Cours 3 - SCPD Flashcards

1
Q

Nommez des caractéristiques d’un vieillissement normal.

A
  1. Diminution des fonctions exécutives (Inhibition,
    organisation/planification, stratégies de résolution
    de problème )
  2. Diminution mémoire épisodique r/a langage
    capacité d’apprentissage
  3. Diminution traitement de l’information
  4. Diminution rappel libre
  5. Empan et flexibilité mentale conservés
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2
Q

Que signifient les termes :

  1. Ampan
  2. Rappel libre
A

Rappel libre : Rappel de ce que l’on vient de dire : Raconte moi l’histoire que je viens de te conter.

Empan : capacité à se rappeler d’éléments : norme 7 (+/- 2 items).

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3
Q

Nommer des Facteurs FAVORISANT un vieillissement cognitif normal.

A
1.	Alimentation (huile d’olive, vitamine E et C, anti- 
        oxydant)
2.	Exercices physiques 
3.	Activités intellectuelles 
4.	Consommation d’alcool légère 
5.	Engagement social, bénévolat, travail 
6.	Contrôle des facteurs vasculaires 
        (hypo/hypertension, ROH)
7.	Environnement soutenant 
8.	Gestion du stress 
9.	Style de vie (70%)
10.	Hérédité (30%)
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4
Q

Quels seraient des indices d’un vieillissement ANORMAL?

A
1.	Oublis :
–	-L’emplacement d’objets familiers 
–	-Numéro de téléphone 
–	-Noms de personnes connues 
–	-Rendez-vous 
–	-Payer ses factures 
–	-L’histoire d’un film vu il y a quelques jours 
–	-Chaudrons sur le feu 
  1. Difficulté à reconnaître les visages
  2. Difficulté à suivre une conversation en groupe
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5
Q

Que faut-il toujours vérifier lors de l’apparition d’un déclin cognitif ?

A
  1. Nouveauté : Est-ce nouveau ou inhabituel ?
    Depuis quand ? Est-ce une installation rapide ou
    progressive ?
  2. Fluctuant : Est-ce fluctuant dans la même journée,
    la semaine ?
  3. Fréquence : Est-ce fréquent ? (à chaque fois, une
    fois sur deux ou de temps en temps)
  4. Impact sur l’autonomie : Est-ce que cela diminue
    l’autonomie de la personne dans ses AVD, ses
    AVQ?
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6
Q

Quelles hypothèses pourraient-ont soulever en présence d’un trouble cognitif?
Et quelle serait l’approche associée?

A
  1. Traiter :
    – Hypothèse 1 : État confusionnel aigu (délirium)?
    – Hypothèse 2 : Éléments dépressifs ?
  2. Gérer :
    – Hypothèse 3: TCL ?
    – Hypothèse 4 : Démence ?
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7
Q

Nommer des types d’activités lors desquelles le dépistage des troubles cognitifs est facilité (10).

A
  1. Préparation des repas
  2. Gestion de la médication
  3. Soins personnels
  4. Lecture
  5. Entretien ménager
  6. Utilisation des transports
  7. Gestion financière
  8. Magasinage
  9. Fonctionnement et sorties sociales
  10. Passe-temps, jardinage et voyage
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8
Q

Quels sont les tests cognitifs que l’on peut effectuer (5) ?

A
  1. MMSE / Folstein
  2. MoCA
  3. Test de l’horloge
  4. Et aussi :
    – Mini-Cog
    – Test de fluence verbale
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9
Q

Qu’est-il important de préparer et d’évaluer avant de débuter un test cognitif (4) ?

A
  1. Tout l’équipement doit être prêt
  2. Éclairage suffisant
  3. Environnement calme, sans distraction
  4. Évaluer présence d’éléments qui peuvent nuire aux résultats :
    – Somnolence, délirium, cécité, surdité, analphabétisme, faible scolarité, anxiété +++
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10
Q

Quelles questions est-il important de se poser avant d’entamer un test cognitif (7) ?

A
1.	Lorsque vous nommez son nom, a-t-il 
        réagi ?
2.	Devez-vous répéter plus d’une fois 
        vos consignes ?
3.	Est-il capable de nommer et de dire le 
        lien avec la personne qui 
        l’accompagne ?
4.	Est-il capable de faire deux choses à 
        la fois; marcher et répondre aux 
        questions ?
5.	Répond-il adéquatement et phrases 
        complètes ?
6.	L’accompagnateur répond-t-il pour le 
        client ?
7.	Connaît-il la raison du rendez-vous / 
        hospitalisation ?
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11
Q

Il y a plusieurs éléments/étapes importantes à respecter pendant l’entrevue avec une personne âgée ou lors de la réalisation de tests cognitifs. Nommez-en quelques uns (20).

A
  1. Établir une relation de confiance
  2. Utiliser un ton de voix non menaçant
  3. Respecter le rythme et les silences
  4. S’exprimer clairement;
    – une consigne à la fois
    – mots simples
  5. Observer les réactions d’anxiété, de
    frustration, de fuite
  6. Agir avec empathie aux sentiments
    exprimés
  7. Éviter de confronter inutilement la
    personne à ses déficits cognitifs
  8. Dédramatiser la « non-réussite »
  9. Expliquer que les questions peuvent
    parfois sembler étrange*
  10. Si limite de temps pour répondre : Ne
    pas en informer le participant (en tenir
    compte dans la cotation)
  11. Si incapable de donner une bonne
    réponse : on passe à l’item suivant et
    on note en conséquence*
  12. S’asseoir près de la personne, de
    façon à entretenir un contact visuel
    pendant toute l’entrevue
  13. Compenser les problèmes auditifs ou
    visuels
  14. Se présenter et s’adresser à la
    personne par son nom
  15. Expliquer le but «vérifier sa mémoire »
    et la durée de l’entrevue
  16. Laisser la personne répondre aux
    questions par elle-même si présence
    d’un proche.
  17. Ne pas offrir d’aide supplémentaire
    (sauf indications contraire dans le
    guide d’administration) ou attendre
    trop longtemps les réponses.
  18. Obtenir son accord
  19. Vérifier régulièrement auprès de la
    personne si elle désire continuer
    l’entrevue
  20. Remercier de la collaboration
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12
Q

Nommez des éléments importants du suivi infirmier à effectuer en lien avec les troubles cognitifs.

A
  1. Annonce du diagnostic
  2. Surveillance de la médication
  3. Besoins et état psychologique du
    proche aidant
  4. Autonomie fonctionnelle (AVQ-AVD)
  5. Conduite automobile
  6. Aspects médicaux-légaux
  7. Symptômes psychologiques et
    comportementaux de la démence
    (SCPD)
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13
Q

Quelles sont les particularités à considérer lors de l’annonce d’un diagnostic de trouble cognitif?

A
  1. Ne pas négliger cette étape.
  2. Éviter les thèmes « neurocognitif » ou
    « changements cognitifs ». Utiliser
    démence.
  3. Divulgation à la personne atteinte à
    privilégier.
  4. Une question d’attitude
    professionnelle et de sensibilité à la
    personne et ses proches.
        a.	Bien se préparer avant de 
            recevoir le patient/famille; 
            accorder du temps dans son 
            horaire
        b.	Laisser l’espace pour les 
            préoccupations et les croyances 
            du patient
        c.	Faire de la place pour la famille
        d.	Entrevoir l’espoir
        e.	Insistance sur les aspects de la 
            qualité de vie 
        f.	Planification pour l’avenir
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14
Q

Quelle type de médication est-il possible d’utiliser pour certaines maladies cognitives comme l’Alzheimer?

A

Inhibiteurs de l’acétylcholinestérase (IChE) :

Donépézil (Aricept); Galantamine (Reminyl); Rivastigmine (Exelon); Mémantine (Ebixa)

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15
Q

Quels peuvent-être les effets secondaires des Inibiteurs de l’acétylcholinestérase?

A

Malaises gastro-intestinaux; crampes musculaires; céphalée; étourdissement; syncope; insomnie; augmentation T/A

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16
Q

Quelles sont les interventions infirmières à privilégier en lien avec la médication (IChE) (6) ?

A
  • Évaluer l’observance (valider avec un proche); stratégies prn (dyspill)
  • Effets thérapeutiques sont parfois modestes, temporaire et peuvent prendre 3-4 mois avant de se manifester
  • Évaluer tolérance et présence d’effets secondaires
  • Remboursement de la RAMQ
  • Bilans cognitif, fonctionnel, signes vitaux, poids si changement ou aux 6mois
  • Avisez médecin si difficulté ou anomalie…
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17
Q

Besoins et état psychologiques du proche aidant.

Pourquoi est-ce important de le considérer ?

Comment l’évaluer ?

Comment lui accorder l’importance nécessaire ?

Quelles ressources leur donner?
–
–

A

Pourquoi est-ce important de le considérer ? Très important car ce sont les piliers pour la personne atteinte.

Comment l’évaluer ? Inventaire du fardeau de Zarit

Comment lui accorder l’importance nécessaire ? Utiliser les principes d’approche familiale systémique.

Quelles ressources leur donner?

Fédération québécoise des Sociétés Alzheimer
L’APPUI pour les proches aidants (ligne info-aidant)
Baluchon Alzheimer
Programme d’exonération financière pour les services d’aide domestique

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18
Q

Quels sont les outils à utiliser pour évaluer l’autonomie fonctionnelle (AVQ-AVD)?

–

A

OEMC – SMAF

– Profil Iso-SMAF

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19
Q

En lien avec la CONDUITE AUTOMOBILE

Quel est le rôle de l’infirmière?

A
  1. Faire une évaluation pertinente de la condition de santé du client
  2. S’assurer de la compréhension du client
  3. Discuter des risques r/a conduite automobile en lien avec sa condition physique et mentale
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20
Q

VRAI ou FAUX :

La conduite automobile est un privilège et non droit absolu .

A

VRAI

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21
Q

VRAI ou FAUX

Chaque km en conduite automobile nécessite plus de 12 décisions

A

VRAI

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22
Q

VRAI ou FAUX

En stade léger de trouble neuro-cognitif, il y a toujours une atteinte au niveau de la conduite automobile.

A

En stade léger, pas nécessairement incapacité à conduire mais devra inévitablement cesser un jour

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23
Q

Quelles sont des stratégies compensatoires à mettre en place si la conduite automobile devient plus difficile en présence d’un trouble cognitif?

A
  1. Éviter les heures de pointe;
  2. Ne pas conduire la nuit;
  3. Réduire les déplacements dans deux lieux non familiers;
  4. Réduire la vitesse
24
Q

Qu’est ce que le gouvernement du Québec prévoit concernant la conduite automobile chez les ainés?

A
  1. Évaluation obligatoire prévues à 75 ans, 80 ans et ensuite à tous les deux ans (examen médical et examen visuel).
  2. Déclaration obligatoire à la SAAQ de l’état de santé

3.Déclaration volontaire des professionnels de la santé (md, inf, optométriste, ergo, psychologue). Formulaire à remplir.
Article 603 et 605 du Code de la sécurité routière :
Article 603 : renoncer à la
confidentialité pour la sécurité du
public
– Article 605 : pas de poursuite
possible

  1. Délation : plainte de l’entourage
  2. Dénonciation : plainte ou déclaration
    à la police
25
Q

Quels signes chez l’aîné devraient nous amener à nous questionner concernant la conduite automobile?

A
  1. Doute exprimé par la personne elle-même
  2. Diminution de l’autocritique
  3. Perturbation visio-spatial (horloge ou pentagones)
  4. Atteinte dans plusieurs AVD et une AVQ
  5. Troubles cognitifs ou conditions de santé instable
  6. Maladresse ; tendance à échapper des objets; difficulté activités avec motricité
  7. Trouble de la reconnaissance, hallucinations/illusions, trouble de vision
  8. Prise régulière alcool ou drogue
  9. Plaintes ou craintes de la famille; perception différente
26
Q

Quelles stratégies d’interventions en lien avec la conduite automobile pourraient être mises en place?

A
  1. En discuter le plus tôt possible
  2. Suggérer des alternatives à la conduite automobile
  3. Souligner la responsabilité d’un conducteur est de s’assurer que sa conduite est sécuritaire
  4. Encourager la personne à s’exprimer
  5. Intégrer la famille
27
Q

S’il y a non-collaboration de la part du client lorsque l’on aborde la conduite automobile, que serait-il serait possible de faire?

A
  1. Discuter du coût moyen d’entretien d’une voiture (versus le peu d’utilisation)
  2. Cibler d’avantage les problèmes physiques
  3. Prescription « Ne pas conduire »
  4. Cacher les clés et débrancher la batterie (dernier recours)
  5. Discuter avec le médecin
28
Q

VRAI OU FAUX

Toute personne est présumée apte sauf si le contraire est démontré.

A

VRAI

29
Q

Quels sont les besoins de protection reliés à la personne ?

A
  1. Méconnaissance ou négation problème de santé
  2. Non-respect ou difficulté consignes r/a santé
  3. Difficulté à exprimer ses volontés
  4. Non-reconnaissance de ses limites ou des risques
  5. Incapacité à réagir si situation dangereuse
30
Q

Quels sont les besoins de protection reliés aux biens?

A
  1. Perte de sens valeur de l’argent
  2. Oublis de paiement de factures
  3. Problématique de gestions biens/argent
  4. Désintérêt gestion financière
  5. Donne son NIP
  6. Demande aide à des inconnus
  7. Victime d’abus financiers dans le passé
31
Q

Nous nous questionnons à savoir si notre patient M. Bilodeau ne serait pas entrain de développer des symptômes de SCPD. Nous faisons donc un suivi rapproché auprès de lui.
Qu’est-il important de faire lors des rencontres de suivis (2)?

A

Donner rapidement de l’information sur le sujet

Évaluer apparition de Sx à chaque suivi

32
Q

Nous devons intervenir auprès d’un patient qui présente un SCPD.
Quels sont les principes généraux d’intervention en lien avec les SCPD ?

A
  1. Recueillir les informations des proches
  2. Collaboration avec Md essentielle pour :
    - Entre autres pour l’établissement d’un diagnostic et évaluer si cause sous-jacente
    - Références à des ressources éducationnelles et communautaires
  3. Enseignements de stratégies de travail de la mémoire : Imagerie mental, mnémotechnique, etc
  4. Aides mnésiques externes
  5. Traitement dans leur environnement
  6. Optimiser l’utilisation des capacités résiduelles
33
Q

Votre collègue infirmière clinicienne vous demande ce qu’est un SCPD.
Comment pourriez-vous définir cela?

A

Comportements observables, potentiellement dangereux pour le patient ou les autres, occasionnant du stress, de la peur ou de la frustration pour celui-ci et son entourage et considéré comme socialement inacceptable.

Activités motrices, verbales ou vocales jugées inappropriées, qui ne peuvent s’expliquer directement par l’expression d’un besoin ou la confusion du patient.

34
Q

Les SCPD sont classés e 4 catégories selon la classification de Cohen Manfield.
Quelles sont ces 4 catégories?

A
  1. Agitation verbale sans agressivité
  2. Agitation verbale avec agressivité
  3. Agitation physique sans agressivité
  4. Agitation physique avec agressivité
35
Q

Ginette vit en CHSLD. Parfois, Ginette se met à parler constamment, elle crie et émet des sons inhabituels. Lorsque vous la croisez dans le corridor du CHSLD, elle vous fait des demande sans arrêt des biscuits. Lorsque vous lui dites que ce n’est pas encore l’heure de la collation, elle pleure et se lamente pendant des heures.

Dans quelle classe de SCPD selon Cohen Manfield Ginette se situe-t’elle?

A

–Agitation verbale sans agressivité :

Parle constamment –	Cris, sons vocaux  –	Demandes répétitives  –	Pleurer, lamentations
36
Q

VRAI ou FAUX.

L’agitation verbale sans agressivité – n’augmente pas avec l’âge ni avec l’apparition de problèmes de santé autres.

A

FAUX.
Augmente avec l’âge
Augmente avec l’apparition de problèmes de santé autres

37
Q

Maurice habite en CHSLD. Parfois, Maurice sacre et blasphème de façon très indécente à l’égard du personnel infirmier. Il menace de frapper sa voisine de chambre Ginette car elle pleure tout le temps pour des biscuits. Il accuse tout le temps Eugène, son autre voisin de lui voler ses liqueurs en le traitant de “vieux shnock”. Il va même jusqu’à dire que si ces deux-là n’arrêtent pas de l’énerver, il va se faire lui-même du mal.

Dans quelle classe de SCPD selon Cohen Manfield Maurice se situe-t’il?

A
Agitation verbale AVEC agressivité : 
–	Langage indécent 
–	Blasphémer
–	Menacer de blesser les autres 
–	Menacer de s’automutiler
–	Langage hostile, accusateur
38
Q

Eugène habite en CHSLD. Ce n’est pas un homme bavard, mais il a la bougeotte. Il se promène sans cesse dans les corridors, entre dans les chambres des autres résidents et s’empare parfois de choses qui ne lui appartiennent pas. Il n’est pas rare de le trouver entrain de se déshabiller devant les ascenseurs. Il a même été surpris entrain d’uriner dans la salle à manger. Lorsque vous tentez de lui donner ses médicaments, il n’est pas rare qu’il les crache par terre, même s’il ne semble pas fâché.

Dans quelle classe de SCPD selon Cohen Manfield Eugène se situe-t’il?

A

Agitation physique sans agressivité

Cracher la médication
Errance, fouille 
Intrusion 
Emparer des objets des autres 
Uriner dans endroits inappropriés 
Se déshabiller continuellement
39
Q

Marie-Ange habite en CHSLD. Lorsque les préposés viennent la voir pour sa toilette, elle tente de les frapper, les mordre ou les pincer. Si par malheur elle réussi à attraper un objet, garre à vous puisque Marie-Ange risque de le lancer vers vous de toutes ses forces.

Dans quelle classe de SCPD selon Cohen Manfield Marie-Ange se situe-t’elle?

A

Agitation physique avec agressivité

– Frapper, pousser, coup de pied
– Pincer, cracher, mordre, égratigner
– S’automutiler
– Lancer des objets

40
Q

Comment l’agitation physique avec agressivité peut se présenter, selon si le patient est un homme ou une femme?

A

Femmes : plus souvent mordre, pincer, cracher, égratigner…

Hommes vont plus souvent frapper avec le poing, donner des coups de pied…

41
Q

Vrai ou faux.

L’agitation physique sans agressivité se présente davantage chez les plus jeunes puisqu’ils sont autonomes et davantage mobiles?
–

A

VRAI

– Chez les plus jeunes
– Plus autonome dans la mobilité

42
Q

Vrai ou faux.

L’agitation physique sans agressivité se présente tardivement chez les patients atteints de SCPD.
–

A

FAUX

Se présente dans les stades moins avancés de la démence

43
Q

Nommez des facteurs de risque des SCPD (6 catégories et sous-catégories).

A
  1. Problèmes neurologiques
    a. Délirium
    b. AVC ou TCC
  2. Présence de démence
    a. Symptôme de cette pathologie
    b. Selon le type de démence
    c. Selon le stade
    d. Selon l’ampleur des incapacités
    cognitives et perceptuelles
  3. Atteinte de l’état de santé
    a. Problème de santé invalidant (ex :
    SEP; parkinson…)
    b. Perte d’autonomie fonctionnelle (plus
    dépendant pour besoins, donc risque
    d’être insatisfait)
    c. Douleur chronique
    d. Problème de sommeil
  4. État mental de la personne :
    a. Éléments dépressifs
    b. Anxiété
    c. Hallucination
    d. Idées délirantes ou interprétatives
    e. Problèmes psychiatriques antérieurs
    f. Selon traits de personnalité
    dominants
  5. Trait de personnalité dominant :
    a. Augmente avec la démence, surtout
    MA
    b. Peut-être totalement modifié dans
    certaines démences (ex : Démence
    fronto-temporale, Démence à corps de
    Lewy)
  6. Capacité à s’adapter :
    a. Utilise les anciennes façons
    s’adapter
    b. Doit reproduire ses façons mais
    souvent en opposition avec les routines
    de soins inflexibles
44
Q

Nommez des FACTEURS PRÉCIPITANTS des SCPD (2 catégories).

A

FACTEURS PRÉCIPITANTS des SCPD

  1. Environnement humain :
    a. Absence de prise de contact
    b. Problème de santé aigu (ex : délirium)
    c. Langage non adapté
    d. Habitudes de vie non respectées
    e. Rythme de personne accéléré
    f. Besoins physiques et psychologiques
    de base non satisfaits
  2. Environnement physique :
    a. Bruits, va-et-vient du personnel,
    matériel bruyant, télévision (surcharge
    sensorielle)
    b. Changement de quart de travail
    c. Éclairage des pièces
    d. Température des pièces (hygiène)
45
Q

Quelle sont les causes les plus fréquentes de SCPD? ***

A

– Ennui
– Manque de stimulation et d’activité
– Inconfort
– Douleur

46
Q

Quelles sont les 5 principales SITUATIONS PROBLÉMATIQUE avec les personnes atteintes de MALADIE D’ALZEIHMER?

A
  1. Plongeon rétrograde (perte de mémoire rétrograde, peut engendrer de la frustration, aller évaluer à quelle étape du plongeon elle se trouve)
  2. Actes de soins critiques (bain, moments ou ils sont dénudés).
  3. Réactions catastrophiques (cascade de réaction r/a petit incident inhabituel qui modifie la routine).
  4. Syndrome crépusculaire (flou entre le jour et le soir qui entraine une désorganisation, on doit tenter de les réorienter, rester dans la routine)
  5. Errance
47
Q

Quel type d’errance suis-je?

  1. Cherche quelque chose (personne, objet, sortie, autre lieu), habituellement angoisse présente
  2. Désir sortir, fuir. Peut exprimer un désir de liberté.
  3. Ouvre les portes, manipule des objets, fouille dans les placards. Plus paisible généralement.
  4. Atteintes sévères et communique peu. S’arrête rarement, trajet linéraire, peut marcher jusqu’à épuisement, ne s’arrête pas lorsqu’on interpelle.
  5. Ressemble à exploratoire, mais souvent habillage et évidemment instabilité du sommeil.
  6. Suit une personne de façon sporadique ou continue. Peut traduire ennui, envie de contact humain. Peut être agaçant pour les soignants.
A
  1. Recherche
  2. Fuite
  3. Exploratoire
  4. Compulsive
  5. Turbulence nocturne
  6. Talonnage
48
Q

Il existes plusieurs approches gérontologiques en lien avec les SCPD.
Nommez-en quelques unes (6) et définissez-les brièvement.

A
  1. Orientation à la réalité : Ici vous êtes chez vous, c’est votre chambre, c’est le jour, on est l’automne. Focuser sur l’instant présent, orientation simple et dans la réalité.
  2. Stimulation sensorielle : pour combattre l’ennui, activités qu’ils sont capables de faire et qui peut les écouter. Parcours avec des stations pour les gans manuels, images, photos sur les murs, sapin de Noël, rappels positifs.
  3. Dosage des stimuli : Éviter les sur-stimulations.
  4. Réminescence : Ramener la personne dans ses souvenirs (va avec plongeon rétrograde).
  5. Validation d’émotions/écoute active adaptée : suivre la personne dans sa conversation, reconnaître les émotions de la personne « vous avez l’air inquiète », et s’adapter aux réponses.
  6. Diversion : Parler de tout et de rien pendant que l’autre intervenant fait un soin, le bain par exemple.
49
Q

La démarche clinique systématique liée aux SCPD comprends de nombreuses étapes (9).
Nommez-en quelques unes.

A
  1. Le plan de soins doit viser des cibles au niveau individuel, environnemental et interactionnel. Donc viser un besoin non comblé, un environnement physique non adapté et une approche non adéquate des soignants.
  2. Les facteur qui contribuent à l’apparition des SCPD devraient être les cibles des interventions plutôt que le SCPD lui-même. Par exemple, le but n’est pas de faire cesser l’errance, mais plutôt de combler le besoin sous-jacent.
  3. Les soignants doivent adopter une bonne approche à l’égard de la personne
    manifestant des SCPD. Est-ce que le mode de communication est adaptée?
    Est-il nécessaire d’intervenir ? Possibilité de recadrer. « Le SCPD est-il
    réellement dérangeant ? ».
  4. Toute intervention devrait être retenue seulement à la suite d’une évaluation en profondeur du SCPD observé chez l’aîné (grille d’observation).
  5. Les interventions doivent être appliquées en continu, 24h/24 et 7 jours/7.
  6. Le recours aux médicaments psychotropes pour traiter un SCPD doit être justifié. Il devrait normalement se limiter aux cas extrêmes.
  7. Le plan de traitement doit être appliqué par tous les soignants et professionnels de la santé
  8. L’efficacité du plan de traitement doit être évaluée après au moins quatre semaine d’application.
  9. L’interdisciplinarité est un atout pour la gestion des cas complexes de SCPD.
50
Q

Quelles sont les éléments que comprennent l’évaluation de la personne qui présente des SCPD (6)?

A

ÉVALUATION DE LA PERSONNE QUI PRÉSENTE DES SCPD

1.    Identifier le ou les comportements plus 
        difficiles 
2.	Rechercher les facteurs 
        prédisposants 
3.	Rechercher les facteurs précipitants 
4.	Évaluer les fonctions cognitives et 
        perceptuelles 
5.	Évaluation l’autonomie fonctionnelle 
6.	Connaître l’histoire et les habitudes 
        de vie*
51
Q

Lorsque l’on soupçonne un SCPD, quelles sont les hypothèses à ne pas négliger (6) ?

A
  1. Approche non verbale adaptée ?
  2. Communication adaptée aux
    incapacités ? Surdité appareils,
    lunettes…
  3. Besoins physiques de base satisfaits ?
  4. Besoins psychologiques de base
    satisfaits ?
  5. Douleur ?
  6. Présence d’un délirium ?
52
Q

Nommez 2 outils d’évaluation des SCPD.

A
  1. Grille d’observation clinique continue

2. Grille d’observation clinique ponctuelle

53
Q

A) Quand faut-il idéalement réévaluer des interventions en lien avec les SCPD?

B) Si on doit modifier les interventions ou le plan de traitement, qu’est il important de considérer?

A

A) Après 4 semaines.

Expérimenter les interventions au moins 4 semaines avant de les évaluer (*à revoir à la baisse si en CH)

B) Réajuster le plan d’intervention PRN seulement.
Si modification, ne pas oublier de le présenter à l’équipe soignante et aux autres quarts de travail

54
Q

VRAI ou FAUX

Considérer une intervention efficace si cette dernière fonctionne 50% du temps.

A

VRAI

55
Q

Quels sont les 3 principes à retenir en lien avec la pharmacothérapie en contexte de SCPD?

A
  1. La médication doit se limiter aux situations où la personne soignée est dangereuse pour elle-même ou pour autrui ou lorsque une souffrance clinique sévère.
  2. Dans tous les autres cas, inconvénients > avantages
3.	Les psychotropes ne sont généralement pas recommandés pour :
–	-L’errance
–	-L’agitation verbale ou motrice
–	-L’anxiété ou la dépression
–	-Le manque de coopération ou la 
        résistance aux soins
–	-Les SCPD qui ne sont pas 
        dangereux pour la personne ou 
         l’entourage.