COURS 3 - NOUVELLE PÉNOLOGIE ET GESTION DU RISQUE Flashcards
Qu’est-ce qui crée la période de grands bouleversements/incertitude dans les années 1970-1980 au Canada et aux USA?
Hausse constance de la criminalité (qui ne vient pas d’un changement de pratiques policières). On se questionne donc sur notre système (plusieurs commissions d’enquête
Qu’est-ce que l’individualisation de la peine?
Tenir compte de la situation personnelle et sociale de la personne contrevenante dans la détermination de la peine.
Quel problème peut-être soulevé concernant l’individualisation de la peine?
- Mise en lumière la présence de disparités importantes quant aux peines imposées pour un même crime
Est-ce que la tendance à individualiser les peines fait en sorte que l’on vient à trop multiplier les peines possibles pour le même délit? - Remise ne question de l’importance de l’individualisation de la peine qui a pour effet de créer des injustices
Quels sont les conclusions du rapport Martinson (1974)?
En 1974 : Bilan des études évaluatives concernant l’impacts des programmes, traitement et interventions dans les pénitenciers/prisons
- Conclut que les programmes n’ont pas d’impact sur la récidive criminelle
- Remise en question de la réhabilitation comme finalité d’une peine
Réhabilitation = pas un objectif qui devrait être suivi
Qu’est-ce qui ressort des travaux de Marvin Wolfgang concernant la délinquance chronique?
- Cohorte de naissance complète de garçons nés à Philadelphie
- Recense toutes les arrestations de cette cohorte de 12 à 17 ans
Observations (3) :
>Groupe de jeunes (6%) : 5 arrestations et plus
>Le 6% est responsable de plus de 50% de toutes les arrestations
>Le 6% est responsable de plus de 70-80% des crimes violents
Définir la vision contraste de l’incarcération entre le Canada et les USA
CANADA:
Concept de la prisonniérisation
- Enraciner le contrevenant dans sa criminalité plutôt que d’avoir un impact sur la récidive criminelle
- En 1970, les taux d’incarcération du Canada sont élevés
- L’incarcération = coupure significative avec la société
- L’école du crime et l’étiquetage
- Des alternatives à l’incarcération?
Années 1980 : trajectoires distinctes du Canada et des Usa face à la criminalité
Limiter le recours à l’incarcération et affirme l’importance de la réhabilitation
… Une nouvelle pénologie est à l’horizon
VS
USA
Identification et neutralisation de délinquants chronique.
- Mettre hors d’état de nuire les récidivistes
- Resserrer et standardiser les peines
Quel est le but principal et les objectifs spécifiques de la Three stikes law aux USA?
But général : contrer la criminalité des délinquants chroniques
Objectifs spécifiques :
1. La dissuasion
2. La neutralisation
Qu’est-ce que les études évaluatives disent sur la three stikes law?
Absence d’un impact significatif dans Three Strikes Laws sur les taux de criminalité
- Impact négligeable sur la criminalité en général
- Les taux d’homicide augmentent là où la loi est plus fréquemment utilisée
- Les taux d’incarcération américains grimpent en flèche durant cette période
Le Three Strikes Laws ne permet pas de freiner l’augmentation de la criminalité
Quelles sont les trois caractéristiques de la nouvelle pénologie?
- Création bande de données -> avancées pour analyses statistiques
- L’analyse psychosociale est remplacée par l’analyse actuarielle et probabiliste
- Nouveaux termes : risque, niveau de risque, probabilités de récidive
Quelles sont les grandes observations scientifiques (3) de la nouvelle pénologie au Canada?
- L’incarcération n’a pas d’impact différentiel sur la récidive criminelle
- L’approche « one-size fit all » n’est pas adéquate pour l’intervention en milieu correctionnel
- Des facteurs cliniques informent sur les probabilités de récidive criminelle d’une personne contrevenante
Selon les travaux de Don Andrews et James Bonta, on peut faire plusieurs constats important concernant l’offre de « services » au sein des milieux correctionnels : Quels sont les trois qui ressortent de leur étude?
- Évaluation
- Le traitement/intervention
- Supervision/suivi
Explique le 1er constat des études de Andrews et Bonta.
Constats importants concernant l’évaluation
- Pratiques en matière d’évaluation différentes selon le professionnel
- Peu/pas de standardisation quant aux facteurs évalués
- Les facteurs évalués ne sont pas nécessairement associés à la récidive criminelle
- Beaucoup trop subjectif et n’informe pas sur le risque de récidive
- Pas de lien entre les connaissances scientifiques et la pratique
Explique le 2e constat des études de Andrews et Bonta.
Constats concernant l’intervention
- Les programmes d’intervention en milieu correctionnel ne sont pas tous efficaces
- Certains programmes ne ciblent pas des facteurs associés à la récidive criminelle
- D’autres ne reposent pas sur une théorie de la conduite criminelle
- Les contrevenants n’ont pas tous les mêmes « besoins »
- Doit revoir la façon de faire en tenant compte des principes d’intervention avec des clientèles involontaires
Explique le 3e constat des études de Andrews et Bonta.
Constats concernent la supervision/suivi
- Le niveau de supervision : davantage une question de flair et de jugement personnel
- Manque de standardisation des pratiques
- Devrait être intégrée et en continuité avec l’évaluation et l’intervention
- Études expérimentales : supervision inadéquate peut avoir l’effet contraire
Si on met en place un niveau de supervision qui ne convient pas à la personne contrevenante, au lieu de limiter les risques de récidive, ça peut les augmenter
Qu’est-ce que le modèle RBR?
MODÈLE RISQUE-BESOINS-RÉCEPTIVITÉ
Modèle en place au Canda depuis environ 30 ans
Plus caractéristique des services correctionnels canadiens
Approches reprise/adaptée dans plusieurs pays