COURS 3 ORANGE Flashcards
L’enchainement des déterminants
C’est souvent la présence d’un déterminant qui favorise la présence d’un autre déterminants et ainsi de suite…
On part d’un problème de santé et on remonte en amont, déterminants sociaux en cause, enchainement de déterminants
Facteurs proximaux
Celui juste avant le problème de santé, ce qui conduit à la malaide
= Déterminants de la santé
Ex. : Blessure avec la ferraille, si y’avait pas eu de blessure il y aurait pas eu d’infection / Tabagisme mène à cancer des poumons / Ceinture de sécurité non mise augmente le risque de traumatisme grave en cas d’accident
Facteurs intermédiaires
Quartier délabré
Facteurs distaux
Plus au niveau social, ce qui contribue à la maladie mais pas clairement comme les proximaux où le lien est plus direct
= Déterminants des inégalités sociales
Ex. : Manque d’éducation du père / pauvreté / organisation de la santé
Causalité sociale de la santé
le social a un impact sur la santé
= l’incorporation du social
Sélection sociale par la santé
la santé a un impact sur le social
(= la santé induit une mobilité sociale)
Explication valable pour les indicateurs sociaux modifiables (=le statut socio-économique)
Explication beaucoup moins souvent vérifiée que celle de la causalité sociale
Exemples de la sélection sociale par la santé
o Enfant avec maladie grave, manque école, difficulté apprentissage, difficulté à poursuivre son éducation, difficulté à trouver emploi, avoir un revenu suffisant = trajectoire sociale descendante
o Schizophrénie, survient souvent tau début de l’âge adulte, revenu moyen des personne avec S VS leur parents (parents = dans la moyenne de la population et personne avec S sont largement en dessous de la moyenne) = maladie fait en sorte que les personnes ne pourront pas s’insérer professionnelle et donc trajectoire sociale descendante
Sélection sociale par la santé ET Causalité sociale de la santé possible ?
En fait, les deux explications interagissent tout au long de la trajectoire de vie
Ex. : Imaginer 2 enfants avec la même maladie mais un avoir un famille aisée (peut avoir des cours à la maison, loisirs adaptés…) VS l’autre dans une famille défavorisée = LES DEUX EN MM TEMPS
3 explications sur la fabrication des ISS :
Les comportements à risque pour la santé
L’approche matérielle
L’approche psycho-socio-biologique
Les comportements à risque pour la santé
Les 4 principales maladies non transmissible (maladie cardiovasculaire, diabète, cancer, maladie respiratoires chroniques) représente 2/3 des décès (beaucoup)
On peut les mettre en rapport avec des comportement à risque : tabagisme, mauvais alimentation, sédentarité, alcoolisme…
Comportement à risque : tabagisme, mauvais alimentation, sédentarité : sont très liés à …
Plus fréquents à mesure qu’on ….
Ces 3 comportements à risque (sauf alcoolisme) comportement sont très lié à la catégorie sociale
Plus fréquents à mesure qu’on descend la hiérarchie socio-économique
Comportement à risque : tabagisme, mauvais alimentation, sédentarité :
Plus fréquents à mesure qu’on descend la hiérarchie socio-économique : POURQUOI ? (6)
- Contraintes d’un budget serré sur le comportement : à l’épicerie, un faible revenu incite à opter pour un paquet de croustilles plutôt que pour deux ou trois pommes car, pour le même prix, le premier donne l’impression de mieux rassasier
- Besoin de plaisirs de compensation (achat de tabac ou drogues) : en réponse au stress chronique dû aux difficultés du quotidien, dont les discriminations, qui suscitent sentiments d’impuissance et de vulnérabilité.
- Fatalisme : chez des individus qui, se sentant exposés à divers risques sur lesquels ils n’ont aucune prise du fait de leur position minoritaire, minimisent la dangerosité de leurs comportements sur une destinée qu’ils estiment déjà compromise. Ce sont par exemple des ouvriers travaillant dans une usine dont l’air ambiant est toxique et qui fument du tabac en pensant «un peu plus ou un peu moins…».
- Faible niveau d’éducation : pourrait limiter la connaissance sur le danger de certains comportements.
- Effet des quartier de résidence et des réseaux (famille, amis, voisin) : peuvent banaliser et faciliter des comportements qui seraient plus découragés ailleurs, dans d’autres quartiers ou dans d’autres réseaux plus favorisés.
- Influence des pairs, famille, du réseau
L’approche matérielle :
- Regard d’avantage porté sur les conditions de vie et de travail
- Les conditions de vie et de travail difficile altèrent la santé : Plus on descend dans la hiérarchie des revenus et moins on dispose des ressources matérielles nécessaires pour éviter des conditions de vie délétères pour la santé. L’exemple du logement est parlant. Mal chauffé l’hiver, trop chaud l’été, humide, exigu, bruyant, situé dans un quartier pollué et violent : autant de caractéristiques préjudiciables à la santé et d’autant plus fréquentes que les logements sont moins chers. Considérer le stress aussi qui est un facteur de risque pour la santé
Gradient social de santé
= GRADIENT SOCIAL DE MORTALITÉ : indicateur de santé faisant le lien entre l’échelle sociale et l’échelle de santé
Même en haut de la hiérarchie, si on diminue de pallier il y a une diminution du niveau de santé
L’approche psycho-socio-biologique
On le retrouve peu importe le type de maladie et peu importe l’époque
= VÉCU SUBJECTIF DE LA PERSONNE
Processus par lequel un statut social défavorisé avec un vécu de la domination (le niveau sociologique) affaiblit l’estime de soi (le niveau psychologique), ce qui prédispose l’individu à avoir des réactions excessivement prolongées aux évènements stressants (le niveau biologique) qui finissent par altérer son état de santé.
L’approche psycho-socio-biologique : niveau social :
- Le niveau social désigne ici non pas une position sociale objectivement défavorisée, telle qu’elle se traduit dans les conditions de vie décrites ci-dessus, mais la perception subjective qu’en a un individu
L’approche psycho-socio-biologique : niveau psychologique :
- Ce vécu subjectif se manifeste, au niveau psychologique, par un affaiblissement de l’estime de soi. L’individu se sent dépourvu de contrôle sur ce qui lui arrive, sans autonomie, dominé, incapable d’agir ou de s’en sortir en cas de problème.
Sentiment d’impuissance, de vulnérabilité / Qui fait craindre une issue négative devant toute situation stressante
L’approche psycho-socio-biologique : niveau biologique
- Au niveau biologique enfin, une faible estime de soi se traduit par une réaction excessivement prolongée de l’individu lorsqu’il fait face à un évènement stressant : cette réaction d’alerte (sécrétion de cortisol, augmentation de la tension artérielle et de la fréquence cardiaque, etc.), sans conséquence préjudiciable si elle est brève, finit par user l’organisme quand elle dure trop longtemps de façon répétée, car elle le prédispose à diverses maladies
L’approche psycho-socio-biologique : niveau social : 3 facteurs
L’insuffisance de soutien social : Personne se sente isolée, peu de réseau social et de soutien
L’insuffisance de cohésion sociale : Personne n’ont pas l’impression de partagée qqc en commun avec ceux qui nous entoure, ne pas appartenir dans ce milieu la
La pauvreté relative : Sentiment d’être en échec / en pauvreté par rapport aux autres en terme de richesse, par rapport à ses pairs !! Se perçoive comme en échec
L’approche psycho-socio-biologique : lien avec Proximal / intermédiaire / distal
Proximal / intermédiaire / distal : biologique / psychologique / social
Les inégalités de revenus affecte la santé de…
Les inégalité de revenus affecte la santé des individus mais pas seulement celle des défavorisé mais de tout le monde
les inégalités de revenus augmentent les … et affectent … : à 2 niveaux :
les inégalités de revenus augmentent les inégalités sociales de santé et affectent l’ensemble de la population :
o altèrent sa santé
o et augmentent l’importance de différents problèmes sociaux
Comment lutter contre les inégalités sociales de santé ?
Surtout par des politiques publiques
En santé mais aussi dans des domaines autres que la santé (AUTRES DÉTERMINANTS DE LA SANTÉ, politiques de logement, de travail, d’éducation … mais on continue de jouer sur la santé au final).
Types de politique publiques
– Politiques universelles
– Sélectives / Ciblés
– Universalisme proportionné
Avec les politiques publiques on vise à …
améliorer la santé, mais en réduisant les inégalités (faire remonter ceux au bas de la hiérarchie sociale)
Politique publique universelle
= Politique qui s’adresse à toute une population
Ex. : Le système de santé au Canada qui est universelle à tous
Politique publique universelle : inconvénients
Risque de rejoindre mieux les plus favorisés
L’égalité de moyen ne mène pas nécessairement à l’égalité de résultat / ÉQUITÉ
Politiques publique ciblés
Ex. : Servir des petits déjeuners dans les écoles de quartiers défavorisée
Public cible, spécifiquement à risque
Politiques publique ciblés : inconvénients
Mal ajuster leurs cibles : couverture insuffisante ou excessive
Ne réduire qu’une petite section des ISS
Stigmatiser les groupes ou les quartier ciblés
Politique publique universalisme proportionné
S’applique à tous mais sont modulées, toucher plus ceux qui sont à risque
Moduler la politique universelle selon les besoin des gens, prendre le gradient et comprendre comment graduer l’offre de moyen (offrir plus à ceux qui en ont moins pour arriver au même résulter que celui qui a un statut économique plus élevé qu’on peut donner moins)
Politique publique universalisme proportionné : exemples
- PAP test : Universel
Certain groupe de femme ont moins recours à ce test et sont dépistées plus tard (femme immigrante et avec statut précaire)
Faire venir un médiateur en santé qui organise des séance d’informations pour les femmes de la communauté, interprète, prendre qql qui parle la même langue et de même origine - CPE : Bonne mesure pour lutter contre les inégalité, les enfants peuvent mieux être préparer pour aller à l’école (maturité scolaire)
Les enfant de milieux défavorisé vont davantage profité des bénéfice du CPE
Tarif proportionnel au revenu des famille serait vraiment une bonne idée
Des stratégies d’efficacités différentes : du plus efficace au moins efficace
1) Le plus efficace : Diminuer la pauvreté et les inégalités de revenus
2) Réduire l’exposition des personnes socialement défavorisées à des facteurs de risque pour leur santé
3) Réduire l’impact d’une mauvaise santé sur la position socio-économique : lutter contre la sélection sociale par la santé (=si je suis en mauvaise santé, ça va affecter ma position sociale)
4) Le moins efficace : faciliter l’accès aux soins des malades les plus défavorisé.e.s socialement
1) Le plus efficace : Diminuer la pauvreté et les inégalités de revenus (2)
Fiscalité progressive
Impôts progressif, taxer proportionnellement plus les revenus plus élevés
Argent est redistribuée dans l’ensemble de la société
Redistribution des richesses
Prestations sociales et services publics
Pour un accès aux revenus mais aussi à l’éducation et à l’emploi
2) Réduire l’exposition des personnes socialement défavorisées à des facteurs de risque pour leur santé (4)
Favoriser l’accès à des services
Protéger de nuisances physiques : dans les conditions de vie (ex : salubrité du logement, sécurité des quartiers) et les conditions de travail (ex : sécurité au travail)
Nombre de logements sociaux disponibles pour famille avec revenu faible / Normes de sécurité au travail / Aménagement des quartiers
Diminuer la prévalence des comportements à risque (ex : tabagisme, alimentation)
Renforcer l’estime de soi en agissant sur les 3 dimensions : faible soutien sociale, faible cohésion sociale et pauvreté relative
Syndicalisation dans les milieux de travail
3) Réduire l’impact d’une mauvaise santé sur la position socio-économique : lutter contre la sélection sociale par la santé (=si je suis en mauvaise santé, ça va affecter ma position sociale) (4)
Adaptation des postes de travail
Gratuité des soins
Soutien financier compensatoire pour les personnes qui ne peuvent pas travailler
Soutien scolaire aux enfants malades
Stratégies contre comportements à risque
Effet décourager les comportements à risque : Pensons, par exemple, à la hausse du prix des cigarettes, aux campagnes d’information sur les méfaits de l’alcool, à la limitation de la publicité sur la malbouffe destinée aux enfants, au maintien d’un prix bas pour les fruits et légumes frais ou encore à la règlementation de la qualité des menus dans les cafétérias scolaires.
Stratégie contre processus psycho-bio-social (3)
o Réduire l’ampleur des inégalités au sein de la société : Pouvoir des politiques publiques contre la discrimination (racistes, sexistes, homophobes, etc.) peut limiter les effets de ces dernières dans leurs dimensions matérielles (dans l’accès aux ressources), mais aussi subjectives (sentiments de vulnérabilité).
o Augmenter la cohésion et le soutien social : Politiques publiques peuvent soutenir la création d’espaces de sociabilité et d’entraide pour favoriser les sentiments de soutien et de cohésion, à l’échelle des municipalités et des quartiers.
o Redonner aux individus le sentiment qu’ils ont du pouvoir sur leur vie : Politiques publiques pour freiner le développement des sentiments d’infériorité et de vulnérabilité qui donnent prise aux processus psycho-socio-biologique.