Cours 3 - Théories biosociales Flashcards
Je peux naître avec plusieurs prédispositions génétiques qui me pousse à devenir violent, antisocial, mais ne pas avoir de comportements délinquants. C’est donc dire qu’il n’y a pas de (a) et que (b) a aussi un rôle à jouer
a) déterminisme
b) environnement
Qu’est-ce qui peut expliquer que les hommes et les femmes ne sont pas égaux sur le plan de la violence?
La socialisation
On peut aussi penser aux différences d’hormones, les hommes ayant plus de testostérone.
Quels sont les facteurs qui favorisent la violence?
Impulsivité, mauvaise gestion de la colère, détachement émotionnel (manque d’empathie)
Sur le plan anatomique, quel est le «chemin» simplifié qui produit du comportement violent ?
Génétique -> Cerveau -> Violence
Qu’est-ce que l’on peut dire sur la place de la biologie dans l’étude des comportements violentst?
Une approche critiquée par les sociocriminologues
Une discipline qui a longtemps été mise de côté
Une discipline qui est encore peu utilisée, mais qui a contribué à accroitre notre compréhension des comportements violents
Quelles sont les deux principales avancées technologiques qui ont permis le développement de l’étude biosociale des comportements violents ?
- Les analyses génétiques
- L’imagerie cérébrale
Quelle est la discipline que l’on a vu naître suite à l’avancée des analyses génétiques et l’imagerie cérébrale?
La neurocriminologie
Qui suis-je? Une discipline qui s’intéresse aux bases neuronales du crime et qui intègre les principes et les techniques des neurosciences afin de comprendre les origines des comportements antisociaux, violents, ou criminels.
Neurocriminologie
Comment se propage l’épidémie de la violence?
L’épidémie de la violence peut se propager par exposition à la violence.
Se propage par exposition et transmission héréditaire (mais pas déterminisme).
Qu’est-ce que l’on veut dire par “épidémie de la violence”?
si nous sommes exposés à un comportement violent ou antisocial, ça aura un impact sur notre fonctionnement neurologique (diminution de la quantité de matière grise, qui nous permet normalement de comprendre et de véhiculer de l’information).
La propension à la violence se distribue-t-elle de manière équivalente entre les hommes et les femmes?
En termes de violence physique, plus les hommes. Pas beaucoup d’investigation au niveau de la violence psychologique, mais la disparité est probablement moins grande entre les hommes et les femmes. Difficile d’avoir des données fiables sur les violences.
95% des homicides sont commises par les hommes. S’explique par la socialisation, mais pas seulement. On observe qu’entre les petits garçons et les petites filles, il y a des différences au niveau de l’agressivité. On suggère que, déjà, à un âge précoce, il y a une différence entre garçons et filles (tire les cheveux, casse des objets). Ici, la socialisation n’explique pas cette différence entre les deux sexes. On l’explique par l’hérédité, et une partie sur le chromosome sexuel. Première observation qui mène à la composante biologique.
Étude de cas de Jeffrey Landrigan
Quelle est sa trajectoire de vie?
Père inconnu
Abandonné par sa mère à l’âge de 8 mois.
Adopté par une famille attentionnée, bonne éducation, affection, à l’abris du besoin.
Comportements problématiques à 2 ans.
Aggravation des problèmes de comportements à 10 ans
Criminalité précoce (11 ans)
Incarcération à 20 ans
Étude de cas Donta Page. Condamné pour avoir commis un homicide.
Quels étaient ses antécédants développementaux?
- Père biologique inconnu, criminel polytoxicomane, problèmes psychiatriques
- Mère âgée de 16 ans, en détresse psychologique, violente
- Abusé sexuellement par son oncle
- Multiples commotions cérébrales
Étude de cas de Henry Lee Lucas. Condamné pour avoir commis 11 homicides.
Quels étaient ses antécédents développementaux?
Père alcoolique criminalisé
Mère alcoolique impliquée dans un réseau de prostitution
Extrême pauvreté, surpeuplement, promiscuité
Privation, négligence, maltraitance et cruauté