Cours 1 Flashcards

1
Q

Quels sont les six critères centraux aux troubles mentaux?

A
  1. Caractère inhabituel
  2. Souffrance significative
  3. Comportements autodestructeurs
  4. Perception et interprétation erronée de la réalité
  5. Dangerosité
  6. Déviance sociale
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
2
Q

Quel des six caractères centraux des troubles mentaux n’est pas suffisant lorsqu’il est unique?

A

Le caractère inhabituel.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
3
Q

Qu’est-ce qu’un facteur de risque et un facteur de protection?

A

Facteur de risque: augmente la probabilité de développer une psychopathologie.

Facteur de protection: diminue la probabilité de développer une psychopathologie.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
4
Q

Quelles sont les 3 notions à retenir concernant les facteurs de risque/protection?

A

L’interaction, la probabilité vs la causalité et les évènements de vie.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
5
Q

Qu’est-ce que l’interaction?

A

Ce sont les différents facteurs qui s’influencent entre eux. Ils ne sont pas simplement additifs ou linéaires.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
6
Q

Qu’est-ce que la probabilité vs la causalité?

A

C’est le fait d’expliquer un comportement ex. post facto, est toujours plus facile que de le prédire. Gardez une saine réserve avant de faire des prédictions sur la base des facteurs de risque et de protection.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
7
Q

Qu’est-ce qu’un évènement de vie?

A
  • Ce sont, parfois, des évènements ponctuels qui déclencheront le développement d’un psychopathologie. Par contre, il faut être prudent: dire que l’événement est la cause du trouble peut faire en sorte de négliger des facteurs de risque déjà présent.
  • Toute expérience de vie qui exige une adaptation ou entraîne un changement important; c’est, en d’autres mots, une discontinuité, une rupture un peu brutale dans le fil de la vie quotidienne.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
8
Q

À quoi les événements de vie négatifs sont-ils associés?

A

À une augmentation du risque de développer des troubles psychologiques et à une augmentation de la gravité des conditions préexistantes, tant au plan anxieux que dépressif.

Certains troubles sont définis comme une réponse inhabituelle à un évènement de vie caractérisé (ex.: SSPT, deuil complexe, etc.)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
9
Q

Nomme-moi quelques exemples de facteurs de protection.

A
  • Capacité d’auto-contrôle
  • Perception de contrôle
  • Activité physique
  • Relations familiales positives
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
10
Q

Quelle est la différence entre la capacité d’auto-contrôle et la perception de contrôle?

A

La capacité d’auto-contrôle ce sont les ressources que nous pouvons utiliser tandis que notre perception de contrôle c’est l’utilisation de nos capacités qui est influencée par notre perception. Plus notre perception est positive, plus nous aurons une bonne capacité d’auto-contrôle, vice-versa.

Ce sont 2 facteurs de protection qui sont différents, car ils peuvent venir se contredire.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
11
Q

Qu’est-ce que l’étiologie?

A

C’est l’étude des causes et des facteurs des maladies (physiques et mentales).

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
12
Q

Que permet les modèles étiologiques et de quoi prennent-ils compte?

A

Ils permettent d’expliquer les causes d’un trouble en prenant compte des dimensions ou des facettes du fonctionnement, typiquement en postulant des interactions entre ces dimensions.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
13
Q

Que reflètent les différents modèles étiologiques?

A

La perspective de ce que sont les opérations mentales, les facteurs qui les influencent et les connaissances sur le fonctionnement du cerveau et/ou de la pensée humaine.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
14
Q

Les modèles étiologiques…

A
  • Évoluent avec les connaissances.
  • Ne sont généralement pas mutuellement exclusifs.
  • Les modèles ne sont pas vrais. Ce sont des représentations, des simplifications et des amalgames. (le « surmoi » n’existe pas vraiment)
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
15
Q

Dans le modèle biologique, quelle est l’approche et le niveau d’analyse du comportement pathologique?

A

Il s’agit de l’approche médicale. Nous regardons les fondements biologiques (ex.: neurotransmetteurs, lien génotype-phénotype)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
16
Q

Quelles sont les différentes approches du modèle psychologique?

A
  • Psychodynamique
  • Théories de l’apprentissage
  • Humaniste
  • Cognitive
  • Socioculturelle
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
17
Q

Dans l’approche psychodynamique, quel est le niveau d’analyse du comportement pathologique?

A

On regarde les conflits inconscients et les motivations sous-jacentes.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
18
Q

Dans l’approche de la théorie de l’apprentissage, quel est le niveau d’analyse du comportement pathologique?

A

On regarde les apprentissages à l’origine des comportements.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
19
Q

Dans l’approche humaniste, quel est le niveau d’analyse du comportement pathologique?

A

On regarde les obstacles qui entravent l’actualisation et qui favorisent les comportements pathologiques.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
20
Q

Dans l’approche cognitive, quel est le niveau d’analyse du comportement pathologique?

A

On regarde les distorsions cognitives (croyances, attentes et perceptions de soi et du monde).

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
21
Q

Dans l’approche socioculturelle, quel est le niveau d’analyse du comportement pathologique?

A

On regarde les problèmes sociaux comme des facteurs de risque (ex.: niveau socio-économique).

22
Q

Dans le modèle biopsychosocial, quelle est l’approche et le niveau d’analyse du comportement pathologique?

A

Il s’agit de l’approche intégrée. Nous étudions l’interaction entre les composantes biologiques, psychologiques et socioculturelles.

23
Q

Je suis un gène hérité par les parents biologiques. Qui suis-je?

A

Un génotype.

24
Q

Les génotypes sont-ils tous exprimés?

A

Non. Les manifestations observable des gènes se nomme un phénotype.

25
Q

Qu’est-ce que l’héritabilité?

A

C’est la proportion de la variance phénotypique attribuable à la variance génétique.
(C’est à quel point les différences individuelles génétiques contribuent aux différences individuelles observables)

26
Q

En quoi est utile l’héritabilité?

A

Elle sert à quantifier la part des facteurs environnementaux (acquis) des facteurs génétiques (inné) dans la constitution du phénotype d’une population.

27
Q

Sur quoi est centrée l’approche médicale?

A

L’approche médicale fait partie du modèle biologique. Elle se centre sur les modifications biologiques, surtout en terme de neurotransmetteurs et de réseaux neuronaux spécialisés.

28
Q

Quel est le neurotransmetteur qui influence l’humeur?

A

La sérotonine (5HT).

29
Q

Qu’entraîne un faible niveau de sérotonine et un dérèglement de ce neurotransmetteur?

A
  • De faibles niveaux de ce neurotransmetteur sont associés à la dépression. Surtout chez ceux qui ont une histoire familiale de dépression et ceux qui ont déjà eu des épisodes de dépression.
  • Un dérèglement de la 5HT est associée à la manie.
30
Q

Qu’est-ce qui explique le fait que certains individus oscillent entre dépression et manie?

A

Le dérèglement de la 5HT.

31
Q

L’environnement peut-il influencer les taux de 5HT?

A

Oui. Par exemple, via le cycle veille-sommeil, un mécanisme impliqué dans la dépression saisonnière.

32
Q

En quoi l’approche développementale est-elle différente du modèle bio-psycho-social?

A

Elle reprend plusieurs composantes de ce modèle, mais en tenant compte des effets de la maturation et des facteurs qui modulent cette maturation.

33
Q

Je suis une approche typiquement utilisée pour expliquer les problématiques chez les enfants et les adolescents. Qui suis-je?

A

L’approche développementale (on peut aussi rencontrer cette approche pour étudier les effets de l’âge chez les aînés, par exemple.)

34
Q

Quels sont les principaux facteurs de risque de la dépression à l’enfance?

A
  • Stresseurs périnataux
  • Développement anormal des habiletés motrices et sensorielles
  • Instabilité parentale
  • Psychopathologie dans la parenté (génétique ou environnement?)
35
Q

En quoi les différences entre la présentation de la dépression à l’enfance et celle à l’adolescence et à l’âge adultes sont importantes?

A

Elles sont importantes à tenir en compte et expliquent pourquoi les psychopathologies infantiles tendent à être sous diagnostiquées.

36
Q
  • Une ______ à l’enfance augmente les _____ de _________ à l’âge adulte.
  • Les ______ de vie ______ à l’enfance sont fréquemment associés aux _____ _____ à l’âge adulte.
A
  • Dépression, risques, récurrence.

- Événements, stressants, troubles dépressifs.

37
Q

L’approche cognitive-comportementale repose sur la relation entre…..

A

Les pensées, les émotions et les comportements.

38
Q

Quels sont les 2 domaines sur lesquelles les interventions de l’approche cognitive-comportementale sont-elles centrées?

A

Sur les pensées (intervention cognitive) et les comportements (intervention comportementale).

39
Q

Quelle est la visée de la thérapie cognitive?

A

Modifier les contenus mentaux problématiques, par exemple en les identifiants systématiquement et en les confrontant.

40
Q

Sur quoi portent les pensées qui sont plus fréquemment associées à certains types de troubles?

A

La perception de soi (« Je ne suis bon à rien »), des autres (« Les gens sont jaloux ») ou du monde (« La vie est injuste »).

41
Q

Je suis activée par un stress psychologique et caractérisée par des perceptions négatives de soi (faible estime), du monde (interprétations négative des événements) et de l’avenir (désespoir). Qui suis-je?

A

La triade cognitive négative.

42
Q

À quelle tranche d’âge est associée la triade cognitive négative?

A

Tous les âges.

Attention: ces biais sont souvent rigides et parfois plus ou moins conscients ou explicites.

43
Q

Je suis un facteur de risque pour plusieurs troubles anxieux et une cible d’intervention de premier plan dans l’approche cognitive. Qui suis-je?

A

Une distorsion cognitive.

44
Q

Quels sont les biais les plus fréquents?

A
  • Le biais d’interprétation (percevoir des menaces là où il n’y en a pas)
  • La surestimation de la menace (percevoir que les menaces sont plus graves ou plus probables qu’elles ne le sont réellement)
  • Biais de confirmation (orientation de l’attention cers les dangers et menaces, au détriment du contexte ou d’autres informations non menaçantes). Les preuves qui confirment les croyances anxiogènes sont sélectionnées et mémorisées, alors que les preuves contraires sont soit ignorées ou rejetées.
45
Q

Je suis un modèle spécialement intéressant afin de tenir compte de l’effet de la culture sur l’expression des troubles mentaux. Qui suis-je?

A

L’approche socioculturelle.

46
Q

Certains troubles mentaux sont spécifiques à des groupes culturels. Peux-tu en nommer?

A
  • Taijin-kyofu-sho
  • Dhat
  • Bouffée délirante
47
Q

Qu’est-ce que le Taijin-kyofu-sho?

A

C’est une crainte pathologique d’embarrasser autrui. Typiquement associé au retrait social, à l’inhibition et l’anxiété. (Japon et Corée)

48
Q

Qu’est-ce que le Dhat?

A

C’est un syndrome observé chez l’homme et marqué par un dysfonctionnement sexuel, des symptômes psychosomatiques (typiquement: faiblesse, fatigabilité et insomnie) ainsi qu’une humeur dysphorique, parfois accompagnée de culpabilité et d’anxiété. Repose sur la croyance de la perte de « fluide vital », généralement dans l’urine. (Inde)

49
Q

Qu’est-ce que la Bouffée délirante?

A

C’est une crise psychotique brève, souvent accompagnée d’idéations paranoïaques, mais sans schizophrénie ou intoxication (Haïti et Afrique de l’Ouest).

50
Q

Quels sont les différents symptômes qui sont considérés normaux et tributaires?

A
  • Les hallucinations auditives (dans le deuil, considérées comme non pathologiques chez plusieurs communautés Amérindiennes)
  • Zar: épisode dissociatif attribué à la possession par un esprit ou autrui. Présentation hétérogène incluant symptômes dépressifs, anxieux ou désorganisation comportementale temporaires. Le syndrome n’est pas perçu comme pathologique (Afrique du Nord).
51
Q

La notion de santé mentale peut être définir de façon différente dans certaines cultures. Comment les Inuits traduisent-ils la santé mentale?

A

Estime de soi et dignité personnelle découlant d’une identité culturelle et d’un bien-être physique, émotionnel, mental et spirituel harmonieux.