Cours 3 - Évaluation Flashcards

1
Q

Quelles sont les 6 étapes de l’évaluation ?

A

1) Histoire de cas - mesures auto-rapportées
2) Observations générales
3) Communication, cognition
4) Anatomie, physiologie, fonction oro-pharyngo-laryngée
5) Évaluation de la déglutition
6) Essais thérapeutiques

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Q

Quels sont les objectifs de l’évaluation clinique ?

A
  • Identifier la cause possible des difficultés de déglutition
  • Estimer la sécurité de la déglutition / le risque d’aspiration
  • Soutenir les décisions de l’équipe quant à l’alimentation
  • Déterminer si une évaluation supplémentaire est pertinente et/ ou nécessaire (ex. évaluation instrumentale)
  • Établir une ligne de base pour des fins de comparaison
  • Répondre aux besoins spécifiques de certaines populations cliniques (ex. expliquer l’impact de traitements prévus sur la déglutition)
  • Établir un plan d’intervention
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3
Q

Quel est le matériel nécessaire à l’évaluation clinique ?

A
  • Gant
  • Abaisse-langue
  • Petite lampe de poche
  • Toothette
  • Matériel pour l’hygiène buccale
  • Verres et plateau
  • Eau, liquide épaissi, aliments
  • Protocoles ?
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4
Q

Quelles sont les catégories de mesure auto-rapportées ?

A
  • Statut fonctionnel
  • Qualité de vie liée à la santé
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Q

Quelles observations générales faire ?

A
  • État physique général
  • Indices en lien avec l’alimentation actuelle
  • État respiratoire
  • Gestion de la salive et des sécrétitions
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6
Q

Quoi regarder au niveau de la cognition et de la communication ?

A
  • État d’éveil et d’alerte
  • Habiletés de communication :
    –> Compréhension/exécution de consignes simples
    (si difficulté: associé à des risques d’aspiration)
    –> Expression orale, articulation
  • Fonctions cognitives :
    Orientation dans différentes sphères (si difficulté: associé à des risques d’aspiration)
    Présence de confusion, de difficultés perceptuelles/d’attention/ négligence spatiale unilatérale, d’impulsivité ou de distractibilité importante…
    Habileté à appliquer et retenir les stratégies pendant l’évaluation
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7
Q

Comment se fait l’examen du MOP ?

A

1- Hygiène bucco-dentale
2- Regarder la salivation (ex. bouche sèche, écoulement)
3- Regarder les structures
–> État et apparence au repos
–> Fonction motrice : tonus, force, amplitude, symétrie, coordination
–> Fonction sensitive : tester péri et intra orale

4- Praxies bucco-faciales
5- Réflexes archaïques (morsure, succion, points cardinaux)

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8
Q

Comment tester les praxies bucco-faciales ?

A

Donner un bec
Arrondir les lèvres
Sourire
Tirer la langue
Gonfler les joues
Souffler

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9
Q

Comment tester le nerf trijumeau ?

A

Fermer la bouche, contre-résistance, claquer les dents, serrer les dents en palpant, vérifier que la mâchoire n’est pas pendante ou déportée sur un côté,
sensation sur les joues, toucher front/joues/menton, mouvements latéraux.

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10
Q

Comment tester le nerf facial ?

A

Arrondir les lèvres, gonfler les joues, sourire, envoyer un bec, lever les sourcils, lever les yeux (au besoin), goût 2/3 antérieur de la langue (sensitif), muscles
de la mimique, fermer les lèvres pour empêcher le bâton de sortir

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11
Q

Comment tester le nerf glosso-pharyngien ?

A

Réflexe de nausée (le déclenche)

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12
Q

Comment tester le nerf vague ?

A

Réflexe de nausée (permet de bouger), faire produire en alternance a-an, coup de glotte, tousser

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13
Q

Comment tester le nerf hypoglosse ?

A

Tous les mouvements moteurs de la langue (ex. tirer la langue, gauche-droite, monter-descendre, faire le cheval (apex/dos), appeler un animal, /k/, faire le tour des dents)

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14
Q

Quels sont les 2 types de déglutition à vide ?

A
  • Spontanée
  • Sur demande
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15
Q

Quoi regarder lors de la déglutition à vide ?

A

Délai, effort, grimaces faciales, élévation laryngée (toucher!), mouvement de la tête, bruits, fermeture des lèvres.

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16
Q

Quelles sont les contre-indications aux essais alimentaires ?

A
  • Usager somnolent
  • Dont la condition médicale est trop instable
  • Incapable de déglutir sa salive (nécessitant la succion)
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17
Q

Quoi regarder lors des essais alimentaires ?

A
  • Écoulement labial
  • Délai important avant d’initier la déglutition
  • Présence / absence d’élévation laryngée
  • Toux immédiate ou avec délai (efficacité?)
  • Changement de voix
  • Changement du statut respiratoire
  • Régurgitation
  • etc.
18
Q

Avec quel aliment les risques d’aspiration sont-ils plus grands ?

A

Liquide

19
Q

Avec quel aliment les risques d’étouffement sont-ils plus grands ?

A

Solide

20
Q

Quel aliment engendre plus de résidus buccaux/pharyngés ?

A

Solide

21
Q

Comment se fait l’évaluation de la déglutition en évaluation clinique ?

A
  • Déglutition à vide
  • Essais alimentaires
  • Observation de repas
22
Q

Que permet l’observation de repas ?

A
  • Tenir compte de la réaction à l’environnement (ex. distractibilité importante), de l’impact de la fatigue avec l’avancement du repas, du comportement pendant l’alimentation (ex. impulsivité, parle en mangeant, etc.)
  • Noter si l’usager respecte nos demandes / consignes ou applique bien les stratégies proposées
  • Évaluer les risques en contexte
23
Q

Qu’est-ce que les essais thérapeutiques ?

A

Techniques, stratégies visant à compenser les difficultés de déglutition
- Modifier les propriétés du bolus
- Ajustements posturaux
- Manoeuvres de déglutition

24
Q

Vrai ou faux.

L’évaluation clinique permet de détecter les aspirations silencieuses.

A

Faux.

25
Q

Quels sont les signes cliniques d’aspiration ?

A

Toux (immédiate ou avec délai), voix mouillée lors des
essais alimentaires, dyspnée…

26
Q

Complète la phrase :

Seuls …. des patients qui s’aspirent seraient
correctement identifiés à l’évaluation clinique

A

60 à 70%

27
Q

Pourquoi faire une évaluation instrumentale ?

A
  • Plein de chose que je ne vois pas en examen clinique
  • Voir la conséquence sur la déglutition des éléments que j’ai observé cliniquement
  • Voir les événements pharyngés
28
Q

Pourquoi prioriser d’abord l’examen clinique ?

A
  • Économie $ et temps
  • Exposition des patients aux radiations
    • fonctionnel et en lien avec les habitudes alimentaires
  • Voir le MOP –> le faire quand même rapidement avant la radiographie
  • Essais limités en radiologie
29
Q

Quand envisager un examen complémentaire ?

A
  • Dysphagie fortement suspectée mais évaluation clinique non concluante
  • Manque d’informations à l’évaluation clinique pour bien comprendre le problème et dresser un plan d’intervention
  • Nécessité de confirmer l’impression clinique (ou d’écarter d’autres possibilités) pour mettre en place le plan d’intervention
  • Besoin d’indications quant à la direction à prendre en thérapie (identification des déficits physiologiques, essai de moyens compensatoires, de techniques de déglutition)
  • Documenter l’évolution de la dysphagie
30
Q

Quelles sont les contre-indications à l’examen instrumentale ?

A
  • Condition médicale instable
  • Patient non coopératif (examen impossible)
  • L’examen ne changera en rien la conduite
31
Q

Vrai ou faux.

Durant l’examen en videofluoroscopie, des moyens de compensations/techniques de déglutition sont essayés.

A

Vrai.

32
Q

En vidéofluoroscopie, que fait-on quand on remarque une aspiration ?

A

Aviser le radiologue.

33
Q

Quoi regarder lors de la vidéofluoroscopie ?

A
  • Structures
  • SÉCURITÉ : observer si pénétration / aspiration / risque
  • EFFICACITÉ: observer si résidus buccaux et/ou
    pharyngés
  • Efficacité des techniques et moyens compensatoires
34
Q

Quels sont les avantages de la vidéofluoroscopie ?

A
  • Permet de visualiser les structures et la physiologie de la déglutition des lèvres à l’entrée de l’estomac pour un patient donné, de même que l’interaction entre les différentes phases
  • Permet d’établir les risques; présence, ampleur des aspirations
  • Permet de visualiser les résidus pharyngés
  • Permet de visualiser présence (ou absence!), rapidité et efficacité de la toux réflexe
  • Pas de limite au nombre de visionnements: images enregistrées
  • Relativement accessible (milieu hospitalier)
35
Q

Quels sont les inconvénients de la vidéofluoroscopie ?

A

-N’évalue pas la présence de sécrétions ou de pooling salivaire
- Implique l’exposition aux radiations
- Contrainte de temps d’exposition
- Compromis parfois faits sur la qualité d’images
- Représente une situation artificielle; difficulté à reproduire exactement la réalité
- Nécessite une bonne coopération
- Exige l’accès aux équipements radiologiques
- Est sujet à des différences significatives dans l’interprétation faite par les cliniciens

36
Q

Quel est le but de l’examen endoscopique de la déglutition ?

A

Évaluation plus poussée de la gestion des sécrétions et de la sensibilité.

37
Q

Quelle est la procédure d’un examen endoscopique ?

A
  • Positionnement : assis
  • Passage du nasoendoscope (entrée par une narine, passage du nasopharynx et arrêt à la hauteur de oropharynx pour bien visualiser le pharynx et le larynx)
  • Examen des structures, des fonctions pharyngo-laryngées hors déglutition (ex. élévation du voile du palais, phonation, etc.) et de la sensibilité
  • Examen de la déglutition avec des aliments colorés (colorant vert, blanc…)
  • Images visualisées sur la lentille du nasoendoscope ou sur écran externe
  • Essai de moyens de compensation / techniques de déglutition
  • Possibilité de prendre des photos et d’enregistrer des vidéos selon l’équipement disponible
38
Q

Quels sont les avantages de l’examen endoscopique de la déglutition ?

A
  • Pas d’exposition aux radiations
  • Évaluation anatomique complet du larynx et du pharynx
  • Permet d’évaluer la sensibilité laryngée
  • Permet d’établir la présence de stases salivaires et/ou d’aspiration salivaire
  • Très sensible à la quantité de résidus pharyngés
  • Permet d’établir la présence d’aspiration et de stases
    pharyngées
  • Peut être portable
39
Q

Quels sont les inconvénients de l’examen endoscopique de la déglutition ?

A
  • Inconfort / réflexe de nausée lié à l’endoscope
  • Très artificiel (alimentation avec endoscope en place)
  • Très peu d’informations sur la phase orale et la phase oesophagienne, sur l’interactions entre les phases
  • Perte momentanée de l’image lors de la phase pharyngée (white out)
  • Difficile d’estimer la quantité de matériel aspiré et d’évaluer l’efficacité de la toux pour dégager ces aspirations
  • AU QUÉBEC: obligatoirement par un médecin
40
Q

Qu’est-ce que l’anologie de l’arbre ?

A

Racine : Fondations cliniques, expérience acquises
Tronc : Histoire médicale
Branche : Évaluation clinique
Feuille : Évaluation instrumentale
Fruit : PI influencé par le reste de l’arbre

« you have to know when to end it »

41
Q

Que contient un rapport ?

A
  • Histoire de cas
  • Condition actuelle
  • Plainte du patient, des proches
  • Évaluation réalisée et résultats de l’évaluation
  • Essais de stratégies, techniques de déglutition effectuées et résultats obtenus
  • Conclusion orthophonique, impression clinique, analyse
  • PI et recommandations
42
Q

Quoi mettre dans conclusion orthophonique, impression clinique, analyse ?

A
  • Présence/absence/suspicion de dysphagie, incluant phase(s) touchée(s) (ex. légère dysphagie oropharyngée, dysphagie touchant majoritairement la phase orale, dysphagie basse suspectée…)
  • Signes ou observations qui appuient votre conclusion (selon le contexte d’évaluation) –> clinique/instrumentale … à mettre en lien avec différentes consistance(s) et texture(s)
  • Statuer clairement sur la présence ou le risque d’aspiration et son contexte ainsi que sur l’efficacité des mécanismes de protection le cas échéant
  • Contexte et mécanisme de production (pathophysiologie) de la dysphagie
  • Efficacité des stratégies appliquées (utilisées spontanément ou enseignées; ex. déglutition fonctionnelle avec l’application de stratégie X)