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ORT6030 - Évaluations enfant > Cours 4 - Discours, morphosyntaxe, pragmatique, inférence > Flashcards

Cours 4 - Discours, morphosyntaxe, pragmatique, inférence Flashcards

1
Q

Complète la phrase :

Apprendre, ce n’est pas …

A

Performer

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2
Q

Quelle est la différence entre apprentissage et performance ?

A

Apprentissage : Utilisation spontanée indépendante du contexte (long terme).

Performance : Gains rapides en thérapie dans un contexte précis. Nuit à l’apprentissage, car dépendante du contexte,

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3
Q

Que vise-t’on en orthophonie ? L’apprentissage ou la performance ?

A

L’apprentissage

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4
Q

À quoi doit ressembler une tâche de thérapie ?

A

Le plus possible à la tâche dans la vraie vie.

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5
Q

Complète la phrase :

Pour appliquer en dehors du bureau, il faut qu’il y ait … entre les tâches.

A

Des ressemblances.

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6
Q

Dans toute activité, que doit-on négocier ?

A

Une tâche authentique vs une tâche structurée.

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7
Q

Qu’est-ce qu’une tâche authentique ? Quels sont les + et les - ?

A

(qui ressemble à la vraie vie) : Plus facile pour l’enfant d’exporter l’apprentissage dans sa vie, MAIS plus difficile pour l’orthophoniste d’utiliser les stratégies à haute fréquence.

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8
Q

Quels sont les + et les - d’une tâche structurée ?

A

Plus difficile pour l’enfant d’exporter l’apprentissage dans sa vie, MAIS plus facile pour l’orthophoniste de contrôler ses stratégies.

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9
Q

Qu’est-ce que le priming ?

A

Donner des modèles afin que l’enfant reprenne et imite la même forme attendue.

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10
Q

Que démontrent les recherches sur l’apprentissage vs la performance ?

A
  • Cible traitée avec des demandes de répétition
  • Cible traitée avec des reformulations

La reformulation nécessite moins d’exposition que la répétition bien que tous les enfants ont répété les cibles dès la première rencontre (performance).

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11
Q

Vrai ou faux.

Faire apprendre, c’est reproduire.

A

Faux.

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12
Q

Qu’est-ce que faire apprendre ?

A

C’est exposer, rendre nécessaire.

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13
Q

Comment se prend la mesure ?

A

En spontané.

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14
Q

Comment se fait le suivi des progrès ?

A

En spontané.

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15
Q

Qu’est-ce qui se passe si nos attentes ne sont pas réalistes ?

A

On risque de vouloir changer des
interventions efficaces pour d’autres qui le sont moins.

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16
Q

Les enfants qui ont un TDL présentent quelles difficultés morphosyntaxiques ?

A

Ordre des mots dans les phrases
Phrases longues/complexes + difficiles
Mots de fonction (souvent absents)
Accord de verbes et temps de verbe

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17
Q

Quels sont les buts du choix des cibles en morphosyntaxes ?

A

améliorer la compréhension/l’expression…
- De phrases variées
- Des phrases complexes
- De concepts nouveaux (p. ex., quantité́, personne, temps)

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18
Q

Vrai ou faux.

Les objectifs morphosyntaxes sont presque toujours pertinents pendant ce stade de développement (3-7 ans).

A

Vrai.

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19
Q

Donne des exemples d’objectifs morphologiques.

A

Augmenter la variété des temps de verbe.
Augmenter l’utilisation des mots grammaticaux.

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20
Q

Donne des exemples d’objectifs syntaxiques.

A
  • Varier les phrases.
  • Augmenter la quantité de constituants dans la phrase : SV, SVC, SVCC…
  • Diversifier les types de phrases : affirmatives, interrogatives, négatives et impératives.
  • Produire des phrases complexes (préciser les coordonnants ciblés)
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21
Q

Quelles sont les 5 stratégies pour le développement de la morphosyntaxe ?

A

1- Exposition à haute fréquence avec saillance
2- Reformulation
3- Extension et structuration verticale
4- Variation syntaxique progressive
5- Techniques d’incitation pour amener l’enfant à produire une cible

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22
Q

Comment faire de l’exposition à haute fréquence avec saillance ?

A

Prosodie, mais aussi placer le mot en fin de phrase (« J’ai deux chaises, j’en ai deux. » ou contraster deux phrases (« il ne saute pas, ELLE saute) + gestes.

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23
Q

Quel devrait être le dosage de la reformulation ?

A

1-2 fois par minute.

24
Q

Comment reformuler ?

A
  • Toujours reformuler la même cible. Ex. : Ajout de l’auxiliaire, présence du déterminant, etc.
  • Efficace aussi avec les phrases complexes en jumelant deux phrases simples de l’enfant
25
Q

Que devrait-on faire avant chaque reformulation ?

A

Attirer l’attention de l’enfant avant.

26
Q

Qu’est-ce qui est important en reformulation ?

A

La quantité au-delà du temps.

27
Q

Qu’est-ce que la variation syntaxique progressive ?

A

Utiliser une phrase que l’enfant produit déjà ou qu’on a travaillée et progressivement amener de la variation.

28
Q

De quoi dépend l’utilisation de l’implicite/l’explicite ?

A
  • L’âge de l’enfant (explicite pas avant 6 ans)
  • Des capacités langagières, cognitives et métalangagières
  • De la cible
29
Q

Vrai ou faux.

Il y a un gain gain si input (ce que l’enfant entend) + l’output (que l’enfant répète la bonne forme) dans une même rencontre.

A

Pas de données pour affirmer ou infirmer cela.

30
Q

Est-ce pertinent pour un enfant de dire ce que tout le monde sait/voit ?

A

Non, ce n’est pas naturel.

31
Q

Complète la phrase :

Les morphèmes et les structures de phrases ont une ……

A

Fonction communicative (ils transmettent une information).

32
Q

Dans l’idéal, que doivent permettre nos activités morphosyntaxiques à l’enfant ?

A

Saisir le sens communiqué par les éléments
morphosyntaxiques

33
Q

Donne des exemples de questions « payantes » pour « faire parler »l’enfant.

A
  • « Qu’est-ce qui se passe ? »
  • « Et après ? »
  • « Mon chien à la maison, il a fait xyz… Et toi ? »
34
Q

Donne des exemples d’objectif pragmatique.

A
  • Varier les intentions de communication
  • Amener l’enfant à ajuster son langage en fonction du contexte : selon
    l’interlocuteur, selon le lieu, etc.
  • Améliorer l’habileté à amorcer une conversation, à introduire de nouveaux sujets de conversation, à mettre fin à une conversation, à joindre un jeu, etc.
  • Amener l’enfant à repérer, signaler et réparer les bris de communication
  • Améliorer la sensibilité de l’enfant aux réactions d’autrui.
35
Q

Que veut-on savoir sur la pragmatique des enfants ?

A

Est-ce qu’il discute avec les autres enfants ? Est-ce qu’il joue avec les autres (et pas seulement les personnages « sans langage » dans les jeux symboliques comme faire le chat, le chien, le bébé…) ?

36
Q

Pour les enfants avec un TDL, avec qui les interactions sont-elles plus difficiles ?

A

Les autres enfants.

37
Q

Qu’est-ce qui aiderait les enfants TDL par rapport aux programmes socio-émotionnels ?

A

Support visuel, langage plus simple, soutien durant les interactions avec les pairs.

38
Q

Quelle est la CLÉ des stratégies en pragmatique ?

A

Sortir du bureau !!
et aller soutenir l’enfant dans son environnement

39
Q

Au préscolaire, que doivent faire les adultes dans le développement de la pragmatique ?

A

1) S’adapter afin que la conversation soit plus facile (geste, phrase courte,…)
2) Soutenir l’interaction avec les pairs

40
Q

Qu’est-ce que le moyen de l’intervention « intégrer le jeu d’un pair »

A

Enseignement explicite juste avant la période de jeu libre + indices/enseignement durant la période de jeu (au besoin) + directivité (« Choisis un autre enfant et essaie de jouer avec lui. »)

41
Q

Quels peuvent être les indices/enseignement durant le jeu ?

A
  1. Indice visuel : Pointer le pictogramme qui correspond à l’étape que l’enfant doit réaliser
  2. Indice gestuel : Pointer le jouet que l’enfant pourrait prendre pour jouer avec son camarade
    + dire au camarade « Je pense que Frédéric veut faire des gâteaux avec toi. »
  3. Indice verbal : « Frédéric, tu pourrais prendre un bol pour faire des gâteaux comme Marie. » + dire au camarade « Je pense que Frédéric veut faire des gâteaux avec toi. »
  4. Démonstration : « Je prends un bol pour faire des gâteaux comme toi. »
42
Q

Peut-on faire de l’intervention explicite en pragmatique ?

A

Oui (montrer des vidéos par exemple)

43
Q

Comment enseigner la variété des intentions ?

A

Créer un contexte incitatif / Exposer l’enfant à cette intention avec des modèles à son niveau.

44
Q

La narration, doit-elle être apprise implicitement ou explicitement ?

A

Explicitement

45
Q

Pour que l’enfant apprenne la macrostructure narrative et qu’il puisse la réutiliser avec une nouvelle histoire, il faut …

A
  • De l’enseignement explicite verbal et souvent visuel (ex. : icônes/pictos)
  • Le retrait graduel des images et des icônes/pictos
  • L’étayage / rétroaction corrective de l’adulte
  • Des essais de l’enfant
  • De la variété
46
Q

Faut-il changer d’histoire en narration ?

A

Oui, car on ne veut pas que l’enfant apprenne l’histoire par coeur.

47
Q

Quelles sont les stratégies de narration efficaces au préscolaire ?

A
  1. Étayage verbal : questionner, suggérer, informer, commenter, attirer l’attention sur un élément, faire des liens avec la vie de l’enfant, créer des bris de communication,
    etc.
  2. Enseignement explicite
  3. Exposer l’enfant à de bonnes narrations (autoverbalisation)
  4. Matériel 3D, indices visuels ou tactiles (ex.: accessoires de l’histoire comme un
    panier pour le Petit chaperon rouge, des marionnettes, redessiner les éléments
    importants, support visuel pour la structure du récit, etc.)
48
Q

Quel processus est utilisé en narration ?

A

Processus dynamique.

49
Q

Qu’est-ce qu’un processus dynamique ?

A

Question ouverte → question à choix → question fermée → réponse.

50
Q

Quels sont les types d’inférence ?

A
  • Prédiction : Qu’est-ce qui va se passer ?
  • Lieu : Où est-ce que l’action se déroule ?
  • Sentiment : Comment le personnage se sent-il ?
  • Temps : À quel moment l’action se déroule-t-elle ?
  • Objet : Quel est l’objet utilisé par le personnage ?
  • Action : Que fait le personnage ?
  • Anaphorique : pronoms (ex. il, elle)
  • Causales : permettent de relier les éléments de l’histoire
51
Q

Quels sont les types d’inférence causale ?

A
  • Problème de l’histoire : Quel est le problème du personnage ?
  • Réponse interne : Comment le personnage se sent-il ? Pourquoi ?
  • But du personnage : Qu’est-ce que le personnage veut faire ?
  • Action : Qu’est-ce qu’il a fait ? Pourquoi ?
  • Solution : Est-ce que ça a marché ?
52
Q

Quelles inférences causales sont les plus difficiles à réaliser ?

A

Réponse interne
But du personnage

53
Q

Quelle est la stratégie efficace en inférence ?

A

ÉTAPE 1
Activer les connaissances antérieures : C’est une histoire qui se passe au cinéma. Est-ce que tu as déjà été au cinéma toi ? Comment ça se passe quand on va au cinéma ?

ÉTAPE 2
Toujours démontrer en premier comment on réalise l’inférence :
Verbaliser notre réflexion (Pratique 100% assistée) : « Je pense que la fille, elle sera triste de voir que son ourson a disparu parce qu’elle l’aimait beaucoup. ».

ÉTAPE 3
Poser les questions inférentielles à l’enfant + étayer (ex. : faire des liens avec la vie de
l’enfant, questions ouvertes ➡ questions fermées, pointer sur l’image, phrase porteuse, etc.)

54
Q

Doit-on relire le même livre avec les inférences ?

A

Oui

55
Q

Combien de fois devrait-on relire le même livre ?

A

3-4 fois

ORT6030 - Évaluations enfant (5 decks)

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