cours 4 Flashcards
sexualité et diversité sexuelle
groupe d’âge le plus à risque d’ITSS
15-24 ans
attrapper une ITSS est lié à quoi ?
5
- activités sexuelles précoces
- avoir plusieurs partenaires
- différence d’âge avec le partenaire
- absence de moyens de contraception ou de protection
- vécus de maltraitance
quels sont les groupes les plus à risque de développer une ITSS ?
3
- 15-24 ans
- diversité sexuelle et de genre
- diversité ethnique
Un des groupes les plus à risque de développer une ITSS sont ceux issus de la diversité sexuelle et de genre. Donnez plus de détails
- 93% des cas de VIH (chez les garçons) sont associés à des relations homosexuelles
- adolescentes transféminines les + à risque
Un des groupes les plus à risque de développer une ITSS sont ceux issus diversité ethnique. Donnez plus de détails
- chez les 13-24 ans : 53% des diagnostics de VIH chez les personnes noires
- de chance d’ITSS comparativement aux personnes blanches
% des garçons de 15 è 18 ans agai/bi ayant déjà eu une relation sexuelle vs ceux hétéro ?
62% gai/bi vs 42% hétéro
Il y a plus de risuqe dans le sexualité des garçons de 15-18 ans gai/bi. Donnez les 4 statistiques qui le montrent.
- 50% utilisent un condom vs 62.3%/74.7%
- 32% utilisent drogues/alcool vs 24.2%
- 49% initiation sexuelle avant 13 ans (âge moyen de 13.6 ans) - mais 30% non consentantes (vs 3.7% gars hétéros, 15.8% filles hétéros)
- âge du premier partenaire sexuel plus âgé = en moyenne 6 ans de plus (donc 20 vs 14 ans selon une étude)
Il semble avoir un risque similaire de sexualité à risque entre les adolescents trans et quel autre groupe ?
adolescents cisgenres hétérosexuels
Les liens entre personnes minoritaires et stigmatisées ne sont pas des corrélations. On explique ca comment alors ?
Ce n’est pas inhérent à leur identité (pas une cause directe)
L’identité est minoritaire et stigmatisée = donc association avec des facteurs de risque pour les ITSS/la sexualité à risque.
Ne pas oublier l’environnement empreint de racisme, d’homophobie et de transphobie.
proportion des grossesses à l’adolescence qui sont non dsirées
4/5
quels sont les facteurs qui augmentent les chances d’une grossesse et maternité à l’adolescence
sexualité : précocité, anus sexuels à l’enfance
trauma : 50% ont le diagnostic; Moyenne de 5 événements traumatiques. Violence à l’enfance ou actuelle.
Famille : grande fratrie, pauvreté, peu d’éducation des parents, mère adolescente.
Stigmatisation : plus fréquent chez adolescents noires ou hispaniques (racisme)
Modèle de déprivation (carence) émotionnelle
Modèle qui explique la grossesse et maternité à l’adolescence par une déprivation (carence) émotionnelle :
- Recherche de proximité émotionnelle à travers le bébé.
- Donner un but à la vie, avoir quelqu’un à aimer, renforcer la relation avec le partenaire amoureux/sexuel, améliorer la relation avec sa mère (ses parents).
- Vécu de négligence : maternité comme compensation pour aller chercher sentimetn de sécurité et de “prise de soin” (nurturing).
Quelles sont les conséquences psychologiques d’une grossesse et maternité à l’adolescence ?
4
- Plus grand risque de dépression post partum. Surtout chez les mères ayant moins de **support social ** (notamment du père) ; dépression avant la grossesse ; vision moins positive de la grossesse.
- Plus grand risque d’abus de drogues (11 - 52% mais sous-estimation)
- Sentiment d’isolement de ses pairs ; perte de sa jeunesse
- Certaines mères rapportent être devenues plus matures ; être une bonne mère aurait améliorer leur sens/estime de soi : les mères adolescentes peuvent avoir des conséquences similaires aux mères qui ont des enfants plus tard avec un bon soutien social .
Quelles sont les conséquences d’une grossesse et maternité à l’adolescence, pour le bébé ?
4
- Plus de risque de négligence et de maltraitance (surtout si pas de soutien extérieur )
- Plus de difficultés développementales (cog, sociales, psychologiques)
- Augmente les risques de relations sexuelles précoces
- Chez les filles : augmente le risque de grossesse à l’adolescence
La grossesse et la maternité à l’adolescence a des conséquences pour le bébé. Notamment, le bébé risque d’avoir plus de difficultés développementales (cognitives, sociales, psychologiques), selon Shaw et al. (2006).
Quels sont les difficultés que le bébé peut avoir à ce niveau, précisément ?
6
- Problèmes somatiques
- Symptômes anxieux/dépressifs, plus de détresse globale
- Problèmes avec les pairs
- Délinquance et agressivité : beaucoup plus de contrats avec la police ou autre autorité
- Problèmes scolaires et recommencer une année
- Différences **non-significatives **pour les problèmes attentionnels, le retrait social
% des pères adolescents qui sont blancs
50%
souvent, les pères adolescents ont les mêmes fragilités que qui ?
que la mère adolescente : le contexte environnemental/familial est similaire
Les pères adolescents sont des jeunes qui peuvent initialement avoir quel type de trajectoire ?
Des jeunes initialement qui peuvent avoir une trajectoire délinquante, abus de substance, ou passé de victimisation.
Souvent, comment est la relation avec le père adolescent et son propre père ?
Histoire d’abandon de leur propre père, pas de père, ou père abusif/négligent
- Recherche d’un modèle masculin : vulnérabilité exploitatée par hommes qui lui apprennent des conceptions dysfonctionnelles de la masculinité.
Souvent, comment est l’investissement du père adolescent avec la mère et le bébé ?
Souvent peu d’investissement
- Régulièrement, quitte la mère durant la grossesse ou les premiers 2 ans de la vie de l’enfant.
- Déconnexion graduelle avec l’enfant est fréquente (mère qui l’éloigne; sentiment d’être dépassé; nouvelle partenaire pour recommencer “à neuf”).
Dautres pères prennent le rôle très au sérieux : abandon de l’école pour chercher un travail.
Est-ce que toutes les conséquences liés à la parentalité à l’adolescence est à cause d’avoir un enfafnt à l’adolescence, vraiment ?
- Les adolescentes qui avortent : les enfants qu’elles ont plus tard à l’âge adulte sont presqu’autant affectés que les enfants de mères adolescentes.
Une étude rapporte même que pour certains problèmes, le fait d’avoir eu un enfant à l’adolescence met à risque les enfants subséquents (nés lorsque mère + de 18 ans) d’être au chômage, d’être parent ou de quitter l’école tôt, et de commettre de crimes violents.
On se demande si les conséquences liées à la parentalité adolescente sont vraiment dues au fait d’avoir un enfant à l’adolescence. Une étude rapporte même que pour certains problèmes, le fait d’avoir eu un enfant à l’adolescence met à risque les enfants subséquents (nés lorsque mère + de 18 ans) d’être au chômage, d’être parent ou de quitter l’école tôt, et de commettre de crimes violents. Si ce n’est pas ca, comment expliquer autrement les conséquences ?
-> Les effets seraient donc expliqués par les conditions familiales et caractéristiques propres à la mère à 39% : pas de lien direct avec le fait d’être mère adolescente, sauf pour les crimes violents.
Le contexte socioéconomique = le plus explicatif
Mais, causalité ou corrélation ?
Au final, qu’est-ce qui est le plus explicatif des conséquences liées à la parentalité adolescente ?
contexte socioéconomique = le plus explicatif
mais, corrélation ou causalité ?
Quels sont les 2 modèles du développement de l’identité sexuelle ?
Modèle de Cass (1979)
Modèle de Coleman (1982)
Qu’est-ce que le Modèle de Cass (1979) ?
Un modèle du développement de l’identité sexuelle et qui es
cohorte A : années de naissance, âge, référence historique
avant 1951
60 ans +
Pre-Stonewall generation
cohorte B : années de naissance, âge, référence historique
1951 - 1962
59 à 49
Stonewall generation
cohorte C : années de naissance, âge, référence historique
1963-1969
48 à 42
AIDS crisis generation
cohorte D : années de naissance, âge, référence historique
1970-1988
41 à 23
Post AIDS Crisis and millennial generation
Pourquoi l’ntolérance LGBTQ+ existe ?
2 pts
- Il y a du stigma et préjudice sexuels envers ces groupes. Comportements et désirs sexuels de ces groupes sont vus comme = mauvais, immatures, malades, inférieurs à l’hétérosexualité.
- Hétérosexisme et cissexisme : les systèmes/idéologies culturelles permettant d’agir le stigma étant donné l’hétéronormativité et la cisnormativité (hostilité, discrimination, voire la violence comme justifiée, appropriée, encouragée, nécessaire). Il y a également un déni (invisibilisation) et/ou dénigrment des formes non-cis et non-hétérosexuelles de comportements, d’identités, de relations ou de communautés.
5 conditions au stigma
1) Se réfère à une caractéristique ou un attribut, physique ou non, qui est porté par un individu.
2) La caractéristique ou l’attribut n’a pas de signification inhérente; il y a une attribution de sens par les interactions sociales… et cette signification/le sens attribué par le groupe majoritaire inclus une connotation négative.
3) La caractéristique/l’attribut est compris par tous que son “porteur” mérite d’être ostracisé, condamné, humilié, etc.
4) Le stigma absorbe l’identité entière, réduisant l’indovodu à sa caractéristique/son attribut
5) Le groupe stigmatisé fait face à une dynamique de pouvoir : il est oppressé (le pouvoir n’est pas symétrique entre les 2 groupes)
Les comportements et désirs sexuels de la communauté LGBTQ+ sont toujours négociés dans les interactions sociales. Expliquez.
À l’adolescence (ou une seule expérience) = expérimentation ?
Comportements homoérotiques des initiations de fraternité.
hétérosexisme
Ensemble des attitudes, préjugés et discriminations en faveur de l’hétérosexualité, qui est alors établi comme seul modèle relationnel.
cissexisme
Le cissexisme ou cisgenrisme est un système d’oppression qui considère que toutes les personnes sont de leur genre assigné ou de considérer que les personnes trans sont inférieures aux personnes cis.
L’orientation sexuelle est-elle un choix ?
Non. Plusieurs influences biologiques.
Orientation sexuelle
- influence modérée des gènes pour l’orientation sexuelle (surtout homosexualité masculine)
- Exposition prénatale aux androgènes et influence de la testostérone ou du DHEA (homosexualité féminine)
- Neuroanatomie similaire entre hommes gais et femmes hétéros
- Performances cognitives : le croiss-sex shift
cross-sex shift
Modèle prédisant que les hommes gais devraient performer similairement aux femmes hétérosexuels, et que les femmes lesbiennes devraient performer similairement aux hommes hétérosexuels dans des domaines comme la cognition et la personnalité.
Comment est le trauma chez les adolescents de la diversité sexuelle (vs ados hétérosexuels) ?
- 3.8x plus d’abus sexuel (plus gars que filles)
- 1.2x plus d’abus physique des parents (plus bisexuels que gai/lesbiennes)
- 1.7x plus d’agression armée/physique à l’école (plus filles que gars)
différence abus sexues chez ados de la diversité sexuelle vs hétérosexuels ?
3.8x plus d’abus sexuel (plus gars que filles)
différence abus physique des parents chez ados de la diversité sexuelle vs hétérosexuels ?
1.2 fois plus d’abus physique des parents (plus bisexuels qui gai/lesbiennes)
différence agression armée/physique à l’école chez adolescents de la diversité sexuelle vs hétérosexuels ?
1.7x plus d’agression armée/physique à l’école (plus filles que gars)
Comment est la santé mentale chez les adolescents de la diversité sexuelle (vs ados hétérosexuels) ?
- Dépression : 2.9x plus (+ filles que gars)
- suicide : 98% des études rapportent un risque plus élevé
- Anxiété : (TAG, panique, phobies, anxiété sociale) : 83% des études rapportent un risque plus élevé.
- Consommation : effet plus clair pour consommation de drogues
- troubles alimentaires : plus élevés chez ados gais (le groupe le plus à risque)
comment est la dépression chez ados de la diversité sexuelle vs hétérosexuels ?
2.9x plus
plus filles que gars
comment est le risque de suicide chez ados de la diversité sexuelle vs hétérosexuels ?
98% des études rapportent risque + élevé
comment est l’anxiété chez ados de la diversité sexuelle vs hétérosexuels ?
TAG, panique, phobies, anxiété sociale : 83% des études rapportent un risque + élevé
comment est la consommation chez ados de la diversité sexuelle vs hétérosexuels ?
effet plus clair pour consommation de drogues
comment sont les troubles alimentaires chez ados de la diversité sexuelle vs hétérosexuels ?
+ élevé chez ados gais (le groupe le plus à risque)
quels sont les 2 modèles dominants pour expliquer la prévalence plus élevée des problèmes mentaux chez les minorités sexuelles (et de genre)
- Modèle du stress minoritaire (minority stress model) (meyer, 2003)
- Cadre de médiation psychologique (psychological mediation framework)(Hatzenbuehler, 2009)
héritage historique du minority stress
- Homosexualité comme maladie mentale (ex : DSM-1) = teinte conception santé mentale des minorités sexuelles (comorbidité ?)
- DSM-3 : ego dystonic homosexuality, mais dans psychosexual disorders (avec paraphilies)
théories sociales du stress qui tentent d’expliquer le stress minoritaire
5
- Anomie : aliénation de la culture dominante, des structures sociales et des normes sociales dominantes (Durkheim, 1951)
- Catégorisation = discrimination (Tajfel et Turner, 1986)
- Symbolic interaction theories : les autres comme « looking glass » = vision négative de soi (Cooley, 1902)
- Social evaluation theory : apprentissage sur soi par la comparaison = vision d’autrui négative (Pettigrew, 1967)
- Mismatch entre soi et son expérience de la société = base du stress social (Lazarus et Folkman, 1984)
anomie (Durkheim, 1961) (une des théories sociales du stress)
Aliénation de la culture dominante, des structures sociales et des normes sociales dominantes
catégorisation (Tajfel et Turner, 1986) (une des théories sociales du stress)
catégorisation = discrimination
Symbolic interaction theories (Cooley, 1902) (une des théories sociales du stress)
les autres comme looking glass = vision négative de soi
social evaluation theory (Pettigrew, 1967) (une des théories sociales du stress)
apprentissage sur soi par la comparaison = évaluation d’autrui négative
mismatch (Lazarus et Folkman, 1984) (une des théories sociales du stress)
Mismatch entre soi et son expérience de la société = base du stress social
les 3 caractéristiques du minority stress
Unique : nécessite plus d’effots d’adaptation
Chronique : structures sociales et culturelles relativement stables
Social : au-dela de l’individu ou d’événements ponctuels
quand on dit que le minority stress est unique, ca veut dire quoi ?
nécessite plus d’effort d’adaptation
quand on dit que le minority stress est chronique, ca veut dire quoi ?
structures sociales et culturelles relativement stables
quand on dit que le minority stress est social, ca veut dire quoi ?
Au-delà de l’individu ou d’événements ponctuels
les pôles du continuum du minority stress
distal <–> proximal
distal : événements et conditions objectives
proximal : processus personnels et subjectifs
en ordre de distal à proximal, quels sont les composantes du continuum du minority stress ?
< - Événements préjudiciables (violence, discrimination) — Attentes d’être rejeté — Dissimulation — Homophobie intériorisée ->
Dans le continuum distal-proximal du minority stress, expliquez les attentes d’être rejeté et comment ca se manifeste.
Anticiper ou s’attendre à la possibilité (même imaginé) d’être perçu négativement par les hétérosexuels/cis.
Le stigma crée un conflit de perception sur l’identité stigmatisée = instabilité et vulnérabilité des concepts de soi = bcp d’énergie pour maintenir la cohérence (ex : hypervigilance durant les interactions avec hétérosexuels).
Dans le continuum distal-proximal du minority stress, expliquez la dissimulation et comment ca se manifeste.
Monitorage et duperie
Renforce la croyance en son inferiorité/anormalité
–> mène à la désidentification
Dans le continuum distal-proximal du minority stress, expliquez l’homophobie interiorisée et comment ca se manifeste.
Internalisation des attitudes
–> mène à la désidentification
Dans le continuum distal-proximal du minority stress, où se situent les événements préjudiciables (violence, discrimination) ? (plus proche de quel pôle ?)
distal
Dans le continuum distal-proximal du minority stress, où se situe les attentes d’être rejeté ? (plus proche de quel pôle ?)
distal
Dans le continuum distal-proximal du minority stress, où se situe la dissimulation ? (plus proche de quel pôle ?)
proximal
Dans le continuum distal-proximal du minority stress, où se situe l’homophobie interiorisée ? (plus proche de quel pôle ?)
proximal
Dans le continuum distal-proximal du minority stress, lequel est plus distal entre les événements préjudiciables (violence, discrimation) et les attentes d’être rejeté ?
événements préjudiciables (violence, discrimination)
Dans le continuum distal-proximal du minority stress, lequel est plus proximal entre attentes d’être rejeté et dissimulation ?
dissimulation
Dans le continuum distal-proximal du minority stress, lequel est plus distal entre dissimulation et homophobie interiorisée ?
dissimulation
en quoi est-ce que le terme «homophobie » est imprécis ?
homo = « hommes » ou « pareil », donc « peur des hommes » ou « peur du même » ?
androcentrisme
androcentrisme
Mode de pensée conscient ou non, consistant à envisager le monde uniquement ou en majeure partie du point de vue des êtres humains
Selon des études expérimentales, il n’y a pas de réaction phobique réelle dans l’homophobie. Expliquez
La peur est plus liée au fait d’être étiqueté comme homosexuel (plutôt qu’être en contact avec eux comme une vraie phobie).
Émotions suscitées réellement = dégoût et colère –> déshumanisation –> brutalité
Existerait seulement chez certaines personnes avec un trouble mental grave
quelles sont les émotions suscitées réellement chez les homophobiques, prenant en compte qu’il n’y a pas de réaction phobique réelle ?
Émotions suscitées réellement = dégoût et colère –> déshumanisation –> brutalité