

Les autres traits ayant moins d’impact sur la formation d’impression sont qualifiés de «périphériques» (ex. Poli ou insensible).

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10
Q

Quel est le modèle de la moyenne pondérée dans la formation d’impressions? (Anderson, 1968)

A

Chaque trait est évalué indépendamment des autres. L’impression globale s’obtient en effectuant la moyenne pondérée de l’évaluation de chaque trait.

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11
Q

Que tient en compte comme traits le modèle de la moyenne pondérée dans la formation d’impressions?

A

 Références ou standards du percevant (ex.: politesse très important pour un percevant et pas du tout pour un autre)

 Crédibilité de la source de l’information (ex.: lettre de référence provenant de la mère pour l’obtention d’un emploi VS lettre de référence provenant d’une connaissance)

 Information négative > positive (ex.: négligeant > ponctuel)

 Traits extrêmes ou inusités (+) (ex.: une personne est instructrice de parachute vs elle a un auto VS elle a un auto)

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12
Q

Qu’est-ce que l’effet de primauté dans la formations d’impressions?

A

L’information reçue en premier déterminerait plus l’impression que l’on a d’autrui que l’information reçue ensuite.

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13
Q

Quels sont les résultats de l’étude de Hamilton Katz et Leirer (1980) ?

A

Tous lisent 15 phrases décrivant des comportements divers.

VI: “tâche de mémoire” vs “formation d’impression”
VD: nombre d’items identifiés en rappel

Résultats:
 Mémoire < Impression

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14
Q

Quelle explication (moins récente) est proposée aux résultats de l’étude de Hamilton Katz et Leirer (1980) ?

A

 Formation d’impression: encoder l’information dans
une représentation intégrée qui facilite la rétention.
 Encodage social est plus élaboré et profond qu’une
tâche de mémorisation.

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15
Q

Quelle explication alternative (plus récente) est proposée aux résultats de l’étude de Hamilton Katz et Leirer (1980) ?

A

 Encodage d’information sociale et non sociale
fonctionne de manière qualitativement différente.

 Réplication conceptuelle en IRM fonctionnelle
(Mitchell, Macrae & Banaji, 2004)

 Activation de régions différentes

  • Impression -»cortex préfrontal
  • Mémoire -» hippocampe droit

DONC dissociation des processus sociaux et non sociaux

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16
Q

Qu’est-ce qu’un schéma?

A

« Structure cognitive qui comporte un ensemble de connaissances organisées et relatives à un domaine particulier. » (Vallerand, p. 790)
 Constitue un prototype des caractéristiques partagées par les éléments d’une catégorie.

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17
Q

Quels sont les types de schémas? (4)

A

Schémas sur le soi
Schémas sur la personne
Schémas sur les rôles et les groupes
Scripts (schémas sur les événements) (nous savons comment plusieurs situations vont se dérouler)

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18
Q

Qu’est-ce qu’un stéréotype?

A

Croyance que tous les membres d’un groupe social spécifique possèdent
certains traits ou caractéristiques
 Il s’agit d’un schéma sur les groupes qui influence fortement nos perceptions d’information sociale.

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19
Q

Qu’est-ce qu’un préjugé?

A

Sentiments ou attitudes (surtout négatifs) envers des individus sur la base de
leur appartenance à un groupe social spécifique.

20
Q

Quel est l’utilité des scripts?

A

 Facilitent l’interprétation et la rétention d’information.

 Nous permettent d’anticiper ce qui est probable de se produire dans un contexte particulier.

21
Q

Donnez un exemple de script.

A

Prendre l’autobus tous les jours. Faire du lavage. [les situations doivent avoir été appris et répétés pour être un script]

22
Q

Quels sont les utilités des schémas et scripts?

A

 Mémoire – continuité dans notre expérience

  • Entreposer – ordonner les faits et nos appréciations
  • Rappeler – récupérer l’information pertinente

 Résoudre l’ambiguïté (ex.: faire la bise à ses tantes/oncles VS serrer la main à un employeur)

 Simplifier sa tâche cognitive (guider son attention)

 Faciliter les jugements et la prise de décisions (savoir qui solliciter pour de l’aide ou pour se mettre en équipe de travail)

23
Q

Qu’est-ce que les théories implicites de la personnalité?

A

Un type de schéma qu’utilise un individu pour
grouper différents traits de personnalité. Les individus, dans la perception et dans l’image qu’ils se construisent des gens, présupposent des relations entre les traits ou attributs et considèrent que certains traits vont habituellement mieux ensemble, tandis que d’autres, au contraire, semblent s’exclure.

Exemple:
 Une personne aimable est aussi généreuse
 Une personne serviable est aussi sincère

24
Q

Qu’est-ce que nous permet les théories implicites de la personnalité?

A

Nous permettent de compléter l’information
manquante
 « c’est le genre de personne qui… »

25
Q

Que fait-on de l’information potentiellement

discordante ou clairement contradictoire?

A

• Schémas résistants au changement
• Information ambiguë interprétée selon
schéma existant

Nous essaierons de trouver des informations pour discréditer les idées contraires et ainsi conserver notre schéma de départ.

Biais confirmatoire.

26
Q

Quels sont les biais confirmatoires?

A

 Persévérance des croyances
 Vérification confirmative des croyances (on cherche des infos qui vont dans le même sens que notre schéma afin de le préserver)
 Prophéties qui s’autoréalisent (on agit afin d’obtenir des réactions qui correspondent avec nos schémas) on agit pour avoir des réactions qui correspondent à nos schémas. VOIR DIAPO 21

27
Q

Qu’est-ce que l’heuristique?

A

« Règle ou principe permettant aux individus de porter un jugement social rapidement et avec un minimum d’efforts »
(Vallerand, p.652)
…mais pas sans erreurs

28
Q

Q’est-ce qu’on fait Daniel Kahneman & Amos Tversky par rapport à l’heuristique qui leur ont rapporté un prix Nobel en Économie en 2002?

A

 Intégration de la recherche en psychologie aux sciences économiques
 Utilisation d’heuristiques dans la prise de décision et jugements en situation
d’incertitude

29
Q

Qu’est-ce que l’heuristique de disponibilité?

A

 La tendance à porter un jugement sur la base de l’information qui nous vient
facilement à l’esprit.
 Facilité
 Quantité d’information

30
Q

Donnez un exemple de l’heuristique de disponibilité.

A

 Diagnostic médical ?
-Étourdissements, insomnie, difficulté d’expression, seulement 1 ou 2 épisodes par an

Un médecin qui étudiait exactement le trouble rare qui correspondait aux symptômes a pu faire un dx.

31
Q

Comment Schwartz et al., 1991 ont mesuré l’effet de la manipulation de l’expérience subjective
de la facilité sur le jugement?

A

Ils ont demandé aux participants de donner (1) 6 ou 12 exemples de situations où ils se sont affirmés, (2) 6 ou 12 exemples de situations où ils NE se sont PAS affirmés. Ensuite, ils devaient donner un cote d’évaluation de leur affirmation de soi.

32
Q

Quels sont les résultats de l’étude de Schwartz et al.? Par quoi peut-on les expliquer?

A

VOIR DIAPO 26. Par l’effet d’amorçage.

33
Q

qu’est-ce que l’effet d’amorçage?

A

 Tendance à ce que des mots, idées ou catégories qui ont été utilisées ou vues
récemment soient (consciemment ou inconsciemment) plus disponibles et influencent notre interprétation d’information nouvelle.

34
Q

Dans l’étude de Higgins, Rholes et Jones (1977) DIAPO 28, quel heuristique a-t-on pu observer ? En quoi consiste-t-elle?

A

Heuristique de représentativité: Une stratégie qui consiste à classifier un stimuli, une personne ou une situation selon sa ressemblance à un cas typique de la catégorie

35
Q

Qu’est-ce que la négligence de la ligne de base?

A

 Ignorer la fréquence numérique (ou ligne
de base) d’un événement dans l’estimation de la probabilité qu’il se
produise.

36
Q

À quoi peut mener la négligence de la ligne de base? Donnez un exemple.

A

Peut mener à de mauvaises décisions
 Transports automobiles à la hausse et en avion à la
baisse suivant actes terroristes du 11 septembre 2001 (Gigerenzer, 2004)
 Accidents mortels sont statistiquement plus probables en auto qu’en avion

37
Q

Quand doit-on utilisé un traitement heuristique de l’information et quand doit-on utilisé un traitement systématique de l’information?

A

Heuristique:
Charge cognitive élevée
Peu impliqué
Erreur sans conséquences

Systématique:
Implication motivationnelle
Ex. conséquences d’une erreur

38
Q

Quel est l’avantage d’utiliser un traitement heuristique de l’information et Quel est l’avantage d’utiliser un traitement systématique de l’information?

A

Heuristique: Jugement rapide et facile

Systématique: Risque d’erreur plus faible

39
Q

Quel est l’inconvénient d’utiliser un traitement heuristique de l’information et Quel est l’inconvénient d’utiliser un traitement systématique de l’information?

A

Heuristique: Risque d’erreur plus élevé

Systématique: Exige du temps et de l’effort

40
Q

Qu’est-ce qui accroît l’exactitude de

nos impressions? (4)

A

 Davantage d’expérience avec la personne

 Jugements ou prédictions circonscrits plutôt que globaux

 Connaissance des lois de la probabilité et de
la logique

 Souci d’exactitude plutôt qu’un besoin de
conclusion immédiate et de confirmation

41
Q

Quels sont les caractéristiques d’un processus automatiques?

A
 Inconscient
 Non intentionnel
 Involontaire
 Sans effort
 Facilite bien des choses
 Comment empêcher des processus inconscient?
42
Q

Quels sont les caractéristiques d’un processus contrôlés?

A
 Conscient
 Intentionnel
 Volontaire
 Exige temps et effort
 Processus exigeant
 Corriger nos erreurs
(changer schémas)
43
Q

Dans les années 1980s, quel conception avait-on de la cognition sociale?

A

Avares cognitifs
 Nous avons une capacité cognitive limitée.
 Dès que possible, nous prenons des raccourcis pour effectuer nos inférences ou prendre nos décisions.

44
Q

Dans les années 1990s, quel conception avait-on de la cognition sociale?

A

Tacticiens motivés
 Nous avons un important arsenal de règles et de stratégies cognitives à notre disposition.
 Nous choisissons sagement parmi ces stratégies, selon nos besoins et nos objectifs.
 Nous sommes des penseurs sociaux flexibles

45
Q

Dans les années 2000s, quel conception avait-on de la cognition sociale?

A
 Percevant et environnement jouent des
rôles actifs
 Perception / cognition :
-est au service de l’action
-objectifs et motivation
-est incarnée
-affect et comportement
-émerge de l’interaction avec l’environnement
-Caractéristiques et contraintes (ex. culture)
46
Q

Quelle est l’application et quelles sont les directions futures de la recherche?

A

 Méthodes et questionnements maintenant présents dans l’ensemble de la recherche en psychologie sociale
Domaine émergeant: Neuroscience socio-cognitive
 Outils et techniques des neurosciences sont employés afin de mieux comprendre la cognition sociale
Ex. IRM fonctionnelle, tomographie par émission de positrons, simulation de lésions
 Recherche a souvent eu pour but d’identifier les régions d’activité cérébrale associées à des tâches de cognition sociale.
 Convergence d’information
 Remise en question des processus présumés (dissociation)