Cours 3 - 0-3 ans et vocabulaire Flashcards
Par rapport à des difficultés d’un enfant, de quoi faut-il tenir compte ?
- Développement langagier (zone proximale de développement) en fonction des composantes affectées
- Développement cognitif (influence le choix des stratégies). Possibilité de métacognition ? De métalangage ?
- De la vie actuelle et future / Du quotidien (influence le choix des objectifs) L’enfant est-il déjà à l’école ? Sera-t-il scolarisé en classe régulière ?
Lors de l’intervention, quelle stratégie devrions-nous faire en tout temps ?
Parler lentement et faire des pauses.
Quelles sont les stratégies avant que l’enfant ne parle ?
- Autoverbalisation
- Verbalisation parallèle
Qu’est-ce que l’autoverbalisation ?
- L’adulte décrit ses propres actions, ce qu’il voit, ce qu’il ressent.
- Contingence parfaite entre mots et actions.
- Utiliser des phrases au niveau de l’enfant
*Ce n’est pas en réaction à ce que l’enfant vient de dire
Quelles sont les explications de l’autoverbalisation ?
- L’enfant entend des mots qui sont directement liés à ce qu’il voit.
- Cela facilite l’apprentissage des mots (pairage forme-sens)
Qu’est-ce que la verbalisation parallèle ?
- L’adulte décrit les actions de l’enfant. Il nomme ce qui intéresse l’enfant.
- Contingence parfaite entre mots et actions.
- Utiliser des phrases au niveau de l’enfant
- *Ce n’est pas en réaction à ce que l’enfant vient de dire
Quelles sont les explications de la verbalisation parallèle ?
- L’enfant entend des mots qui sont directement liés à ce qu’il voit.
- Cela facilite l’apprentissage des mots (pairage forme-sens)
- Maximise l’attention conjointe
Comment inciter la prise de parole ?
- Attendre avec anticipation, en silence
- Utiliser l’absurde : Papa est dans l’avion (Non ! Dans l’auto)
- Phrase porteuse : Papa est assis dans… (l’auto)
- Ébauche orale : C’est une grosse mmmm… (maison)
- Questions (de bonnes questions !)
Questions à choix : Tu veux le tambour ou la balle ?
Questions ouvertes : Il est tombé ! Qu’est-ce qu’on va faire ?
Quelles sont les explications à l’incitation de la prise de parole ?
On tente d’éviter de dire « Peux-tu dire X ? » ou « Répète après moi » afin de garder l’interaction naturelle et de diminuer la directivité.
Quelles sont les stratégies d’intervention après que l’enfant ait parlé ?
- Reformulation
- Extension
- Structuration verticale
Qu’est-ce que la reformulation ?
Redire la phrase de l’enfant en corrigeant toutes les
erreurs ET en mettant l’accent sur une erreur (rendre cette correction plus saillante).
Quelle est l’explication de la reformulation ?
Puisqu’on part de la production de l’enfant, c’est plus
facile pour l’enfant d’intégrer les éléments qu’on
ajoute. C’est une manière de donner un modèle
pertinent et contingent qui aide l’enfant à peaufiner un
message qu’il souhaite vraiment communiquer.
Qu’est-ce que l’extension ?
- Reprendre l’énoncé de l’enfant en ajoutant de l’information
- Redire l’énoncé de l’enfant en corrigeant toutes les erreurs sans insister sur les corrections
- En réaction à ce que l’enfant vient de dire
Quelle est l’explication de l’extension ?
Même principe que la reformulation. Puisqu’on est contingent avec l’intérêt actuel de l’enfant, il est plus attentif à notre message et cela facilite son apprentissage.
Qu’est-ce que la structuration verticale ?
Questionner l’enfant afin d’ajouter de l’information à son
énoncé. Puis, reprendre son énoncé initial et sa réponse
afin de faire un énoncé plus complet / plus long.
Qu’ont en commun les stratégies suivantes :
Autoverbalisation (self-talk)
Verbalisation parallèle (parallel talk)
Questions à choix : Tu veux le tambour ou la balle ?
Reformulation
Extension
Structuration verticale
Sont toutes axées sur l’input.
Comment promouvoir l’intentionnalité ?
- Augmenter les vocalisations
- Favoriser l’émergence des précurseurs à la communication : attention conjointe,
imitation, tour de rôle, utilisation de geste/pointage
Quelles sont les stratégies pour promouvoir l’intentionnalité ?
- Détecter les signaux de communication subtils de l’enfant (réceptivité) et à y répondre (réactivité)
- Suivre l’intérêt de l’enfant en l’écoutant, en l’observant, en se plaçant à sa hauteur et en attendant une tentative de communication
- Faire preuve de plaisir, de chaleur et d’acceptation de l’enfant.
- Imiter l’enfant (geste, son, jeu, mots) afin de créer des tours dans l’interaction.
- Donner beaucoup de temps à l’enfant pour qu’il prenne son tour dans le jeu.
- Organiser l’environnement
Comment organiser l’environnement ?
- Utiliser des jouets avec plusieurs pièces (ex. : M. Patate) pour que l’enfant demande
- Faire des erreurs volontaires et attendre que l’enfant réagisse (sabotage)
- Utiliser des objets que l’enfant ne peut pas ouvrir seul (ex. : pâte à modeler)
- Activez un jouet à remonter et attendre que l’enfant demande avant de le crinquer.
- Ouvrir un pot de savon à bulles et attendre que l’enfant demande à nouveau.
- Créer des routines sociales : coucou, chatouilles, chansons…
- Obstruction ludique
Il peut être pertinent d’utiliser un langage qui emprunte des caractéristiques du baby talk : répétition ++, phrase courte, prosodie avec beaucoup de variations, expressions faciales exagérées, etc.
Quoi faire si l’enfant ne fait rien suite à notre modification de l’environnement / matériel attrayant ?
Attendre (jusqu’à 15 secondes!), donner le
modèle et/ou solliciter la forme de communication attendue.
Faire l’action attendue.