Cours 3 Flashcards
Résumez l’expérience de Miller-Urey. Quel principe cette expérience cherchait-elle à démontrer?
Une expérience en faveur de l’abiogenèse : Miller et Urey eurent l’idée de simuler en laboratoire les conditions environnementales de la terre avant que toute forme de vie apparaisse. On sait qu’avant la vie sur terre (durant la période prébiotique), l’environnement était assez hostile (volcans, tonnerre, éclaires) pour la vie. Toutefois, le déchaînement d’énergie là aurait générer les premièrs molécules d’acide aminée.
Hypothèse de l’abiogenèse : La vie est générée seulement à partir de la matière chimique (hypothèse très matérialiste)
- Opposition à la biogénèse (vie créé par la vie)
- Apparition de la vie à partir de la matière
- Période prébiotique (= avant la vie)
- Soupe primordiale
Comme nous avons vu dans la première partie du cours sur l’Antiquité, une région du Proche-Orient quoi accueilli les premières civilisations (Égyptiens et les Sumériens de Mésopotamie) qui développèrent l’agriculture (plus de 3000 ans avant notre ère). Quel nom fut attribué à cette région?
Le croissant fertile
Il a calculé la circonférence de la terre 200 ans avant notre ère
Ératosthène de Cyrène
L’un des premiers à avoir proposée une théorie « rudimentaire » de l’évolution
Anaximandre de Milet
Considérant que l’univers est en perpétuel changement, on lui attribue cette citation : « on ne se baigne jamais deux fois dans le même fleuve »
Héraclite d’Éphèse
Selon lui, l’expérience sensorielle n’étant qu’illusion, la connaissance ne peut se générer que par la pensée rationnelle. Il fut le premier à dire que la terre était ronde.
Parménide d’Élée
Célèbre pour ses paradoxes dont celui d’Achille et la tortue, il utilisa des arguments logiques pour démontrer que le mouvement n’est qu’illusion.
Zénon d’Élée
Selon lui, l’explication fondamentale de chaque chose de l’Univers se trouve dans les nombres et dans les relations entre les nombres.
Pythagore de Samos
Il fut le premier à proposer l’idée de l’atome, en affirmant que toute chose était constituée de minuscules parties indivisibles qu’on appelait les atomes.
Démocrite d’Abdère
Premier anatomiste qui fut également l’un des premiers à affirmer que le cerveau était le siège des perceptions, il aurait permis la transition entre une médecine sacrée à une médecine rationnelle.
Alcméon de Crotone
Pour quelles raisons Protagoras affirma-t-il que « l’homme est la mesure de toute chose »? Quel sens pouvez-vous donner à cette phrase? Pour bien répondre à cette question, assurez-vous de rapporter son rapport à la connaissance en prenant le soin d’indiquer à quelle école de philosophie de la Grèce Antique on le rattache.
- Affirmation qui suppose que la vérité dépend de la personne qui la reçoit. Donc, la réalité se construit à travers le raisonnement des gens.
- Implication logique :
o La vérité est déterminée par la culture : + une personne est convaincante, + elle va en convaincre d’autre, et cette réalité qui est relative (comme la perception est relative) va finir par se propager et devenir encore +vraie
o Pour comprendre une croyance, il faut comprendre le croyant - École de philosophie de la Grèce Antique : Le sophisme
o La vérité est relative : Pour les sophistes, une chose est vraie dès lorsqu’on peut convaincre quelqu’un qu’elle l’est. Rien n’est fondamentalement vrai ou faux, car une chose devient vraie ou fausse selon qu’on y croit ou non.
o La réthorique devient centrale (= arguments non logiques pour convaincre les gens). Laisse de côté l’observation du monde et la rationalité → Utilise des arguments peu logiques pour convaincre les gens.
Pour se sentir plus en contrôle face à ce monde naturel aux apparences inexplicables, les Grecs de l’Antiquité cherchaient à donner un sens au monde naturel, souvent mystérieux et apparemment inexplicable, en élaborant une cosmologie fondée sur diverses croyances. Cette cosmologie aurait été influencée par trois « tendances » naturelles de l’esprit humain, assimilables à des biais cognitifs, qui les incitaient parfois à interpréter ou déformer la réalité.
Quelles sont ces trois tendances innées, et en quoi consistent-elles ? Décrivez chacune d’elles en précisant leur fonctionnement. Ensuite, expliquez comment ces tendances ont contribué à l’élaboration du concept d’esprit (ou spiritus).
- Animisme :
- Fonctionnement : Tendance à considérer chaque élément de la nature comme étant vivant. Aucune distinction entre les objets animés vs inanimés, mais aussi entre les choses matérielles et immatérielles. Pour eux, toutes les choses sont animées par un esprit, on donne des attributs du vivant à des objets inanimés - Détection d’agent :
- Fonctionnement : La tendance des animaux et humains à présumer que les événements sont le résultat d’interventions réfléchies d’un agent qui va être conscient ou intelligent.Donc à chaque fois qu’il se passe quelque chose, c’est un être vivant qui en est la cause. En terme d’évolutionnisme, cette tendance est pratique pour la survie. Détecter les agents permet de détecter les prédateurs. Il est plus coûteux de ne pas détecter d’agent (de pas détecter prédateur = mort) que de détecter un agent qui n’existe pas. Impliqué dans la religion, surtout les religions polythéistes (ex : Dieu qui va créer des tempêtes). - Anthropomorphisme :
- Fonctionnement : Tendance à attribuer des qualités/propriétés humaines à d’autres entités qui ne le sont pas. (ex : Mer avec du mouvement = Dieu qui se nomme Posséidon)
• Esprit : Animisme et anthropomorphisme sont impliqués dans la conception du monde, et puisque tout est animé, on va postuler que ce mouvement est initié par l’esprit (« souffle »). Donc pour comprendre les phénomènes naturels, on va souvent postuler que les Dieux sont à l’origine de ce phénomène, et comme ces dieux n’habitent pas vraiment dans notre dimension, on va devoir utiliser des moyens magiques pour les rejoindre. Comme nous sommes des êtres beaucoup déterminés par le déterminisme social (cerveau mobilisé pour les activités pro sociales), alors on a tendance à expliquer les phénomènes avec de l’animisme. Les grecs cherchaient eux aussi à expliquer l’humanité avec leur cerveau prosocial (phénomène expliqué par une personne, cette personne était forcément un dieu).
Laurence vous dit à quel point elle est née dans la mauvaise époque et qu’elle aurait davantage apprécié sa vie dans le contexte de la Grèce Antique. Elle dit que cette période était la meilleure de toutes les époques possibles, puisque les avancées en sciences et en mathématiques étaient fulgurantes, en plus des avancées sociales telles que la démocratie. Toutefois, vous ne pouvez pas être en accord avec Laurence, puisque vous êtes d’avis que la Grèce Antique était loin d’être une époque sans défaut. Donnez deux arguments qui pourraient démontrer à Laurence à quel point la Grèce antique est loin d’être une époque de rêve.
- Élitisme.
- Esclavagisme.
- Condition féminine.
- Inégalités sociales : 21 000 citoyens, 10 000 métèques, 400 000 esclaves
- Plusieurs découvertes qui ont été faites par l’Égypte par exemple et qui ont été attribuées aux penseurs de la Grèce Antique.
Comme nous avons vu dans le troisième cours sur l’Antiquité, Aristote a proposé une théorie de l’apprentissage dans laquelle il cherchait à expliquer certains mécanismes impliqués dans la mémoire et l’invocation, théorie basée sur les lois de l’association. Laquelle de ces lois peut être comparée au conditionnement classique de Pavlov?
La loi de la contiguïté
Socrate, l’un des philosophes les plus influents de l’Antiquité, a marqué l’histoire par sa quête incessante de la vérité et son rejet des dogmes établis. Cette posture critique et sa méthode d’enseignement l’ont conduit à être accusé de corrompre la jeunesse et de mépriser les dieux de la cité, ce qui lui valut d’être condamné à boire la ciguë. Parmi ses contributions majeures figure la maïeutique. À partir de ce que vous avez vu dans le cours, expliquez ce qu’est la maïeutique puis expliquez la croyance sur laquelle Socrate a développé cette idée.
• La maïeutique : Il s’agit d’une interrogation dirigée pour qu’une personne puise dans ses savoirs cachés. Pour lui, cette méthode permet de faire accoucher les esprits de leurs connaissances. Cherche à identifier les contradictions des discours des personnes pour les mener à y voir plus clair, ce qui ressemble aux approches cliniques en psychologie.
• Être le plus possible dans l’état d’introspection et d’induction, faire preuve d’humilité et accepter qu’on a tord, puisque c’est à travers la raison et le dialogue intérieur que l’on peut accéder à la connaissance. La connaissance s’acquiert uniquement par la raison (« connais-toi toi-même »). La sagesse repose sur l’humilité (savoir qu’on ne sait pas), car l’ignorance mène aux mauvaises conduites.
Dans son œuvre écrite « La République », Platon propose une vision tripartite de l’âme qui présente des similitudes avec les théories modernes de la personnalité, notamment celles de Freud.
Expliquez les trois parties de l’âme selon Platon et leur rôle respectif dans la vie humaine.
Montrez comment cette vision inclut des concepts de conflit et de mobilisation d’énergie entre ces parties.
En quoi peut-on considérer cette théorie comme un modèle rudimentaire de la personnalité ? Illustrez votre réponse en décrivant comment la domination de l’une des trois parties peut définir un type de personnalité.
• Selon Platon, les trois parties de l’âme sont…
1- Partie immortelle et rationnelle = Vise l’accès à la connaissance → Sages (se réincarne)
2- Partie vive = Émotionnelle, courageuse et mobilisatrice → Soldats (force individu à se mobiliser)
3- Partie appétitive = Combler pulsions (guide le comportement individus vers gratification instantanée) → Esclaves/ouvriers
• L’individu doit inhiber la partie appétitive pour accéder à la connaissance au monde intelligible. Il y avait toujours un conflit pour ses trois instances là.
• C = considérés comme des esclaves/ouvriers → Les gens d’avantages animés par leur partie appétitive étaient surtout détournés vers les ombres, ces personnes étaient d’avantages intéressés par le monde sensible, le principe de plaisir par le biais de matériel. Ces personnes ne présentaient pas assez de sagesse pour mener la société athénienne vers la vérité. L’éducation est donc inutile pour des enfants pauvres, il n’y a rien à faire pour eux (majeure partie de la population).
Platon, en tant qu’épistémologue avant l’heure, s’est longuement interrogé sur la nature de la connaissance et notre rapport à celle-ci. À travers l’analogie de la ligne divisée et l’allégorie de la caverne, il a développé le concept de forme.
En vous appuyant sur les principales idées de l’analogie de la ligne divisée et de l’allégorie de la caverne, décrivez comment Platon illustre notre accès progressif à la connaissance des formes, puis Expliquez à quoi fait référence le concept des formes selon Platon.
Accès progressif à la connaissance des formes : À l’intérieur de chaque personne, il y a un savoir inné qui peut être généré par l’introspection
- Nativiste (connaissance innée) et Rationalisme (Opérations pensée aboutissent à la vérité).
- Dualisme entre le monde des apparences/sensible vs monde intelligible
Sensible : Illusion (on se fie sur nos sens = ignorance) → sous-produit du monde des formes (déformé)
Intelligible : Permet d’avoir accès aux formes (la réalité)
Référence au concept de formes : Tout est en mouvement, donc difficile de connaître les choses, car elle ne sont pas stables. Manifestation physique et matérielle est beaucoup moins pure que le concept en lui-même. Les formes sont des concepts, des notions, des idées abstraites, la connaissance théorique que l’on possède, bref l’essence des choses et ça c’est immuable (ça ne bouge pas).
La pensée d’Aristote est marquée par une vision téléologique du monde, où tout phénomène et tout être semblent orientés vers un but ou une finalité.
- Expliquez si cette vision peut être qualifiée de déterministe, en mettant en lien sa conception de la téléologie.
- Décrivez la théorie aristotélicienne de la causalité, en identifiant et définissant les quatre causes qu’il propose pour expliquer les phénomènes.
- Parmi ces causes, laquelle est associée au concept d’entéléchie, et pourquoi ?
Cette vision peut être qualifiée de déterministe, car la théologie est l’étude de la finalité des choses et cherche à comprendre le « pourquoi » des phénomènes. Doctrine qui considère le monde comme un système de rapports entre moyens et fins. Pour Aristote, chaque objet de la nature a sa raison d’être.
Aristote était un naturaliste, il regardait la nature et les phénomènes pour ensuite pouvoir expliquer et ces processus là pouvaient mener à la connaissance. Cependant, ils devaient être encadrés par des questionnements, comme l’entéléchie (se demander la cause finale), mais aussi comprendre d’autres aspects. C’est la théorie aristotélicienne de la causalité, donc pour connaître une chose, il faut en comprendre 4 aspects :
1. Cause matérielle = Ce dont la chose est faite → le marbre
2. Cause efficiente = Ce qui produit la chose → le sculpteur
3. Cause formelle = Ce qu’est la chose → la statue d’un dieu grec (Zeus)
4. Cause finale = Le but pour lequel elle a été faite → finalité religieuse (honorer les dieux)
Selon Aristote, la cause finale est l’essence de toute chose, elle est donc associée au concept d’entéléchie. La cause finale nous informe sur la raison d’être de la chose, son destin.
