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Psychologie légale examen 1 > Cours 1 - Introduction > Flashcards

Cours 1 - Introduction Flashcards

1
Q

Vrai ou faux? La psychologie légale, aussi appelée psychologie forensique, est une discipline distincte des Sciences forensiques ?

A

Vrai

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2
Q

La délinquance est polymorphe. Qu’est-ce que ça veut dire?

A

Prend une multitude de forme. Malgré la diversité des formes, il peut y avoir des causes similaires. Pour un même type de crime, il peut y avoir une hétérogénéité ou une diversité de causes

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3
Q

Quels sont les objectifs des études de cas?

A
  • comprendre / analyser la trajectoire de vie de l’individu dans le but d’identifier les facteurs de vie important qui expliquent hypothétiquement comment ils en sont arrivés à commettre ce type de délit.
  • quelles sont les intégrations en termes de prise en charge, sur le terme thérapeutique (gestion de la colère, estime de soi, manque d’empathie, lien entre stress et déviances sexuelles = coping).
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4
Q

Prévalence de la psychopathie. Associez le % à sa population :

a) 1%
b) 4%
c) 25%

1- population générale
2- population carcérale
4 - milieu des affaires

A

population générale 1%

population carcérale 25%

milieu des affaires 4%

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5
Q

Quel est le % de la population carcérale qui a un trouble de la personnalité antisocial?

A

75%

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6
Q

Qui suis-je ?

science, celle de la psychologie appliquée aux questions légales, que cela soit sur le plan criminel ou sur le plan civil. Psychologie appliquée au système judiciaire.

A

Psychologie légale

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7
Q

Qui suis-je? : Font référence à des sciences qu’on caractérise comme des sciences fondamentales. On entend par fondamentale la chimie/biologie, entre autres, ou la criminalistique par exemple. Analyse de traces prélevées sur une scène de crime (sang, poil, etc.)

A

Sciences forensiques

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8
Q

Le/la psychologue judiciaire intervient sur 3 plans. Quels sont-ils

A

Criminel, civil, recherche

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9
Q

Le/la psychologue judiciaire intervient sur 3 plans. Qu’est-ce que le plan criminel ?

A

Quand l’individu enfreint la loi et sera poursuivi par l’état/gouvernement

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10
Q

Le/la psychologue judiciaire intervient sur 3 plans. Qu’est-ce que le plan civil?

A

Un citoyen ou une organisation qui est victime d’un préjudice et qui veut se servir de la cour pour le régler (ex : héritage, divorce, garde d’enfant).

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11
Q

Le/la psychologue judiciaire intervient sur 3 plans. Qu’est-ce que le plan de la recherche?

A

tout ce que le psychologue peut apporter dans ce domaine, réaliser des études, accomplir des analyses, qui permettent d’obtenir des fondements empiriques, avec une bonne rigueur scientifique, et qui permettent d’être appliqué dans l’intervention en psychologie légale

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12
Q

En résumé, le psychologue judiciaire intervient afin d’analyser le ___1___ ___2_____, ainsi que les ____3____ qui en découlent, des personnes qui interagissent, ou qui ont interagi, avec le système judiciaire

A

1 Fonctionnement
2 Psychologique
3 Comportements

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13
Q

Dans le contexte légal, à quoi correspond une situation de crise ?

A

Un contexte dans lequel la police intervient afin de négocier avec un individu potentiellement violent

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14
Q

Qui suis-je ?
situations dans lesquelles une personne peut souffrir de symptôme dépressif, par exemple (pensées suicidaires), en état d’intoxication, qui aura tendance à se barricader ou être menaçant avec une autre personne. La personne veut exprimer un malaise à travers la situation. Elle déclenche parfois cette situation pour se faire tuer par la police car douleur trop forte, par exemple.

A

Situations de crise

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15
Q

Quel est l’objectif du psy judiciaire, lors d’une situation de crise?

A

L’objectif du psychologue judiciaire est d’intervenir pour calmer la situation, pour faire en sorte que ça se règle sans violence des deux côtés (personne en état de crise et force de l’ordre). Comprendre la souffrance de la personne pour discuter avec elle et essayer de la raisonner. Son rôle est aussi d’éviter qu’il y ait une escalade de violence.

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16
Q

Quelle est la stratégie pour le psychologue judicaire afin d’intervenir en situation de crise?

A

Le modèle SINCRO
Stratégie d’Intervention et de Négociation de Crise selon le Rythme Observé

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17
Q

Quelles sont les phases du modèle SINCRO?

A

Phase 1 : la crise
Transition A : crise- résolution du problème
Phase 2 : la résolution du problème
Transition B : résolution du problème - Reddition
Phase 3 : Reddition

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18
Q

Décrit la phase 1 du modèle SINCRO ?

A

Durant cette phase, le contexte est souvent très tendu. L’individu vit et manifeste de fortes émotions. Le négociateur doit bien écouter et favoriser les échanges pour permettre au sujet de verbaliser.

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19
Q

Décrit la transition A (crise-résolution du problème) du modèle SINCRO?

A

Il s’agit d’une critique qui permet de savoir si l’individu est prêt pour amorcer la résolution du problème. Durant cette phase, le sujet parle d’une manière moins émotive et/ou avec moins d’agressivité. Il n’est plus centré uniquement sur lui-même.

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20
Q

Décrit la phase 2 (résolution du problème) du modèle SINCRO?

A

À ce stade, le sujet ne devrait plus revenir en arrière ni se montrer trop émotif. On doit tout faire pour le garder le plus rationnel possible et pour l’amener sur un mode de résolution de problème.

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21
Q

Décrit la Transition B (Résolution du problème - Reddition) du modèle SINCRO ?

A

À ce stade, les négociations sont suffisamment avancées pour envisager une reddition. L’individu se montre préoccupé par ce qui va lui arriver (“Il va m’arriver quoi?”), ou il est soucieux de son entourage (“Qui va s’occuper de mon chien?”)

22
Q

À quelle étape du modèle SINCRO on voit que l’individu se souci de ce qui va lui arriver, à lui-même et à son entourage?

A

Transition B

23
Q

À quelle étape du modèle SINCRO est-il possible de savoir que le sujet ne devrait plus revenir en arrière?

A

Résolution du problème

24
Q

À quelle étape du modèle SINCRO il nous est possible de savoir si l’individu est prêt à résoudre la situation?

A

Transition A

25
Q

Décrit la Phase 3 (la reddition) du modèle SINCRO ?

A

C’est l’étape ultime. Parfois très courte. Le sujet est prêt à se livrer aux autorités policières et à faire face aux conséquences de ses actes. Avant de conclure la reddition, il faut réévaluer le risque de revirement dernière minute (ex: “suicide by cop”)

26
Q

Quels sont les rôles du psychologue judiciaire lors d’une situation de crise? (3)

A

1- Conseiller/négocier
2- Identifier un risque imminent
3- Être à l’écoute et être empathique

27
Q

Quelle est la proportion de crises résolues grâce à la négociation?

A

86%

28
Q

Quelle est la proportion de crises résolues via l’intervention du Groupe Tactique d’Intervention ?

A

7%

29
Q

Quelle est la proportion de crises qui a mené au décès de l’individu?

A

7%

30
Q

86% des crises sont résolues grâce à la négociation et 7% grâce à l’intervention du GTI.

Vrai ou faux? Dans ces deux issues, plus de la moitié ont ensuite subi une expertise psychiatrique

A

Faux, 42%

31
Q

86% des crises sont résolues grâce à la négociation et 7% grâce à l’intervention du GTI.

Vrai ou faux? Dans ces deux issues, moins de la moitié ont ensuite subi un procès criminel

A

faux, 73%

32
Q

Quelles sont les 6 questions à se poser pour évaluer la sévérité de la menace?

A
  1. La menace est-elle anonyme?
  2. La menace s’adresse-t-elle à une cible spécifique?
  3. La menace intègre-t-elle une indication sur l’imminence de sa réalisation?
  4. La menace est-elle « réaliste »?
  5. La menace informe-t-elle sur son degré d’intention d’être réalisée?
  6. La menace informe-t-elle sur le profil psychologique et psychosocial de son auteur?
33
Q

Quelle est la problématique des fausses allégations?

A

Parvenir à distinguer le vrai du faux, mais aussi l’intention de la personne : mauvaise intention ou croyance erronée?

34
Q

Quel est le travail plus délicat dans l’évaluation des allégations ou des mensonges?

A

Analyser les motivations et la personnalité de l’individu, et potentiellement d’émettre un jugement pouvant mener à l’identification d’un faux positif

35
Q

Que veut dire le terme faux positif dans le cadre de l’évaluation des allégations ou des mensonges?

A

une personne que l’on identifie à tord comme étant l’auteure d’une fausse allégation et donc d’accuser de manière erronée une victime d’acte criminel

36
Q

Quel est l’outil principal pour le psychologue judiciaire à la recherche de la vérité ?

A

L’entrevue

37
Q

Vrai ou faux? Les fausses allégations sont très courantes

A

Faux. Elles existent, mais leur prédominance reste à relativiser

38
Q

Sur la base de 1000 viols, combien ont fait l’objet d’une plainte?

A

100 (10%)

39
Q

Sur la base de 1000 viols, 100 (10%) ont fait l’objet d’une plainte. Parmi ces 100 personnes, combien ont fait l’objet d’un procès criminel?

A

30 (30%)

40
Q

Sur la base de 1000 viols, 100 (10%) ont fait l’objet d’une plainte. Parmi ces 100 personnes, 30 ont fait l’objet d’un procès criminel. Parmi ces 30 personnes, combien ont été incarcérés?

A

10 (33,33%)

41
Q

Sur 1000 signalements, combien correspondaient à une fausse allégation?

A

2 personnes

42
Q

En quoi consiste l’aptitude à subir son procès (ASP)?

A

Consiste à évaluer la capacité de l’accusé, en raison de troubles mentaux, d’assumer sa défense, ou de donner des instructions à un avocat à cet effet, à toute étape des procédures, avant que le verdict ne soit rendu.

43
Q

Plus particulièrement, l’aptitude à subir son procès est basé sur 3 choses. Lesquelles?

A

a. Comprendre la nature ou l’objet des poursuites ;
b. Comprendre les conséquences éventuelles des poursuites
c. Communiquer avec son avocat.

44
Q

La responsabilité d’une personne n’est pas engagée à l’égard d’un acte ou d’une omission de sa part survenue dans quel cas?

A

alors qu’elle était atteinte d’un trouble mental qui la rendait incapable de juger la nature et de la qualité de l’acte ou de l’omission, ou de savoir que l’acte ou l’omission était mauvais. Code criminel (Art. 16)

45
Q

Comment on explique le fait que c’est le trouble mental qui doit expliquer l’action?

A

L’accusé doit avoir un trouble mental qui l’a empêché de comprendre l’action criminelle ou de savoir qu’elle était mauvaise

46
Q

Quelles sont les dispositions possibles de la Commission d’Examen des Troubles Mentaux? (3)

A

La libération absolue
La libération avec conditions
La détention

47
Q

Quel est les diagnostic d’identifiés (NCRTM) qui est le plus courant?

A

Spectre de la schizophrénie et autres troubles psychotiques

48
Q

Quels sont le crimes commis (NCRTM) les plus courants?

A

Voies de fait (27%)
Menaces (27%)

49
Q

Quel est le crime commis le moins courant?

A

Sexuels (2%)

50
Q

Nommez les liens avec la victime(NCRTM) en ordre du plus fréquent au moins fréquent

A

Famille (34%)
Professionnel (23%)
Aucun lien (22%)
Autre personne connue (21%)

51
Q

En quoi se distingue la psychologie légale des sciences forensiques ?

A

La psychologie légale est une science, celle de la psychologie appliquée aux questions légales et au système judiciaire (plan civil ou criminel), tant dit que les sciences forensiques font référence à des sciences qu’on caractérise comme des sciences fondamentales (chimie, biologie, criminalistique).

52
Q

Quelle est la principale différence entre l’aptitude à subir son procès et la responsabilité criminelle?

A

L’aptitude à subir son procès consiste à évaluer l’état mental de l’individu au moment du procès, tant dit que la responsabilité criminelle a pour but de déterminer si l’individu était atteint d’un trouble mental au moment de l’acte ou l’omission.

Psychologie légale examen 1 (13 decks)

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