Cours 3 Flashcards
Voir la diapo 3 pour une représentation du modèle dérivationnel.
Vrai ou faux : La prononciation de segments (unités de la chaîne parlée) peut différer selon son contexte (ou environnement).
Vrai. Une consonne ou une voyelle peut être prononcée différemment dépendamment d’où elle se retrouve dans le mot (entouré de quoi et sa position).
-> Voir diapo 5 pour un exemple avec la lettre <t>.</t>
Dans le modèle que nous utiliserons, soit le modèle dérivationnel, qui est-ce qui précède qui? La phonétique ou la phonologie?
La phonologie (représentation mentale) précède la phonétique (articulée/prononcée). Les deux niveaux de représentation sont conçus comme distincts, chacun ayant ses propres types de représentations et caractéristiques.
La phonologie comprend les formes sous-jacentes (FSJ)/formes lexicales (emmagasinées dans le lexique), qui sont le point de départ de quoi?
De n’importe quelle dérivation.
Dans quels cas est-ce que les règles s’appliquent aux FSJ pendant la dérivation? Et qu’est-ce que l’application de ces règles entraîne?
- Les règles s’appliquent aux FSJ si leurs conditions sont remplies.
- L’application des règles sur les FSJ entraîne des transformations.
Vrai ou faux : Une forme phonétique sort de chaque dérivation, peu importe si des règles s’y sont appliquées ou non.
Vrai. Si ø règle appliquée, la forme phonétique = à la FSJ.
-> On peut généralement concevoir la forme phonétique comme la base de ce qui va être prononcé.
Voir diapos 7-8 pour une représentation du modèle dérivationnel.
Def. forme sous-jacente (ou profonde, ou lexicale)
- Elle correspond à la forme lexicale des morphèmes. Tous les morphèmes ont une forme sous-jacente.
- Forme stockée dans la mémoire à long terme.
- Forme de départ de la dérivation phonologique.
- La forme sous-jacente n’a été transformée par aucune action de la computation phonologique.
Voir diapo 10 pour une représentation du modèle dérivationnel.
Def. dérivation (ou computation phonologique)
- Processus de production d’une forme prononçable (forme de surface) à partir de sa forme lexicale.
- Pendant la dérivation, des règles s’appliquent aux FSJ si leurs conditions sont remplies, auquel cas des transformations ont lieu.
Voir diapo 12 pour une représentation du modèle dérivationnel.
Def. forme de surface (ou phonétique)
- Une forme phonétique sort de chaque dérivation, peu importe si des règles s’y sont appliquées ou non. On peut généralement la concevoir comme la base de ce qui va être prononcé.
- Résultat de l’application de la computation phonologique (dérivation) à la forme sous-jacente correspondante.
- Forme interprétée par la phonétique.
Voir diapo 15 pour une représentation du modèle dérivationnel.
Pour quelle raison est-ce qu’on a des processus qui transforment certaines représentations mentales (niveau cognitif du langage) en réalisations phonétiques différentes.
Car on emmagasine le minimum d’infos possibles (processus d’économie). Donc certaines formes ne sont pas emmagasinées dans le cerveau et on doit donc utiliser un processus de dérivation pour transformer une représentation mentale en une forme phonétique différente.
Vrai ou faux : Chaque morphème (plus petite unité de sens) peut avoir plusieurs formes sous-jacentes.
Faux. Chaque morphème doit n’avoir qu’une seule forme sous-jacente, sinon le modèle n’a pas de pouvoir prédicatif.
Les formes sous-jacentes des morphèmes sont techniquement constituées de quoi?
Ces formes sont techniquement constituées de phonèmes qui correspondent à une séquence d’assemblage d’unités plus petites (comme les traits).
La traduction de ces séquences phonémiques (FSJ) vers des segments prononçables (formes phonétiques) a lieu quand?
À la sortie (spell-out) du module phonologique.
On peut déduire les FSJ en regardant quoi? (2)
- Les alternances (changements de son d’une forme à une autre).
- La distribution des segments.
Quels sont les seuls segments qui peuvent entrer dans les FSJ d’une langue?
Les segments qui contribuent (ou pourraient contribuer) à différencier des mots dans une langue donnée. Autrement dit, on n’y met que des informations imprévisibles. Tout ce qui est prévisible doit être le résultat d’un processus.
Def. paire minimale
Lorsqu’on retrouve deux mots qui ont une seule différence qui nous permet de distinguer le sens des deux mots.
-> Ex. un trait distinctif du Fr est le voisement
Def. contraste
La capacité de deux (classes de) sons de se trouver dans un même contexte et qui peuvent donc servir à distinguer entre les mots. Ces deux sons sont donc 2 phonèmes différents et peuvent entrer dans les FSJ de la langue. C’est imprévisible.
Comment est-ce qu’on appelle les sons de base du niveau cognitif?
Les phonèmes.
Comment est-ce qu’on appelle une réalisation phonétique d’un phonème, peu importe si c’est fidèle (identique) au phonème ou non?
Un allophone.
-> Voir diapo 18 pour des exemples sur [p] et [b], ainsi que [t] et [ts].