Cours 1 Flashcards
Quels sont les six critères centraux aux troubles mentaux?
- Caractère inhabituel
- Souffrance significative
- Comportements autodestructeurs
- Perception et interprétation erronée de la réalité
- Dangerosité
- Déviance sociale
Quel des six caractères centraux des troubles mentaux n’est pas suffisant lorsqu’il est unique?
Le caractère inhabituel.
Qu’est-ce qu’un facteur de risque et un facteur de protection?
Facteur de risque: augmente la probabilité de développer une psychopathologie.
Facteur de protection: diminue la probabilité de développer une psychopathologie.
Quelles sont les 3 notions à retenir concernant les facteurs de risque/protection?
L’interaction, la probabilité vs la causalité et les évènements de vie.
Qu’est-ce que l’interaction?
Ce sont les différents facteurs qui s’influencent entre eux. Ils ne sont pas simplement additifs ou linéaires.
Qu’est-ce que la probabilité vs la causalité?
C’est le fait d’expliquer un comportement ex. post facto, est toujours plus facile que de le prédire. Gardez une saine réserve avant de faire des prédictions sur la base des facteurs de risque et de protection.
Qu’est-ce qu’un évènement de vie?
- Ce sont, parfois, des évènements ponctuels qui déclencheront le développement d’un psychopathologie. Par contre, il faut être prudent: dire que l’événement est la cause du trouble peut faire en sorte de négliger des facteurs de risque déjà présent.
- Toute expérience de vie qui exige une adaptation ou entraîne un changement important; c’est, en d’autres mots, une discontinuité, une rupture un peu brutale dans le fil de la vie quotidienne.
À quoi les événements de vie négatifs sont-ils associés?
À une augmentation du risque de développer des troubles psychologiques et à une augmentation de la gravité des conditions préexistantes, tant au plan anxieux que dépressif.
Certains troubles sont définis comme une réponse inhabituelle à un évènement de vie caractérisé (ex.: SSPT, deuil complexe, etc.)
Nomme-moi quelques exemples de facteurs de protection.
- Capacité d’auto-contrôle
- Perception de contrôle
- Activité physique
- Relations familiales positives
Quelle est la différence entre la capacité d’auto-contrôle et la perception de contrôle?
La capacité d’auto-contrôle ce sont les ressources que nous pouvons utiliser tandis que notre perception de contrôle c’est l’utilisation de nos capacités qui est influencée par notre perception. Plus notre perception est positive, plus nous aurons une bonne capacité d’auto-contrôle, vice-versa.
Ce sont 2 facteurs de protection qui sont différents, car ils peuvent venir se contredire.
Qu’est-ce que l’étiologie?
C’est l’étude des causes et des facteurs des maladies (physiques et mentales).
Que permet les modèles étiologiques et de quoi prennent-ils compte?
Ils permettent d’expliquer les causes d’un trouble en prenant compte des dimensions ou des facettes du fonctionnement, typiquement en postulant des interactions entre ces dimensions.
Que reflètent les différents modèles étiologiques?
La perspective de ce que sont les opérations mentales, les facteurs qui les influencent et les connaissances sur le fonctionnement du cerveau et/ou de la pensée humaine.
Les modèles étiologiques…
- Évoluent avec les connaissances.
- Ne sont généralement pas mutuellement exclusifs.
- Les modèles ne sont pas vrais. Ce sont des représentations, des simplifications et des amalgames. (le « surmoi » n’existe pas vraiment)
Dans le modèle biologique, quelle est l’approche et le niveau d’analyse du comportement pathologique?
Il s’agit de l’approche médicale. Nous regardons les fondements biologiques (ex.: neurotransmetteurs, lien génotype-phénotype)
Quelles sont les différentes approches du modèle psychologique?
- Psychodynamique
- Théories de l’apprentissage
- Humaniste
- Cognitive
- Socioculturelle
Dans l’approche psychodynamique, quel est le niveau d’analyse du comportement pathologique?
On regarde les conflits inconscients et les motivations sous-jacentes.
Dans l’approche de la théorie de l’apprentissage, quel est le niveau d’analyse du comportement pathologique?
On regarde les apprentissages à l’origine des comportements.
Dans l’approche humaniste, quel est le niveau d’analyse du comportement pathologique?
On regarde les obstacles qui entravent l’actualisation et qui favorisent les comportements pathologiques.
Dans l’approche cognitive, quel est le niveau d’analyse du comportement pathologique?
On regarde les distorsions cognitives (croyances, attentes et perceptions de soi et du monde).