Cours 2 Flashcards

1
Q

Qu’est ce que le concept de la dangerosité?

A

C’est un concept vague, mais qui se rapporte beaucoup à la violence. Cependant, il y a plusieurs définitions, qu’elles soient légales, psychiatriques, etc. Il n’y a aucun consensus parmi les différents partis.
En général, l’aspect imprévisible et la violence sont des constantes dans les définitions

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
2
Q

Qu’est ce que le mouvement antipsychiatrique des années 60-70?

A

Changement de philosophie et changement théorique. on passe de la psychanalyse de Freud à l’intervention biologique et pharmaceutique

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
3
Q

Au début, sur quoi était basés l’évaluation?

A

Sur le jugement clinique, l’expertise psychiatrique, ses expériences, etc.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
4
Q

Qui est JK Baxstrom et quelle influence a-t-il eu?

A

Il a complété sa peine dans un hôpital psychiatrique affilié aux services correctionnels de NY en raison de troubles mentaux. À la fin de sa sentence, il reste emprisonné, car le psychiatre le juge trop dangereux. Sa famille intente une poursuite contre l’hôpital et les psychiatre et obtient gain de cause.
On ne peut pas juger deux fois sa sentence sans procédures légales
Effets: Au lendemain de la décision, environ 1000 détenus sont transférés dans des hôpitaux psychiatriques non-affiliés aux services correctionnels
-Ils avaient tous été maintenu incarcérés car ils étaient considérés comme trop dangereux pour la communauté
-Ils avaient tous été déclarés criminellement responsable de leurs crimes
-Environ la moitié sont retournés directement en communauté et l’autre moitié dans des milieux hospitaliers non-fermé
-Offre une opportunité unique aux chercheurs d’évaluer l’efficacité de la dangerosité

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
5
Q

Qu’est ce que l’étude de Cocozza et Steadman en 1974?

A

S’assure du suivi en recherche des détenus libérés après l’affaire Baxstrom, pour pouvoir évaluer l’efficacité de la dangerosité de ces personnes en communauté.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
6
Q

Quelle est l’hypothèse de Cocozza et Steadman?

A

On s’attend à des taux de récidives excessivement élevé, des crimes majeurs, des crimes violent, considérant leur maintien dans des hôpitaux psychiatrique à cause de leur dangerosité.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
7
Q

Quels sont les résultats de Cocozza et Steadman?

A

-20 personnes furent arrêtées (20.4%)
-13 délits non-violents
-Analyse de dossiers en tenant compte de l’hospitalisation pour violence
-7 arrestations pour délit violent
-7 hospitalisation pour comportement violent
Les résultats remettent en question la capacité des psychiatres à établir la dangerosité. Les chercheurs notent toutefois être interprétée à la lumière de deux autres facteurs:
-Au moment de la libération, les patients sont relativement âgées
-Parmi ces individus certains ont été maintenus pour d’autres raisons que la dangerosité (ex: pas de domicile fixe)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
8
Q

Qu’ont été les critiques à l’étude de Cocozza e Steadman?

A

On se demande si c’est seulement l’État de NY. On remet en question la formation des chercheurs, celles des psychiartres, etc.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
9
Q

Qu’est ce que l’étude de Thornberry et Jacoby (1979)?

A

Un cas similaire dans l’état de Pennsylvanie

  • Réplique des résultats de l’étude de Steadman et Cocozza
  • L’échantillon a risque est beaucoup plus grand (414)
  • Environ 1/3 des récidivistes pour crimes enter les biens et 1/4 pour méfaits publics
  • 46 individus arrêtés pour comportement violent
  • 14 hospitalisations pour comportement violent

Conclusion: En se basant sur ces observations, il est possible de conclure que l’hypothèse selon laquelle ;es patients de l’hôpital de Fairview étaient de probables récidivistes n’est pas confirmé

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
10
Q

Qu’est ce que le jugement clinique?

A

Quels facteurs sont réellement pris en compte lors de la prise de décision d’une audience concernant la libération

  • Peu de recherche évaluative
  • Difficile de mesurer le flair clinique, l’instinct ou l’expérience
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
11
Q

Qu’est ce que l’étude de Hilton et Simmons (2001)?

A

Examen de 187 audiences de la commission d’examen de l’Ontario. Le comité est formé d’un juge, d’un psychiatre, un avocat, un psychologue et un citoyen. On a affaire à des individus acquittés pour cause de non-responsabilité criminelle et étant enfermé dans des hôpitaux psychiatriques à sécurité maximale. Ils étudient les décisions possibles
A) Maintien dans les conditions actuelle
B) Transfert vers un hôpital à sécurité moindre
C) Libération

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
12
Q

Quels facteurs ne sont pas empiriquement associés aux décisions prises par le comité? (Hilton et Simmons)

A
  • QI
  • Isolement social
  • Durée de l’hospitalisation
  • Résultats de l’évaluation actuarielle
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
13
Q

Quels facteurs sont empiriquement associés aux décisions prises par le comité? (Hilton et Simmons)

A
  • Antécédents judiciaires
  • Comportement problématique lors de l’hospitalisation
  • Se conforme à la prise de médicamentation
  • Opinion du psychiatre (beaucoup se rallient à son opinion)
  • L’attrait physique
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
14
Q

Quels différents facteurs influencent la prise de décision? (Hilton et Simmons)

A
  • Culture organisationnelle
  • Résistance au changement
  • Biais personnel
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
15
Q

Quelle est l’étude d’Edwin Megargee?

A

Une des premières revues systématique de tests psychologiques afin de prédire le comportement violent.
-Le recours aux tests étaient perçu comme une percée dans l’évaluation de la dangerosité
-Inventaire de la personnalité, des symptômes cliniques (MMPI), mesures d’hostilité et de colère , test projectif (Rorschach)
Conclusion: Aucun test ne permet une prédiction satisfaisante du comportement violent futur

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
16
Q

Quels sont les 2 constats contradictoires qui apparaissent vers le milieu des années 70-80?

A
  • Les sociologues et les sociocriminologues concluent que le dossier est réglé, que la prédiction de la violence n’est pas réaliste, voire impossible.
  • Les psychiatres, psychologues et psychocriminologues tentent de comprendre pourquoi et de mieux encadrer la pratique par la recherche scientifique
17
Q

Quels sont les deux importants problèmes mis en lumière par les études découlant des cas de Baxstrom et Dixon?

A
  1. Les psychiatres ont tendance à surestimer les risques de récidive
    - Les taux de récidive suivant la libération concernant les crimes violent sont relativement bas
    - Ces taux sont plus bas que ceux imaginés/estimés par les cliniciens et les spécialistes de l’époque
  2. L’erreur de prédiction est importante
    - Beaucoup trop d’individus déclarés comme «dangereux» ne sont pas des récidivistes une fois libérés
    - Problèmes de faux positifs
18
Q

Comment expliquer la surestimation su risque et les nombreuses erreurs de prédiction?

A
  1. Notion de dangerosité est essentiellement posé en termes de personnalité sans prendre compte du contexte
  2. Peu de recherche à l’époque visant à identifier les prédicteurs de la dangerosité pouvant aider les psychiatres
  3. Les outils de l’époque n’avaient aucune valeur prédictive
  4. Les psychiatres sensibles au problème possible de corrélation illusoire entre maladie et dangerosité
  5. Les psychiatres ont rarement l’occasion de vérifier les résultats de leur pronostic
  6. Difficulté à prédire des événements rares
19
Q

Qu’est ce que l’étude de Monahan et Steadman (1994)?

A

L’évaluation de la dangerosité est invalide, car c’est un concept trop vague et arbitraire tout en incluant beaucoup trop d’éléments qui ne sont pas distingués. Ils recommandent de diviser le concept de dangerosité pour améliorer la prédiction du risque en:

  1. Facteurs de risques
  2. Nature et gravité du risque
  3. Probabilités de récidive
20
Q

Que sont les facteurs de récidive selon l’étude de Monahan et Steadman?

A
  • Les indicateurs qui informent sur le risque de récidive
  • Indicateurs dont la recherche empirique montre une association empirique avec le comportement futur
  • Caractéristiques individuelQles, sociales et contextuelles
21
Q

Qu’est ce que la nature et la gravité du risque selon l’étude de Monahan et Steadman?

A
  • Éviter les catégorisation dichotomiques
  • Être précis quant à la gravité de la violence prédite
  • Continuum de comportements violents en terme de gravité
22
Q

Qu’est ce que les probabilités de récidives selon l’étude de Monahan et Steadman?

A
  • Probabilités que l’individu pose un geste à caractère violent dans le futur
  • Risque fluctue avec le temps (dynamique)
  • Importance de réévaluer (faire des suivis)
23
Q

Quelles sont les trois conséquences immédiates de l’étude de Monahan et Steadman?

A
  1. Élargir le bassin de facteurs qui peuvent informer sur la récidive à travers la recherche (études actuarielles)
  2. Améliorer la précision du comportement qui est prédit
  3. Passe d’une vision dichotomique de la dangerosité à un continuum dans le cas du risque
24
Q

Qu’ont fait Feeley et Simmons?

A

Notent la tendance vers l’évaluation du risque et la justice actuarielle. Ce sont les premiers à identifier un changement dans les pratiques et les politiques pénales dans les années 80. Ils utilisent le terme Nouvelle Pénologie pour décrire le phénomène.

25
Q

Quels sont les objectifs et enjeux de la Nouvelle Pénologie?

A
  • La transformation du délinquant n’est plus un enjeu majeur (aux USA)
  • La gestion du risque et la protection de la communauté deviennent les principaux enjeux
  • L’identification, la classification et la gestion de sous-groupes d’individus en fonction de leur dangerosité
  • L’évaluation du risque de récidive devient déterminant dans la gestion de la peine
26
Q

Quelles sont les caractéristiques de la Nouvelle Pénologie?

A
  • Avancées importantes relativement aux analyses statistiques
  • Développement de la criminologie et des programmes de justice pénales aux USA et au Canada
  • La description clinique fait graduellement place à la description actuarielle et aux calculs probabilistes
  • De nouveaux termes font graduellement leur entrés notamment délinquant à haut risque de récidive
  • Ce n’est pas un modèle unique, mais une idéologie qui prend une nouvelle forme
  • S’inscrit dans une perspective de neutralisation sélective aux USA
  • La prédiction est au coeur de la nouvelle pénologie américaine, tandis qu’au Canada, elle s’inscrit dans la gestion du risque
  • Au Canada, l’intervention demeure un objectif
27
Q

Quelle est la réplique de la psychicriminologie à la Nouvelle Pénologie?

A

La psychocriminologie et l’idéal de réhabilitation fut mis de côté, mais revient en force au Canada dans les années 90, mais dans une perspective d’inscrivant davantage dans la Nouvelle Pénologie

  • Les psychocriminologues canadiens remettent en question les conclusions pessimistes américaines concernant la réhabilitation
  • Thérapie fait place à l’intervention dans une perspective de gestion du risque
28
Q

Qu’on fait J. Bonta et D. Andrews?

A

Vont établir durant les année 80 des principes de bases dont s’inspirera le service correctionnel canadien à partir des années 90

  1. Principe de risque
  2. Principe de besoin
  3. Principe de récétivité
29
Q

Qu’est ce que le principe de risque de J.Bonta et D.Andrews?

A

Il repose sur 2 aspects:

  1. On peut prédire la récidive criminelle grâce à la recherche empirique et des méthodes statistiques
  2. L’importance de moduler l’intensité de l’intervention en fonction du niveau de risque de récidive de la personne (faible à élevé)
30
Q

Qu’est ce que le principe de besoin de J.Bonta et D.Andrews??

A

Correspond aux modalités et aux objectifs du plan d’intervention afin de réduire le risque de récidive

  1. Distinction entre besoins (facteurs) criminogènes et non-criminogènes
  2. Facteurs criminogènes sont empiriquement associés à la récidive criminelle
  3. Facteurs pouvant être modifiés par une intervention efficace
  4. On parle également de facteurs dynamiques
  5. Intervention axée sur ces facteurs afin de les diminuer
31
Q

Qu’est ce que le principe de réceptivité J.Bonta et D.Andrews?

A

Plus les délinquants sont réceptifs à leur plan d’intervention, plus elle risque de diminuer les risques de récidive

  1. Privilégier l’approche cognitivo-comportementale
  2. Certains individus seront plus réceptifs à un style d’intervention qu’un autre
  3. Méthodes d’intervention adaptées aux caractéristiques individuelles, habiletés et capacité d’apprentissage
32
Q

Qu’est ce que le modèle canadien de gestion du risque?

A
  1. Évaluation présententielle
  2. Évaluation d’admission (type d’établissement et type et intensité d’intervention)
  3. Mise à jour et réévaluation en cours de sentence
  4. Niveau de supervision et condition de supervision dans la communauté