Cours 10 - Sens chimiques Flashcards

1
Q

Les sens chimiques reposent sur quoi?

A

la captation de molécules (sous forme gazeuse pour l’odorat; sous forme solide ou liquide pour le goût) émises par, ou constituant certains objets de notre environnement.

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2
Q

Ces sens sont souvent conçus comme les gardiens du processus alimentaire en identifiant quoi?

A

e dont notre corps a besoin pour se nourrir et ce qui lui est néfaste ou toxique.

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3
Q

L’action conjointe de l’odorat et du gout donne naissance à

A

l’expérience de la saveur.

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4
Q

Odorat

Les molécules susceptibles de stimuler notre système olfactif doivent rencontrer certaines conditions:

A
  • être volatiles (i.e. pouvoir flotter dans l’air)
  • être petites et légères (moins de 5,8 x 10-22 g)
  • être hydrophobes (ne pas se mélanger à l’eau)
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5
Q

Odorat

Les molécules susceptibles de stimuler notre système olfactif peuvent être captées par

A

des récepteurs situés au sommet de la cavité nasale, les neurones récepteurs olfactifs
(NRO), qui sont localisés au niveau de l’épithélium
olfactif*.

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6
Q

la muqueuse olfactive est :

A

plus étendue et caractérisée par le fait qu’elle est couverte de mucus.

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7
Q

Les NRO sont dotés de

A

cils qui percent à travers la muqueuse olfactive

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8
Q

À l’extrêmité des cils des NRO se trouvent

A

les récepteurs olfactifs (RO; essentiellement, les dendrites des NRO).

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9
Q

C’est la stimulation des RO qui déclenche

A

les mécanismes de perméabilité de la membrane du neurone donnant naissance à l’influx nerveux.

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10
Q

L’humain dispose d’environ combien de NRO dans chaque narine?

et au total?

A

10 millions de NRO dans chaque narine

(total de 20 millions)*.

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11
Q

les NRO n’ont qu’une durée de vie limitée car

A

ils sont en partie directement exposés à l’environnement extérieur

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12
Q

durée de vie des NRO

A

5-7 semaines

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13
Q

Puisqu”ils ont une durée de vie limitée les NRO doivent

A

être remplacés par de nouveaux récepteurs

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14
Q

Qu sont les précurseurs des NRO?

A

les cellules basales

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15
Q

Un type de RO est définit par quoi?

A

par ce à quoi le RO est sensible

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16
Q

Chez l’humain, on dénombre environ X de RO

A

Chez l’humain, on dénombre environ 350 types différents de RO

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17
Q

Chaque NRO dispose de

A

de nombreux RO, qui sont tous du même type.

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18
Q

Chaque RO peut répondre à

A

une variété d’odorants

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19
Q

profil de reconnaissance

A

la représentation d’une odeur au niveau des RO

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20
Q

profil de reconnaissance se fait selon

A

un code distribué.

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21
Q

L’humain arrive à discriminer environ X odeurs différentes sur cette base.

A

L’humain arrive à discriminer environ 10 000 odeurs différentes sur cette base.

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22
Q

Certains odorants dont la structure moléculaire est similaire ont..

A

des profils de reconnaissance similaire mais les exceptions sont fréquentes.

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23
Q

le profil de reconnaissance au niveau des RO prédit

A

l’expérience perceptive

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24
Q

“code combinatoire”

A

l’encodage olfactif par les RO

1 RO peut répondre à plusieurs choses

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25
Q

Un odorant y serait donc représenté par

A

la combinaison particulière de RO qu’il active.

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26
Q

Le stade de traitement effectué par les récepteurs et la projection des signaux neuronaux vers le bulbe olfactif sont conçus

A

comme analytiques – i.e. décomposition du signal olfactif en ses molécules constuantes.

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27
Q

Au niveau cortical, on conçoit plutôt le traitement comme

A

synthétique – intégration de combinaisons de molécules pour constituer des objets olfactifs.

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28
Q

L’épithélium olfactif est subdivisé en

A

en quatre zones et chaque type de RO ne se trouve que dans une seule de ces zones.

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29
Q

Les axones originant des NRO se regroupent pour constituer

A

le nerf olfactif,

30
Q

Le nerf olfactif traverse

A

la plaque cribriforme

31
Q

Le nerf olfactif traverse la plaque cribriforme pour envoyer ses projections (directement, sans synapse) vers

A

les glomérules du bulbe olfactif ipsilatéral, où il y a synapse.

32
Q

Chaque type de RO projette vers

A

une paire de glomérules, un

médian l’autre latéral.

33
Q

Chaque glomérule peut recevoir des afférences de plus d’un type de RO.

A
34
Q

L’imagerie optique du bulbe olfactif chez le rat révèle que certains composés en activent des régions particulières et que plus la chaîne de carbone attachée à la molécule est longue, plus la zone d’activation est

A

antérieure.

35
Q

À partir du bulbe olfactif, des projections sont envoyées vers

A

le cortex olfactif primaire (cortex piriforme)

36
Q

le cortex olfactif primaire (cortex piriforme) projette vers

A

le cortex olfactif secondaire, qui est localisé dans le cortex
orbitofrontal.

37
Q

Le circuit olfactif est connecté à

A

l’amygdale et à l’hippocampe, qui seraient impliqués respectivement dans les réactions émotionnelles associées au traitement perceptif (en général, qu’il soit olfactif ou non) et dans l’évocation de souvenirs

(effet Proust).

38
Q

Au contraire du bulbe olfactif, les réponses neuronales à un odorant dans le cortex piriforme sont

A

très dispersées.

39
Q

C’est à travers un processus de X que repose la perception d’objets olfactifs

A

C’est à travers un processus de synthèse que repose la perception d’objets olfactifs

40
Q

la perception d’objets olfactifs :

A

perception intégrée d’une collection d’odorants émis par un objet particulier, e.g. odeur d’une rose.

41
Q

La perception intégrée d’une collection d’odorants émis par un objet particulier reposerait elle-même sur :

A

des circuits neuronaux reliant entre eux la collection de neurones sélectivement sensibles aux différents odorants émis par l’objet en question.

42
Q

Sur le plan fonctionnel, l’olfaction chez l’humain est caractérisée par:

A
  • Sensibilité moindre que chez de nombreuses espèces animales (1\8-1\50 vs rat, 1/300-1/10000 vs chien), qui est liée au plus faible nombre de RO (qui eux semblent avoir la même sensibilité à travers les espèces – 1 seule molécule d’odorant suffit).
  • Le seuil différentiel moyen est de 11% (en termes de différence de concentration d’odorant), ce qui est relativement proche des autres modalités sensorielles (autour de 5%).
  • L’anosmie totale est présente chez 1% de la population nord- américaine. Une atteinte partielle chez 5%.
  • L’être humain arrive à discriminer environ 10 000 odeurs différentes (100 000 pour les observateurs hautement entraînés comme les parfumeurs et les dégustateurs de vins). Toutefois, notre capacité d’identification est nettement plus limitée, apparemment en raison de la difficulté à retrouver le nom des odeurs.
  • L’habituation à une odeur se fait relativement rapidement. Typiquement, après 15-20 minutes d’exposition, nous sommes presqu’entièrement insensibles à l’odorant.
43
Q

Les causes les plus fréquentes de l’anosmie sont :

A

Des infections des voies respiratoires supérieures (des sinus notamment) et les lésions traumatiques de la plaque cribriforme.

Il semble également que l’anosmie pourrait être un signe avant coureur des maladies d’Alzheimer et de Parkinson.

44
Q

L’habituation est en grande partie déterminée par:

A

le phénomène de “recyclage” des RO

45
Q

le phénomène de “recyclage” des RO

A

une fois qu’un RO a capté une molécule d’odorant, il rentre à l’intérieur du corps cellulaire pour y être libéré de cette molécule et il n’en ressort que quelques minutes plus tard

46
Q

Goût

Les récepteurs gustatifs sont situés sur la langue et leur durée de vie est

A

1-2 semaines.

47
Q

Ces récepteurs, les cellules gustatives, s’assemblent en structures appelés

A

bourgeons gustatifs environ 10 000 au total chez l’humain

48
Q

bourgeons gustatifs sont situés

A

sur les papilles de la langue, à la jonction du palais et du voile du palais, sur l’épiglotte et le larynx.

49
Q

On dénombre quatre types de papilles:

A
  • papilles filiformes: forme conique, partout sur la langue, aucun bourgeon gustatif.
  • papilles fongiformes: forme de champignon, environ 200, sur le bout et les côtés de la langue, 1-20 bourgeons gustatifs chacune à leur sommet.
  • papilles foliées: replis sur les côtés de la langue, toujours au nombre de deux, contiennent plusieurs centaines de bourgeons gustatifs chacune.
  • papilles caliciformes (“circumvallate” en anglais): forme de monticule plat, tiers postérieur de la langue, au nombre de 8-12, contiennent chacune jusqu’à 100 bourgeons gustatifs sur leur côté.
50
Q

Les cellules gustatives ont une surface réceptrice (les microvillosités) à leur extrémité qui émerge

A

des pores gustatives.

51
Q

Les molécules du sucré* et de l’amer

A

s’attachent aux sites récepteurs correspondants.

52
Q

Les sites pour le goût acide voient certains de leurs canaux ioniques bloqués par

A

le H+ dans ces substances

53
Q

les sites pour le salé absorbent

A

le Na+ qui se trouve dans le sel.

54
Q

Sur le plan perceptif, il semble possible de décrire l’expérience du goût en termes de quatre dimensions fondamentales:

A

salé, acide, sucré, amer (et plus récemment, umami).

55
Q

Les différents types de sites récepteurs sont répartis à peu près également sur

A

l’étendue de la langue où on y trouve des récepteurs.

56
Q

à travers l’étendue de la langue, il y a de légères variations dans

A

le seuil de détection pour les dimensions de base du goût.

57
Q

Il existe des différences individuelles dans le sens du goût qui semblent

A

détérminées génétiquement.

58
Q

2/3 des personnes (les “goûteurs”) sont sensibles au

A

au goût amer de substances comme le phénylthiocarbamide (PTC) ou le 6-n-propylthiouracil (PROP)

59
Q

1/3 trouvent que les PTC et les PROP

A

n’ont aucun goût (les “non-goûteurs”)

60
Q

Récemment, on a découvert que les goûteurs ont

A

plus de papilles gustatives, sur lesquelles on retrouve plus de bourgeons gustatifs, que les non-goûteurs

61
Q

Signal nerveux:

A

1) la langue
2a) la corde du tympan pour les papilles fongiformes
2b) le nerf glosso-pharyngien pour les papilles foliées et caliciformes
2c) nerf vague pour récepteurs situés ailleurs dans la bouche et la gorge
2d) nerf petronasal superficiel pour les récepteurs dans le voile du palais
3) font synapse dans le noyau solitaire du tronc cérébral,
4) efférences vers le thalamus (noyau ventral postérieur médian)
5) projections n direction de l’insula et de l’operculum frontal
6) Ces aires envoient ensuite des projections vers les zones du cortex orbitofrontal qui sont également innervées par les voies olfactives.

62
Q

type de code neural qui est utilisé pour le goût

A

pas sure:

spécifique vs distribué

63
Q

L’expérience de la saveur d’une nourriture résulte de l’action combinée

A

du goût et de l’odorat.

64
Q

le fait de manger un aliment implique évidemment

A

une stimulation des récepteurs du goût, mais également de ceux de l’odorat par les voies orthonasale et rétronasale.

65
Q

glutamate monosodique

A

pas affectées nez bouché

présumément parce que leur saveur repose presqu’exclusivement sur le sens du goût.

66
Q

le cortex orbitofrontal (CO),

A

on peut considérer comme étant à la fois cortex olfactif et gustatif secondaire.

67
Q

Le CO reçoit également des afférences

A

visuelles (cortex inférotemporal) et tactiles (cortex somatosensoriel – pariétal).

68
Q

atténuation de l’aspect agréable du goût à mesure que l’on mange un mets est lié à deux phénomènes:

A
  • alliesthésie:
  • satiété sensorielle spécifique:
69
Q

alliesthésie:

A

liée à la sensation de satiété apportée par le fait de consommer de la nourriture. Se produit même si la nourriture est ingérée par un tube
gastrique.

70
Q

satiété sensorielle spécifique:

A

lié à l’exposition prolongée à la saveur d’un aliment. Se produit même si la nourriture n’est

28 pas ingérée.

71
Q

L’effet de la satiété sensorielle spécifique se manifeste

A

sur l’aspect agréable ou non de l’odeur de la nourriture consommée, mais également au niveau de l’activation du CO, dont la réponse semble refléter la valeur de récompense de la nourriture

72
Q

la valeur de récompense de la nourriture serait déterminée par

A

les interactions du CO avec l’hypothalamus, où se retrouvent des neurones répondant à la nourriture (peu importe la modalité) lorsque l’animal a faim.