cours 4 Flashcards

sexualité et diversité sexuelle

1
Q

groupe d’âge le plus à risque d’ITSS

A

15-24 ans

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2
Q

attrapper une ITSS est lié à quoi ?

5

A
  • activités sexuelles précoces
  • avoir plusieurs partenaires
  • différence d’âge avec le partenaire
  • absence de moyens de contraception ou de protection
  • vécus de maltraitance
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3
Q

quels sont les groupes les plus à risque de développer une ITSS ?

3

A
  • 15-24 ans
  • diversité sexuelle et de genre
  • diversité ethnique
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4
Q

Un des groupes les plus à risque de développer une ITSS sont ceux issus de la diversité sexuelle et de genre. Donnez plus de détails

A
  • 93% des cas de VIH (chez les garçons) sont associés à des relations homosexuelles
  • adolescentes transféminines les + à risque
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5
Q

Un des groupes les plus à risque de développer une ITSS sont ceux issus diversité ethnique. Donnez plus de détails

A
  • chez les 13-24 ans : 53% des diagnostics de VIH chez les personnes noires
    • de chance d’ITSS comparativement aux personnes blanches
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6
Q

% des garçons de 15 è 18 ans agai/bi ayant déjà eu une relation sexuelle vs ceux hétéro ?

A

62% gai/bi vs 42% hétéro

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7
Q

Il y a plus de risuqe dans le sexualité des garçons de 15-18 ans gai/bi. Donnez les 4 statistiques qui le montrent.

A
  • 50% utilisent un condom vs 62.3%/74.7%
  • 32% utilisent drogues/alcool vs 24.2%
  • 49% initiation sexuelle avant 13 ans (âge moyen de 13.6 ans) - mais 30% non consentantes (vs 3.7% gars hétéros, 15.8% filles hétéros)
  • âge du premier partenaire sexuel plus âgé = en moyenne 6 ans de plus (donc 20 vs 14 ans selon une étude)
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8
Q

Il semble avoir un risque similaire de sexualité à risque entre les adolescents trans et quel autre groupe ?

A

adolescents cisgenres hétérosexuels

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9
Q

Les liens entre personnes minoritaires et stigmatisées ne sont pas des corrélations. On explique ca comment alors ?

A

Ce n’est pas inhérent à leur identité (pas une cause directe)

L’identité est minoritaire et stigmatisée = donc association avec des facteurs de risque pour les ITSS/la sexualité à risque.

Ne pas oublier l’environnement empreint de racisme, d’homophobie et de transphobie.

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10
Q

proportion des grossesses à l’adolescence qui sont non dsirées

A

4/5

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11
Q

quels sont les facteurs qui augmentent les chances d’une grossesse et maternité à l’adolescence

A

sexualité : précocité, anus sexuels à l’enfance

trauma : 50% ont le diagnostic; Moyenne de 5 événements traumatiques. Violence à l’enfance ou actuelle.

Famille : grande fratrie, pauvreté, peu d’éducation des parents, mère adolescente.

Stigmatisation : plus fréquent chez adolescents noires ou hispaniques (racisme)

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12
Q

Modèle de déprivation (carence) émotionnelle

A

Modèle qui explique la grossesse et maternité à l’adolescence par une déprivation (carence) émotionnelle :

  • Recherche de proximité émotionnelle à travers le bébé.
  • Donner un but à la vie, avoir quelqu’un à aimer, renforcer la relation avec le partenaire amoureux/sexuel, améliorer la relation avec sa mère (ses parents).
  • Vécu de négligence : maternité comme compensation pour aller chercher sentimetn de sécurité et de “prise de soin” (nurturing).
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13
Q

Quelles sont les conséquences psychologiques d’une grossesse et maternité à l’adolescence ?

4

A
  • Plus grand risque de dépression post partum. Surtout chez les mères ayant moins de **support social ** (notamment du père) ; dépression avant la grossesse ; vision moins positive de la grossesse.
  • Plus grand risque d’abus de drogues (11 - 52% mais sous-estimation)
  • Sentiment d’isolement de ses pairs ; perte de sa jeunesse
  • Certaines mères rapportent être devenues plus matures ; être une bonne mère aurait améliorer leur sens/estime de soi : les mères adolescentes peuvent avoir des conséquences similaires aux mères qui ont des enfants plus tard avec un bon soutien social .
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14
Q

Quelles sont les conséquences d’une grossesse et maternité à l’adolescence, pour le bébé ?

4

A
  • Plus de risque de négligence et de maltraitance (surtout si pas de soutien extérieur )
  • Plus de difficultés développementales (cog, sociales, psychologiques)
  • Augmente les risques de relations sexuelles précoces
  • Chez les filles : augmente le risque de grossesse à l’adolescence
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15
Q

La grossesse et la maternité à l’adolescence a des conséquences pour le bébé. Notamment, le bébé risque d’avoir plus de difficultés développementales (cognitives, sociales, psychologiques), selon Shaw et al. (2006).

Quels sont les difficultés que le bébé peut avoir à ce niveau, précisément ?

6

A
  • Problèmes somatiques
  • Symptômes anxieux/dépressifs, plus de détresse globale
  • Problèmes avec les pairs
  • Délinquance et agressivité : beaucoup plus de contrats avec la police ou autre autorité
  • Problèmes scolaires et recommencer une année
  • Différences **non-significatives **pour les problèmes attentionnels, le retrait social
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16
Q

% des pères adolescents qui sont blancs

A

50%

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17
Q

souvent, les pères adolescents ont les mêmes fragilités que qui ?

A

que la mère adolescente : le contexte environnemental/familial est similaire

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18
Q

Les pères adolescents sont des jeunes qui peuvent initialement avoir quel type de trajectoire ?

A

Des jeunes initialement qui peuvent avoir une trajectoire délinquante, abus de substance, ou passé de victimisation.

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19
Q

Souvent, comment est la relation avec le père adolescent et son propre père ?

A

Histoire d’abandon de leur propre père, pas de père, ou père abusif/négligent

  • Recherche d’un modèle masculin : vulnérabilité exploitatée par hommes qui lui apprennent des conceptions dysfonctionnelles de la masculinité.
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20
Q

Souvent, comment est l’investissement du père adolescent avec la mère et le bébé ?

A

Souvent peu d’investissement

  • Régulièrement, quitte la mère durant la grossesse ou les premiers 2 ans de la vie de l’enfant.
  • Déconnexion graduelle avec l’enfant est fréquente (mère qui l’éloigne; sentiment d’être dépassé; nouvelle partenaire pour recommencer “à neuf”).

Dautres pères prennent le rôle très au sérieux : abandon de l’école pour chercher un travail.

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21
Q

Est-ce que toutes les conséquences liés à la parentalité à l’adolescence est à cause d’avoir un enfafnt à l’adolescence, vraiment ?

A
  • Les adolescentes qui avortent : les enfants qu’elles ont plus tard à l’âge adulte sont presqu’autant affectés que les enfants de mères adolescentes.

Une étude rapporte même que pour certains problèmes, le fait d’avoir eu un enfant à l’adolescence met à risque les enfants subséquents (nés lorsque mère + de 18 ans) d’être au chômage, d’être parent ou de quitter l’école tôt, et de commettre de crimes violents.

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22
Q

On se demande si les conséquences liées à la parentalité adolescente sont vraiment dues au fait d’avoir un enfant à l’adolescence. Une étude rapporte même que pour certains problèmes, le fait d’avoir eu un enfant à l’adolescence met à risque les enfants subséquents (nés lorsque mère + de 18 ans) d’être au chômage, d’être parent ou de quitter l’école tôt, et de commettre de crimes violents. Si ce n’est pas ca, comment expliquer autrement les conséquences ?

A

-> Les effets seraient donc expliqués par les conditions familiales et caractéristiques propres à la mère à 39% : pas de lien direct avec le fait d’être mère adolescente, sauf pour les crimes violents.

Le contexte socioéconomique = le plus explicatif

Mais, causalité ou corrélation ?

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23
Q

Au final, qu’est-ce qui est le plus explicatif des conséquences liées à la parentalité adolescente ?

A

contexte socioéconomique = le plus explicatif

mais, corrélation ou causalité ?

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24
Q

Quels sont les 2 modèles du développement de l’identité sexuelle ?

A

Modèle de Cass (1979)

Modèle de Coleman (1982)

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25
Q

Qu’est-ce que le Modèle de Cass (1979) ?

A

Un modèle du développement de l’identité sexuelle et qui es

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26
Q

cohorte A : années de naissance, âge, référence historique

A

avant 1951

60 ans +

Pre-Stonewall generation

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27
Q

cohorte B : années de naissance, âge, référence historique

A

1951 - 1962

59 à 49

Stonewall generation

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28
Q

cohorte C : années de naissance, âge, référence historique

A

1963-1969

48 à 42

AIDS crisis generation

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29
Q

cohorte D : années de naissance, âge, référence historique

A

1970-1988

41 à 23

Post AIDS Crisis and millennial generation

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30
Q

Pourquoi l’ntolérance LGBTQ+ existe ?

2 pts

A
  • Il y a du stigma et préjudice sexuels envers ces groupes. Comportements et désirs sexuels de ces groupes sont vus comme = mauvais, immatures, malades, inférieurs à l’hétérosexualité.
  • Hétérosexisme et cissexisme : les systèmes/idéologies culturelles permettant d’agir le stigma étant donné l’hétéronormativité et la cisnormativité (hostilité, discrimination, voire la violence comme justifiée, appropriée, encouragée, nécessaire). Il y a également un déni (invisibilisation) et/ou dénigrment des formes non-cis et non-hétérosexuelles de comportements, d’identités, de relations ou de communautés.
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31
Q

5 conditions au stigma

A

1) Se réfère à une caractéristique ou un attribut, physique ou non, qui est porté par un individu.

2) La caractéristique ou l’attribut n’a pas de signification inhérente; il y a une attribution de sens par les interactions sociales… et cette signification/le sens attribué par le groupe majoritaire inclus une connotation négative.

3) La caractéristique/l’attribut est compris par tous que son “porteur” mérite d’être ostracisé, condamné, humilié, etc.

4) Le stigma absorbe l’identité entière, réduisant l’indovodu à sa caractéristique/son attribut

5) Le groupe stigmatisé fait face à une dynamique de pouvoir : il est oppressé (le pouvoir n’est pas symétrique entre les 2 groupes)

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32
Q

Les comportements et désirs sexuels de la communauté LGBTQ+ sont toujours négociés dans les interactions sociales. Expliquez.

A

À l’adolescence (ou une seule expérience) = expérimentation ?

Comportements homoérotiques des initiations de fraternité.

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33
Q

hétérosexisme

A

Ensemble des attitudes, préjugés et discriminations en faveur de l’hétérosexualité, qui est alors établi comme seul modèle relationnel.

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34
Q

cissexisme

A

Le cissexisme ou cisgenrisme est un système d’oppression qui considère que toutes les personnes sont de leur genre assigné ou de considérer que les personnes trans sont inférieures aux personnes cis.

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35
Q

L’orientation sexuelle est-elle un choix ?

A

Non. Plusieurs influences biologiques.

Orientation sexuelle
- influence modérée des gènes pour l’orientation sexuelle (surtout homosexualité masculine)
- Exposition prénatale aux androgènes et influence de la testostérone ou du DHEA (homosexualité féminine)
- Neuroanatomie similaire entre hommes gais et femmes hétéros
- Performances cognitives : le croiss-sex shift

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36
Q

cross-sex shift

A

Modèle prédisant que les hommes gais devraient performer similairement aux femmes hétérosexuels, et que les femmes lesbiennes devraient performer similairement aux hommes hétérosexuels dans des domaines comme la cognition et la personnalité.

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37
Q

Comment est le trauma chez les adolescents de la diversité sexuelle (vs ados hétérosexuels) ?

A
  • 3.8x plus d’abus sexuel (plus gars que filles)
  • 1.2x plus d’abus physique des parents (plus bisexuels que gai/lesbiennes)
  • 1.7x plus d’agression armée/physique à l’école (plus filles que gars)
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38
Q

différence abus sexues chez ados de la diversité sexuelle vs hétérosexuels ?

A

3.8x plus d’abus sexuel (plus gars que filles)

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39
Q

différence abus physique des parents chez ados de la diversité sexuelle vs hétérosexuels ?

A

1.2 fois plus d’abus physique des parents (plus bisexuels qui gai/lesbiennes)

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40
Q

différence agression armée/physique à l’école chez adolescents de la diversité sexuelle vs hétérosexuels ?

A

1.7x plus d’agression armée/physique à l’école (plus filles que gars)

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41
Q

Comment est la santé mentale chez les adolescents de la diversité sexuelle (vs ados hétérosexuels) ?

A
  • Dépression : 2.9x plus (+ filles que gars)
  • suicide : 98% des études rapportent un risque plus élevé
  • Anxiété : (TAG, panique, phobies, anxiété sociale) : 83% des études rapportent un risque plus élevé.
  • Consommation : effet plus clair pour consommation de drogues
  • troubles alimentaires : plus élevés chez ados gais (le groupe le plus à risque)
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42
Q

comment est la dépression chez ados de la diversité sexuelle vs hétérosexuels ?

A

2.9x plus

plus filles que gars

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43
Q

comment est le risque de suicide chez ados de la diversité sexuelle vs hétérosexuels ?

A

98% des études rapportent risque + élevé

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44
Q

comment est l’anxiété chez ados de la diversité sexuelle vs hétérosexuels ?

A

TAG, panique, phobies, anxiété sociale : 83% des études rapportent un risque + élevé

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45
Q

comment est la consommation chez ados de la diversité sexuelle vs hétérosexuels ?

A

effet plus clair pour consommation de drogues

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46
Q

comment sont les troubles alimentaires chez ados de la diversité sexuelle vs hétérosexuels ?

A

+ élevé chez ados gais (le groupe le plus à risque)

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47
Q

quels sont les 2 modèles dominants pour expliquer la prévalence plus élevée des problèmes mentaux chez les minorités sexuelles (et de genre)

A
  • Modèle du stress minoritaire (minority stress model) (meyer, 2003)
  • Cadre de médiation psychologique (psychological mediation framework)(Hatzenbuehler, 2009)
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48
Q

héritage historique du minority stress

A
  • Homosexualité comme maladie mentale (ex : DSM-1) = teinte conception santé mentale des minorités sexuelles (comorbidité ?)
  • DSM-3 : ego dystonic homosexuality, mais dans psychosexual disorders (avec paraphilies)
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49
Q

théories sociales du stress qui tentent d’expliquer le stress minoritaire

5

A
  • Anomie : aliénation de la culture dominante, des structures sociales et des normes sociales dominantes (Durkheim, 1951)
  • Catégorisation = discrimination (Tajfel et Turner, 1986)
  • Symbolic interaction theories : les autres comme « looking glass » = vision négative de soi (Cooley, 1902)
  • Social evaluation theory : apprentissage sur soi par la comparaison = vision d’autrui négative (Pettigrew, 1967)
  • Mismatch entre soi et son expérience de la société = base du stress social (Lazarus et Folkman, 1984)
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50
Q

anomie (Durkheim, 1961) (une des théories sociales du stress)

A

Aliénation de la culture dominante, des structures sociales et des normes sociales dominantes

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51
Q

catégorisation (Tajfel et Turner, 1986) (une des théories sociales du stress)

A

catégorisation = discrimination

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52
Q

Symbolic interaction theories (Cooley, 1902) (une des théories sociales du stress)

A

les autres comme looking glass = vision négative de soi

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53
Q

social evaluation theory (Pettigrew, 1967) (une des théories sociales du stress)

A

apprentissage sur soi par la comparaison = évaluation d’autrui négative

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54
Q

mismatch (Lazarus et Folkman, 1984) (une des théories sociales du stress)

A

Mismatch entre soi et son expérience de la société = base du stress social

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55
Q

les 3 caractéristiques du minority stress

A

Unique : nécessite plus d’effots d’adaptation

Chronique : structures sociales et culturelles relativement stables

Social : au-dela de l’individu ou d’événements ponctuels

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56
Q

quand on dit que le minority stress est unique, ca veut dire quoi ?

A

nécessite plus d’effort d’adaptation

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57
Q

quand on dit que le minority stress est chronique, ca veut dire quoi ?

A

structures sociales et culturelles relativement stables

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58
Q

quand on dit que le minority stress est social, ca veut dire quoi ?

A

Au-delà de l’individu ou d’événements ponctuels

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59
Q

les pôles du continuum du minority stress

A

distal <–> proximal

distal : événements et conditions objectives

proximal : processus personnels et subjectifs

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60
Q

en ordre de distal à proximal, quels sont les composantes du continuum du minority stress ?

A

< - Événements préjudiciables (violence, discrimination) Attentes d’être rejeté Dissimulation Homophobie intériorisée ->

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61
Q

Dans le continuum distal-proximal du minority stress, expliquez les attentes d’être rejeté et comment ca se manifeste.

A

Anticiper ou s’attendre à la possibilité (même imaginé) d’être perçu négativement par les hétérosexuels/cis.

Le stigma crée un conflit de perception sur l’identité stigmatisée = instabilité et vulnérabilité des concepts de soi = bcp d’énergie pour maintenir la cohérence (ex : hypervigilance durant les interactions avec hétérosexuels).

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62
Q

Dans le continuum distal-proximal du minority stress, expliquez la dissimulation et comment ca se manifeste.

A

Monitorage et duperie

Renforce la croyance en son inferiorité/anormalité

–> mène à la désidentification

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63
Q

Dans le continuum distal-proximal du minority stress, expliquez l’homophobie interiorisée et comment ca se manifeste.

A

Internalisation des attitudes

–> mène à la désidentification

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64
Q

Dans le continuum distal-proximal du minority stress, où se situent les événements préjudiciables (violence, discrimination) ? (plus proche de quel pôle ?)

A

distal

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65
Q

Dans le continuum distal-proximal du minority stress, où se situe les attentes d’être rejeté ? (plus proche de quel pôle ?)

A

distal

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66
Q

Dans le continuum distal-proximal du minority stress, où se situe la dissimulation ? (plus proche de quel pôle ?)

A

proximal

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67
Q

Dans le continuum distal-proximal du minority stress, où se situe l’homophobie interiorisée ? (plus proche de quel pôle ?)

A

proximal

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68
Q

Dans le continuum distal-proximal du minority stress, lequel est plus distal entre les événements préjudiciables (violence, discrimation) et les attentes d’être rejeté ?

A

événements préjudiciables (violence, discrimination)

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69
Q

Dans le continuum distal-proximal du minority stress, lequel est plus proximal entre attentes d’être rejeté et dissimulation ?

A

dissimulation

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70
Q

Dans le continuum distal-proximal du minority stress, lequel est plus distal entre dissimulation et homophobie interiorisée ?

A

dissimulation

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71
Q

en quoi est-ce que le terme «homophobie » est imprécis ?

A

homo = « hommes » ou « pareil », donc « peur des hommes » ou « peur du même » ?

androcentrisme

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72
Q

androcentrisme

A

Mode de pensée conscient ou non, consistant à envisager le monde uniquement ou en majeure partie du point de vue des êtres humains

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73
Q

Selon des études expérimentales, il n’y a pas de réaction phobique réelle dans l’homophobie. Expliquez

A

La peur est plus liée au fait d’être étiqueté comme homosexuel (plutôt qu’être en contact avec eux comme une vraie phobie).

Émotions suscitées réellement = dégoût et colère –> déshumanisation –> brutalité

Existerait seulement chez certaines personnes avec un trouble mental grave

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74
Q

quelles sont les émotions suscitées réellement chez les homophobiques, prenant en compte qu’il n’y a pas de réaction phobique réelle ?

A

Émotions suscitées réellement = dégoût et colère –> déshumanisation –> brutalité

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75
Q

au final, l’homophobie c’est quoi ?

A

Homophobie comme rejet de gens d’un exogroupe : «moi vs eux » avec une incompréhension/mauvaise perception de « eux ».

76
Q

Hudson et Ricketts (1980) voient l’homonégativité comme globalisant et multidimensionnel. Quelles sont les composantes affectives et cognitives associées ?

A

Peur, dégoût, colère, aversion, inconfort

Attitudes et évaluations

77
Q

Selon Hudson et Ricketts (1980), l’homonégativité est globalisant et multidimensionnel. Ca veut dire quoi ?

A
78
Q

caractéristiques de l’identité sexuelle selon le minority stress

3

A
  • Prédominance : + Identification + Engagement = développement de nombreux schémas de soi dans le domaine de l’identité sexuelle = une attaque de ce domaine (stresseur) = plus d’impacts émotionnels.
  • Valence : Traits autoévaluatifs (evaluation features) de l’identité sexuelle = une autoévaluation positive -> autovalidation VS. une autoévaluation négative -> autoinvalidation
  • Intégration : degré d’intégration de l’identité sexuelle aux autres identités = autoacceptation
79
Q

limites du minority stress model

4

A
  • Minority resilience hypothesis = le stigma n’affecte pas l’estime de soi, résultats contradictoires pour plusieurs minorités (ethniques, sexuelles, etc.)
  • LGBT comme groupe homogène
  • Effets générationnels ou de cohorte
  • Victime vs acteur résilient
80
Q

contingent

A

Qui peut arriver ou ne pas arriver ; fortuit, occasionnel ; accidentel, incertain

81
Q

Qu’est-ce que l’hypothèse du « best little boy in the world » ?

A

Estime de soi contingente

Identité dissimulable vs non :
- validation interpersonnelle incertaine de son soi authentique/entier
- Déviation de l’estime de soi basée sur l’approbation d’autrui vers la réussite dans les accomplissements selon standard sociétal
–> une stratégie adaptative, une défense
–> plus de contrôle

Compétence académique, apparence physique, habiletés de compétition

82
Q

Quelles sont les différences entre le minority stress model et le psychological mediation framework en terme de : où se situe le stress quels processus sont mis de l’avant et les implications cliniques ?

A

OÙ SE SITUE LE STRESS ? :
minority stress = médiation du stress : statut social -> stress -> psychopatho

pmf = stress comme point de départ : stress -> médiateurs psycho -> psychopatho

QUELS PROCESSUS SONT MIS DE L’AVANT ? :
minority stress = processus spécifique au groupe des minorités sexuelles et de genre (continuum distal-proximal)

pmf = processus psuchologiques généraux partagés par toute orientation sexuelle

IMPLICATIONS CLINIQUES :
minority stress = interventions au niveau sociétal (qui peuvent être lentes et inefficaces)

pmf = piste d’interventions au niveau individuel

83
Q

différence entre minority stress et psychological mediation framework par rapport à où se situe le stress

A

minority stress = médiation du stress : statut social -> stress -> psychopatho

pmf = stress comme point de départ : stress -> médiateurs psycho -> psychopatho

84
Q

différence entre minority stress et psychological mediation framework par rapport à quels processus sont mis de l’avant

A

minority stress = processus spécifique au groupe des minorités sexuelles et de genre (continuum distal-proximal)

pmf = processus psuchologiques généraux partagés par toute orientation sexuelle

85
Q

différence entre minority stress et psychological mediation framework par rapport aux implications cliniques

A

minority stress = interventions au niveau sociétal (qui peuvent être lentes et inefficaces)

pmf = piste d’interventions au niveau individuel

86
Q

quels sont les processus démontrés empiriquement (troubles intériorisés) en lien avec l’émotionnel et l’adaptatif ?

2

A

Dysrégulation émotionnelle et stratégies d’adaptation inefficaces :

  • Exclusion sociale + stigma = ego depleting (exercer de l’autocontrôle sur une tâche diminue la performance et la capacité d’exercer de l’autocontrôle sur une autre tâche).
  • Gérer son identité dévaluée = moins de ressources, moins d’habiletés à comprendre et réguler ses émotions de manière adaptative.

Rumination :

  • Expériences chroniques de rejet ou de discrimination et/ou dissimulation = hypervigilance (une composante de la rumination)
87
Q

quels sont les processus démontrés empiriquement (troubles intériorisés) en lien avec le social et interpersonnel ?

A

isolement social :

  • exclusion sociale -> abstraction sélective (+négatif) -> répétition crée une salience des interactions sociales négatives -> évitement -> isolement
  • exclusion sociale -> hypervigilance et attentes de rejet -> prophétie autoréalisatrice -> rejet/isolement
88
Q

quels sont les processus démontrés empiriquement (troubles intériorisés) en lien avec le cognitif ?

A

Impuissance :

  • Croyance que des événements négatifs vont arriver (ou que des événements positifs n’arriveront pas), et que rien ne peut être fait pour changer le tout.
  • Stress lié au stigma -> style inférientiel négatif

Pessimisme :

  • Attentes négatives par rapport à l’aboutissement de divers domaines de vie pouvant mener à l’abandon de tout effort.
  • Stress lié au stigma répété -> Style explicatif pessimiste –> attribution interne (li à soi-même), stable et globale d’événements négatifs (car le stress lié au stigma récurrent est stable (incontrôlable, global et facilement personnalisable)

Schémas de soi négatifs (résultats ++ mixtes pour faible estime de soi)

89
Q

Il y a un décalage à l’atteinte de la maturité sexuelle. Lequel ?

A

Maturité sexuelle de l’organisme =
(1) décalage avec l’aptitude réelle à développer une relation amoureuse (stade génital de Freud pas tout-à-fait exact)
(2) décalage avec maturité psychologique et sociale
Adolescents vivent encore chez leurs parents (en majorité)

Comparativement à autrefois…
Puberté plus précoce
Études plus longues et dépendance économique qui dure plus longtemps

90
Q

v ou f : ma puberté est plus précoce qu’autrefois

A

vrai

91
Q

v ou f : aujourd’hui, les études sont plus longues et la dépence économique dure plus longtemps

A

vrai

(postadolescence)

92
Q

facteurs envrionnementaux d’une sexualité à risque

A
  • milieux socioéconomiques
  • médias
  • politiques
93
Q

ceci réfère à quelle catégorie et quelle sous-catégorie d’une sexualité à risque ? : Désavantages sociaux (instabilité de logement, statut socioéconomique faible, usage de l’aide sociale, peu d’education, chômage élevé, environnement physique).

A

facteurs environnementaux : milieux socioéconomiques

94
Q

ceci réfère à quelle catégorie et quelle sous-catégorie d’une sexualité à risque ? : voisinage peu sécuritaire

A

facteurs environnementaux : milieux socioéconomiques

95
Q

ceci réfère à quelle catégorie et quelle sous-catégorie d’une sexualité à risque ? : Exposition aux médias

A

facteurs environnementaux : médias

96
Q

ceci réfère à quelle catégorie et quelle sous-catégorie d’une sexualité à risque ? : Exposition et usage de la pornographie

A

facteurs environnementaux : médias

97
Q

ceci réfère à quelle catégorie et quelle sous-catégorie d’une sexualité à risque ? : Peu de programmes d’education sur la santé sexuelle

A

facteurs environnementaux : politiques

98
Q

ceci réfère à quelle catégorie et quelle sous-catégorie d’une sexualité à risque ? : famille monoparentale

A

facteurs interpersonnels/sociaux : parents et famille

99
Q

ceci réfère à quelle catégorie et quelle sous-catégorie d’une sexualité à risque ? : parents adolescents à la naissance

A

facteurs interpersonnels/sociaux : parents et famille

100
Q

ceci réfère à quelle catégorie et quelle sous-catégorie d’une sexualité à risque ? : moins de chaleur, de connexion, de soutien, de communication et de surveillance de la part des parents

A

facteurs interpersonnels/sociaux : parents et famille

101
Q

ceci réfère à quelle catégorie et quelle sous-catégorie d’une sexualité à risque ? : attachement insécure envers les parents

A

facteurs interpersonnels/sociaux : parents et famille

102
Q

ceci réfère à quelle catégorie et quelle sous-catégorie d’une sexualité à risque ? : histoire d’abus, de négligence

A

facteurs interpersonnels/sociaux : parents et famille

103
Q

ceci réfère à quelle catégorie et quelle sous-catégorie d’une sexualité à risque ? : exposition au tabagisme

A

facteurs interpersonnels/sociaux : parents et famille

104
Q

ceci réfère à quelle catégorie et quelle sous-catégorie d’une sexualité à risque ? : normes sexuelles et permissives

A

facteurs interpersonnels/sociaux : pairs

105
Q

ceci réfère à quelle catégorie et quelle sous-catégorie d’une sexualité à risque ? : comportement risqué des pairs

A

facteurs interpersonnels/sociaux : pairs

106
Q

ceci réfère à quelle catégorie et quelle sous-catégorie d’une sexualité à risque ? : être en relation de couple stable

A

facteurs interpersonnels/sociaux : amour

107
Q

ceci réfère à quelle catégorie et quelle sous-catégorie d’une sexualité à risque ? : dating

A

facteurs interpersonnels/sociaux : amour

108
Q

ceci réfère à quelle catégorie et quelle sous-catégorie d’une sexualité à risque ? : avoir un partenaire plus âgé

A

facteurs interpersonnels/sociaux : amour

109
Q

ceci réfère à quelle catégorie et quelle sous-catégorie d’une sexualité à risque ? : attentes du partenaire d’avoir du sex

A

facteurs interpersonnels/sociaux : amour

110
Q

ceci réfère à quelle catégorie et quelle sous-catégorie d’une sexualité à risque ? : déconnexion avec les enseignants

A

facteurs interpersonnels/sociaux : communauté

111
Q

ceci réfère à quelle catégorie et quelle sous-catégorie d’une sexualité à risque ? : pas de religion

A

facteurs interpersonnels/sociaux : communauté

112
Q

ceci réfère à quelle catégorie et quelle sous-catégorie d’une sexualité à risque ? : désengagé de la communauté

A

facteurs interpersonnels/sociaux : communauté

113
Q

ceci réfère à quelle catégorie et quelle sous-catégorie d’une sexualité à risque ? : puberté précoce

A

facteurs individuels : biologiques

114
Q

ceci réfère à quelle catégorie et quelle sous-catégorie d’une sexualité à risque ? : être un garçon

A

facteurs individuels : biologiques

115
Q

ceci réfère à quelle catégorie et quelle sous-catégorie d’une sexualité à risque ? : être plus âgé

A

facteurs individuels : biologiques

116
Q

ceci réfère à quelle catégorie et quelle sous-catégorie d’une sexualité à risque ? : études sont contradictoires pour minroités ethniques

A

facteurs individuels : biologiques

117
Q

ceci réfère à quelle catégorie et quelle sous-catégorie d’une sexualité à risque ? :

A

facteurs individuels : psychologie et personnalité

118
Q

ceci réfère à quelle catégorie et quelle sous-catégorie d’une sexualité à risque ? : psychopathologie (dépression, anxiété)

A

facteurs individuels : psychologie et personnalité

119
Q

ceci réfère à quelle catégorie et quelle sous-catégorie d’une sexualité à risque ? : auto-objectification

A

facteurs individuels : psychologie et personnalité

120
Q

ceci réfère à quelle catégorie et quelle sous-catégorie d’une sexualité à risque ? : bonne estime de soi

A

facteurs individuels : psychologie et personnalité

121
Q

ceci réfère à quelle catégorie et quelle sous-catégorie d’une sexualité à risque ? : impulsivité et dysrégulation émotionnelle

A

facteurs individuels : psychologie et personnalité

122
Q

ceci réfère à quelle catégorie et quelle sous-catégorie d’une sexualité à risque ? : faible auto-détermination

A

facteurs individuels : psychologie et personnalité

123
Q

ceci réfère à quelle catégorie et quelle sous-catégorie d’une sexualité à risque ? : consommation de drogues/alcool

A

facteurs individuels : psychologie et personnalité

124
Q

proportion des grossesses qui sont non désirées

A

4/5

125
Q

quels facteurs augmentent le risque de grossesse chez les adolescentes ?

A
  • Modèle de déprivation (carence) émotionnelle : Les adolescentes peuvent rechercher une proximité émotionnelle à travers le bébé, un but dans la vie, un renforcement de la relation avec le partenaire, une amélioration des relations avec leurs parents, ou compenser un vécu de négligence en recherchant un sentiment de sécurité et de soin.
  • Autres facteurs : Précocité sexuelle, abus sexuel à l’enfance, violence familiale, grande fratrie, pauvreté, faible niveau d’éducation des parents, mère adolescente, et stigmatisation (notamment chez les adolescentes noires ou hispaniques).
126
Q

qui suis-je ? : mes raisons d’avoir un bébé sont :

  • Recherche de proximité émotionnelle à travers le bébé
  • Donner un but à la vie, avoir quelqu’un à aimer, renforcer la relation avec le partenaire amoureux/sexuel, améliorer la relation avec sa mère (ses parents)
  • Vécu de negligence : maternité comme compensation pour aller chercher le sentiment de sécurité et de “prise de soin” (nurturing)
A

modèle de déprivation (carence) émotionnelle

127
Q

Quels sont les risques accrus pour la santé mentale des mères adolescentes ?

A

Les mères adolescentes présentent un plus grand risque de dépression post-partum, surtout si elles manquent de soutien social (en particulier du père de l’enfant) et si elles souffraient déjà de dépression avant la grossesse.

128
Q

Comment les jeunes mères peuvent-elles percevoir la grossesse ?

A

Certaines jeunes mères ont une vision négative de la grossesse et ressentent un sentiment d’isolement de leurs pairs, ce qui peut les faire se sentir comme ayant “perdu leur jeunesse”.

129
Q

Quels comportements à risque peuvent être accrus chez les mères adolescentes ?

A

Il existe un risque plus élevé de consommation de drogues chez les mères adolescentes, avec des estimations allant de 11 % à 52 % (ces chiffres peuvent être sous-estimés).

130
Q

Existe-t-il des effets positifs rapportés par certaines mères adolescentes ?

A

Certaines mères adolescentes rapportent que la maternité les a rendues plus matures et qu’elles ont amélioré leur estime de soi en s’efforçant d’être une “bonne mère”.

131
Q

Les mères adolescentes vivent-elles des conséquences similaires à celles des mères plus âgées ?

A

Oui, elles peuvent avoir des expériences comparables, mais l’importance du soutien social est cruciale pour leur bien-être

132
Q

Comment la parentalité précoce peut-elle limiter le processus d’individuation chez les adolescentes ?

A

Elle peut les empêcher de développer une identité propre en limitant le temps et l’espace nécessaires pour explorer qui elles sont en dehors de leur rôle de parent.

133
Q

Pourquoi la parentalité à l’adolescence peut-elle freiner l’exploration personnelle typique de cet âge ?

A

Les responsabilités parentales occupent une grande partie de leur énergie et de leur temps, réduisant les occasions de s’engager dans des expériences et des relations nécessaires à la découverte de soi.

134
Q

Quels sont les principaux obstacles auxquels les adolescentes font face dans leur développement personnel lorsqu’elles deviennent mères, en tenant compte des effets de la parentalité, des expériences de traumatisme, du contexte socioéconomique défavorable, et de la discrimination ?

A

Les adolescentes devenues mères peuvent être freinées dans leur individuation et leur exploration personnelle en raison des exigences de la parentalité, qui limitent le temps et l’énergie nécessaires pour se découvrir. Les expériences de traumatisme et les contextes socioéconomiques défavorisés compliquent leur adaptation aux responsabilités parentales. De plus, le racisme et la stigmatisation ajoutent une charge de stress qui peut entraver l’accès au soutien social et accroître le sentiment d’isolement.

135
Q

les 3 dimensions de l’orientation sexuelle

A
  • attirance (ex : je suis attirée romantiquement par les hommes et les femmes, mais je suis attiré sexuellement juste par les femmes)
  • identité (ex : je suis homosexuelle)
  • comportement (ex : j’ai embrassé une fille mais je suis hétérosexuelle)
136
Q

sur quoi les adolescent.e.s se basent-ils.elles pour comprendre leur orientation sexuelle ?

A

attirance sexuelle

alors qu’il y a aussi de l’attirance romantique

137
Q

qui suis-je, en lien avec le modèle de Cass ? : je me questionne car je suis attiré envers le même sexe

A

1) confusion identitaire

138
Q

qui suis-je, en lien avec le modèle de Cass ? : je suis différent, je pense que je suis gai/lesbienne/bisexual

A

2) comparaison identitaire

139
Q

qui suis-je, en lien avec le modèle de Cass ? : je commence à accepter que je suis gai/lesbienne/bisexuel et je cherche des gens comme moi

A

3) tolérance identitaire

140
Q

qui suis-je, en lien avec le modèle de Cass ? : j’accepte mon identité sexuelle et je développe mon reseau

A

4) acceptation identitaire

141
Q

qui suis-je, en lien avec le modèle de Cass ? : je suis fier de mon identité, je m’engage dans ma communauté

A

5) fierté identitaire

142
Q

qui suis-je, en lien avec le modèle de Cass ? : mon identité sexuelle n’est qu’une partie de mon identité

A

6) synthèse identitaire

143
Q

les 6 étapes du modèle de cass

A
  1. confusion identitaire
  2. comparaison identitaire
  3. tolérance identitaire
  4. acceptation identitaire
  5. fierté identitaire
  6. synthèse identitaire
144
Q

les 5 étapes du modèle de coleman

A
  1. pré coming-out
  2. coming out
  3. exploration
  4. première relation
  5. intégration
145
Q

qui suis-je, en lien avec le modèle de Coleman ? : préconscience de l’identité sexuelle, donc rejet, évitement, dégoût. Le conflit psychique se résout par la dépression, le suicide, ou la reconnaissance

A

1) pré coming-out

146
Q

qui suis-je, en lien avec le modèle de Coleman ? : début de la paix avec son identité sexuelle; premiers dévoilements

A

2) coming out

147
Q

qui suis-je, en lien avec le modèle de Coleman ? : contacts avec la communauté directement ou indirectement, premières relations sexuelles

A

3) exploration

148
Q

qui suis-je, en lien avec le modèle de Coleman ? : je peux être en relation, je suis capable d’aimer et d’être aimé. Première recherche d’intimité avec quelqu’un du même sexe.

A

4) première relation

149
Q

qui suis-je, en lien avec le modèle de Coleman ? : diminution de la possessivité et de la jalousie, relations long-terme possibles, authenticité et synthèse identitaire

A

5) intégration

150
Q

à quelle étape du modèle de Cass la personne se montre ouvertement homosexuelle ?

A

4) Acceptation identitaire : j’accepte mon identité sexuelle et je développe mon réseau

151
Q

à quelle étape du modèle de Coleman la personne se montre ouvertement homosexuelle ?

A

2) coming out : début de la paix avec son identité sexuelle; premiers dévoilements

152
Q

L’orientation sexuelle est-elle un choix ? Quels sont les influences de celle-ci ?

A

Non.

  • Influence modérée des gènes pour l’orientaion sexuelle (surtout homosexualité masculine)
  • Exposition prénatale aux androgènes et influence de la testostérone ou du DHEA (homosexualité féminine)
  • Neuroanatomie similaire entre hommes gais et femmes hétéros
  • Performances cognitives : le cross-sex shift
153
Q

minority stress model

A

Ce modèle montre que le statut minoritaire et les stresseurs spécifiques aux minorités influencent directement la santé mentale des individus, mais que les caractéristiques de l’identité, les mécanismes d’adaptation, et le soutien social jouent un rôle dans l’atténuation ou l’aggravation de ces effets.

154
Q

les 3 caractéristiques du minority stress

A

unique
chronique
social

155
Q

une des caractéristiques du minority stress = unique

Expliquez

A

le minority stress nécessite plus d’efforts d’adaptation

156
Q

une des caractéristiques du minority stress = chronique

Expliquez

A

structures sociales et culturelles relativement stables

157
Q

une des caractéristiques du minority stress = social

Expliquez

A

Le minority stress va au-delà de l’individu ou d’événements ponctuels.

158
Q

qu’est-ce que stress minoritaire distale

A

Événements et conditions objectives

159
Q

qu’est-ce que stress minoritaire proximal

A

Processus personnels et subjectifs

160
Q

Conception de l’homonégativité par Hudson et Ricketts

A

Homonégativité comme globalisant et multidimensionnel

Composantes affective et cognitive :
- peur, dégoût, colère, aversion, inconfort
- attitudes et évaluations

161
Q

caractéristiques de l’identité sexuelle en lien avec le minority stress

A
  • prédominance
  • valence
  • intégration
162
Q

Qu’est-ce que la prédominance en tant que caractéristique de l’identité sexuelle en lien avec le minority stress

A

Cela réfère à l’importance que la personne accorde à son identité sexuelle dans son ensemble d’identités. Une forte prédominance signifie que l’identité sexuelle est une partie centrale de qui elle est. Plus cette prédominance est élevée, plus les attaques ou discriminations liées à cette identité peuvent avoir un impact émotionnel significatif.

163
Q

Qu’est-ce que la valence en tant que caractéristique de l’identité sexuelle en lien avec le minority stress

A

La valence correspond à l’évaluation que la personne fait de son identité sexuelle (positive ou négative). Une valence positive contribue à l’autovalidation et à une meilleure estime de soi, tandis qu’une valence négative peut mener à l’autoinvalidation et à une image de soi fragilisée. La valence affecte donc comment les individus perçoivent et vivent leur identité sexuelle, influençant leur bien-être.

164
Q

Qu’est-ce que l’intégration en tant que caractéristique de l’identité sexuelle en lien avec le minority stress

A

Cela réfère au degré auquel l’identité sexuelle est intégrée aux autres identités de la personne. Une bonne intégration signifie que la personne accepte son identité sexuelle comme une partie harmonieuse de sa personne globale, ce qui favorise l’autoacceptation. En revanche, une faible intégration peut entraîner des conflits internes et un sentiment de division.

165
Q

qui suis-je ? : hypothèse qui décrit comment certaines personnes gèrent le stress minoritaire en devenant “parfaites” ou exemplaires dans des aspects socialement valorisés, ce qui leur permet d’éviter le rejet tout en construisant une estime de soi basée sur l’accomplissement plutôt que sur l’authenticité personnelle

A

l’hypothèse du best little boy in the world

166
Q

expliquez l’hypothèse du best little boy in the world

A

Décrit comment certaines personnes gèrent le stress minoritaire en devenant “parfaites” ou exemplaires dans des aspects socialement valorisés, ce qui leur permet d’éviter le rejet tout en construisant une estime de soi basée sur l’accomplissement plutôt que sur l’authenticité personnelle.

Estime de soi contingente : Les individus qui suivent cette stratégie construisent leur estime de soi en se basant sur des réussites visibles et valorisées socialement (comme les performances académiques ou les compétences sportives), plutôt que sur l’acceptation de leur identité authentique.

Identité dissimulable : Souvent, cette stratégie est adoptée par des personnes dont l’identité sexuelle est cachée, permettant de contrôler comment elles sont perçues par les autres et d’éviter potentiellement des jugements négatifs ou du rejet. La validation interpersonnelle de son soi authentique/entier est incertaine.

Déviation de l’estime de soi basée sur l’approbation d’autrui vers la réussite dans les accomplissements selon standard sociétal

  • Une stratégie adaptative, une défense
  • Plus de contrôle

compétences académiques, apparence physique, habiletés de compétition

167
Q

Comment l’estime de soi est-elle construite dans l’hypothèse du “Best Little Boy in the World” ?

A

L’estime de soi est construite de manière contingente, en se basant sur des accomplissements visibles et valorisés socialement, plutôt que sur l’acceptation de l’identité authentique de la personne.

168
Q

Quel rôle joue l’identité dissimulable dans cette hypothèse du best little boy in the world ?

A

L’identité sexuelle est souvent cachée, permettant de contrôler comment la personne est perçue par les autres et d’éviter des jugements négatifs ou du rejet.

169
Q

Pourquoi parle-t-on de “validation incertaine” dans l’hypothèse du “Best Little Boy in the World” ?

A

La validation reçue est basée sur les accomplissements et non sur l’identité réelle, ce qui crée une validation fragile, car elle ne reconnaît pas le véritable soi de la personne.

170
Q

Comment l’hypothèse du best little boy in the world est-elle une stratégie adaptative et défensive ?

A

Elle consiste à exceller dans des domaines socialement valorisés pour compenser le stress lié à la stigmatisation et obtenir une reconnaissance indirecte sans révéler des aspects stigmatisés de l’identité.

171
Q

Quel rôle joue le besoin de contrôle dans l’hypothèse du “Best Little Boy in the World” ?

A

En concentrant ses efforts sur des accomplissements objectifs, la personne garde un sentiment de contrôle, reçoit des éloges, et évite le rejet en dissimulant sa véritable identité.

172
Q

définition du stress transactionnelle selon Monroe

A

La définition transactionnelle du stress selon Monroe est décrite comme étant une interaction entre l’environnement et la réponse de l’individu. Cela signifie que le stress n’est pas seulement un événement ou une situation difficile, mais aussi la façon dont une personne réagit à cet événement en fonction de ses ressources personnelles, de ses capacités d’adaptation, et du soutien social disponible. En d’autres mots, le stress résulte de la manière dont l’individu perçoit et gère les demandes de l’environnement par rapport à ses propres capacités à y faire face

173
Q

les 3 différences du minority stress vs psychological mediation framework

A
  • où se situe le stress
  • quels processus sont mis de l’avant
  • implications cliniques
174
Q

différence p/r à où se situe le stress du minority stress vs psychological mediation framework

A

Médiation du stress :
Statut social -> Stress -> Psychopatho

Stress comme point de départ :
Stress -> Médiateurs psycho -> Psychopatho

175
Q

différence p/r à quels processus sont mis de l’avant du minority stress vs psychological mediation framework

A

minority stress = Processus spécifique au groupe des minorités sexuelles et de genre (continuum distal-proximal)

psychological mediation framework = Processus psychologiques généraux partagés par toute orientation sexuelle

176
Q

différence p/r aux implications cliniques du minority stress vs psychological mediation framework

A

minority stress = Interventions au niveau sociétal (qui
peuvent être lentes et inefficaces)

psychological mediation framework = Piste d’interventions au niveau individuel

177
Q

Qu’est-ce que la dysrégulation émotionnelle dans le contexte des processus adaptatifs des minorités sexuelles ?

A

La dysrégulation émotionnelle se manifeste par une difficulté à contrôler ses émotions en raison du stress constant lié à la stigmatisation et à la discrimination, épuisant ainsi les ressources émotionnelles.

178
Q

Comment l’exclusion sociale et le stigma affectent-ils les capacités d’autocontrôle ?

A

L’exclusion sociale et le stigma peuvent réduire la capacité d’autocontrôle, car le stress de la stigmatisation épuise les ressources émotionnelles, diminuant ainsi la performance et la capacité à maintenir l’autocontrôle sur d’autres tâches (ego depleting).

179
Q

Comment l’exclusion sociale affecte-t-elle les relations des minorités sexuelles ?

A

L’exclusion sociale peut mener à de l’isolement, car les individus peuvent éviter les interactions pour se protéger, renforçant une vision négative de soi.

180
Q

Qu’est-ce qu’une prophétie auto-réalisatrice dans le contexte de l’exclusion sociale

A

La prophétie auto-réalisatrice est lorsqu’une personne s’attend au rejet, et son comportement défensif finit par entraîner l’isolement et confirme ses attentes de rejet.

181
Q

En quoi l’abstraction sélective est-elle un mécanisme dans les processus interpersonnels ?

A

L’abstraction sélective est le fait de se concentrer uniquement sur les interactions négatives, renforçant l’idée d’être rejeté et de ne pas être accepté.

182
Q

Qu’est-ce qu’un style explicatif pessimiste ?

A

Un style explicatif pessimiste est une façon de penser où une personne attribue des événements négatifs à elle-même de manière stable et générale, ce qui accroît les risques de dépression.

183
Q

Comment le stress lié au stigma peut-il influencer les attentes d’un individu ?

A

Le stress répété entraîne des attentes pessimistes, où la personne anticipe des échecs ou des rejets dans divers aspects de sa vie.

184
Q

Que sont les schémas de soi négatifs et leur impact potentiel ?

A

Les schémas de soi négatifs sont des croyances persistantes et critiques sur soi-même, pouvant mener à de l’autocritique intense et un faible estime de soi, surtout chez les minorités sexuelles.

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Q

Qu’est-ce que le stress inférentiel négatif ?

A

Le stress inférentiel négatif est un style de pensée où une personne s’attend à des événements négatifs ou à l’absence d’événements positifs, se sentant impuissante à changer ces situations, souvent renforcé par des expériences de stigmatisation.