Cours 2 Flashcards

1
Q

Quel est l’avantage et le désavantage d’avoir un DSM et le CIM?

A

Avantage: Ça standardise les critères et adopte une terminologie unique.

Désavantage: Ça apporte une vision typiquement plus médicale, étiquetage du trouble (stigma social; homogénéisation des cas).

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2
Q

Quels sont les critères à garder en tête parce qu’il reviennent lors des différents troubles?

A
  1. Détresse significative
  2. Altération du fonctionnement (social, professionnel, académique…)
  3. Il ne doit pas être mieux expliqué par un autre trouble mental, une condition physique ou par l’effet d’une substance.
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3
Q

Auparavant, comment étaient nommés les troubles dépressifs?

A

Les troubles de l’humeur.

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4
Q

Quelle est la différence entre l’humeur et un émotion?

A

Humeur: état émotionnel dominant et persistant sur des périodes typiquement longues, typiquement des jours.

Émotion: état transitoire pouvant durer aussi peu que quelques secondes.

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5
Q

Sur quel continuum est conceptualisé l’humeur?

A

Plus haut à plus bas:

  • Manie
  • Hypomanie
  • Humeur normale
  • Dépression légère
  • Dépression sévère
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6
Q

V ou F

  1. L’humeur a un impact unidimensionnel.
  2. Le terme d’épisode dépressif majeur n’est plus utilisé.
  3. Pour diagnostiquer un trouble dépressif caractérisé, la personne doit avoir vécu plusieurs épisodes dépressifs caractérisé.
  4. Une personne avec un diagnostic de trouble dépressif caractérisé avec caractéristiques mixtes n’a pas plus de chances de développer un trouble bipolaire qu’avec détresse anxieuse.
  5. La double dépression est un trouble dépressif persistant surajouté d’un ÉDC. Il n’est pas difficile à traiter.
A
  1. Faux. L’humeur a un impact multidimensionnel sur le fonctionnement humain.
  2. Vrai. Maintenant, on dit épisode dépressif caractérisé.
  3. Faux. Le diagnostic de trouble dépressif caractérisé est appliqué en présence d’un ou de plusieurs épisodes dépressif caractérisé, sans présence actuelle ou passée d’un épisode manique ou hypomaniaque et sans que les symptômes soient mieux expliqués par un autre trouble psychologique.
  4. Faux. La personne avec caractéristiques mixtes a plus de chances de développer un trouble bipolaire.
  5. Faux. Le traitement est souvent difficile (acceptation des symptômes par le patient qui sont perçus comme normaux; traiter l’EDC n’est pas suffisant; sentiment d’impuissance important).
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7
Q

Quels sont les 3 types d’impacts d’une humeur négative (dépression)?

A
  • Impact cognitif
  • Impact émotionnel
  • Impact biologique
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8
Q

A. Impact cognitif
B. Impact émotionnel
C. Impact biologique

  1. anhédonie, apathie, diminution/abolition du sens de l’humour, dans certains cas irritabilité.
  2. changements métaboliques (appétit, sommeil, poids, énergie), diminution de la réponse immunitaire, augmentation des réponses inflammatoires, diminution du seuil de la douleur, déséquilibres dans certains neurotransmetteurs (principalement 5HT).
  3. ralentissement des réponses, problèmes mnésiques et déficits attentionnels
A

A 3
B 1
C 2

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9
Q

Quels sont les critères essentiels à l’apparition d’un épisode dépressif caractérisé?

A

A. 5 symptômes durant au moins deux semaines. Doivent constituer un changement par rapport à l’état antérieur. Au moins un des symptômes doit être soit

(1) humeur dépressive ou
(2) perte d’intérêt ou de plaisir.

B. Les symptômes doivent induire une souffrance cliniquement significative ou une altération du fonctionnement social, professionnel, etc.

C. Les symptômes ne sont pas liés à une substance ou à une autre condition médicale (ex.: consommation, problèmes métaboliques, etc.)

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10
Q

Nomme-moi le plus de symptômes d’un épisode dépressif caractérisé.

A

aller chercher notes de cours.

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11
Q

Quelles sont les informations complémentaires utiles qui sont typiquement ajoutées au diagnostic de trouble dépressif caractérisé?

A
  • Sévérité (léger, moyen ou grave)
  • Rémission partielle ou complète (complète: 2 mois et plus sans symptômes)
  • Caractéristiques psychotiques (idées délirantes, hallucinations)
  • Spécifications.
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12
Q

Quelles sont les différentes spécifications des troubles dépressifs vu en classe?

A
  • Avec détresse anxieuse.
  • Avec caractéristiques mixtes.
  • Avec caractéristiques mélancoliques.
  • Avec caractéristiques atypiques.
  • Avec caractéristiques psychotiques.
  • Avec caractéristiques catatoniques.
  • Avec apparition périnatale.
  • Avec caractéristiques saisonnières.
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13
Q

Comment reconnaître la spécification: avec détresse anxieuse?

A

Il doit y avoir présence d’au moins 2 des symptômes suivant au cours de la majorité des jours d’un épisode dépressif majeur.

  • Sensation d’être survolté ou tendu
  • Agitation
  • Difficulté à se concentrer causée par l’inquiétude
  • Crainte que quelque chose de terrible puisse arriver
  • Sensation de perte de contrôle
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14
Q

Comment reconnaître la spécification: avec caractéristiques mixtes?

A

Au moins 3 des symptômes hypomaniaques ou maniaques suivants sont présents presque tous les jours pendant la majorité des jours d’un épisode dépressif majeur.

  • Humeur positive ou expansive (énergie élevée, excitation)
  • Augmentation de l’estime de soi ou idée de grandeur
  • Plus grande communicabilité ou désir de parler constant
  • Fuite des idées ou sensations subjectives que les pensées défilent
  • Augmentation de l’énergie ou de l’activité orientée vers un but (social, travail/école ou sexualité)
  • Engagement excessif dans des activités avec un fort potentiel d’avoir des conséquences douloureuses ou négatives (ex.: placement risqués ou comportements sexuels risqués)
  • Diminution du besoin de sommeil (sans insomnie ni fatigue, c’est le besoin de dormir qui diminue, pas la capacité à dormir).
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15
Q

Comment reconnaître la spécification: avec caractéristiques mélancoliques?

A

Il doit y avoir soit:
(1) perte du plaisir pour toutes ou presque toutes les activités ou (2)absence de réactivité aux
stimulus habituellement agréables.

3 éléments ou plus parmi les suivants :

  • Qualité particulière de l’humeur dépressive (sentiment de vide, morosité importante),
  • Dépression régulièrement plus marquée le matin,
  • Réveil matinal précoce (2 heures avant l’heure habituelle)
  • Agitation ou ralentissement psychomoteur marqué
  • Anorexie ou perte de poids significatives
  • Culpabilité excessive ou inappropriée.
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16
Q

Comment reconnaître la spécification: avec caractéristiques atypiques?

A
  1. Réactivité de l’humeur (les événements positifs réels ou potentiels améliorent l’humeur)
  2. 2 des caractéristiques suivantes :
    - Prise de poids ou augmentation de l’appétit
    - Hypersomnie
    - Sensation de lourdeur (« membre en plomb ») doit durer au moins 1h
    - Une sensibilité importante au rejet dans les relations au long cours
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17
Q

Comment reconnaître la spécification avec caractéristiques psychotiques?

A

Présence de délire ou d’hallucinations (typiquement
auditives). Peuvent-être congruents ou pas avec l’humeur.

Ex.: punition méritée.

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18
Q

Comment reconnaître la spécification avec caractéristiques catatoniques?

A

3 des symptômes suivants:

  • Stupeur: absence d’activité motrice, pas de contact avec l’environnement,
  • Catalepsie: maintien des postures induites inconfortables,
  • Flexibilité cireuse: légère résistance à un changement de position,
  • Mutisme: peu ou pas de réponse verbale,
  • Négativisme: opposition ou pas de réaction à des directives ou des stimuli, (fait le contraire de ce qu’on demande)
  • Maintien de la pose: prend spontanément des postures contre la gravité,
  • Maniérismes: caricatures bizarres d’actions normales,
  • Stéréotypie: mouvements répétitifs fréquents et sans but apparent,
  • Agitation: non provoquée par des stimuli externes
  • Écholalie: imitation des paroles d’un autre,
  • Échopraxie: imitation des gestes d’autrui
  • Expression faciale grimaçante
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19
Q

Comment reconnaître la spécification avec apparition périnatale?

A

Si l’apparition du trouble se produit pendant la
grossesse ou dans les quatre semaines suivant l’accouchement.

  • Attention au risque pour soi et autrui;
  • Caractéristiques psychotiques possibles (ex.: hallucinations)
  • Présentation rapide et parfois sévère,
  • Risque important de rechute lors de grossesses subséquentes (30 à 50%) si épisode avec
    caractéristiques psychotiques;
  • Souvent accompagné de symptômes anxieux, y compris attaques de panique.

Difficulté face à l’attachement.

Grand sentiment d’incompétence et de culpabilité. Ont de la difficulté à s’occuper de leur enfant.

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20
Q

Comment reconnaître la spécification avec caractéristiques saisonnières?

A
  • Il existe une relation temporelle régulière entre l’apparition d’épisodes dépressifs caractérisés
    dans le trouble dépressif à une période particulière de l’année ;
  • Les rémissions surviennent aussi au cours d’une période particulière de l’année (printemps)
  • Présence d’au moins deux épisodes dépressifs caractérisés au cours des deux dernières années,
    confirmant la présence d’une relation temporelle saisonnière selon la définition des critères A et B, et aucun des épisodes dépressifs caractérisés n’ont eu lieu au cours de cette même période;
  • Au cours de la vie entière du patient, les épisodes dépressifs caractérisés saisonniers sont
    nettement plus nombreux que les épisodes dépressifs non saisonniers.
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21
Q

La luminothérapie est-elle une option lorsqu’on parle de trouble dépressif avec caractéristiques saisonnières?

A

Oui. C’est la seule forme de dépression pour laquelle la luminothérapie a fait ses preuves dans la littérature scientifique; le trouble saisonnier répond typiquement bien aux antidépresseurs en doses faibles.

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22
Q

Relie les énoncés.

  1. Deuil
  2. Dépression

A. Place importantes des souvenirs et
évènements marquants comme contenu
mental.

B. S’il y a des idées de mort, elles portent sur
l’idée de mettre fin à ses jours et sont
engendrées par les sentiments de
dévalorisation, de ne pas mériter de vivre ou
d’être incapable de faire face à la souffrance
de la dépression

C. Estime personnelle souvent peu affectée.

D. Sentiment de perte et de vide.

E. Sentiment d’être « sans valeur », dégout de
soi et faible estime personnelle.

F. Maintien des symptômes dans le temps et
déclencheurs souvent absents.

G. S’il y a des idées de mort, elles portent
sur l’idée de « rejoindre l’être cher ».

H. Incapacité à ressentir du plaisir ou du bonheur
et humeur dépressive persistante.

I. Culpabilité fréquente, portant sur des échecs
ou défauts (réels ou imaginés).

J. Déclin au fil du temps (semaines) et
apparition par vagues, souvent après un
déclencheur (pensées/souvenirs).

K. S’il y a de la culpabilité, elle porte sur
des manquements perçus envers l’être
cher (ne pas avoir assez visité, ne pas lui
avoir dit qqch).

L. Contenu des pensées souvent autocritiques,
pessimistes et ruminatoires.

A
  1. A, C, D, G, J, K.

2. B, E, F, H, I, L.

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23
Q

Comment peut-on aussi appeler le trouble dépressif persistant?

A

La dysthymie. Cela référait aussi à la notion de « personnalité dépressive ».

24
Q

Comment peut-on reconnaître le trouble dépressif persistant?

A

A) Humeur dépressive présente presque toute la journée, plus d’un jour sur deux, pendant au moins 2 ans (1 an pour les enfants et adolescents)

B) Au moins 2 symptômes

  1. Diminution de l’appétit ou hyperphagie
  2. Troubles du sommeil (insomnie ou hypersomnie)
  3. Diminution de l’énergie et fatigue
  4. Diminution de l’estime de soi
  5. Difficultés de concentration ou difficultés à prendre des décisions
  6. Sentiment de perte d’espoir
25
Q

Lorsqu’on parle de trouble dépressif persistant, à partir de quel âge peut-on parler d’un début précoce et d’un début tardif?

A

Début précoce: avant 21 ans

Début tardif: après 21 ans

26
Q

Lorsqu’on parle du trouble dysphorique prémenstruel. Quel est le critère A?

A

Dans la majorité des cycles menstruels, au moins cinq symptômes
doivent être présents au courant de la semaine avant le début des
règles, ils doivent commencer à s’améliorer dans les jours après le
début des règles, et devenir minimes ou inexistants dans la semaine
suivant celle des menstruations.

27
Q

Lorsqu’on parle du trouble dysphorique prémenstruel. Quel est le critère B?

A

Un ou plusieurs des symptômes doivent être présents :

  • Labilité émotionnelle marquée. (P. ex.: « sauts d’humeur », se sent soudainement triste et larmoyante, ou
    augmentation de la sensibilité au rejet.);
  • Irritabilité ou colère ou une augmentation des conflits interpersonnels;
  • Humeur dépressive marquée, sentiment de désespoir ou dévalorisation;
  • Anxiété marquée, tensions, impression d’être nouée, tendue.
28
Q

Lorsqu’on parle du trouble dysphorique prémenstruel. Quel est le critère C?

A

Un ou plusieurs des symptômes suivants doivent être présents, afin
d’atteindre un total de cinq symptômes lorsqu’il est combiné avec
les symptômes du critère B.

  1. Diminution de l’intérêt pour les activités quotidiennes (travail, école, amis et passe-temps) ;
  2. Difficulté de concentration ;
  3. Léthargie, fatigabilité excessive ou l’absence marquée de l’énergie ;
  4. Changement marqué de l’appétit; suralimentation ou envie de nourriture spécifique ;
  5. Hypersomnie ou insomnie;
  6. Sentiment de perte de contrôle ou d’être dépassée;
  7. Symptômes physiques tels que la sensibilité ou enflure des seins, la douleur articulaire ou
    musculaire, une sensation de ballonnements ou gain de poids ;
29
Q

Lorsqu’on parle du trouble dysphorique prémenstruel. Quel est le critère D?

A

Le trouble doit causer une altération significative du fonctionnement.

30
Q

Lorsqu’on parle du trouble dysphorique prémenstruel. Quel est le critère E?

A

La perturbation ne correspond pas seulement à l’exacerbation des symptômes d’un autre trouble comme un trouble dépressif majeur, un trouble panique, un trouble dysthymique ou un trouble de la personnalité (bien qu’elle puisse se surajouter à chacun de ces troubles).

31
Q

Lorsqu’on parle du trouble dysphorique prémenstruel. Quel est le critère F?

A

Le critère A doit être confirmé par des notes quotidiennes pendant au moins deux cycles symptomatiques. (Seul trouble qui demande ça)

32
Q

Lorsqu’on parle du trouble dysphorique prémenstruel. Quel est le critère G?

A

Les symptômes ne sont pas attribuables aux effets physiques d’une substance ou d’une autre condition médicale.

33
Q

Quel est le traitement du trouble dysphorique prémenstruel?

A

Les antidépresseurs (principalement ISRS et ISRN)

34
Q

Quels sont les 11 critères pour diagnostiquer le trouble disruptif avec dysrégulation émotionnelle?

A

A. Présence de crises de colère récurrentes et sévères (verbal et/ou comportement) nettement disproportionnées en termes d’intensité et de
durée.

B. Crises ne correspondant pas au niveau de développement.

C. En moyenne, survenue de crises trois fois par semaine ou plus.

D. Humeur irritable ou colérique (entre les crises) presque toute la journée et
presque tous les jours. Elle peut être observée par des tiers.

E. A-D présents depuis au moins 12 mois. Pas plus de trois mois consécutifs sans ces symptômes.

F. A et D présents dans au moins deux situations (maison, école, avec les pairs).

G. Le diagnostic ne peut être donné avant 6 et après 18 ans

H. L’âge d’apparition des symptômes A-E est inférieur 10 ans.

I. Absence d’une période distincte de plus d’une journée lors de laquelle la symptomatologie d’un épisode maniaque ou hypomaniaque (seront vus plus tard dans la session), outre la durée,
a été présente.

J. Le diagnostic ne peut être donné s’il y a déjà un diagnostic de trouble oppositionnel avec provocation, d’un trouble explosif intermittent ou d’une trouble bipolaire.

K. Les symptômes ne sont pas attribuables aux effets physiques d’une substance ou d’une autre condition médicale.

35
Q

Parmi les troubles précédemment vus, le quel est plus souvent vu lors de l’enfant ou de l’adolescence?

A

Le trouble disruptif avec dysrégulation émotionnelle.

36
Q

Quelle est la visée du trouble disruptif avec dysrégulation émotionnelle?

A

La réduction de l’attribution du diagnostic de trouble bipolaire chez l’enfant.

37
Q

Quels sont les 5 critères pour diagnostiquer le trouble dépressif induit par substance ou médication?

A

A. Perturbation importante et persistante de l’humeur caractérisée par une humeur dépressive ou une diminution marquée d’intérêt ou du plaisir pour toutes ou presque toutes les activités.

B. Il existe des preuves à partir de l’examen physique ou des
résultats de laboratoire.
1) Les symptômes du critère A se sont développés pendant ou dans le mois ayant suivi une intoxication par une
substance ou par un sevrage ou après la prise d’un médicament
2) La substance ou le médicament en cause est capable de produire les symptômes (ex: hallucinogène, sédatifs, cocaïne, etc./antibiotique, L-dopa, chimiothérapie, etc.)

C. La perturbation est pas mieux expliquée par un trouble
dépressif qui n’est pas induit par une substance ou un
médicament.

D. Le trouble ne survient pas exclusivement pendant un délire.

E. Les symptômes entraînent une souffrance cliniquement
significative ou une altération du fonctionnement social,
professionnel ou dans d’autres domaines importants.

38
Q

Dans le trouble dépressif induit par substance ou médication, le point majeur est-il l’induction du trouble ou son maintien?

A

Le point majeur est l’induction du trouble.

39
Q

Quand est-ce que les symptômes du trouble dépressif induit par substance ou médication apparaissent?

A

Dans les premières semaines, voire le premier mois de consommation.

40
Q

Quand est-ce que les symptômes du trouble dépressif induit par substance ou médication disparaissent?

A

Ils disparaissent selon la demi-vie de la substance (de quelques jours à plusieurs semaines).

41
Q

À quoi doit-on porter attention pour différencier le trouble dépressif induit par une substance?

A

À l’apparition de la symptomatologie, à la durée et à d’autres facteurs. (ex.: antécédents d’épisodes dépressifs récurrents non induits par une substance ou un médicament).

42
Q

Pourquoi est-il important de faire un bilan exhaustif et une évaluation psychologique exhaustive?

A

« Pas mieux expliqué par un autre trouble mental, une condition physique ou par l’effet d’une substance »

Bilan médical: hypothyroïdie, anémie, hypoglycémie, etc.

43
Q

Que dit la théorie de l’apprentissage sur les troubles dépressifs?

A

Un déséquilibre entre l’environnement et le
renforcement. Le manque de renforcement peut provoquer le repli social

  • L’inertie et le repli social diminuent les occasions de recevoir des renforçateurs.
  • Théorie interactionnelle
    …. Interaction réciproque favorisant le maintien du trouble: cercle vicieux.

« La personne ne vit pas assez de renforcement dans son environnement et s’isole. Plus elle s’isole, moins elle a de renforcement, cercle vicieux. Plus la personne va moins bien, plus les symptômes augmentent, plus la famille devient plus hostile… »

44
Q

Que dit les théories cognitives sur les troubles dépressifs?

A

L’origine et le maintien de la dépression sont
reliées à la façon dont les personnes envisagent le monde qui les entoure.

Triade cognitive de Beck (vue la semaine dernière)
Exemples de pensées fréquentes:
- Je suis un échec, j’ai tout perdu, j’ai échoué ma vie;
- Je vais toujours tout rater, l’avenir est sombre;
- Il n’y a personne pour m’aider, personne ne s’intéresse à mon sort;
- La vie ne vaut pas la peine d’être vécue.

Théorie de l’impuissance apprise

  • Impuissance à changer le cours de sa vie
  • Différents styles attributifs: Personne avec dépression: attributions interne, stable, globale.
45
Q

Que dit la dimension biologique au sujet des troubles dépressifs?

A

Changements dans la neurotransmission chez les individus atteints. Ces
changements peuvent également rester après la résolution du trouble
ou le précéder.

46
Q

Quels sont les 2 principaux neurotransmetteurs impliqués dans les troubles dépressifs?

A

Diminution de la sérotonine (éveil, régulation métabolique, appétit, sommeil, humeur)

  • ISRS: inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine
  • IMOA: inhibiteurs de la monoamineoxydase (e2 intention: plus d’effets secondaires, contre-indications hypertensives)

Diminution de la norépinephrine (concentration de l’attention, stress et réponse au danger)

  • Tricycliques: inhibiteurs de la recapture de la sérotonine et de la norépinephrine
  • ISRN: inhibiteurs sélectifs de la recapture de la norépinephrine.
47
Q

Quels sont les délais avant que les médicaments fassent effets?

A

Les effets sont lents. On parle typiquement de 4 à 6 semaines avant d’avoir des effets probants.

48
Q

Quel est l’importance de l’effet placébo?

A

Typiquement importants… ex.: pour la dysthimie, 30-40% de réponse placébo, vs. 50-60% d’effets thérapeutiques de la substance active.

49
Q

Les effets sont-ils nombreux et les mêmes?

A

Les effets secondaires sont nombreux et varient selon la molécule. Il y a de plus en plus d’alternatives, d’où l’importance de « magasiner » sa molécule avec son médecin/pharmacie.

50
Q

Qu’est-ce que la séismothérapie?

A

C’est la thérapie électro convulsive. Un traitement de 3e ligne; indications lors de dépression chronique. Elle a une mauvaise réputation liée à on usage historique, mais le traitement présente un taux de succès élevé.

51
Q

Les personnes prenant des médicaments ont-ils tendance à les prendre jusqu’à l’obtention de l’effet désiré ou cessent-ils la prise lors de l’apparition des effets secondaires?

A

Environ 63% des patients continuent de prendre leurs médicaments 30 jours après le début de la prise.

52
Q

À quoi servent les différents instruments de mesure pour la dépression?

A
  • Évaluation des changements dans l’intensité de la dépression.
  • Intensité de la dépression évalué par l’observateur.
  • Relevé des pensées automatiques.
  • Évaluation des attentes par rapport au futur et prédiction du suicide.

etc.

53
Q

Quelles sont les différences entre un trouble dépressif persistant (dysthymie) et un épisode dépressif caractérisé?

A

La durée. L’épisode dépressif caractérisé n’est pas un diagnostic, la dysthymie oui. Plus long dans le temps, sévérité moindre dans dysthymie. Altération du fonctionnement plus circonscrit dans la dysthymie (?).

54
Q

Votre ami vous dit « la dépression saisonnière c’est pas si compliqué à comprendre. J’ai d’ailleurs un bon exemple: un pêcheur qui fait une dépression durant l’hiver ». Est-ce que l’exemple de votre ami est adéquat?

A

Non. Dans ce cas, la dépression est causée par un stress psychosocial.

55
Q

Expliquez en vos mots la notion de double dépression.

A

C’est quand tu fais une dysthymie combiné avec l’épisode dépressif caractérisé.

56
Q

L’augmentation de la sensibilité au rejet est un symptôme qui a été identifié pour deux troubles dépressifs. Lesquels? Comment peut-on distinguer ces deux troubles dans la pratique?

A

Atypique avec prémenstruel. Atypique, c’était déjà là avant, mais ça s’empire avec le trouble. Prémenstruel, ça apparait avec le diagnostique.