Cours 4 Flashcards
- But de la perception:
Nous informer sur notre environnement en vue de lui attribuer un sens, de l’interpréter.
objectif visé de la vision
est d’identifier les causes, dans l’environnement, du pattern de distribution lumineuse projetté sur la rétine.
Vrai ou Faux
Un traitement exclusivement local de l’information est suffisant à l’atteinte du but de la vision.
Faux
Un traitement exclusivement local de l’information est insuffisant à l’atteinte du but de la vision.
Il est nécessaire d’intégrer l’information locale au X dans lequel elle se situe
Il est nécessaire d’intégrer l’information locale au contexte dans lequel elle se situe
Étant donné l’info contextuelle notre conclusion de ce qu’on percoit de l’environnement …
varie
Cette prise en compte du contexte est d’autant plus importante car…
Cette prise en compte du contexte est d’autant plus importante car…
l’info rétinienne est réduite
par rapport à ce qui serait nécessaire
pour établir la constitution véridique et complète
de l’environnement.
- projection d’un monde 3D à une rétine 2D.
- l’occlusion rend nécessaire la complétion de l’information manquante.
- la transparence d’une surface doit être prise en compte dans l’interprétation de ce qui se trouve derrière.
- la lumière reçue par l’œil est typiquement le résultat de l’interaction entre les caractérstiques de la lumière ambiante et de la réflectance des surfaces
Ces exemples rendent compte de….
l’importance d’inclure le contexte à l’info rétinienne qui est incomplète.
Si, sur le plan fonctionnel, notre système perceptif doit traiter le contexte, c’est nécessairement le cas aussi pour X.
Si, sur le plan fonctionnel, notre système perceptif doit traiter le contexte, c’est nécessairement le cas aussi pour l’activité nerveuse qui en dépend.
La prise en compte du contexte doit se traduire au niveau des X des neurones perceptifs.
La prise en compte du contexte doit se traduire au niveau des propriétés des champs récepteurs des neurones perceptifs.
Selon la définition classique du champ récepteur, aucun traitement n’est effectué sur X
Selon la définition classique du champ récepteur, aucun traitement n’est effectué sur l’information contextuelle
Définition classique du champ récepteur (en vision):
Partie du champ
visuel qui, lorsque stimulée, affecte la réponse du neurone.
Les neurones à champs récepteurs classiques = très précis/sélectifs pour:
l’orientation
la direction dans la quelle la lumière se dirige
Un champ récepteur « classique » est essentiellement constitué à partir de X.
Un champ récepteur « classique » est essentiellement constitué à partir de connexions ascendantes.


Que représente cette image?

Le champ récepteur d’une cellule simple
1- Si la cellule rouge provient de v1 d’où proviennent les cellules bleus?
2- Dans cette image il s’agit de connexions X pour CR simple dans V1.

1- les cell bleu provienennent du CGL
2- Dans cette image il s’agit de connexions ascendantes pour CR simple dans V1.
En plus des connexions ascendantes quelles autres connexions sont impliquées dans le traitement neuronal?
- Connexions horizontales (intra-aire)
- Connexions descendantes («feedback») (ex: V1 vers CGL)
Certaines propriétés de réponse des neurones corticaux impliqués dans la vision (traitement de l’information contextuelle) vont au-delà de ce qui est prévu par la définition classique du champ récepteur.
En référant à ces propriétés, certains auteurs parlent de X.
Certaines propriétés de réponse des neurones corticaux impliqués dans la vision (traitement de l’information contextuelle) vont au-delà de ce qui est prévu par la définition classique du champ récepteur.
En référant à ces propriétés, certains auteurs parlent de champs récepteurs non-classiques.
Ces propriétés non-classiques des champs récepteurs semblent déterminées en grande partie par quoi?
Ces propriétés non-classiques des champs récepteurs semblent déterminées par les connexions horizontales et/ou descendantes reçues par les neurones.
Allman et ses collaborateurs (1985) sont ceux qui ont soulevé quoi?et qui ont introduit quoi?
Allman et ses collaborateurs (1985) sont ceux qui ont soulevé l’importance des effets de contexte sur les réponses neuronales** et qui ont introduit **la notion de champs récepteurs « non-classique».
Les effets de contexte sur les rép neuronales on d’abords été documentés où pour quels propriétés de stimulation?
- dans MT
- pour une variété de propriétés de stimulation (orientation, disparité binoculaire, etc.)
Les effets de contexte sur les réponses neuronales sont fortement apparentés à quoi?
Les effets de contexte sur les réponses neuronales sont fortement apparentés à ceux observés au niveau comportemental.
Que montre cette image?

Montre que les réponses au stimuli des neurones mesurés sont influencé par ce qui qui se passe à l’extérieur de leur champs récepteur –> C’est-à-dire qu’ils sont influencé par le contexte!
Que représente cette image?
Quand la réponse est-elle le plus élevé?
Que se passe-t-il quand le stimulus est seulement à l’extérieur du CR?

- Cette image rend compte de l’impacte du contexte (environnement) sur des champs récepteur sensible à la couleur. –>V4
- La réponse est le plus élevé quand il y a le plus de contraste entre le stimulus dans le CR et l’environnement,
- Il n’y a pas de réponse du neurone
Les effets de contexte sur les neurones sont fortement liées à…

l’impression qu’a un observateur de la saillance de la cible et aux performances de détection.
Groupements par colinéarité. Sur le plan des performances perceptives, la facilité d’effectuer ces groupements est modulée par 4 éléments:
1- la colinéarité,
2- la distance relative,
3- l’angle et
4- le décalage axial.
Rôle fonctionnel du groupement par colinéarité:
intégration des contours
Selon cette image;
la réponse des neurones dans l’aire V1 est affectés par quoi?

La réponse des neurones dans l’aire V1 est affectée par un contexte constitué de segments de même orientation.
Selon cette image;
L’effet du contexte varie en fonction de quoi?

L’effet du contexte varie en fonction du niveau de contraste des stimuli présentés.
Comme le contraste réfère à l’intensité de la stimulation appliquée,
cette image suggère qu’au niveau synaptique, il y a X,
qui peut facilement basculer en fonction du contraste relatif des stimuli.
Comme le contraste réfère à l’intensité de la stimulation appliquée, ceci suggère qu’au niveau synaptique, il y a un équilibre fragile entre les connexions excitatrices et inhibitrices en jeu, qui peut facilement basculer en fonction du contraste relatif des stimuli.
Selon cette image;

La ségrégation figure-fond reposant sur un contraste d’orientation est également associée à X
La ségrégation figure-fond reposant sur un contraste d’orientation est également associée à une modulation des réponses neuronales dans V1
Cet effet n’est pas limité à la bordure figure-fond mais s’étend également à l’intérieur de la figure après un délai de combien de temps?
Si les traits au centre de la figure ont tous la même orientation de quel effet s’agit-il?

- 100 ms
- effet de complétion – « filling in »
L’augmentation du rayon du réseau augmente X, jusqu’à l’atteinte d’une certaine limite.
L’augmentation du rayon du réseau augmente la réponse du neurone, jusqu’à l’atteinte d’une certaine limite.
L’augmentation du rayon du réseau augmente la réponse du neurone, jusqu’à l’atteinte d’une certaine limite;
Cette limite est atteinte plus rapidement avec X** qu’avec **Y
L’augmentation du rayon du réseau augmente la réponse du neurone, jusqu’à l’atteinte d’une certaine limite;
Cette limite est atteinte plus rapidement avec un réseau de haut contraste (sRFhigh)** qu’avec **un réseau de bas contraste (sRFlow).
La taille du sRFhigh est de X fois plus grande que le champ récepteur classique.
La taille du sRFhigh est de 2-3 fois plus grande que le champ récepteur classique
La taille du X** est environ le double de celle du **Y.
placer sRFhigh vs sRFlow
La taille du sRFlow** est environ le double de celle du **sRFhigh.
L’étendue intermédiaire entre sRFhigh et sRFlow, est nommée: ,
bordure proximale
Dans l’étendue intermédiaire, nommée bordure proximale,
l’effet de contexte est soit inhibiteur (à haut contraste), soit facilitateur (à bas contraste).
Comment se nomme l’étendue au delà du sRFlow?
la bordure distale
L’effet de contexte est toujours inhibiteur à quel endroit?
Au-delà du sRFlow, à la bordure distale
L’effet de complétion se manifeste également, autant au niveau X** que **Y** (dans V1) à l’intérieur de **Z,
L’effet de complétion se manifeste également, autant au niveau comportemental** que **neuronal** (dans V1) à l’intérieur de **la tache aveugle
2 types de Complétion en cas d’occlusion
Complétion modale
Complétion amodale
Complétion modale:
traits illusoires résultant d’une stimulation visuelle contextuelle
Le phénomène de complétion modale est observé dans les réponses des neurones de quels aires?
L’aire V2 et pour un sous-ensemble de neurones de l’aire V1
Complétion amodale:
interpolation perceptive de traits situés derrière une surface faisant occlusion
1- Pk «Amodale »?
2- Qualifiée par certains de quoi?
1- parce que l’information complétée n’est vérifiée par aucune modalité sensorielle.
2- Qualifiée par certains de « vision rayons X »!
La ségrégation figure-fond a été montré avec quel autre contraste que l’orientation? (aussi observée avec contrastes de mouvement, disparité, couleur et luminance
Contrastes de :
- mouvement,
- disparité,
- couleur et
- luminance
La complétion a modale peut se faire dans quelle aire?
V1 et V2
Médiation des effets de contexte: Une stratégie d’étude repose sur la X des effets observés.
Médiation des effets de contexte:
Une stratégie d’étude repose sur la latence des effets observés.
La latence minimale (Lmin) de réponse neuronale dans l’aire V1 est de X ms.
La latence minimale (Lmin) de réponse neuronale dans l’aire V1 est de 30 ms.
Lmin au bord:
Lmin au centre:

Au bord: Lmin + 30 à 70 ms, selon le type de contraste.
Au centre: Lmin + environ 100 ms.
Médiation des effets de contexte: Stratégie de latence.
Cette approche ne s’avère pas entièrement concluante compte tenu que…
Cette approche ne s’avère pas entièrement concluante compte tenu que…
certaines aires extrastriées peuvent avoir des latences de réponse aussi courtes que V1.
Médiation des effets de contexte:
Une autre approche repose sur l’étude des propriétés ascendantes du CGL vers V1** et **des connexions horizontales à l’intérieur de V1.
Une autre approche repose sur l’étude des propriétés ascendantes du CGL vers V1** et **des connexions horizontales à l’intérieur de V1.
Vrai ou faux
Les champs récepteurs dans le CGL présentent des champ récepteur non-classique.
Vrai
Médiation des effets de contexte:
Il est proposé que les connexions ascendantes des CR non-classique du CGL peuvent contribuer à la bordure-proximale du champ récepteur non-classique dans V1
Il est proposé que les connexions ascendantes des CR non-classique du CGL peuvent contribuer à la bordure-proximale du champ récepteur non-classique dans V1
Médiation des effets de contextes:
Sur la quelles base l’étendue des connexions horizontales dans V1, peuvent-elle expliquer la médiation de contexte?
Sur la base de
- leur sélectivité à l’orientation et
- de leur vitesse de conduction
Médiation des effets de contextes:
Il est proposé que les connexions horizontales dans V1 peuvent être responsables des effets relatifs à 3 élément.
Elles seraient également impliquées dans la bordure- proximale du champ récepteur non-classique dans V1.
1- la discrimination d’orientation,
2- au groupement par colinéarité, et
3- les effets de ségrégation figure-fond sur le bord séparant ces deux régions
X= la bordure- proximale du champ récepteur non-classique dans V1.
Médiation des effets de contexte:
Les propriétés spatio-temporelles des connexions descendantes vers V1 suggèrent quoi?
Leur implication dans les effets de contexte distant.
À l’appui des connexions descendantes vers V1 impliquer dans les effets de contexte distant:
La modulation contextuelle au centre de la figure (dans le cas de la ségrégation figure-fond) est abolie par quoi chez le singe?
À l’appui des connexions descendantes vers V1 impliquer dans les effets de contexte distant:
La modulation contextuelle au centre de la figure (dans le cas de la ségrégation figure-fond) est abolie par une lésion extrastriée importante chez le singe.
Que représente cette image?

Résumé des connexions déterminant les propriétés non-classiques des champs récepteurs des neurones dans l’aire V1.


Fonctions de la modulation contextuelle de manière générale:
la modulation de la réponse neuronale en fonction de la stimulation contextuelle aide à l’interprétation de l’image; autrement dit, à répondre à la question: « quelle est la structure de l’environnement? »
Fonctions de la modulation contextuelle de manière plus spécifique:
De manière plus spécifique, il semble que la modulation contextuelle
- Contribue grandement à la discrimination perceptive (augmente la saillance des contrastes locaux)
- et qu’elle soit déterminante pour la ségrégation figure-fond.
Vrai ou Faux
La modulation figure fond se fait sur une base pré-attentive?
Vrai
Selon cette image:

La non-détection de la figure est associée à quoi?
Une réduction ou une absence de modulation contextuelle.
Avec cette figure:
Que se passe-t-il si un masque indétectable est présenté après le stimulus de ségrégation figure-fond?

Le stimulus devient indétectable et en même temps abolit la modulation contextuelle..
Donner 3 preuves que la détection consciente d’une distinction figure-fond, cette modulation se fait sur une base préattentive .
- 2 figures séparées et distantes produisent une modulation contextuelle aussi forte que si une figure est présentée seule.
- la focalisation de l’attention sur l’un de plusieurs objets n’a que peu d’impact sur la modulation contextuelle produite par les stimuli en dehors du champ attentionnel.
- la modulation contextuelle de la réponse MEG chez l’humain est aussi forte si le sujet porte attention au stimulus que s’il y a cécité inattentionnelle pour cet item.
X** est requise pour la ségrégation perceptive alors que **Y ne l’est pas
La modulation contextuelle des réponses neuronales** est requise pour la ségrégation perceptive alors que **la focalisation attentionnelle ne l’est pas