Cours #4 Flashcards

1
Q

Définition de maturation

A

En psychologie développementale, maturation = croissance et développement d’ordre biologique, résultant en une séquence prévisible de changements de comportements

L’expérience vécue peut affecter le
« timing », mais pas l’ordre de ce développement

Exemple : Le nouveau-né lève la tête, puis s’assoie, rampe et enfin, marche

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2
Q

Pr la maturation : quoi qui se passe à quel age ?

A

2 mois : rire

24 mois : Pédaler sur un tricyle

2 ans : Avoir honte

4,5 ans : Se tenir sur un pied pour 10 secondes

20 mois : Donner un coup de pied sur un ballon

20-22 mois : Faire des phrases de 2 mots

2 ans : Penser à des choses qui ne peuvent pas être vues

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3
Q

Les grandes étapes de maturation psychosexuelle

A

L’enfance
L’adolescence
L’âge adulte
L’âge mûr

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4
Q

Structure de la personnalité : Freud
(l’activité de notre esprit est surtout… le Subconscient est quoi ?)

A

L’activité de notre esprit est surtout inaccessible à notre conscience.

Le Subconscient est un réservoir de désirs, pensées, mémoires qui sont cachés de notre conscience parce qu’inacceptables.

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5
Q

Freud : clarification subconscient et inconscient

A

Certains de nos processus ne sont pas accessibles à la conscience. Ils sont automatiques, et non pas réprimés

  • Réponses conditionnées, habiletés
  • Effets de priming, stéréotypes
  • Activation
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6
Q

Développement de la personnalité selon Freud
(rôles du ÇA, MOI, SURMOI)

A

ÇA
Dès la naissance, le bébé cherche à combler ses désirs et ses besoins primitifs.
Impulsivité
« principe du plaisir »

MOI
Chez le tout-petit se développe la capacité à réfléchir, à évaluer.
« principe de la réalité »

SURMOI
Vers 4-5 ans, l’enfant internalise les règles de ses parents et de la société.
« principe de la moralité

Le Moi agit comme « gestionnaire », et négocie la tension entre les envies du Ça et les contraintes du Surmoi.

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7
Q

Stades psychosexuels de Freud

A

Le développement de la personnalité se fait par stades reconnaissables. Le Ça se focalise sur les zones érogènes du corps, qui évoluent avec l’âge.
La honte peut empêcher l’enfant d’explorer une zone érogène et les besoins associés, ce qui affectera son développement (créera une « fixation »).

ORAL (0-18 MOIS)
Plaisirs de la bouche (sucer, mordre, mâcher)

ANAL (18-36 MOIS)
Plaisirs de l’élimination, développement du contrôle

PHALLIQUE (3-6 ANS)
Plaisirs des parties génitales ; gestion des sentiments incestueux

LATENT (6 ANS - PUB)
Latent (6 ans – puberté)
Sexualité dormante

GÉNITAL (PUBERTÉ +)
Maturation de la sexualité

**
Prégénital : Freud pense que y’a seulement deux genres

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8
Q

Oedipe et Électre

A

Complexe d’OEdipe
Attirance sexuelle inconsciente des garçons envers leur mère, jalousie à l’égard de leur père

Complexe d’Elèctre (« envie du pénis ») Attirance sexuelle inconsciente des filles envers leur père, jalousie à l’égard de leur mère

Envie du pénis, anxiété de castration L’anxiété d’une jeune fille, quand elle se rend compte qu’elle n’a pas de pénis ; d’un jeune garçon, quand il se rend compte que les filles n’en on pas

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9
Q

Est-ce que les enfants sont sexuels ?

A

Oui !
Les enfants ont des comportements sexuels dès leur naissance… et même in utero

Qu’est-ce qui est « normal » ?
Problématique ?

Et… comment doit-on réagir comme parents ?

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10
Q

Sexualité : demande de recherche difficile

A

Un sujet difficile
- Échantillons et mesures variées et souvent incomparables
- Comment différencier les influences sociales et
religieuses ?
- Difficultés éthiques de la recherche
- Parti-pris de certains auteurs

En général, 3-4 groupes d’âge
- Les tout-petits (0-2 ans, préscolaires, « toddlers »)
- Les jeunes enfants (3-8, école maternelle & primaire)
- Les enfants pré-pubères (8-12, école maternelle
& primaire)
- Les jeunes adolescents péri-pubères (10-14, primaire & secondaire)

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11
Q

Les touts-petits (0-2 ans)

A

NORMATIF
- Curiosité à propos de leur corps, y compris leurs organes génitaux
- Toucher leurs organes génitaux, y compris la masturbation, en public et en privé
- Aucune inhibition autour de la nudité

POUR LES PARENTS
- Enseigner les noms corrects des parties du corps, comme le pénis et le vagin
- Expliquer les informations de base sur les différences entre l’anatomie masculine et féminine
- Aider les enfants à commencer à comprendre comment interagir avec respect avec leurs pairs du même âge
- Fournir des réponses très simples aux questions sur le corps et les fonctions
corporelles

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12
Q

LES JEUNES ENFANTS (2-5 ANS)

A

NORMATIF
- Masturbation occasionnelle, souvent un comportement d’apaisement plutôt que déplaisir sexuel. Cela peut se produire en public ou en privé.

  • Exploration consensuelle et ludique avec des enfants
    du même âge, p.ex.: « jouer à la maison » ou « jouer au docteur »
  • Poser des questions sur la sexualité ou la reproduction, p.ex.: « D’où viennent les bébés ?

Curieux du corps des adultes (par exemple, vouloir
aller aux toilettes avec les parents, toucher les seins des femmes, etc.)

Manque d’inhibition autour de la nudité. Peut enlever sa couche ou ses vêtements

Utilise des termes d’argot pour les parties du corps et
les fonctions corporelles (« pipi, caca, … »)

PR LES PARENTS
Fournir des informations élémentaires sur la reproduction (par exemple, les bébés grandissent dans l’utérus d’une femme)

Encourager une compréhension élémentaire de la vie
privée et quand les choses sont appropriées et inappropriées

Expliquer la différence entre un toucher désiré et un
toucher non désiré. Par exemple, un câlin bienvenu et positif par rapport à un câlin importun et inconfortable.

Enseigner les limites aux enfants. Faites savoir aux enfants que leur corps leur appartient et qu’ils peuvent dire non aux contacts indésirables.

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13
Q

LES ENFANTS SCOLARISÉS (5-8 ANS)

A

NORMATIF
Utilisation soutenue de mots d’argot, ou de
blagues pour décrire les parties du corps et les fonctions

Meilleure compréhension des rôles de genre.
Peut agir de manière plus « genrée » (par exemple, les filles peuvent vouloir porter des robes).

Jeux sexuels ou des activités qui explorent la sexualité et le corps avec des amis de même
sexe et de sexe opposé

Masturbation. Certains enfants peuvent toucher leurs parties génitales pour le plaisir. Cela se produit plus souvent en privé qu’en public.

PR LES PARENTS
Expliquer les bases de la reproduction
humaine, y compris le rôle des rapports vaginaux.

Parler des changements physiques qui se
produiront pendant la puberté.

Enseigner que la masturbation est quelque chose qui se produit en privé.

Expliquer qu’il existe différentes orientations
sexuelles telles que hétérosexuelle,
homosexuelle et bisexuelle.

Informer sur les droits personnels (p.ex., « ton corps t’appartient ») et les responsabilités (p.ex.,
« sib corps lui appartient ») liés à la sexualité

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14
Q

Les enfants péri-pubères (9-12 ans)

A

NORMATIF

Au début de la puberté, un besoin accru d’intimité et d’indépendance.

Intérêt pour les relations romantiques. Peut avoir une petite amie ou un petit ami.

Peut être curieux des corps d’adultes, essayer de voir des gens nus ou se déshabiller ou rechercher des
médias (tels que la télévision, des films, des sites Web et des magazines) à contenu sexuel.

La masturbation se produira probablement en privé.

POUR LES PARENTS

Fournir des informations sur les aspects physiques de
la puberté et les changements dans leur corps.

Éduquer les enfants sur les aspects sociaux et émotionnels de la puberté. Aider à normaliser les nouvelles émotions et les nouveaux besoins qu’ils peuvent ressentir.

Fournir des informations sur les comportements sexuels adaptée à l’âge de l’enfant, et sur la santé sexuelle, la prophylaxie et la contraception, les infections sexuellement transmissibles, etc.

Encourager la pensée critique et développer les compétences nécessaires pour différencier les faits de la fiction dans la média et l’internet.

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15
Q

Comportements problématiques
(concerne rarement quoi ?
plus associé à quoi ?
continuent à persister même quand quoi ?)

A

Concernent rarement la gratification sexuelle. Ils sont souvent associés à l’anxiété, aux expériences traumatisantes, à la curiosité, à un mauvais contrôle des impulsions, …

Ont tendance à persister même après qu’on a dit à l’enfant d’arrêter

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16
Q

Exemples de comportements sexuels problématiques

A

Exemples de comportements sexuels problématiques :

sont clairement au-delà du stade de développement de l’enfant (par exemple, un enfant de trois ans essayant d’embrasser les parties génitales d’un adulte)

Incluent des menaces, de la force ou de l’agression

Comprennent une utilisation inappropriée ou dangereuse de parties sexuelles du corps (par exemple, insérer des objets dans le rectum ou le vagin)

Se font avec des enfants d’âges ou de capacités très différents (p.ex., un « jeu de médecin » entre un enfant de 12 ans et un enfant de quatre ans)

Sont associés à de fortes réactions émotionnelles chez un enfant, telles que la colère ou l’anxiété

Interfèrent avec les intérêts et les activités typiques de l’enfance (par exemple, une masturbation très fréquente ou publique)
…ou plus généralement, qui présentent un risque pour la sécurité et le bien-être de l’enfant et des enfants qui l’entourent.

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17
Q

Facteurs de risques

A

Expériences traumatisantes, telles que des abus, des catastrophes naturelles ou des accidents

Violence au foyer

Exposition excessive à des activités sexuelles d’adultes ou à la nudité à la maison (y compris exposition médiatique à la télévision ou sur Internet)

Règles inadéquates concernant la pudeur ou l’intimité à la maison

Supervision inadéquate à la maison

Facteurs parentaux tels que la dépression, la toxicomanie ou les absences fréquentes dues au travail

2) Souvent comorbides avec d’autres difficultés comportementales et sociales, notamment :

  • Impulsivité et tendance à agir avant de penser
  • Difficultés à suivre les règles et à écouter les figures d’autorité à la maison, à l’école et en communauté

Difficultés à se faire des amis de leur âge et tendance à jouer avec des enfants beaucoup plus jeunes

Une capacité limitée à s’auto-apaiser (se calmer)

3) Souvent, n’ont PAS été agressés sexuellement. Un abus sexuel peut être soupçonné lorsqu’un enfant :

Signale qu’une autre personne a touché ses parties intimes

A été en contact avec un agresseur sexuel connu

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18
Q

Approches thérapeutiques

A

1) Appui et éducation des parents :
Améliorer leurs compétences en communication et la qualité de la relation avec leur
enfant

Comment utiliser des stratégies parentales qui préviennent et réduisent les problèmes sexuels et autres problèmes de comportement

2) Soutenir les stratégies et les compétences de prévention d’abus

3) Aider les parents à aborder les sujets suivants avec l’enfant :

Règles de confidentialité, règles de comportement sexuel, consentement

Abus et prévention d’abus sexuel

L’étiquetage et l’expression des sentiments et des compétences pour réduire la détresse

Stratégies de contrôle des impulsions et compétences décisionnelles

Compétences sociales

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19
Q

Hypersexualisation
(qceque auot-objectification)

A

L’hypersexualisation peut être trouvé dans les médias (télévision, films, musique, magazines, Internet, etc.) ainsi que dans les produits commerciaux qui ciblent les pré- adolescentes (p.ex., poupées Bratz; Zurbriggen et al., 2007).

Les parents peuvent également contribuer à l’hypersexualisation de leurs enfants. Par exemple, les parents peuvent transmettre le message que maintenir une apparence physique attrayante est essentielle pour les filles.

Les ami(e)s peuvent également contribuer à l’hypersexualisation. Les filles en se faisant la police les unes contre les autres pour s’assurer qu’elles se conforment aux normes de minceur et de sexiness ( Eder, 1995; Nichter, 2000) et les garçons en harcelant sexuellement les filles.

Auto-objectification : processus dans lequel les filles apprennent à penser et à traiter leur corps comme un objet du désir des autres (Frederickson & Roberts, 1997). P.ex., en achetant des vêtements ou produits crées pour les rendre physiquement attrayants et sexy.

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20
Q

Hypersexualisation : conséquences

A

Santé mentale et physique
Associé avec la présence de troubles alimentaires, faible estime de soi, dépression, anxiété, etc. (Grabe et al., 2007; Slater & Tiggemann, 2002;
Zurbriggen et al., 2007).

Sexualité
L’auto-objectification est associé à une santé sexuelle moindre chez les filles (p.ex., peu d’utilisation du condom et diminution de l’affirmation sexuelle; Impett et al., 2006)

Attitudes et croyances
Exposition à des images hypersexualisant peut
affecter comment les filles conçoivent la féminité et la sexualité (p.ex., Zurbriggen et al., 2007)

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21
Q

Maturation sexuelle adolescence + les ages de adolescence OMS + CDN ?
(maturation sex = accompagnée de quoi?)

A

Maturation sexuelle
Le développement de caractéristiques sexuelles primaires et secondaires.
…accompagné de changements de tempérament et de comportement
…et de croissance

**
Exploration de la sex= case importante.
Ado = entre 10 ans et 19 ans selon OMS
EXAM
Selon Centre for desease control and prevention CDC : entre 12 et 17 ans

Apprentissage a cet âge va venir mener pierre angu;aire à âge adulte.

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22
Q

Développement cérébral adolescence
Le syste,e limbique est consolidé avant les lobes frontaux … quoi deduire ?

A

Durant la puberté, le cerveau cesse d’ajouter des nouvelles connections, et prends un temps de consolidation :

  • Élague les connexions inusitées
  • Recouvre les connexions très utilisées de myéline

Les ado vont comprendre que y’a des risques, des conséquences, mais mettre bcp + de poids sur les recompenses et le trill/excitation. Qd ado en mauvais coup, ils sont vrm conscients des conséquences. Mais pk tu la fait pareil ? Javais envie. Comprennent savent conseq, mais recompense = bcp + forte.

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23
Q

Développement psychosocial
** + étude, les sujets les + discutés, les moins discutés…

A

Les relations avec les pairs prennent plus d’importance

Les parents demeurent l’influence principale dans plusieurs domaines (orientation professionnelle, religion, politique).

**
Les amis vont prendre de + en + de place pr tt grande discussion. Eu des entrevues montrent que rel entre kid et parents chaleuresues, mais qd kid grandit, les relations vont s’élogner. Qd rel positives pdnt ado avec parents, asso à relations positives avc nos amis.

PAR CONTRE, parfois prob de communication.

ÉTUDE 1 Interroger parents et kids sur drogue. 85 % des parents disent oui, convo sur danger… Apres vont demander à kid, slmt 45 % des kids disaient oui.

ÉTUDE 2 : voir quels sont les sujets les + discutés entre parents et ado pr sex. Tt ce qui puberté, prev de grossesse et relaiton amoureuses. EXAM.

Les deux sujets les - discuté = satisfaction sexuelle et masturbation. EXAM

+ de discussion de masturbation chez les G. Montre que qd ado avaient bcp + de connaissances, + grande posibilité de parler avc la moms. Qd sent que pt aborder plusieurs sujets, kids aveitn + de connaissance sur sex. Autant F que G.

Chez F, fait avoir connaiss = niv de ecole.
Chez G, bcp niv relation avc père que va chercher.

Aussi porno et violence sex = vrm peu discuté. Pouvaient pas mettre ds les analyses.

24
Q

Santé mentale 2018-2019 stats à retenir

A

1 kid sur 11 a recu med pr T anxieux ou humeur ou antipsychotique EXAM

Les 15-17 ans ont les taux les plus élevés de visites aux urgences et d’hospitalisation pour troubles mentaux chez les enfants et les jeunes

Les filles de 15-17 ans sont 2x plus susceptibles d’être hospitalisées que les garçons du même âge.

25
Q

Santé mentale 2019-2020 stats à retenir
(1/4…
JJ
15-17
Meds ? cmt évolué ?)

A

Près de 1 hospitalisation sur 4 chez les enfants et les jeunes de 5 à 24 ans était liée à un trouble de santé mentale en 2020

En 2020, Jeunesse J’écoute a rapporté 2x plus d’interactions (appels telphoniques, textos, ressources d’auto-assistance) qu’en 2019 à l’échelle du Canada.

Les filles de 15-17 ans sont 2x plus susceptibles d’être hospitalisées que les garçons du même âge.

Utilisation des meds pour les T anxieux et de l’humeur chez les kids et les jeunes de 5 à 24 ans a augmenté de façon constante au cours de 5 dernières années. Les taux étaient 2x plus élevés chez les F que les garçons.

26
Q

Santé mentale et COVID

A

Depuis la COVID, les pers de 15-24 ans ont affiché les + forts déclins en santé mentale

27
Q

Concept de soi sexuel
(c’est quoi les dimensions ?)

A

Ce concept peut être défini comme étant la compréhension générale que chaque personne a des aspects de sa sexualité (Deutsch et al., 2014). Il comprend également la vision positive et négative d’un individu en tant qu’être sexuel (O’Sullivan et al., 2006; Rostosky et al., 2008).

Les dimensions de ce concept (c.-à-d., ouverture sexuelle, estime sexuelle et anxiété sexuelle) seraient liées au comportement sexuel des adolescentes, car une plus grande expérience sexuelle est associée à une plus grande ouverture et estime sexuelle ainsi qu’à moins d’anxiété sexuelle (Hensel et al., 2011).
L’accumulation d’expériences sexuelles pourrait renforcer la confiance et réduire la négative entourant la sexualité

28
Q

Masturbation

A

Comment définissez-vous la masturbation ?

Selon l’étude PRESAJ, la masturbation vise la recherche de plaisir sexuel par l’autostimulation de ses organes génitaux (c’est-à-dire par soi-même), soit par des caresses manuelles, un jouet sexuel, un frottement, une pression ou toute autre technique. La masturbation peut mener à un orgasme ou non.

Une plus grande proportion d’adolescent.es âgées de 14 à 17 ans rapportaient s’être masturbés comparativement à tout autre comportement sexuel (Herbenick et al., 2010).

En outre, les adolescents de l’étude nationale américaine ont rapporté se masturber plus que les adolescentes (74 % vs 48 %) et cette proportion augmenterait avec l’âge.
- À 14 ans, 63 % des adolescents et 43 % des adolescentes ont rapporté s’être masturbé.
- À 17 ans, 80 % des adolescents et 58 % des adolescentes ont rapporté
s’être masturbé (Herbenick et al., 2010).

29
Q

Pk les gars se masturbent plus que les F ?
(theorie des scripts sexuels…)

A

La masturbation est particulièrement stigmatisée pour les adolescentes et les femmes, ce qui peut entraîner des sentiments de honte et de culpabilité (Carvalheira & Leal, 2013; Fahs & Frank, 2014; Kaestle & Allen, 2011).

Construction culturelle de la vulve -> honteuse (Fahs, 2014) et dégoutante (Jenkins et al., 2018)

Manque de concentration de la plupart des programmes d’éducation sexuelle sur le clitoris (Arbeit, 2014) et la communication sexuelle.

Selon la théorie des scripts sexuels (Simon et Gagnon, 1986), les normes culturelles sur la sexualité enseignent aux personnes comment comprendre et agir dans des situations sexuelles (Masters et al., 2013; Marshall et al., 2021; Seabrook et al., 2016).

La théorie des scripts sexuels suggère également qu’il existe des différences dans la façon dont les hommes et les femmes pensent et abordent la sexualité, selon les différents messages sociétaux et culturels qu’ils ont reçus en grandissant (Merwin et al., 2022).

Garçons : Caractérisée par les activités sexuelles solitaires. Apprennent à relier le plaisir et l’orgasme à leurs organes génitaux

Filles : Se préparent au rôle de femme -> lien entre les relations sexuelles et les relations amoureuses
Apprennent à relier la douleur et l’inconfort à leurs organes génitaux

30
Q

Stimulation orale

A

La stimulation orale peut être définie comme étant la stimulation d’un partenaire avec la bouche pour donner du plaisir

La stimulation orale permet un apprentissage sexuel, qui met l’accent sur l’échange, l’intimité physique et le plaisir ( et serait un élément important dudéveloppement d’une sexualité saine pour les adolescent

VOIR TABLEAU pour stim orale gars/fille donner et recevoir

31
Q

Stimulation manuelle

A

La stimulation manuelle peut être définie comme étant le toucher ou la stimulation des organes génitaux d’un partenaire avec les mains pour donner du plaisir (Kirschbaum & Peterson, 2018).

La stimulation orale et manuelle augmente significativement les chances d’une femme d’avoir un orgasme (Bancroft, 2002; Richters et al., 2006).

Selon une étude nationale sur la santé et les comportements sexuels des américains (Herbenick et al., 2010) :
20,3 % des adolescents et 19,7% des adolescentes de 16-17 ans auraient déjà expérimenté de la stimulation manuelle.

32
Q

Relation sexuelle avec pénétration vaginale et/ou anale

A

Les relations sexuelles jouent un rôle complexe dans la formation et le maintien de différentes relations dyadiques et occupent différentes fonctions dans ces relations (Fortenberry, 2013).

En secondaire 4, 35,9 % des adolescent.es ont eu au moins une relation sexuelle consensuelle (orale, vaginale ou anale) alors qu’en secondaire 5, le pourcentage augmente à 48,6 % (Institut de la Statistique Québec, 2018).

À l’âge de 16 ans, 75 % des étudiants Canadiens se seront adonnées à des touchers génitaux avec un.e autre adolescent.e (Boyce et al., 2006).

33
Q

Contraception
(quoi les raisons pour ne pas avoir de condom ?)

A

15-17 ans : Raisons de ne pas utiliser condom
(voir digramme, la + = autre moyen de contraception)

Comportements sexuels et utilisation du condom et d’autres méthodes de contraception chez les jeunes âgés de 15 à 24 ans au Canada

60,1 % des jeunes âgés de 15 à 24 ans qui étaient actifs sexuellement ont déclaré avoir utilisé un condom la dernière fois qu’ils ont eu une relation sexuelle.

Chez les jeunes âgés de 15 à 17 ans, 79,9% ont déclaré avoir utilisé un condom.

**
Relation monogame
Pas risque ITSS
Pas de risque grossesse
Autre moyen de contraception
N’aime pas les condoms

34
Q

ITSS

A

ITSS : Maladies infectieuses qui peut être contracté ou transmis à une autre personne lors de tous types de contacts sexuels (p.ex., fellation, cunnilingus, anulingus, pénétration vaginale, pénétration anale, stimulation manuelle, partage jouets sexuels, contacts intimes peau à peau (pour certains)) et par le sang (p.ex., partage matériel lié à l’inhalation ou à l’injection de drogues, perçage ou tattoo avec matériel non stérilisé; Tel-Jeunes, n.d.).

Les jeunes de 15 à 24 ans est l’un des groupes les plus touchés par une ou plusieurs ITSS!!!!

**
Taux + elevés de Chalm ds 15-29 ans et ça augmente de manière + rapide.

Syphilis = 25-39 ans que le + de cas. Connu augmentation de 50% ds les dernières idées.

Jeunes à risques au niv de ITSS’ surtout niv chlam

34
Q

ITSS
(quel grp est le + touché par une ou plusieurs ITSS ?)

A

ITSS : Maladies infectieuses qui peut être contracté ou transmis à une autre personne lors de tous types de contacts sexuels (p.ex., fellation, cunnilingus, anulingus, pénétration vaginale, pénétration anale, stimulation manuelle, partage jouets sexuels, contacts intimes peau à peau (pour certains)) et par le sang (p.ex., partage matériel lié à l’inhalation ou à l’injection de drogues, perçage ou tattoo avec matériel non stérilisé; Tel-Jeunes, n.d.).

Les jeunes de 15 à 24 ans est l’un des groupes les plus touchés par une ou plusieurs ITSS!!!!

35
Q

Comportement normatif
(internet = plateforme où il est facile de…)

A

L’avènement des technologies en ligne a changé le paysage de la sexualité des adolescents – désormais liée à l’utilisation d’appareils numériques.

o Internet est devenu une plateforme où il est facile d’explorer sa sexualité , mais aussi pour nous aider à nous définir en tant qu’êtres sexuels (Stern, 2002).

36
Q

Sexting (cest qoi +

A

Le sexting correspond à l’échange électronique de messages sexuellement suggestifs ou d’images montrant son auteur nu ou semi-nu (Ringrose et al., 2013).

Prévalence Adolescent.es :
Prévalence du comportement : 0,9 % à 60 % 1
Envoyer un sexto : 14, 8 % 2
Recevoir un sexto : 27,4 % 2
Partage de sextos sans consentement : 12 % 2
Avoir un sexto partagé : 8,4 % 2

37
Q

Sexting : difference genre et orientation sex

A

1) Différence genre

Des études précédentes auprès d’adolescents âgés de 11 à 19 ans ont montré des résultats mitigé

Minorités de genre : Selon la seule étude qui a examiné le sexting chez les minorités de
genre, 16.7% -> auraient envoyer un sexto

2) Différence orientation sexuelle
Les individus MSG pourraient plus souvent sexter

Une explication possible d’une implication plus forte pour les individus MSG est que le monde
numérique pourrait leur permettre d’explorer leur sexualité avec plus de liberté

38
Q

Motivations sexting + etude chez les ados 14-30 ans

A

1) Motivations sexuelles (p. ex., exprimer et explorer sa sexualité entre pairs et partenaires romantiques)

2) Renforcement de l’image corporelle (p. ex., utilisation du sexting pour obtenir des commentaires sur l’adéquation du corps)

3) Raisons instrumentales/aggravantes (p. ex., obtenir quelque chose ou agression relationnelle en exploitant la nature sexuelle des sextos

**
Étude chez ado 14-30 ans, les motivations sex et renfo = les + rapportés de pk
Gars rapp + de raisons intrumentales.
Minorité = + de motivations sex et renfo de image corporelle.

39
Q

Sexting : quels sont les autres compos asso avec le sexting chez les ado

A

La majorité des études sur le sexting se sont concentrées sur la prévalence et les associations possibles.

Associations avec le sexting chez les adolescent.e.s :

  • Relations sexuelles sans protection
  • Comportements sexuels à risques
  • Sexe oral et relations sexuelles avec pénétration
  • Consommation d’alcool et de drogues
40
Q

Porno données Presaj 3 grandes raisons pourquoi

A

1) Rend la masturbation plus facile
2) Je peux trouver ce qui m’excite
3) Apprendre de nouvelles choses

41
Q

Activités sexuelles en ligne
(genre ?
orientation ?)

A

Les activités sexuelles en ligne sont généralement décrites comme toute utilisation d’Internet qui comporte des aspects de la sexualité telles que le visionnement de sites Web explicites à caractère sexuel, la recherche de partenaires sexuels ou la recherche d’informations liées à la sexualité.

3,1 % à 60,6 % des garçons et 0 % à 11,5 % des filles ont rapporté avoir eu différentes activités sexuelles en ligne, telles que la participation à des conversations sexuelles, la masturbation sur Internet ou la recherche de matériel sexuel (c.-à-d., une utilisation récréative d’activités sexuelles en ligne; Ballester-Arnal et al., 2016).

Des chercheurs en Europe ont documenté des activités sexuelles en ligne chez 25 % d’adolescent.es de 25 pays européens

Les activités sexuelles en ligne sont influencées par plusieurs aspects sociodémographiques dont le genre

Les adolescents utiliseraient plus fréquemment Internet pour des activités sexuelles en ligne que les filles

Selon une étude de Young (2014), les adolescent.es gais, lesbiennes et bisexuel.les s’engageraient plus dans des activités sexuelles en ligne que les adolescent.es hétérosexuel.les.

42
Q

Pornographie : Grandes conclusions de la revue de la littérature sur les associations entre la pornographie et l’adolescence

A

Les adolescents qui visionnement de la pornographie fréquemment sont mâles, à un stade plus avancé de la puberté, recherchent des sensations (« sensations seekers) et ont des relations familiales faibles ou troublés.

L’utilisation de pornographie est associée à des attitudes sexuelles plus permissives et sont associés à de fortes croyances sexuelles stéréotypés au niveau du genre.

L’utilisation de pornographie est aussi reliée à l’occurrence de relations sexuelles, une plus grande expérience de comportements sexuels et plus d’agression sexuelle (en termes de perpétration et victimisation).

43
Q

Pornographie : info

A

Plus de 60 % des adolescent.e.s âgées entre 14 et 18 ans ont rapporté avoir déjà visionné de la pornographie dans leur vie. Les garçons issus des minorités sexuelles et/ou de genre seraient ceux qui regardent le plus de pornographie (plusieurs fois par semaine). Les filles hétérosexuelles cisgenres et s’identifiant à une minorité sexuelle et/ou de genre regarderaient de la pornographie moins fréquemment que les garçons. Par contre, les filles hétérosexuelles cisgenres seraient celles qui regardent le moins de pornographie (moins d’une fois par mois).

L’utilisation de pornographie est associé à des comportements sexuels à risque et peut affecter les habitudes et attitudes sexuelles

Par contre, la pornographie pourrait jouer un rôle important dans le développement sexuel des adolescents. En effet, la pornographie pourrait influencer les changements dans les attitudes sexuelles, les croyances et les comportements. Le visionnement pourrait également avoir des effets à long terme sur la sexualité adulte.

44
Q

Est-ce que le visionnement de pornographie des adolescent.es a changé depuis la pandémie de COVID-19

A

Plusieurs études rapportent une augmentation du visionnement de pornographie chez les adolescent.es et les jeunes adultes depuis le début de la pandémie de COVID-19 (p.ex., Nelson et al., 2020).

  • ## Or, nos résultats suggèrent que pendant la pandémie de COVID-19, les adolescent.es n’ont pas consommé plus fréquemment de la pornographie qu’avant la pandémie.Plusieurs études ont documenté des différences entre les garçons et les filles dans la consommation de pornographie (Bőthe et al., 2019; 2020; Peter & Valkenburg, 2016).
  • Or, aucune différence au niveau du genre a été observée. Avant et pendant la pandémie de COVID-19, les garçons consommaient de la pornographie plusieurs fois par semaine tandis que les filles en consommaient moins d’une fois par
    mois.

Il a été proposé dans la littérature que la pornographie pourrait être utilisée comme distraction potentielle des émotions négatives et du stress qui accompagnent la pandémie de COVID-19 (Mestre-Bach et al., 2020).

  • Or, nos résultats suggèrent également que les adolescent.e.s n’ont pas visionné de la pornographie pour des motivations différentes qu’avant la pandémie de COVID-19 (p.ex., visionner de la pornographie pour diminuer l’ennui ou supprimer des émotions negatives
45
Q

Pornographie et image corporelle
(qucequi est notamment associé ?)

A

Le visionnement de pornographie pourrait aussi influencer négativement la perception des adolescent.e.s de leurs corps

Ces études ont démontré que le visionnement de pornographie peuvent influencer négativement différentes dimensions de l’image corporelle
.
- L’augmentation de la surveillance corporelle (body surveillance) est associé au visionnement de pornographie chez les adolescents

Mattebo et al., 2012 : Étude qualitative chez des adolescents suédois :
- « Pornography on the whole builds on incorrect gender roles. Reality does not exactly look like that. »
« The female does not have to be muscular but she should be thin and have a light suntan and the perfect body. I think very few females have that exact body. »
« Yes, but that is the aim that it can give a little inspiration to the relationship. There are many people using it, to develop themselves a little. »

46
Q

Au niveau legal : def de pornographie juvenile + Sexting : Est-ce qu’il s’agit de pornographie juvénile si la personne est mineure, mais consentante?

A

1) PORNOGRAPHIE JUVENILE

La pornographie juvénile est une représentation pornographique, visuelle ou sonore (vidéos, photos, etc.) montrant des actes (ou des incitations à des actes) d’ordre sexuel
avec des personnes mineures.

2) Sexting : Est-ce qu’il s’agit de pornographie juvénile si la personne est mineure, mais consentante?

En réalité, il s’agit de pornographie juvénile en tout temps, c’est-à-dire même lorsque :
- La personne a donné son consentement;
- La personne a pris elle-même la photo ou
vidéo;
- Le destinataire de la photo ou la vidéo a
moins de 18 ans.

47
Q

Quelles sont les conséquences legales du sexting ? De quoi pouvons-nous être accusé ?

+ les personnes mineures peuvent être accusées de …

A

Production de pornographie juvénile (Article 163.1 (2) Code criminel)

Possession de pornographie juvénile (Article 163.1 (4) Code criminel) : La sauvegarde de pornographie juvénile dans un téléphone, un ordinateur ou sur tout autre type d’appareil y compris le nuage est illégal.

Distribution de pornographie juvénile (Article 163.1 (3) Code criminel) : La vente et le partage de pornographie juvénile est illégal y compris le fait de montrer de la pornographie juvénile à d’autres personnes, de transférer de la pornographie par texto ou par courriel et de publier de la pornographie juvénile sur Internet.

Leurre d’enfants : Un individu de 18 ans et plus communique (ex. messages textes, courriels, etc.) avec un individu mineur avec l’intention de
commettre un crime à caractère sexuel. (Article 172.1 Code criminel)

Profération de menaces : Un individu menace un autre sur des sujets tels que sa mort, des blessures, la mort d’un animal ou destruction de
biens. (Article 264.1 Code criminel)

Harcèlement criminel : Un individu craint pour sa sécurité ou celle d’une connaissance à cause de comportements d’une tierce personne. (Article 264(1) Code criminel)

Extorsion : Un individu contraint ou tente de contraindre un autre individu à commettre des actes par la menace ou la violence. (Article 346(1)
Code criminel)

Voyeurisme : Un individu est observé ou prend en photo à son insu lorsque celui-ci est nu ou en train de se livrer à une activité sexuelle.

Personne mineure pt être accusée et recevoir une peine.
Payer Amande, heuresbenevolat, placer sous garde/surv, perdre usage cell ou avoir dossier d’ado (equivalent de caiser judiciaire) EXAM

48
Q

Ecq je peux envoyer un sexto à mon amoureux ? Arrêt R.c Sharpe

A

1) Est-ce que je peux envoyer un sexto à mon amoureux.se ?
En théorie, non. En pratique, ce n’est pas aussi clair.
Il a certaines règles strictes à respecter, c’est-à-dire les règles du consentement.

2) Arrêt R. c. Sharpe
La Cour suprême du Canada a énoncé une exception dite de l’« usage personnel » dans les dispositions sur la pornographie juvénile. Cette exception permet à deux adolescent.es de se livrer à une activité sexuelle licite, d’enregistrer de manière consensuelle leur propre activité sexuelle, pourvu que l’enregistrement soit fait ou possédé pour leur propre « usage personnel ».

49
Q

Double standards sexuels
(what about la popularité?)

A

Les jeunes hommes sont encouragés à avoir une vie sexuelle active et sont perçus positivement lorsqu’ils ont plusieurs partenaires, alors que les jeunes femmes sont prohibées d’avoir une telle vie sexuelle et sont perçues négativement (Crawford & Popp, 2003; Sanchez et al., 2012).

Les femmes sont vues comme des « putains (sluts) », ce qui les stigmatise, et les hommes comme des « joueurs (player) » (Sprecher et al., 2013). Il n’existe aucun terme équivalent avec une signification aussi négative pour les hommes (Farvid et al., 2017).

La popularité des adolescentes diminue avec le nombre de partenaires sexuels alors qu’elle augmente pour les adolescents (Kreager & Staff, 2009).

50
Q

Bien-être sexuel

A

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) souligne que le bien- être sexuel renvoie à la présence de fonctions sexuelles positives et non uniquement à l’absence de dysfonctionnement sexuel

Satisfaction sexuelle, Fonction sexuelle, Absence de détresse sexuelle

51
Q

Satisfaction sexuelle

A

Définition :
Évaluation subjective des éléments positifs et négatifs liés à une relation sexuelle, ainsi que la réponse affective subséquente à cette évaluation (Lawrence & Byers, 1998).

Les adolescent.es, âgés de 16 à 21 ans, d’une étude longitudinale ont souvent rapporté comme problème une faible satisfaction sexuelle (O’Sullivan et al., 2016).

Une autre étude, réalisée chez 273 adolescent.es de 13 à 19 ans, a démontré que ceux-ci étaient satisfaits de leur vie sexuelle (Blunt-Vinti et al., 2016).

Finalement, les 678 adolescents issus de la DSG masculines de l’étude de Li et ses collègues (2019) avaient une satisfaction faible à modérée.

52
Q

Fonction sexuelle
(quoi et mesuré cmt
chez les H et les F quoi qui est rencontré,

A

La fonction sexuelle est un construit multidimensionnel qui est mesuré en termes de désir, d’excitation (lubrification et érection), de douleur à la pénétration et d’orgasmes (Rosen et al., 2000).

Dans la seule étude longitudinale portant sur la fonction sexuelle de 411 adolescents âgés de 16 à 21 ans, les auteurs ont démontré que 78,6 % des garçons et 84,4 % des filles avait rencontré une problématique de fonction sexuelle (O’Sullivan et al., 2016).

Pour ce qui est des garçons, les difficultés les plus souvent rencontrées étaient un faible désir (46,2
%) et des difficultés érectiles (45,3 %). Pour ce qui est des filles, 59,2 % d’entre elles ont rencontré une difficulté à atteindre l’orgasme et 46,9 % ont rapporté de la douleur à la pénétration (O’Sullivan et al., 2016).

Une seule étude a documenté la fonction sexuelle chez des adolescents DSG, mais uniquement auprès de garçons (Li et al., 2019), Selon cette étude, parmi les 678 adolescents DSG, 13,9 % d’entre eux avaient des difficultés à maintenir une érection, 6,9 % étaient peu satisfaits de leurs orgasmes et 9,1 % avaient de la douleur lors de relations sexuelles anales réceptives (Li et al., 2019).

53
Q

Détresse sexuelle

A

Les émotions négatives (p.ex., inquiétude, frustration et anxiété) qu’un individu peut ressentir face à sa sexualité correspond à de la détresse sexuelle

Croyance erronée que les adolescent.es ne vivent pas de problèmes sexuels (Li et al., 2019).

Dans l’étude de O’Sullivan et ses collègues (2016), 41,7 % des garçons et 47,8 % des filles ont rapporté qu’un problème sexuel leur occasionnait une détresse sexuelle significative.

54
Q

Expériences d’intimidation et bê sexuel

A

Avoir été victime d’intimidation serait associé à une plus grande détresse sexuelle, où la personne adolescente se sentirait plus inadéquate et inquiète par rapport à sa sexualité.

Ce phénomène serait aussi associé à moins de problèmes d’excitation et de désir sexuel, possiblement car être victime d’intimidation pourrait mener à moins d’inhibition sexuelle dans certains cas. Ainsi, cela impliquerait une libido plus forte ainsi que plus de facilité à être excité sexuellement

L’intimidation serait aussi associée à des difficultés à atteindre l’orgasme, possiblement car l’intimidation augmenterait les émotions négatives ce qui diminuerait la capacité à porter attention aux sensations corporelles de plaisir.

Aucune différence significative a été observée entre les adolescent.es hétérosexuel.les cisgenres et s’identifiant à une minorité sexuelle et/ou de genre.