Cours 4- L'alliance thérapeutique et l'approche motivationnelle Flashcards
Qu’elles sont les composantes les plus actives au changement de la personne? (pour que la personne change, se fasse aider)
- 40% la motivation de la personne et le soutien qu’elle reçoit de son réseau social; y’a personne qui est motivé et qui veut changer. Personne ne se dit qui ont envie d’investir 3-4 heures par jour pour penser à ma vie et faire des activité. Les gens arrivent et ne sont pas motivé au changement. Ils viennent nous voir car ils ont mal. Les gens ne viennent pas tjr nous voir de leur plein gré non plus. C’est notre travail de susciter la motivation, mobiliser les gens, de les garder mobilisé et leur faire voir la finalité de ce qu’on fait.
- 15% LE TYPE D’INTERVENTION,
- 15% les effets placebo (ou l’espoir?) et (le simple fait de débuter une démarche ça augment environ de 15% le bien-être de la personne. pandémie on se dit que ça va finir, on a de l’espoir, pour ça qu’on continue de se lever le matin).
- 30% la qualité de la relation thérapeutique
À quel concept cette définition fait référence?« Les émotions et les attitudes que les thérapeutes et leurs clients ont l’un envers l’autre et comment ils les expriment » (Gelso et Carter, 1994; 32) capacité d’exprimer à qqn des émotions et attitudes qui vont aussi être réciproque. Lien très fort intervenant-usagé qui permet d’avancer. Réciproque.
L’alliance thérapeutique.
LES ASPECTS « QUI MARCHENT » SELON LE POINT DE VUE DES « CLIENTS », pour susciter la motivation et le changement.
1 Quelqu’un qui me donne des conseils (79%) Les gens veulent qu’on les guide, prennent pour acquis qu’on a une formation.
2 Quelqu’un qui s’intéresse à moi (75%) Se rappeler ce que la personne nous a dit, écouter ce que la personne dit. Avoir un réel intérêt envers la personne. Nos notes évolutives doivent être hyper précises. Terminer notre note en écrivant : parler de telle affaire à la prochaine rencontre. Les petits détails. (Monsieur nous dit renc 2 qu’il va aller glisser avec son petit fils, renc 3 bien lui demander comment ça a été). On s’intéresse à la vie de la personne.
3 Quelqu’un qui me rassure et m’encourage (67%) On doit rester positif.
4 Quelqu’un qui me comprend (58%) pas aussi important qqn qui donne des conseils.
5 Quelqu’un qui me redonne espoir (58%) Ce qu’Isabelle nous demande de faire tout le temps. Notre job comme intervenant c’est de donner de l’espoir !! Si on n’a pas d’espoir, les gens n’en auront pas. On vit tous des moments de découragement et si la personne vers qui on se tourne n’a pas d’espoir, on n’en aura pas non plus. Ce serait en premier temps ça selon Isabelle.
De combien de rencontres dispose généralement le thérapeute pour établit l’alliance thérapeutique?
3 rencontres
Vrai ou Faux: La difficulté à établir l’alliance thérapeutique est l’une des raison les plus souvent rendu/énoncé pour l’abandon du traitement que le niveau de sévérité des difficultés rencontrées par la personne
Vrai. Avec l’alliance, la personne va poursuivre le traitement, mais si y’en a pas, elle peut décider de partir.
Avec quelle clientèle l’alliance peut prendre jusqu’à 4 ans avant de s’établir?
les personne itinérantes, car elles sont renoncé à la vie en société, elle se demande donc l’utilité de voir un intervenant.
personne ayant vécu de la négligence = jusqu’à 3 mois.
Avec des clientèles plus résistantes, l’alliance peut pendre entre 3 mois et 4 ans à s’établir.
Qu’elles sont LES TROIS CARACTÉRISTIQUES DE L’ALLIANCE THÉRAPEUTIQUE?
- Une entente sur les objectifs de l’intervention (objectif pas raison pk la personne vient consulter, peut changer en discutant avec elle. C’est qqch de négocié, on construit ça avec la personne. Plus c’est clair et transparent, plus la personne comprend pk on priorise un objectif plutôt qu’un autre, plus elle adhère et plus elle se mobilisera. CJ : attention à tous les objectifs du PI, souvent ils ne se sont pas consultés avec le jeune…ils leur impose les objectifs. Faut lui demander ce qui est important pour lui pour qu’il se mobilise. )
- Une entente sur les moyens retenus pour atteindre les objectifs
- Un lien affectif positif entre le « client » et le thérapeute caractérisé par la confiance mutuelle, le respect et la bienveillance (sentir que si tes mal pris, ton intervenant va te défendre. Tu dois sentit that he have your back. Y croire, investir de sa personne. Dépasse de faire sa job. Les jeunes que j’aurai au CJ, c’est MES personne, je dois faire valoir leur force, etc. Y’a des usagés avec qui ça ne fonctionnera pas qui va nous tester accoter, etc. on peut reconnaître nos limites et décider de lui référer un autre intervenant. Y’a des personnes que ça ne clique pas. On n’est jamais obligé de prendre qqn si on sent qu’on n’est pas utile, c’est sain de le faire.)
Vrai ou faux: La capacité à établir une bonne alliance thérapeutique ne semble pas être associée à l’expérience du thérapeute, ni à sa formation.
Vrai. Cependant, les personnes qui ont plus de difficulté à établir des relations forment plus souvent des alliances avec des intervenants expérimentés (car trop été déçus surtout et ont trop souvent changés d’intervenant)
Le premier contact de l’alliance thérapeutique doit faire quoi? (4 choses)
1) Établir un lien de confiance;
2) Réduire la peur,
3) Démontrer de l’acceptation et;
4) Reconnaître les compétences de la personne.
Quand qqn entre dans notre bureau, son cœur bas à 100 à l’heure, sont craintif. Sont soulagé d’être là mais sont en ambivalence quand même. La première rencontre doit être toute sauf menaçante, elle a peur la personne. On doit donc inspirer confiance.
On doit être sécure et avoir l’aide de savoir se qu’on fait. On doit valider cette peur là aussi, dire que c’est normal et pas confortable de rencontrer qqn pour la première fois.
La première rencontre ne doit pas être menaçante. On approche tout doucement. Souvent, on écoute…
Pour mieux cerner ce qui faudra demander à la seconde rencontre…
Quelles sont les HABILETÉS/ ATTITUDES DU THÉRAPEUTE QUI FACILITENT L’ALLIANCE?
Ø La réceptivité et la flexibilité
Ø La chaleur, la loyauté, la sécurité et l’empathie
Ø La capacité à individualiser son intervention en fonction des caractéristiques de la personne
Ø L’habileté à maintenir une communication claire et ouverte (être capable d’accepter de se faire dire des choses qui ne font pas notre affaire)
Ø La capacité à distiller de l’espoir
Nos interventions doivent s’adapter à la personne.
De quels éléments il s’agit?:
• Utiliser des termes comme « nous », « allons », « ensemble »; montrer qu’on fait une équipe, qu’on va choisir ensemble les objectifs d’intervention, etc.
• Acceptation de l’autre sans conditions (avoir un regard positif); ya plein de choses que les gens vont faire qui vont à l’encontre de nos valeurs, etc. Ce n’est pas d’accepter. C’est de distinguer les gestes de la personne. Aussi, se dire que tant que la personne va souffrir, elle va refaire des actes délinquants, donc notre outil le plus puissant est d’aider la personne pour pas qu’elle recommence. DIFFÉRENCIER CE QUI APAPRTIENT AU DÉLIT/PASSÉ/SM DE LA PERSONNE.
• Être authentique;
• Divulguer uniquement les informations pertinentes au traitement sur soi-même; divulguer des choses pertinentes pour la personne de nous-mêmes.
• Être prudent avec les interprétations. (Lors établissement alliance thérapeutique)
Si on ne sait pas qqch, on est vrm mieux de le dire qu’on ne le sait pas. Dire qu’on va vérifier et lui revenir. Être authentique, dire qu’on est débutant, c’est correct. Si on dit juste une bullshit, la personne ne nous fera pu confiance.
Des TECHNIQUES qui favorisent l’alliance thérapeutique.
De quel définition il s’agit?: une information descriptive et évaluative que fournit le thérapeute sur le comportement de la personne ou les effets de ce comportement.
Les feedbacks.
Comment utiliser les feedbacks? (peut y avoir jusqu’à 6 éléments)
COMMENT UTILISER LES FEEDBACKS
1- Commencer par établir sa crédibilité avant d’offrir des feedbacks;
2 - Au début de la relation, faire surtout l’utilisation de feedbacks positifs; dire à la personne que si elle nous dit des choses qui nous atteint et nous fait vivre émotions, dire qu’on va lui dire.
3- Préparer la personne à recevoir les feedbacks en lui expliquant son utilité;
4- S’assurer que la personne comprend le feedback et voit comment il peut être utile;
5- Précéder ou « sandwicher » les feedbacks négatifs avec des commentaires positifs; ex : remet tes travaux à tend, mais pas grave il nous reste la session au complet pour se reprendre.
6- Être très prudent avec l’utilisation de feedback lorsque les personnes ont une faible estime personnelle ou sont de mauvaise humeur= possible « back-fire ».
Qu’es qu’une rupture de l’alliance thérapeutique&
Définition: une tension ou un arrêt de la collaboration thérapeutique.
- les ruptures sont inévitables; on atteint un plateau parfois et la personne se met à remettre en question ce qu’on lui dit et elle pense pouvoir y arriver toute seule.
- elles peuvent toutefois être surmontées et se traduire en une alliance encore plus forte.
COMMENT ON PEUT ÉVITER OU « UTILISER » LES RUPTURES
1Demander des feedbacks sur la qualité de la relation thérapeutique***( Demander à la personne comment ça va, si elle considère que ça avance comme il faut, etc. ça correspond tu tjr à vos besoins, aimez-vous ma façon de fonctionner etc. différence énorme entre les perceptions de l’intervenant et celle de la personne. Pour ça qu’il faut en DISCUTER; y’a tu des choses qui t’énervent, je dis tu ou fais des choses qui te blessent ou te dérange. Avoir cette ouverture pour se remettre en question. Extrêmement important de faire ça, car on retient plusieurs objectifs (EXAMEN) :
-on redonne le pouvoir d’agir à la personne si on pose ces questions. Ça nous rend extrêmement transparent pour la personne, lui montre qu’on est authentique, qu’on est ouvert à son point de vue. - - Permet de s’ajuster et d’augmenter les résultats du traitement.
-Augmente aussi perception de l’alliance thérapeutique chez l’usagé, Lui montrer que l’on souhaite avoir son point de vue aide vraiment.
2- Demander aussi:
-quels sont les objectifs les plus utiles;
-quels sont outils/techniques qu’ils préfèrent;
-quels sont les comportements du thérapeute qu’ils
jugent les plus utiles;
-qu’est-ce qu’ils aiment le plus;
-ce qu’ils aimeraient changer