Cours 3 : Troubles mentaux et crimes Flashcards
Y-a-t-il un lien direct entre santé mentale et délinquance ?
Non, car il faut un deuxième diagnostique pour avoir plus de chance de se retrouver dans la criminalité avec un problème de santé mentale. Diagnostique comme trouble de personnalité antisociale ou abus de substance.
De plus, ce n’est pas une cause suffisante ou nécessaire à la criminalité.
Suffisante : la plupart des personnes avec un problème de santé mentale n’on aucun contact avec la justice dans leur vie.
Nécessaire : seulement 3 % des délits violents sont perpétrés par des personnes présentant un problème de santé mentale, donc trouble mental pas nécessaire à la commission du délit.
Comment peut-on expliquer la surreprésentation de personne ayant un problème de santé mentale avec les variables parasites ou explicatives communes ?
Si la personne a seulement un diagnostique d’un trouble de santé mentale sévère comme les troubles psychotiques par exemple, elle n’a pas autant de chance de récidive qu’avec des comorbidités comme l’abus de substance, la désorganisation sociale, les TPA et la victimisation. Ces comorbidités peuvent aussi expliquer le trouble de santé mentale.
Comment peux-on expliquer la surreprésentation de personne ayant un trouble de santé mentale avec l’entonnoir pénal ?
Une personne avec un trouble de santé mentale a plus de chance de se faire attraper à chaque étape du processus pénal, donc de se rendre plus loin, jusqu’à l’incarcération.
Qu’es-ce que le processus de désinstitutionnalisation et quels sont les problèmes qu’il a engendré ?
Les institutions brimaient les droits de la personne. On voulait apprendre aux personnes ayant des troubles de santé mentale à vivre en société. Donc, on diminue le nombre de lits et le nombre d’hôpitaux. Les problèmes sont que le gouvernement est content car les coûts baissent. L’argent économisé devrait être réinvesti dans la société et dans les services communautaires, ce qui n’est pas arrivé, donc il y a un manque de suivi pour les patients atteints de troubles mentaux.
Qu’est-ce que la loi de Penrose ?
La loi de penrose compare les taux d’emprisonnement et les taux d’admission en hôpitaux psychiatriques. Le nombre de crime augmente et le nombre d’institutions psychiatriques diminue. Si on diminue le nombre de lits en institue psychiatrique, on peut s’attendre à ce que l’investissement dans le système de justice pénale augmente parallèlement.
Qu’est-ce que le syndrome de la porte tournante?
c’est le fait que les individus avec un problèmes de santé mentale entrent et sortent du système de justice pénale de manière continuelle. Arrestation/libération/cesse le traitement / retourne en prison ou à l’hôpital.
Qu’est-ce qu’un programme de déjudiciarisation dans le contexte de la santé mentale ?
Programme spécifique qui évalue des délinquants/détenus dans le but d’identifier la présence de troubles mentaux. Professionnels en santé mentale qui évaluent les délinquants/détenus. Négociation avec les différents acteurs pour mettre en place une ordonnance, plutôt qu’une accusation, ou dans le bus d’une réduction des accusations. Mettre en lien le délinquant/détenu directement avec des services de soin en communauté.
Quelles sont les conditions pour qu’un programme de déjudiciarisation soit efficace ?
- Services intégrés (collaboration entre système de santé et justice)
- Rencontre régulières des représentants (employés administratifs, prestataires de soins (clinique))
- Agent de liaison (gérer les interactions entre les différents systèmes)
- Leadership fort
- Évaluation hâtive (distinguer les problèmes de santé mentale de ceux de toxicomanie et réduire la durée d’incarcération)
- Intervenants éminents (distinctive case management services)