Cours 4 - Communication non-violente Flashcards
Définition dialogue
- Relation de communication où les personnes collaborent pour surmonter leurs divergences, dans le but de construire un consensus sur les constats et sur les évaluations et l’action à entreprendre.
- Les interlocuteurs visent la meilleure décision dans les circonstances de la situation dans laquelle ils se trouvent.
- Les interlocuteurs construisent ensemble le sens des énonciations. On parle de co-élaboration de sens.
définition débat
-Divergences d’opinions dans laquelle chacun tente de faire triompher la sienne
-Confrontation écrite ou verbale
-Rapport de force, combats des mots
-On écoute l’autre pour trouver la faille dans son argumentation.
Consensus
- Entente qui survient suite à un accord sans concession.
- C’est une entente gagnant/gagnant.
- Dans le consensus, chacune des parties a éventuellement changé d’idée sur un point ou un autre, mais parce que les arguments de l’autre l’ont convaincue de la valeur supérieure de l’autre position. Au sens strict, il n’y a pas de perdant dans un consensus.
définition concession
Élément cédé à la partie opposée dans le but d’obtenir une entente, sans être convaincu de la
supériorité de la position adverse sur son interprétation des choses.
Définition négociation
Entente où chacune des parties a fait au moins une concession.
Définition consensus
Entente survenue sans concessions des parties.
Définition unanimité
Caractère d’une entente qui recueille l’adhésion de toutes les parties.
Quels sont les aspects qualitatifs d’une entente ?
Négociation et consensus
Quel est l’aspect quantitatif d’une entente ?
Unanimité
Définition discenssus
- Il existe de faux consensus ou des apparences de consensus
- Exprimer une manière différente de percevoir, de ressentir
ou de juger les faits entre deux ou plusieurs personnes - Permet de mettre en lumière les oppositions de valeurs
Défi de la communication
*Construire des consensus, en restant le plus possible dans le dialogue tout en permettant au dissensus de surgir et d’enrichir la délibération
* L’écoute des positions divergentes
* La co-construction de sens
Argumentation en éthique vs argumentation stratégique
-Argumentation en éthique : Passe par le dialogue, on estime en éthique qu’il n’y a pas d’adversaire, donc on collabore pour avoir un consensus, co-élaboration de sens
-Argumentation stratégique : S’inscrit dans le débat, vise à remporter la victoire sur notre adversaire
En cas d’échec peut avoir une négociation
débat peut générer des compromis
Argumentation en éthique
-N’est pas une science et elle n’a pas de méthode propre
* Les problèmes éthiques sont immensément variés et les argumentations qu’ils suscitent font intervenir une multitude de critères et de valeurs et de combinaisons de ceux-ci
* Il est impossible de fixer des règles à suivre précises pour traiter l’un ou l’autre problème.
* On ne peut réduire l’éthique à un code de règles strictes (pluralité de valeurs, avoir propre valeur)
* Même si nos convictions morales n’ont pas une origine rationnelle, elles doivent pouvoir être traduites dans un langage rationnel, c’est-à-dire cohérent.
Qui est l’auteur de cette citation ? “La première opération intellectuelle que je réussis à effectuer sans trop de mal, ce fut d’éplucher une mauvaise argumentation, et de trouver où résidait l’erreur (…) Je suis convaincu que, dans l’éducation moderne, aucune méthode mieux que celle-ci, quand elle est correctement employée, ne permet de former des penseurs rigoureux qui attachent aux mots et aux propositions un sens précis et ne se laissent pas abuser par des termes vagues, confus ou ambigus. Contrairement à une opinion répandue, les études en mathématiques ne sont là d’aucun secours; car, dans les processus mathématiques, on ne retrouve aucune des véritables difficultés qui empêchent de raisonner correctement” .
John Stuart Mill (1806-1873), Autobiographie.
Définition sophisme
« Un sophisme est un type d’argumentation incorrecte qui est si fréquent ou qui induit si facilement en erreur qu’on lui a donné un nom particulier. Comme pour toutes le argumentations incorrectes, les erreurs qui sont à la source des sophismes se ramènent à deux genres: l’inacceptabilité des prémisses ou l’insuffisance des liens entre les éléments d’une argumentation » (Blackburn)
type argument fallacieux