Cours 2 (transformations structurelles et culturelles du travail) Flashcards
Qu’est-ce que le travail comme source d’individuation ?
Construction des individus empêchée/balisée :
- Taylorisme, rationalisation et aliénation au travail : On nous demandait de ne pas penser, de seulement faire ce qu’on nous dit de faire.
- Importance des cultures professionnelles : On accordait bcp d’importance à la question de l’identité au travail. On va parler de catégories d’identité professionnelle (ex: prof au jour 1 vs prof au dernier jour)
Construction des individus valorisée/ éclatée :
- La prescription à être entrepreneur de soi-même : de sa carrière, de son parcours. La formation continue, se prendre 2-3 cours par ci par là, pour se construire qqchose d’unique.
- Individuation des profils de compétences et de carrière: avoir un profil particulier, va à l’encontre d’homogène.
Source d’inviduation est bcp plus forte. Le fait d’exister au travail, c’est une attente ds les milieux de travail. C’est totalement différent du taylorisme.
Qu’est-ce que le travail comme facteur de division ?
Avant, les divisions étaient claires.
- Travail/hors travail
- Emploi/chômage/inactivité
- Métiers/professions
Maintenant, les divisions sont plus floues
- Travail/hors travail et temps de travail
- Travail n’est pas tjs emploi
- Âge et travail (avant les plus anciens prenaient les postes plus élevés. Ce n’est plus le cas.)
Qu’est-ce que le travail comme vecteur d’intégration ?
Avant, l’intégration était par l’attachement à une classe sociale :
- Valorisation du métier, des savoirs-faire (on faisait partie d’un métier, on avait un savoir-faire spécifique que la personne à côté n’avait pas. On était reconnu pr ça.)
- Défense collective des droits
- L’entreprise, lieu de sociabilité
Maintenant, l’intégration par le travail est questionnée :
- Travailler n’assure pas systématiquement l’intégration (économique et sociale, ex: salaire minimum)
- L’intégration n’est plus le fait d’un métier ou d’un statut d’emploi (plusieurs vivent des présences sporadiques sur le marché du travail, ou encore un parcours atypique)
Qu’est-ce que la régulation par le travail ?
Avant, forte importance et centralisation de la régulation :
- À l’échelle de l’entreprise : Construction des règles par les directions et les collectifs de travail.
- À l’échelle du marché du travail : dominance des relations professionnelles (ex : associations)
Maintenant, plus forte importance et décentralisation de la régulation :
- Autorégulation entre l’employé, l’équipe de travail et le superviseur (il y a moins de règles claires, peut permettre d’avoir des règles implicites)
- Nouvelles formes de contrôle décentralisées (peut être aussi dans l’implicite, souvent c’est en faveur de l’employeur)
Que veut-on dire par un nouveau regard sociologique ?
- De l’étude du travail… à l’étude de l’emploi
- De l’étude de l’organisation du travail… à une étude de la mobilisation et des nouveaux modèles de travail (et de ses conséquences) Comment l’individu s’investit dans l’organisation
- Une sociologie des travailleurs… à une sociologie de la population active. (mouveance, reconversions, on n’est plus travailleurs non-stop de 18 à 55 ans)
Qu’est-ce qu’une profession ?
- Formation
- Reconnaissance d’un savoir légitime et certification (ex : carte de CCQ)
- Code d’éthique (ex: psychologue et patient)
- Monopole légal (ex: ordres professionnels)
- Protections
Les identités professionnelles sont-elles en crise ? (société, interprofessionnels, à l’interne)
Société :
- Valorisation sociales de professions au détriment des autres
- Évolutions et nouvelles professions (métiers de service, ex: kin, physio, ergo)
Interprofessionnels :
- Renégociation des « contours » des professions (ex: ou s’arrête la pratique des physio vs ostéopathe)
- Division morale du travail (qui a la légitimité de faire ce travail là ?)
À l’interne :
- Unité mise à l’épreuve (moins de collectif fort de travail, plus d’individualisation)
- Transformation des règles et de la culture (créé de l’incertitude)
- Nouveaux savoirs à développer
Nomme 4 menaces à l’autonomie professionnelle….
- Le déclin de l’autorité des professionnels
- Le contrôle managérial (C’est oui ou c’est non, tu l’as fait ou tu l’as pas fait. Manager ne veut pas savoir la vie personnelle de la personne)
- L’éloignement des lieux de régulations (le pouvoir est mis dans les mains de plusieurs gestionnaires, crée des instabilité entre les départements par exemple)
- La normalisation des pratiques (Normaliser l’ensemble des pratiques aurait des effets positifs. Dans certains métiers, on s’est rendus compte que trop normaliser, ça bloque l’autonomie professionnelle)