Cours 4 Flashcards
Biais d’attribution, c’est quoi?
Tendance à émettre des attributions qui semblent rompre avec la logique ou avec les principes théoriques usuels.
On porte un jugement qui est le plus exacte possible pour avoir une meilleur attribution, mais parfois on utilise stratégie (biais attribution) qui peuvent parfois nous induire en erreur.
Lorsque l’attribution est faite par l’observateur (sur les autres) (2)
- Erreur d’attribution fondamentale.
- Biais de responsabilité injustifiée.
Lorsque l’attribution est faite par l’acteur (nous-même) :
- Biais de complaisance.
- Autohandicap.
Erreur d’attribution fondamentale, c’est quoi?
Tendance à exagérer l’importance des facteurs dispositionnels (internes) et à sous-estimer l’influence des facteurs situationnels (externes) dans l’explication du comportement d’autrui.
Erreur attribution fondamentale, car on a tendance à dire que c’est la faute de la personne et non les contextes externes de la personne. Ce qui attire notre attention, c’est vraiment la personne (plus saillant).
Erreur d’attribution fondamentale, ce biais peut se produire même si …
les causes externes sont évidentes
Erreur d’attribution fondamentale, qu’elles sont les 2 explications?
Effet de saillance : C’est elle qui explique le plus souvent, on se concentre trop sur la personne qui fait l’action et on ne prend pas le temps de regarder le contexte. Vraiment l’effet de saillance le plus important.
Jugement rapide : on tombe dans les risque de commettre des biais.
Étude de Jones et Harris (1967). Les texte Castro et anti-Castro. La conclusion principale?
les participants ont été influencé par le texte sans tenir compte du contexte dans lequel le texte a supposément été écrit.
Influencé par le contenu mais pas le contexte, donc augmente risque de commettre erreur d’attribution fondamentale.
Effet de saillance, c’est quoi?
Une information saillante est une information qui est marquante, qui attire et retient l’attention. Cette information suscite davantage des émotions et elle est plus facilement retenue.
La saillance d’une information peut dépendre de certains aspects, notamment : (2)
- le contexte : on compare avec ce qui se passe autour (ex: robe rouge mariage vs funéraille, saillant dans le contexte de funéraille, mais pas mariage)
- le point de vue du percevant : comment on est placer dans la situation. (si tu vois la personne elle a l’air saillant vs si tu la vois pas)
Différence de point de vue : étude de Taylor et Fiske (1975) . Quelle est la conclusion?
Quand on est face à quelqu’un, cette personne attire plus notre attention, elle devient plus saillante, on voit toute ses expressions faciales, on est plus attentif à la personne devant nous.
Biais de responsabilité injustifiée, c’est quoi?
Tendance à porter le blâme à la victime plutôt qu’à la cause réelle. Quand c’est une cause externe, mais on le met sur la personne, c’est vraiment ça.
Biais de responsabilité injustifiée, Quelles sont les 4 explications?
- Assurance quant à l’impossibilité que ça nous arrive
- Surcharge émotive qui nuit à la réflexion
- Croyance en un monde juste
- Biais rétrospectif.
Biais de complaisance, c’est quoi?
Tendance à attribuer nos succès et bons comportements à des facteurs dispositionnels (internes) et nos échecs et mauvais comportements à des facteurs situationnels (externes).
Son rôle est de protéger notre estime, si on dirait que tous est notre faute on serait démoralisé. Si on l’utilise trop, devient un problème : « jamais de ma faute ». « j’ai réussi grâce à moi », « échoué mais pas ma faute »
Biais de complaisance, les explications ? (4)
- Pour protéger notre estime de soi.
- Pour faire bonne impression aux autres.
- Influence de nos attentes
- Influence du biais égocentrique jumelé à une perception positive de soi (liés à la mémoire).
Biais égocentrique, c’est quoi?
Biais qui amène un individu à exagérer dans ses souvenirs la part qu’il a pris dans des activités collectives. Avoir l’impression que tu as plus travailler que les autres.
Études de Bergquist (2019), c’est quoi le résultats? Étude sur l’évaluation du recyclage
De manière générale, les participants se perçoivent comme étant plus respectueux de l’environnement que les autres. Ils ont des convictions exagérées quant à leur propre contribution à l’atténuation des changements climatiques.
Impression d’en faire plus que les autres! biais de complaisance et aussi égocentrique. C’est normal, tu te souviens quand tu as fait du recyclage, mais tu se souvient pas quand tes amis l’on fait.
Autohandicap, c’est quoi?
Création d’une excuse toute prête en cas d’échec ou pour se valoriser davantage après un succès. L’excuse peut être une vrai excuse, mais peux être aussi inventer. L’important c’est l’excuse. Doit absolument venir avant la performance.
Deux types d’autohandicap + def :
- Revendiqué : revendiquer la présence d’obstacle avant de s’engager dans une tâche. Avertir les gens, on les prévient.
- Comportemental : mettre de l’avant des obstacles à sa propre réussite avant de participer à une tâche. Des fois c’est involontaire ou volontaire, même inconscient. Par peur de l’échec, tu vas te mettre toi-même dans l’échec.
• Ex: Tu as tellement peur de poché ton examen, que tu vas sortir au bar et ensuite tu vas échouer ton examen du lendemain et dire « ah mais j’avais tellement mal au cœur et manquait de sommeil, c’est pour cela que j’ai échoué mon examen, car je connaissais la matière»
Les 2 explication d’autohandicap?
- Pour protéger notre estime de soi.
2. Pour faire bonne impression aux autres.
DIFFÉRENCES ACTEURS-OBSERVATEURS, quelles sont les 2 explications?
- Différence de perspective. Si tu es acteur, tu te vois faire, quand tu es observateur, tu te concentre sur acteur (Ce qu’on voit c’est pas la même chose). Donc tes conclusions sont différentes.
- Quantité d’informations disponibles. Acteurs ont plus d’information, tu te connais, tu sais pourquoi tu as fait cela tandis qu’un observateur ne connais pas tout.
Théorie de la gestalt, c’est quoi?
Selon cette théorie, les processus de la perception et de la représentation mentale traitent spontanément les phénomènes comme des ensembles structurés et non comme une simple addition ou juxtaposition d’éléments. Selon approche, notre cerveau est équipé pour que quand on voit plusieurs information on les regroupe en tout, logique dans ensemble des informations.
Principe de base de la théorie de la gestalt?
Le tout est plus grand que la somme de ses parties. Notre cerveau analyse dans ensemble, plutôt que d’analyser chaque chose séparé.
Études de Asch (1946) – Conclusions générales (3)
étude sur évaluation des mots, traits des participants
- Il y a une interaction entre les traits observés. On peut la voir dans la première étude. Les information qu’on a sur quelqu’un influence interprétation les autres informations qu’on a sur cette personne. Un mot influence complètement notre interprétation.
- Certaines caractéristiques de la personnalité de la cible ont une plus grande importance que d’autres dans le processus de formation d’impression. Un effet de centralité (p.51) est observé. Présent dans la première études, chaleureux froid ont l’air d’avoir plus d’impact que poli et insensible. Information peuvent plus influencé notre perception que d’autre.
- L’ordre de présentation des traits influence notre perception globale. Un effet de primauté (p.52) est observé. Les première informations influence plus notre jugement. Présent vraiment dans l’étude 2.
APPROCHE ASSOCIATIONNISTE, c’est quoi?
Évaluer chacune des caractéristique de manière séparer avant de les associés. La grosse différence, c’est que gestaltiste on voit tout suite un tout.
Règle de la moyenne pondérée proposée par Anderson (1968, 1974), c’est quoi?
Chaque caractéristique est évaluée selon sa présence et selon l’importance qui lui est accordée.
Ensuite, les résultats de ces évaluations individuelles sont additionnés et, enfin, le résultat de cette addition est divisé par le nombre de caractéristiques (calcul de la moyenne).
2 - APPROCHE ASSOCIATIONNISTE
Facteurs influençant le poids accordé à chacun des traits (4)
- La source de l’information; Plus importance au source auquel on fait confiance. Si quelqu’un me dit de choisir tel personne, car je sais qu’elle est bonne, information prend plus de poids.
- La valence de l’information; le côté positif vs négatif. On accorde plus de poids aux informations négatives, car sa nous dérange et on veut pas avoir à faire a du négatif. On veut éviter de gérer cela.
- La normalité de l’information; les choses habituels ou inhabituel. On accorde plus information au choses inhabituels car on les remarque plus, c’est plus saillant.
- La séquence des informations recueillies; on a tendance à plus accorder importance aux premières informations. Elles ont plus de poids dans le jugement des autres.
3 - APPROCHE COGNITIVE
on se fait des impressions comment?
Grâce à stratégies de mémoire (mnémonique) qu’on arrive à se former impression globale. On fait combinaison d’information.
3 - APPROCHE COGNITIVE
Impression globale devient ______ de comment on se sent par rapport à la personne.
impression générale
Confirmation d’hypothèse, c’est quoi?
Tendance à chercher, interpréter et créer les informations qui supportent les croyances existantes. On va porter attention seulement aux informations qui confirme déjà nos croyances et les autres sont ignorées.
Les biais confirmatifs sont ____ les impressions.
APRÈS
Les biais transforment information pour confirmer les préjugés qu’on avait déjà. Confirmatif pour confirmer préjugés! Il y a 3 types.
Confirmation d’hypothèse
Persistance des croyances
Prophétie qui s’autoréalise
Persistance des croyances, c’est quoi?
Tendance à discréditer les informations qui contredisent les croyances existantes et à réinterpréter les faits de manière à confirmer ces croyances. On prend toutes les informations, autant celle qui confirme et ceux qui confirme pas, mais ici, les informations avec lesquels on est en désaccord sont discréditer ou réinterprété. On ne les ignore pas, on les réinterprète en fonctions des croyances.
Prophétie qui s’autoréalise, c’est quoi?
Processus par lequel les croyances d’un percevant par rapport à une autre personne l’amènent à adopter certains comportements qui, eux, amènent l’autre personne à se comporter de façon à confirmer les croyances initiales du percevant.
EXEMPLE DE LA CONFIRMATION D’HYPOTHÈSE
Étude de Chapman et Chapman (1967, 1969) Interpréter le dessin avec maladie
Quelles sont les résultats?
Les participants surestiment la fréquence des signes présents dans le dessin en fonction de la problématique du patient. Par exemple, lorsqu’ils savent qu’ils jugent un paranoïaque, ils trouvent davantage de gros yeux dans les dessins; quand ils pensent que le patient est préoccupé par sa masculinité, ils trouvent davantage de larges épaules et de musculature développée.
Cet effet s’avère très résistant aux données contradictoires, puisque, en présence de rapports qui témoignent du contraire, les participants ne corrigent pas leurs conclusions et continuent à se baser sur leurs théories.
EXEMPLE DE LA PERSISTANCE DES CROYANCES
Étude de Darley et Gross (1983) Interpréter Hannah et sa réussite scorlaire
Quelles est la conclusion de cette étude?
Cette étude montre que lorsque les gens ont une croyance sur quelque chose, ils peuvent interpréter les nouvelles informations pour aller dans le même sens que leur croyance.