Cours 1 : Introduction aux dépendances Flashcards
Quelles sont les 3 tendances centrales l’intervention dans le domaine des dépendances a évolué ?
- Responsabilisation de l’individu
- La mobilisation des acteurs du milieu
- Prévention accrue des problèmes sociaux
Qu’est-ce que la responsabilisation de l’individu ?
L’accent est mis sur les capacités d’autorégulation des conduites par l’individu.
Celui-ci est amené à adopter un rôle actif dans son cheminement.
Qu’est-ce que la mobilisation des acteurs du milieu ?
Dans la perspective de mieux s’adapter aux besoins spécifiques des individus, l’intervention doit miser sur les forces du milieu, du réseau social et de l’environnement.
Qu’est-ce que la prévention accrue des problèmes sociaux ?
Le dépistage et l’intervention précoce auprès des groupes ou des individus présentant un risque de développer des comportements problématiques occupent une place primordiale dans les services de santé.
Quelles sont les deux principales conceptions de la dépendance qui ont influencé ce champ d’intervention ?
- Approche de la maladie
2. Approche du style de vie
Qu’est-ce que le postulat de base de l’approche de la maladie ?
La dépendance est une maladie incurable qui dure toute la vie. Les symptômes sont chroniques et se développent progressivement
Vrai ou faux ?
La consommation est controlable dans l’approche de la maladie.
Faux,
La consommation est incontrolable.
Est-ce que l’individu présente une dépendance physique et des prédispositions génétiques dans l’approche de la maladie ?
Oui. Cela entraîne une perte de contrôle inévitable envers la substance.
Vrai ou faux ?
Le consommateur est perçu comme une victime de sa maladie.
Vrai.
Quelle est la solution à la dépendance selon l’approche de la maladie ?
Consiste à admettre son impuissance face à la consommation du produit et à se résigner à l’abstinence totale
Les groupes d’entraide en 12 étapes (AA et GA, etc.) se basent sur quelle approche ?
Approche de la maladie.
Quelle est la critique de l’approche de la maladie ?
Cette approche confère peu de pouvoir à l’individu à l’égard des facteurs environnementaux et personnels influençant sa dépendance.
Qu’est-ce que le postulat de base de l’approche du style de vie ?
La personne peut résoudre son problème de dépendance en changeant son style de vie et sa façon d’être en relation avec les autres
Vrai ou faux ?
La personne dépendant selon l’approche du style de vie a le choix entre l’abstinence ou la consommation controlée.
Vrai.
La consommation est une façon de composer avec quoi selon l’approche du style de vie ?
Façon de composer avec les événements de vie.
Vrai ou faux ?
La consommation n’est pas une habitude apprise dans l’environnement selon l’approche du style de vie.
Faux,
La consommation est une habitude apprise dans l’environnement.
Vrai ou faux ?
La consommation est une mauvaise stratégie d’adaptation utilisée par la personne pour gérer les événements de vie, les émotions, les stresseurs, etc. (La solution serait de développer de nouvelles habiletés et stratégies d’adaptation saines qui pourraient remplacer la consommation) selon l’approche du style du vie.
Vrai.
Dans quelle approche l’individu s’accroche au sentiment de soulement que lui procure la consommation de la substance ?
Approche du style de vie.
Quelle est la critique de l’approche du style de vie ?
La résolution du problème dépend de la motivation de la personne à s’en sortir
Quelle approche a ouvert la porte à différents modèles explicatifs des problèmes de dépendance ?
Approche du style de vie.
Les modèles explicatifs des problèmes de dépendance consididère quoi ?
Autant l’influence biologique que l’environnement.
Qu’est-ce que le modèle biopsychosocial ?
une représentation de l’être humain dans laquelle les facteurs biologiques, psychologiques et sociaux sont considérés comme participant simultanément au maintien ou au développement de la dépendance
Qu’est-ce qu’un facteur de rsique ?
Caractéristique qui augmente la probabilité qu’un trouble ou un problème ne survienne et qui augmente la probabilité que ce trouble/problème soit plus grave ou de longue durée
Vrai ou faux ?
Le fait de présenter un facteur de risque entraîne automatiquement le développement d’une dépendance.
Faux,
N’entraîne pas automatiquement.
Qu’est-ce qu’un facteur de protection ?
Caractéristique qui contribue à l’adaptation positive d’une personne en situation d’adversité ou malgré la présence de facteurs de risque.
Qu’est-ce que l’impulsivité ?
L’impulsivité est un trait de personnalité caractérisé par l’adoption d’un comportement par un individu qui ne considère pas, ou peu, les conséquences de ses actes.
Selon Moeller et ses collaborateurs, qu’est-ce que l’impulsivité ?
une prédisposition à des réactions rapides et non planifiées aux stimuli internes ou externes sans égard aux conséquences négatives. C’est donc une réponse rapide non-adaptée et un manque de planification.
Qu’est-ce que la comorbidité ?
Lorsqu’au moins deux troubles psychiatriques sont présents chez un même individu au même moment
Vrai ou faux ?
Les troubles liés aux substances impliquent des changements dans les circuits neuronaux.
Vrai.
Lorsqu’il est question de substances psychoactives, quel système est activement sollicité ?
Système dopaminergique.
Le système dopaminergique constitue quel circuit ?
Constitue le circuit de récompenses et de punitions qui gère les désirs, plaisir et émotions.
Qu’est-ce qui se passe dans ce circuit lorsqu’on consomme des substances psychoactives ?
Les drogues se fixent aux récepteurs, altèrent leur fonctionnement en mimant l’action des neurotransmetteurs naturels et affectent directement le circuit du plaisir, ce qui crée les effets délétères de dépendance.
C’est en agissant sur quoi que les drogues créent la dépendance ?
C’est en agissant sur les voies neuronales du système dopaminergique et en augmentant, directement ou indirectement l’activité des neurones dopaminergiques que les drogues créent la dépendance.
Vrai ou faux ?
Des systèmes compensateurs (mécanismes opposants) sont activés pour tenter de diminuer cette surstimulation.
Vrai.
Le cerveau essaie de retrouver son équilibre (homéostasie) en sécrétant des neurotransmetteurs pour réduire l’hypersensibilité.