Cours 4 (Fonctions exécutives) Flashcards

1
Q

Définition des fonctions exécutives.

A

L’ensemble des fonctions mentales impliquées dans l’élaboration et le contrôle de comportements volontaires, dirigé vers un but (Stuss et Alexander, 2000).

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2
Q

L’adaptation à des situations nouvelles ou suffisamment complexes nous oblige à établir des comportements régis par la mise en jeu de stratégies… nommez les 2.

A

Inédites (jamais faites, nouvelles)
et
planifiées (avec un but, adapté; implique plusieurs étapes en ordre, comme une recette), se dégageant des comportements automatiques, réflexifs et routiniers (Levy, 2009).

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3
Q

Situation nouvelle ou routinière?
• Denis rentre chez lui en fin de journée. Il fait sombre dans sa maison. Il ouvre la porte et appuie sur l’interrupteur pour éclairer la pièce.

A

Routinière

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4
Q

Situation nouvelle ou routinière?
• Janie se réveille, met ses lunettes de vision et va dans la salle de bain. Elle prend sa brosse à dents et se brosse les dents.

A

Routinière

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5
Q

Situation nouvelle ou routinière?

Marie prend le volant de sa voiture. Elle prend la direction de son travail comme tous les matins.

A

Routinière

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6
Q

Situation nouvelle ou routinière?
• Sylvie prépare une nouvelle recette pour faire plaisir à son fils. Elle doit prépare sa liste d’épicerie pour s’assurer de ne rien oublier.

A

Nouvelle

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7
Q

Situation nouvelle ou routinière?
• Charles est au travail, il travaille dans une usine de production. La machine qui fait dérouler les articles devant lui s’arrête subitement. Il doit faire ses tâches manuellement.

A

Nouvelle

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8
Q

Vrai ou Faux? Les situations routinières ne sont pas des situations face auxquelles les personnes sont habituées de réagir d’une telle façon.

A

Faux, à force de les répéter, les comportements sont devenus automatiques. Ces tâches requièrent très peu d’attention.

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9
Q

Vrai ou Faux? La personne n’a pas de réponse automatique pour réagir face aux situations nouvelles (elles ne sont pas enregistrées en MTL).

A

Vrai, il est nécessaire pour les confronter d’utiliser les fonctions exécutives ( faire des choix, faire un plan, prendre des décisions …). Les étapes sont nettement plus complexes et nécessitent beaucoup de ressources attentionnelles.

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10
Q

Nommez 3 principales fonctions exécutives

A
  • Inhibition (autocontrôle)
  • La mise à jour en mémoire à court terme
  • L’alternance de tâches
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11
Q

Vrai ou Faux; Les fonctions exécutives forment un tout homogène.

A

Faux, les fonctions exécutives forment un tout hétérogène, car elle regroupe l’ensemble des opérations mentales qui permettent la réalisation d’un comportement volontaire (ex.: l’alternance de tâches VS le contrôle de soi).

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12
Q

Vrai ou Faux; Les fonctions sont mesurables et observables?

A

Vrai, par des manifestations comportementales (adaptation à de nouvelles situations).

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13
Q

Qu’est-ce que l’inhibition?

A

Il s’agit de la capacité à s’empêcher de produire une réponse automatique et écarter les stimulations non pertinentes pour l’activité en cours (Degiorgio C, Fery P, Polus B, Watelet,nd).

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14
Q

Vrai ou Faux, L’inhibition est reconnue comme la fonction centrale de l’exécution de l’ensemble des fonctions cognitives

A

Vrai, elle est fortement impliquée dans d’autres processus cognitifs.

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15
Q

Quelle sorte d’attention requiert l’utilisation de l’inhibition pour être en mesure de bloquer la présence de stimuli non désirable?

A

L’attention sélective

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16
Q

Quel est le lien avec l’attention et la Mémoire à court terme?

A

Capacité de contrôle et ne pas donner de réponse automatique

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17
Q

Donnez un exemple que l’apprentissage de connaissance requiert l’inhibition pour permettre d’autocontrôler d’anciennes connaissances pour en apprendre des nouvelles.

A

Seconde langue.

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18
Q

Selon le modèle de la mémoire de travail, la mémoire à court terme se compose de quoi?

A

D’unités mnésiques distinctes et interreliées qui permettent la manipulation de l’information.

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19
Q

Vrai ou Faux, dans la mémoire de travail, l’information est maintenue de manière permanente.

A

Faux, c’est de manière temporaire, le temps de traiter d’autres informations dans la mémoire à court terme.

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20
Q

Dans l’exemple; nommez l’élément MCT(mémoire court terme) et MDT (mémoire de travail):
Gabriel aimerait essayer une nouvelle recette. Il prend son livre de cuisine et lit les instructions : il faut 500 g de farine. Gabriel se dirige vers l’armoire, cherche la bonne farine, la trouve… et mesure la quantité exacte dont il a besoin.

A
Farine = MCT
500gr = MDT
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21
Q

Qu’est-ce que la mise à jour en mémoire de travail?

A

Il s’agit de la capacité à rafraîchir le contenu de sa mémoire de travail en tenant compte des informations nouvelles qui lui sont transmises.

C’est ce qui nous permet de faire une tâche tout en gardant des informations en tête.

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22
Q

Sophie est serveuse dans un restaurant. Elle prend la commande de sa première table. Ayant une bonne mémoire et de la pratique, elle réussit à retenir les six breuvages que ses clients lui ont demandés. Sophie poursuit son chemin et va accueillir des clients à la porte. Alors qu’elle est en train de marcher pour aller préparer les breuvages, son client revient la voir et lui dit qu’il a changé d’idée. Il aimerait avoir une bière à la place d’un café. Par la suite, elle commence à préparer les breuvages. Identifier les ‘‘lignes’’

A

Ligne pointillé = Information accueillir les clients à la table
Ligne noire = Information des breuvages
Ligne bleue = Modification du breuvage

23
Q

Comment distinguer l’empan de la mise à jour en mémoire de travail?

A

Empan désigne le nombre d’éléments que l’on peut restituer immédiatement après les avoir entendus (MCT)
Mise à jour en mémoire de travail est l’actualisation de l’information en mémoire. On manipule cette information, on peut en mettre des nouvelles, en enlever et remplacer des items)

24
Q

La mémoire à court terme est essentielle pour effectuer les opérations mentales. Donnez un exemple.

A

• Pour le calcul mental, la rédaction et les autres tâches mentales complexes ou longues;
ou
• Pour les tâches nouvelles (qui ne sont pas en MLT) et les environnements inconnus;
ou
• Pour l’apprentissage (école et travail), car la MCT est la porte d’entrée de l’encodage en MLT.

25
Q

Qu’est-ce que l‘alternance de tâches?

A

C’est la capacité de terminer une tâche et d‘en initier une autre (Jersild, 1927; Monsell, 2003).

26
Q

Nommez la fonction exécutive utilisé dans l’exemple : Simon est un élève de 5e année primaire. Dans son examen de mathématique, il doit alterner entre les soustractions et les multiplications.

A

Alternance des tâches

27
Q

Vrai ou Faux : L’alternance des tâches permet également aux personnes de changer de comportement en fonction de la rétroaction et les règles de leur environnement.

A

Vrai, il y aura un impact, entre autres, sur l’adaptation sociale et l’apprentissage.

28
Q

Vrai ou Faux : Les fonctions exécutives peuvent facilement être mesurées de manière isolée

A

Faux: c’est difficilement mesurables car pour réussir des tâches complexes une personne a besoin de coordonner plusieurs de ces fonctions.

29
Q

Quel test peut mesurer les fonctions exécutives?

A

La tour de Londres
La tour de Hanoï
Le Wisconsin Card Sorting Test

30
Q

Quelles est la définition du syndrome dysexécutif cognitif?

A

Le syndrome dysexécutif cognitif est secondaire à l’altération des processus cognitifs permettant d’élaborer et de contrôler volontairement les comportements dirigés vers un but (Lévy, 2009).

31
Q

Dans le syndrôme dysexécutif, nommez 3 symptômes comportementaux.

A
  • Persévération
  • Utilisation
  • Imitation
32
Q

Dans le syndrome dysexécutif, nommez 3 causes et mécanismes.

A
  • Lésions cérébrales traumatiques
  • Démences
  • Troubles envahissants du développement
33
Q

Qu’est-ce que la Persévération (syndrome dysexécutif)?

A
  • Répétition d’une réponse donnée, et ce, même devant un nouveau contexte.
  • Souvent verbal, mais peut-être non verbal (signe ou réaction).
34
Q

À quelles fonctions la persévération peut-elle être associée?

A

Inhibition et alternance

35
Q

Qu’est-ce que l’utilisation (syndrome dysexécutif) ?

A

• Utilization behavior: usage approprié d’un objet, mais dans un contexte inapproprié.

36
Q

Dans l’exemple: Pendant une entrevue, un patient prend un jeu de cartes qui était sur le bureau, sort les cartes de leur boîte et commence à les brasser. Ceci tout en parlant et sans s’en rendre compte sur le coup. Quel est le symptôme comportemental (syndrome dysexécutif) ?

A

Utilisation

37
Q

À quelles fonctions l’utilisation peut-elle être associée?

A

Inhibition et Alternance de tâches

38
Q

Qu’est-ce que l’imitation (syndrome dysexécutif)?

A

Imitation des comportements de l’interviewer, dans le même ordre, et ce malgré des instructions demandant de ne pas le faire.

39
Q

À quelles fonctions l’imitation peut-elle être associée?

A

Inhibition

40
Q

Vrai ou Faux: Une réponse automatique est parfaite.

A

Faux: Ce n’est pas parce que les comportements automatiques requièrent moins d’attention et de fonctions complexes qu’ils ne peuvent pas être défaillants.

41
Q

Vrai ou Faux: L’activation des fonctions exécutives demande un effort cognitif (contrôle) impliquant les ressources attentionnelles disponibles.

A

Vrai: L’indisponibilité de ces ressources va mener à une défaillance des processus exécutifs et/ou l’exécution d’une réponse automatique (ex: oubli de mayonnaise, ex: trouble de personnalité limite, toxicomanie, TDAH…). Réponse automatique (Connaissance déjà acquise), si n’a pas les ressources attentionnelles, c’est difficile. Exemple TPL = Crie, violence.. comme moyens)

42
Q

Le syndrome dysexécutif peut affecter d’autres dimensions cognitives, nommez en deux.

A
  • l’activité mnésique
  • les comportements
  • le langage
  • l’attention (rôle central de la fonction d’inhibition).
43
Q

Au niveau des fonctions exécutives, quels sont les interventions du psychoéducateur?

A

Dépistage et évaluation: (MMSE (grille en exemple, forme, animaux) et MoCA (adulte), Stroop, tour de Londre…, Évaluation des difficultés adaptatives (les manifestations et leurs impacts))

Intervention: (Cognitivo-comportemental (Le processus décisionnel chez les enfants, la pleine conscience)
– Remédiation ou stimulation cognitive (Trousse d’outils - Mémoaction) - Prévention des situations à risque (de manière préventive; Traumas, consommation, impulsivité, délinquance)

Référence - Cliniques spécialisées pour évaluation complète.

Importance du contexte (laboratoire vs milieu de vie), interroger les proches.

44
Q

Quels sont les objectifs des outils de mesure tel que:

  • Brief (préscolaire, scolaire, adolescents, adultes)
  • MMSE et MoCa (adultes, personnes âgées)
A
  • Dresser un portrait des déficits et des forces pour planifier le plan d’intervention.
  • Évaluer la pertinence d’une référence vers les services de neuropsychologie.
45
Q

Pour l’évaluation, il faut tenir en compte les principales fonctions et leurs manifestations. Nommez une fonction et un exemple;

A
  • Inhibition: impulsivité, manque d’autocontrôle, problèmes de régulation émotionnelle, recherche de comportements plaisants mais potentiellement à risque…
  • Planification: gestion de buts complexes, gestion de la vie domestique et « adulte » (p. ex. budget, entretien du domicile) et même difficultés dans la prise de décision.
  • Utilisation de la mémoire de travail: peut diminuer la performance dans des contextes complexes (p. ex. dans un cours) et la capacité à réguler ses émotions (p. ex. conflit interpersonnel).
46
Q

Vrai ou Faux: Pour que les interventions fonctionnent, il ne faut pas les répéter au quotidien.

A

Faux, c’est important de répéter au quotidien pour que ça devienne automatique.

47
Q

Les problèmes dysexécutifs peuvent entraîner des difficultés dans l’apprentissage des enfants. Nommez 3 (sur 5) exemples concrets:

A
  • Initier ou arrêter une action
  • Maintien des règles ou des demandes
  • Coordination de plusieurs tâches
  • Planification et résolution de problèmes
  • Développer des stratégies

Ceux-ci peuvent être associés à une diminution de la performance scolaire!

48
Q

Pourquoi il est important de documenter les problèmes exécutifs et leurs impacts?

A
  • Les compétences exécutives peuvent être défaillantes dans notre quotidien, sans toutefois soutenir la présence d’une neuropathologie (sinon on aurait tous un problème!).
  • Interroger la famille: antécédents de traumas, événements marquants, contextes problématiques …
  • Dans la pratique, les individus qui ont des problèmes exécutifs ont souvent des atteintes aux aires frontales. Leurs difficultés ont des répercussions importantes sur leur fonctionnement :
  • Emploi?
  • Impulsivité vs consommation ou agressivité?
  • Capacités d’adaptation? (habiletés sociales, compétences académiques…)
49
Q

Dans les Interventions cognitivocomportementales (fonctions exécutives), nommez une stratégie pour les enfants.

A
  • Développement d’habilité de régulation émotionnelle.
  • Facilité la prise de décision, raisonnement, planification …
  • Répétition et application à un contexte réel
50
Q

Dans les interventions (fonctions exécutives), la pleine conscience est efficace. Vrai ou Faux?

A

Vrai : La pleine conscience consiste à porter attention au moment présent, aux pensées, aux émotions, aux sensations physiques et à l’environnement de façon délibérée et sans porter de jugement ou poser d’étiquettes (ex.: «Cette émotion est incorrecte.» ou «Cette sensation est indésirable.»).
Ex.: Manger une orange et se concentrer sur la texture, l’odeur et le goût.
• Permets de développer chez les individus une compétence d’introspection qui libère des ressources attentionnelles pour contrôler (Fonctions Exécutives) ses comportements ou ses pensées (p.ex. raisonner, planifier, prendre une décision).
• Les études sur le sujet sont prometteuses auprès des enfants en famille d’accueil (Takacs et Kassai, 2019). Approche utilisée aussi dans le réseau de la santé, services en santé mentale.

51
Q

Utiliser les activités du quotidien pour stimuler les fonctions exécutives (p. ex. planifier son agenda, faire une liste d’épicerie, aller faire des courses, gérer un budget) est un bon effet d’entrainement. Vrai ou Faux

A

Vrai

52
Q

Selon plusieurs travaux récents, on suggère que le développement des fonctions exécutives débute quand et jusqu’à quand?

A

À l’enfance et il continue jusqu’au début de l’âge adulte.

53
Q

Vrai ou Faux : Il n’est pas probable que des évènements de vie négatifs, spécialement s’ils sont chroniques (p. ex. négligence, maltraitance, violence, traumas) puissent causer des retards ou des déficits mesurables et à long terme au niveau des fonctions exécutives.

A

Faux, c’est probable et quelques approches d’intervention auprès des clientèles mineures à risque tiennent compte de ces impacts et peuvent offrir des interventions pertinentes, incluant des activités visant l’entrainement de certaines fonctions exécutives (p. ex. l’approche ARC, en centre jeunesse = Attachement régulation compétence).