Cours 3 : Le jeu pathologique et les achats compulsifs Flashcards

1
Q

Quelles sont les 3 conditions pour être considéré comme un jeu de hasard ?

A
  1. Le joueur mise de l’argent ou un objet de valeur
  2. Une fois la mise placée, elle ne peut être reprise
  3. L’issue du jeu repose majoritairement ou entièrement sur le hasard
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Q

Vrai ou faux ?

Peu de québecois âgés de 18 ans et plus ont déjà joué à un JHA.

A

Faux,

84,1% ont déjà joué.

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3
Q

Quel est le jeu le plus populaire chez les québecois ?

A

La loterie (60,6%)

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4
Q

Quel est le jeu le moins populaire chez les québecois ?

A

Appareil de loterie vidéo (4,1%)

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5
Q

Quelle est la différence entre une machine à sous et un appareil de loterie vidéo ?

A

Une machine à sous se retrouve dans les casinos tandis que les ALV se retrouvent dans les bars et salons de jeu

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6
Q

Qu’est-ce qu’un joueur récréatif ? (Aussi appelé joueurs sociaux)

A

Jouent pour le plaisir, acceptent de perdre l’argent misé, ne retourne pas au jeu pour se refaire (regagner l’argent perdu) et jouent selon leurs moyens

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7
Q

Vrai ou faux ?

La majorité des joueurs sont des joueurs récréatifs.

A

Vrai

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8
Q

Qu’est-ce qu’un joueur à risque ?

A

Représente 1,4% des québecois. Parfois du mal à contrôler leurs habitudes de jeu. Vivent certaines conséquences liées au jeu sans rencontrer assez de critères diagnostic pour être considéré comme des joueurs pathologique

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9
Q

Qu’est-ce qu’un joueur pathologique ?

A

Représentent 0,4 % des Québécois. Aussi appelés joueurs excessifs, ils répondent aux critères diagnostiques du jeu d’argent pathologique dans le DSM-5 (voir diapositives suivantes) Dans le cadre de cette présentation, les joueurs qui présentent un jeu d’argent pathologique sont appelés joueurs pathologiques.

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10
Q

Joueur patho léger correspond à combien de critères dx ?

A

4-5

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11
Q

Joueur patho modéré correspond à combien de critères dx ?

A

6-7

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12
Q

Joueur patho sévère correspond à combien de critères dx ?

A

8-9

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13
Q

Vrai ou faux ?

Peu d’études ont été réalisées sur les facteurs de protection du jeu pathologique.

A

Vrai

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14
Q

Parmi les facteurs de protections recensés, seulement 3 montrent un petit effet, mais tout de même significatif. Lesquel ?

A

La supervision parentale, un plus haut statut socioéconomique et les problèmes sociaux.

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15
Q

Vrai ou faux ?

Contrairement aux attentes, socialiser avec des pairs peut représenter une voie vers le jeu problématique.

A

Vrai

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16
Q

Selon la théorie comportementale, un gain important lors des premiers épisodes créer quoi ?

A

Un renforcement positif donc stimule l’intérêt et amène une prédisposition à jouer de manière excessive.

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17
Q

Selon la théorie comportementale, l’excitation et la stimulation provoquée par le jeu sont associés à quoi ?

A

Associé à une réaction physiologique qui amène un renforcement positif.

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18
Q

Selon la théorie comportementale, les gains financiers occasionnels créer quoi ?

A

Renforcement intermittent qui favorisent la persistance

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19
Q

Vrai ou faux ?
L’observation de modèles de joueurs dans l’entourage (amis, famille) et l’exposition répétée au jeu durant l’enfance − Comme ces comportements deviennent familiers, les individus sont plus susceptibles de les reproduire (modeling)

A

Vrai

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20
Q

Vrai ou faux ?
Selon la théorie cognitive, on postule que les croyances erronées de l’individu ne sont pas à l’origine de l’apparition, du maintien et du développement des problèmes de jeu.

A

Faux,

les croyances erronées sont à l’origine.

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21
Q

Vrai ou faux ?
Selon la théorie cognitive,
Ces fausses croyances amènent l’individu à perdre de vue le hasard et à croire qu’il peut maîtriser le jeu et en prédire les résultats.

A

Vrai

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22
Q

Qu’est-ce que l’ignorance de l’espérance de gains négative ?

A

Les joueurs ne tiennent pas compte qu’à long terme, il est impossible de se refaire au jeu. Pour faire du profit, les exploitants (p.ex. casino) doivent redonner en lots moins d’argent qu’ils n’en récoltent, alors les taux de retour sont toujours inférieurs à 100%.

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23
Q

Qu’est-ce que l’ignorance de l’indépendance des tours ?

A

À chaque fois qu’un individu joue (p.ex. lance le dé, appuie sur le bouton Jouer sur la machine à sous), c’est une nouvelle partie qui commence. Le résultat ne dépend pas des tours précédents et n’influencera pas les tours suivants.

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24
Q

Qu’est-ce que l’illusion de contrôle ?

A

Le joueur croit accumuler de l’expérience et apprendre de ses erreurs au jeu. Il tente donc de trouver des stratégies pour déjouer le hasard et gagner. Lorsqu’il gagne, le joueur attribue ce gain à ses habiletés et croit avoir trouvé la bonne façon de jouer. Lorsqu’il perd, il attribue ses pertes à des causes extérieures. Penser que l’utilisation de stratégies favorise les gains, tenter de déterminer une logique dans le jeu par l’observation ou le calcul ou encore croire aux superstitions constituent des croyances erronées

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25
Q

Vrai ou faux ?
L’intégration des théories cognitive et comportementale ne permet pas une meilleure explication de l’apparition, du développement et de la persistance des problèmes de jeu.

A

Faux,

L’intégration des deux théories permet une meilleure explication

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26
Q

Selon la théorie cognitive-comportementale, la participation au jeu est associée à deu types de renforcements. Lesquels ?

A

Le gain intermittent et l’activation physiologique

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27
Q

Selon la théorie cognitive-comportementale, il y aurait 2 types d’éléments déclencheurs pour un épisode de jeu. Lesquels ?

A

– Éléments internes (p.ex. activation physiologique, cognitions liées au jeu, manque d’habiletés de résolution de problèmes, anxiété)
– Éléments externes (p.ex. exposition aux situations et lieux associés au jeu, gains/pertes) o Par exemple: Gilles n’est plus capable d’arrêter de jouer puisqu’il est envahi par ses cognitions erronées (élément interne).

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28
Q

Il y a combien de types de joueurs pathologique ?

A

3

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29
Q

Qu’est-ce qu’un joueur conditionné ?

A

Appelés également joueurs pathologiques “normaux”, puisqu’ils n’ont pas de psychopathologie particulière. S’ils présentent des problèmes psychiatriques comorbides, ils n’étaient pas présents avant le début du problème de jeu. Autrement dit, il n’y a pas présence de pathologie sous-jacente. Le problème de jeu découle de pressions financières et personnelles que vivent les joueurs. Ces joueurs se sont fait « attraper par le jeu »

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30
Q

Qu’est-ce qu’un joueur émotionnellement vulnérable ?

A

Facteurs de vulnérabilité déjà présents (troubles psychiatriques, difficultés à gérer le stress, etc.) Ont vécu des expériences difficiles, des traumatismes ou présentent une vulnérabilité aux affects négatifs. Désir de soulager leurs problèmes par le jeu (effet « anesthésiant »)

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31
Q

Qu’est-ce qu’un joueur ayant des problèmes d’impulsivité dont l’origine est d’ordre biologique ?

A

Déséquilibre neurochimique se traduisant par de l’impulsivité et un déficit d’attention. Plusieurs problèmes comportementaux, par exemple des actes criminels (non reliés au jeu) ou des incapacités à entrer en relation. Recherche d’activités permettant des renforcements et une gratification immédiate. Insensibilité aux conséquences négatives induites par le jeu.

32
Q

Vrai ou faux ?

Les troubles psychiatriques cooccurent au jeu pathologique sont rare.

A

Faux,

ils sont fréquents

33
Q

Vrai ou faux ?

Les troubles psychiatriques augmentent la probabilité d’abandon en thérapie et la gravité du trouble.

A

Vrai

34
Q

Quel est le trouble ayant la plus grande prévalence en comorbidité avec le jeu ?

A

Trouble de la personnalité
64% des joueurs pathologiques présenteraient au moins un trouble de la personnalité

Trouble de la personnalité antisociale étant la plus prévalente

35
Q

Quelles sont les conséquences psychologique du jeu ?

A

Honte face à l’incapacité à contrôler les comportements de jeu
Diminution de la qualité de vie
Idées suicidaires (chez 48% des joueurs pathologiques)
Tentatives de suicide (chez 12% des joueurs pathologiques)

36
Q

Quelles sont les conséquences familiale du jeu ?

A

Conflits, problèmes conjugaux et divorce
Diminution de la confiance de la part des membres de la famille
Diminution de la communication, du temps de qualité

37
Q

Quelles sont les conséquences professionnelle du jeu ?

A

Diminution de la concentration en raison de pensées intrusives liées au jeu
Faible performance
Absentéisme
Congédiement

38
Q

Quelles sont les conséquences financières du jeu ?

A

Dettes importantes
Incapacité à effectuer les paiements nécessaires aux besoins de base (nourriture, logement, etc.)
Pression des institutions bancaires, des prêteurs d’argent, etc.
Faillite personnelle

39
Q

Quelles sont les conséquences légales du jeu ?

A

Vols

Fraude et contrefaçon de chèques

40
Q

Qu’est-ce que le South Oaks Gambling Screen ?

A

L’un des instruments de dépistage du jeu pathologique les plus connus et les plus utilisés.

41
Q

Quels sont les avantages du South Oaks Gambling Screen ?

A

Facilement accessible aux cliniciens et aux chercheurs. Facilité d’administration et de cotation. Valide pour différents groupes d’âge

42
Q

Quels sont les critiques du South Oaks Gambling Screen ?

A

Fort potentiel de faux positifs: − Peut dépister un jeu pathologique probable à des individus qui n’en présentent pas, ce qui peut amener une surestimation des problèmes de jeu. Ne permet pas d’effectuer un diagnostic. Ne recueille pas d’informations sur la fréquence de jeu

43
Q

Quel est l’objectif principal de l’évaluation du jeu pathologique ?

A

– Déterminer la présence ou non du jeu pathologique (c’est-à-dire établir le diagnostic)
– Comprendre comment le problème de jeu a débuté et quelles sont ses caractéristiques actuelles.

44
Q

Quel est l’objectif secondaire de l’évaluation du jeu pathologique ?

A

– Établir un premier contact et créer un climat de confiance – Écouter le joueur et comprendre ce qui l’amène à consulter – Recueillir des mesures quantitatives et qualitatives des habitudes de jeu et de sa perception des JHA – Évaluer différentes variables liées directement ou indirectement aux habitudes de jeu (les répercussions sur les finances, la vie sociale et familiale, l’humeur, la présence d’idées suicidaires, etc.)

45
Q

Quelle est la seule approche ayant démontré scientifiquement son efficacité auprès des joeurs ?

A

Approche cognitive-comportementale (TCC)

46
Q

Quels sont les gains associés à la TCC ?

A

Une augmentation de la perception d’efficacité personnelle et une diminution des envies de jouer, des comportements de jeu et de la correspondance aux critères du DSM-IV/DSM-5, etc.

47
Q

Quelles sont les étapes pour la dimension cognitive du traitement ?

A

Analyse d’une séance de jeu
Définition du hasard
Établir les erreurs de pensées
Introduction au modèle ABC

48
Q

Quelles sont les étapes de la dimension comportementale du traitement ?

A
Exposition au jeu
Problème financiers 
Problèmes relationnels et pression sociale incitant à jouer
Manque d'occupation
Consommation d'alcool ou de drogue
49
Q

Quand se fait la prévention de la rechute ?

A

Elle se fait tout au long de la thérapie, mais particulièrement à la fin

50
Q

Quelles sont les stratégies à appliquer pour prévenir une rechute ?

A

– Privilégier une fin graduelle de la thérapie
– Encourager le joueur à poursuivre les exercices appris en thérapie
– Encourager le recours aux ressources disponibles
– Promouvoir l’accès aux groupes d’entraide
– Identifier les symptômes précurseurs d’une rechute (Le joueur devient trop confiant au sujet de son abstinence, Le joueur commence à s’isoler, Le joueur a des conduites excessives, Etc.)

51
Q

Les Gamblers Anonymes (GA) prônent quoi ?

A

L’abstinence totale au jeu. (approche de la maladie)

52
Q

Vrai ou faux ?
Plusieurs groupes de GA sont fermés, c’est-à-dire que seuls les individus admettant avoir un problème de jeu peuvent y assister

A

Vrai

53
Q

Quels sont les avantages des GA ?

A

Aident à diminuer les comportements de jeu. Effets positifs sur le maintien de l’abstinence. Permettent le partage avec des pairs aidants ayant vécu la même problématique

54
Q

Quelles sont les critiques des GA ?

A

Souvent vus comme trop confrontant sur le plan émotionnel. Peu accessibles, car plusieurs villes n’offrent pas ce service. Attrition élevée (entre 70-90 % des participants abandonnent le programme)

55
Q

Vrai ou faux ?

Beaucoup de données scientifiques supportent l’efficacité de la pharmacothérapie dans le traitement du jeu pathologique.

A

Faux,

Très peu de données scientfiques supportent l’efficacité de la pharmacothérapie

56
Q

Vrai ou faux ?

certaines molécules (pharmacothérapie) montrent des effets bénéfiques sur certains symptômes.

A

Vrai
– Antagonistes des récepteurs opiacés (p.ex. Naltrexone) : Réduiraient l’envie de jouer et l’excitation associée au jeu
– Médicaments antidépresseurs (p.ex. Bupropion): Semblent prometteurs pour favoriser la résistance à l’envie de jouer
– Stabilisateurs de l’humeur (p.ex. Lithium) : Présenteraient des résultats positifs quant à la réduction de la pratique du jeu

57
Q

Quelles sont les 4 dimensions de la motivation à faire des achats ?

A

La dimension fonctionnelle/utilitaire (p.ex. se vêtir et se nourrir)
La dimension sociale (p.ex. discussions avec les vendeurs)
La dimension affective (p.ex. plaisir ressenti à toucher et essayer les biens)
La dimension identitaire (p.ex. se définir comme une personne qui aime magasiner)

58
Q

Vrai ou faux ?

Les comportements d’achat peuvent être situés sur un continuum: Normaux – Impulsif – Compulsif

A

Vrai

59
Q

Qu’est-ce que les achats normaux ?

A

Sont habituellement reliés aux besoins de base (se nourrir, se vêtir, etc.)
Sont raisonnables considérant le revenu disponible
Permettent de conserver le contrôle sur sa capacité d’achat, ce qui évite d’acheter n’importe quoi, n’importe comment

60
Q

Qu’est-ce que les achats impulsifs ?

A

Sont imprévus et associés à de l’excitation et à un sentiment de plaisir
Sont observés chez la majorité des gens à un moment ou à un autre de leur vie et peuvent aider les gens à se sentir temporairement mieux
Sont habituellement causés par un stimulus externe (p. ex. l’attrait de l’objet ou du magasin)
Sont liés à un manque de régulation de soi temporaire à la suite duquel la personne est capable de rétablir le contrôle sur son comportement
Si ces comportements d’achat entraînent des conséquences financières ou interpersonnelles, ces dernières sont peu graves et temporaires

61
Q

Qu’est-ce que les achats compulsifs ?

A

Sont associés à un besoin incontrôlable et irrésistible
Sont associés au besoin d’acheter plutôt qu’à l’objet lui-même
Sont typiquement causés par des affects négatifs et causent des difficultés sociales, personnelles et financières
Sont liés à un manque de régulation de soi chronique et profond

62
Q

Les achats compulsifs sont excessif en fonction de quoi ?

A

En fonction de la fréquence, des sommes d’argent dépensées, de la place qu’ils occupent dans la vie de la personne.

63
Q

Les achats compulsifs sont associés à des sentiments de.. ?

A

D’excitation et de soulagement immédiat après l’achat, de regret et de culpabilité à long terme, d’anxiété lors des journées sans achat.

64
Q

Vrai ou faux ?

La moitié de la population souffrent d’achats compulsifs.

A

Faux,

5% de la population

65
Q

Vrai ou faux ?

Être jeune et de sexe masculin a été associé à une plus forte tendance d’achats compulsifs.

A

Faux,

Être jeune et de sexe féminin

66
Q

Les hommes visent souvent à acheter quoi ?

A

Matériel informatique, de l’équipement de musique et des articles pour la voiture

67
Q

Les femmes visent souvent à acheter quoi ?

A

Des produits cosmétiques, des parfums, des vêtements, des chaussures, de la lingerie et des bijoux

68
Q

Selon le modèle cognitif-comportemental de Kellett et Bolton, qu’est-ce que la phase 1 : Antécédents de l’individu ?

Quels sont les expériences précoces et environnement familial ?

A

Expériences précoces et environnement familial
– Environnement familial dysfonctionnel, abusif et négligeant
– Utilisation d’argent et de cadeaux comme renforcement positif pour encourager les comportements positifs chez l’enfant plutôt que des renforcements psychologiques personnels
– Peu d’encouragement à économiser l’argent et à exprimer son opinion
– Antécédents psychiatriques familiaux (troubles de l’humeur, abus de substances, boulimie, etc.)

69
Q

Dans la phase 1 (antécédant de l’indivdu) quels sont les shéma de pensée ?

A

– Croire que tout nous est dû sans effort

– Recherche de reconnaissance

70
Q

Dans la phase 1 (antécédant de l’indivdu) quels sont les croyances spécifiques?

A

– Continuum de croyances concernant l’importance et l’idéalisation des biens matériels
– Croyances dysfonctionnelles: P.ex. « Les achats me permettent de me sentir mieux » •

71
Q

Que peut-on dire sur la phase 2 (déclencheur de l’épisode)

A

États internes
– Émotions négatives (p.ex. dépression, anxiété)
– Insatisfactions et dysmorphies corporelles (p. ex. malaise envers une partie spécifique du corps)
– Les achats occupent cognitivement la personne, ce qui permet l’évitement des émotions douloureuses par le focus sur le comportement immédiat et concret de se procurer un objet
Indices externes
– Les milieux de vente sont délibérément organisés et présentés de manière à être attirants pour les sens et à susciter les dépenses
– Les acheteurs compulsifs tendent à être particulièrement attirés par certains stimuli (couleurs, textures, sons, odeurs) de l’environnement ou de l’objet convoité lui-même
– Influence de la disponibilité de cartes de crédit, de sites de vente et d’émissions télévisées publicitaires

72
Q

Que peut-on dire sur la phase 3 : Les achats ?

A

Focus attentionnel
– En situation de recherche d’un objet ou lors de l’achat, les acheteurs compulsifs expérimentent une diminution de leurs capacités attentionnelles liée à l’absorption par la tâche – État quasi dissociatif dans lequel le traitement de l’information est altéré, ce qui ne permet que la prise en charge cognitive des pensées en faveur de l’achat et diminue les inhibitions
Comportements
– Les acheteurs compulsifs magasinent en solitaire, car ils trouvent souvent la présence des autres irritante
Émotions
– Les achats sont déclenchés par l’affectivité négative mais sont maintenus par les émotions positives vécues au moment de l’achat (soulagement et amélioration instantanées de l’humeur et de l’estime personnelle – renforcement négatif)

73
Q

Que peut-on dire de la phase 4 ? (Après les achats)

A

Cognitions
– Prise de conscience de la perte de contrôle, mais aussi des conséquences qui risquent d’en découler
Émotions
– Culpabilité, honte, regrets et désespoir – Les affects négatifs et la faible estime personnelle que l’individu cherchait à éviter reviennent à une intensité plus élevée
Comportements
– Les achats sont cachés ou ignorés pour diminuer les conséquences ou par peur d’être perçu comme matérialiste – L’individu est à risque de vivre un autre épisode d’achats pour diminuer à nouveau les affects négatifs

74
Q

Qu’est-ce qu’un acheteur compulsif internalisé ?

A

Le comportement est associé à une motivation interne, des traits de personnalité ou à une cause psychologique – Impulsivité – Anxiété – Faible estime personnelle – Dépendance au regard de l’autre pour se valoriser

75
Q

Qu’est-ce qu’un acheteur compulsif externalisé ?

A

Le comportement est plutôt associé à l’environnement et aux circonstances plutôt qu’à une cause psychologique. Ce comportement peut être plus temporaire. – Impulsivité * – Matérialisme – Isolement, manque d’interactions sociales – Stratégie de gestion du stress de la vie quotidienne

76
Q

Vrai ou faux ?

La comorbidité est fréquente chez les acheteurs compulsifs.

A

Vrai (90%)