Cours 2 Flashcards
Les deux expériences de Libet, Wright & Gleason (1983) et Vohs & Schooler (2008) en neuropsychologie semblent avoir bouleversé notre façon de concevoir le déterminisme. À partir de ce que nous avons vu dans le cours sur le déterminisme, dites en quoi consistait l’objet de ces expériences et rapportez les conclusions de ces études.
Liber, Wright et Gleason :
• L’activation cérébrale semble précéder la décision qui est consciente (on appelle ça le potentiel de préparation motrice = signal électrique connu pour préparer les mouvements)
• Ce ne sont pas des preuves directes de la non-existence du libre-arbitre existe, mais pose quand même quelques pistes de réflexions. Ça nous dit que dans toutes décisions il y a une part d’inconscient.
• Manque de précision de
• Activité électrique de la décision dans le cerveau comme 400 ms (à 600 ms avant de bouger) avant la prise de décision (200 ms avant de bouger).
• Ça nous dit que dans toute décision, il y a une part d’inconscient
Vohs et Schooler :
• Selon IRM : On pouvait voir apparaître les activations motrices quelques secondes avant la prise de décision conscient (7 à 10 secondes). Activations cérébrales liées à la préparation au mouvement
• Ici aussi on doit interpréter avec prudence
David, un adolescent vivant dans un quartier défavorisé, souffre de symptômes dépressifs. Il attribue ses difficultés à plusieurs facteurs interconnectés :
1. Le stress constant dans sa famille, qui se dispute souvent à cause des problèmes financiers.
2. Les messages stigmatisants sur la santé mentale dans les médias et au sein de la société en général, qui le découragent de chercher de l’aide.
3. Les difficultés de communication entre ses parents et son école, qui rendent l’accès à des ressources d’aide plus compliqué.
4. Les pensées négatives de David et sa faible estime de soi.
5. La compagnie pour laquelle la mère de David travaille, qui lui impose des horaires irréguliers et peu flexibles, ce qui limite le temps qu’elle peut consacrer à soutenir David à la maison ou à l’accompagner dans ses démarches pour obtenir de l’aide.
Selon le modèle écologique de Bronfenbrenner, identifiez les cinq systèmes impliqués dans la mise en situation suivante, selon le point de vue de David.
1- Microsystème
2- Macrosystème
3- Mésosystème
4- Ontosystème
5- Exosystème
Bien que la plupart des scientifiques adhèrent à la présence de déterminisme dans l’univers, certains d’entre eux avancent que le déterminisme démontrerait certaines limites. À partir de ce que nous avons vu dans le cours, nommez ces deux limites et expliquez en quoi elles n’en seraient pas véritablement dans l’absolu.
La surdétermination : Un phénomène est dit « surdéterminé » lorsqu’il n’est pas dû à une cause précise, mais bien à un ensemble de causes en interaction les unes avec les autres.
o On parle presque toujours de probabilités (probabiliste) : On arrive pas vraiment à déterminer par quoi le phénomène ou l’individu en question est déterminé. Comme on a vu dans le modèle écologique, presque tout est surdéterminé, puisque c’est très rare qu’une variable va agir seule sur un phénomène. Des domaines dans lesquelles on rencontre bcp de sur déterminisme, il y a la psychologie, mais aussi la météo (même si on connait les paramètres qui peuvent influencer la nature, le modèle comprend tellement de variables et les variables sont tellement difficiles à prédire qu’une prévision météorologique sera tjr de nature probabiliste).
o Théorie du chaos (effet Papillon) : Lorsqu’on étudie des systèmes dynamiques (plusieurs variables qui intéragissent les unes avec les autres), le simple fait de modifier les conditions va générer des changements significatifs à l’évolution d’un phénomène qu’on cherche à observer. Donc, il va exister une infinité de scénarios possibles. On observe plusieurs scénarios, mais régit selon les mêmes lois, et qu’on les superpose pour les comparer, on va observer qu’ils finissent par converger sur la même trajectoire (donc le chao/l’aléatoire s’organise !).
Le hasard : Ce serait le hasard qui expliquerait en partie certaines phénomènes, la raison pourquoi les prédictions seraient en partie probabilistes
o On interprète le hasard souvent comme étant hasardeux : Impossible de tout savoir ce qui va déterminer une chose. Il y a des limites à nos outils de mesure, on peut donc dire que l’incalculable est relatif à nos moyens techniques/connaissances qu’on a pour un sujet particulier. Comme on a vu avec l’effet papillon, nos choses sont extrêmement sensibles aux conditions de départ, ce qui rend les choses hasardeuses.
o Ce qui est hasardeux n’est pas nécessairement du vrai hasard : Pour être du vrai hasard, la chose doit être incalculable (aléatoire dans l’absolue). Le vrai hasard suppose aussi l’existence du libre arbritre.
Dans le cours sur le déterminisme, nous avons présenté le modèle écologique de Bronfenbrenner. Selon-vous, sur quelle position du déterminisme (déterminisme rude, déterminisme adoucis ou non-déterminisme) pourrions-nous situer le modèle? Justifiez votre réponse, en présentant les concepts centraux du modèle écologique.
Déterminisme adoucis
• Modèle qui tient compte de tous les aspects du déterminisme sur la personne.
• Prémisse du modèle : Le comportement d’une personne est en fonction de l’interaction notre la personnalité (l’individu) et son environnement (Lewin).
• Rapport bidirectionnel (humain/environnement) : L’humain est très influencé par son environnement et l’espèce humaine a de grands impacts sur l’environnement. Il est capable de créer, modifier et détruire les « écosystèmes »
• Le développement humain et les comportements d’un individu sont le résultat d’interactions réciproques et continuelles entre l’individu et les multiples systèmes qui composent son environnement.
La notion de déterminisme soutient que tout événement est le résultat de causes précises. Ce concept est central dans de nombreuses disciplines scientifiques, y compris la psychologie. Selon ce que nous avons vue dans le cours, pourquoi et comment la notion de déterminisme est-elle impliquée dans les aspects suivants :
• En science ?
• En psychologie ?
• En psychologie clinique ?
• Dans la vie en société (notamment pour la responsabilité individuelle) ?
En science : Si je ne crois pas au principe de causalité, c’est que je crois forcément que tout provient du hasard. En science pure, on veut prédire le comportement de la matière, des astres, atomes, particules par l’expérimentation.
En psychologie : On cherche à comprendre le comportement des personnes, donc on va regarder quelles variables vont déterminer tels comportements.
En psycholologie clinique : C’est avec la notion de déterminisme qu’on cherche à regarder la portée de nos interventions et leur efficacité (ex : la volonté de changement).
Dans la vie en société : Joue un rôle sur l’idéologie. La présence ou l’absence de déterminisme va jouer un rôle sur notre responsabilité individuelle (et collective) par rapport à la mobilité sociale, va justifier la hiérarchie et certaines dominations, et va justifier des inégalités sociales.
Lorsqu’il étudie les textes de Freud, Henri, étudiant en psychologie, remarque que certains concepts, comme le “Moi” et le “Ça”, semblent être interprétés différemment selon les contextes historiques et culturels. Il se demande comment ces textes peuvent encore être pertinents et compréhensibles aujourd’hui, malgré l’évolution des idées en psychologie.
Quel mot-clé désigne l’approche qui consiste à interpréter un texte ou une œuvre en tenant compte de son contexte, de son intention initiale et de ses significations possibles ?
Herméneutique
Passionné par la psychopathologie, Jimmy décide de rédiger un article pour son journal étudiant dans lequel il explique l’évolution des troubles mentaux à travers l’histoire. En commençant ses recherches, il réalise que, pendant l’Antiquité, la perception de la santé mentale n’a pas toujours été la même. Au début de cette période, les troubles mentaux étaient perçus comme des punitions divines, tandis qu’avec Hippocrate et sa théorie des humeurs, ils ont progressivement été interprétés comme des déséquilibres biologiques. Par la suite, au Moyen Âge, bien que la théorie des humeurs ait continué à influencer certaines approches, la forte influence religieuse a mis de l’avant des explications surnaturelles, attribuant les troubles mentaux à des possessions démoniaques. Plus tard, entre le siècle des Lumières et la Révolution industrielle, les asiles psychiatriques ont fait leur apparition, et les troubles mentaux ont commencé à être abordés de manière plus rationnelle, bien que les traitements soient restés rudimentaires.
À partir de cette mise en situation, avec quelle approche historiographique Jimmy aborde l’histoire?
Approche de l’évolution historique
René et Céline regardent tous les deux un documentaire sur la lobotomie. Dans ce documentaire, ils apprennent que la lobotomie, qui est une procédure neurochirurgicale qui consiste à couper ou à altérer des connexions dans le cerveau, était grandement utilisée au milieu du 20ᵉ siècle pour traiter des troubles psychiatriques graves comme la schizophrénie ou la dépression. Dans ce documentaire, ils apprennent également qu’à long-terme, cette procédure pouvait souvent laisser de graves séquelles chez les patients (déficits cognitifs, etc.).
À la fin du documentaire, René et Céline parle tous les deux du documentaire qui les a grandement choqués. Voici une partie de leurs échanges :
René : Comment ça se fait qu’y étaient aussi barbares? Fallait vraiment être sadique pour croire qu’une opération aussi brutale avec un petit pic à glace pourrait être une solution à des problèmes de santé mentale. C’était de la torture, pas de la médecine ! Pis voir qu’à l’époque, on considérait ça comme une avancée révolutionnaire pis qu’on a même donné le prix Nobel au dude là, Egas Moniz qui a inventé ça pis qui en a fait la promotion pour que ça soit utilisé partout, c’est scandaleux!
Céline : Ouin, mais tsé, en même temps, si tu te remets à l’époque, y’avait pas vraiment d’alternatives thérapeutiques. Les médicaments antipsychotiques n’existaient pas encore pis les hôpitaux psychiatriques débordaient de patients qui souffraient pis pour qui il n’y avait pas d’autre solution envisageable.
À Travers cette mise en situation, d’un point de vue historiographique, comment pourrait-on considéré l’approche et la vision de René et Céline de l’histoire?
Vision de l’histoire
• René : Présentisme
• Céline : Historicisme
Approche historiographique
• René : Approche des grands personnages
• Céline : Approche du Zeitgeist (approche de l’esprit du temps)
Dans le cours sur le déterminisme, nous avons exploré le concept de chronosystème dans le modèle écologique de Bronfenbrenner, tandis que dans la partie couvrant l’historiographie, nous avons étudié l’approche du Zeitgeist.
Pourriez-vous établir un lien entre ces deux concepts? Pour bien répondre à cette question, assurez-vous d’expliquer brièvement les concepts, en les situant l’un par rapport à l’autre.
• Chronosystème : Évolution dans le temps des caractéristiques de la personne et des systèmes qui composent son environnement.
• Zeitgeist : Approche qui se concentre sur les conditions de l’émergence de nouvelles idées (l’esprit du temps), donc l’accent est sur l’influence de facteurs non psychologiques.
• Dans l’approche du Zeitgeist, le chronosystème va être très important. Ce sont les configurations de la société qui on fait en sorte que telle idée a émergé. On doit tenir compte de l’esprit du temps dans laquelle les personnes ont du formuler des théories.
Les deux prennent en compte l’influence du temps sur le développement humain et des idées.
*Chronosystème : Changements long terme individus et environnement
* Zeitgeist : idées dominantes qui façonne période de temps
* Ex : Béhaviorisme (idée) façonnée une période de temps. Influence comment on traite les personnes (influence leur dvp durant une période de temps donnée)
Dans un contexte historiographique, nous avons vu que l’approche des grands personnages comportait plusieurs limites. Parmi celles-ci, nous avons présenté l’effet Maltida.
À partir de ce que vous avez vue dans le cours, rapportez quelques limites de l’approche des grands personnages, puis expliquez en quoi consiste l’effet Matilda.
Finalement, à partir d’un exemple que vous trouverez dans vos propres recherches, rapportez un exemple réel de l’effet Matilda.
• L’histoire est écrite par les vainqueurs. Plusieurs personnages se sont arrangées pour que leur histoire soit romancée et bien vue, par exemple, durant la Grèce Antique, les femmes et les esclaves n’avaient pas de droits, donc il est important de mettre en contexte avant de les magnifier (alors qu’ils ne le méritent pas)
• Course à l’appropriation et aux impostures : plusieurs professeurs s’appropriaient les œuvres de leurs étudiants (ex : Bell, Rosalin Franklin)
• Effet Matilda : Plusieurs découvertes scientifiques ont été attribuées aux hommes, mais ces découvertes étaient en fait celles de femmes.
o Alice Ball (1892-1916), chimiste à l’université d’Hawaï, découvre un traitement contre la lèpre. Elle décède avant la publication de ses travaux que le président de l’université Arthur L. Dean s’attribue (source : Wikipédia)
• Les idées viennent rarement d’un seul homme (ex : Darwin Vs Wallace Vs Grecs)
