Cours 2-3_ Connaissance de soi et estime Flashcards
Facettes du soi
- Ensemble des idées, des croyances qu’une personne à propos de soi-même; les trois sphères influencent la manière dont on est en interaction avec les autres (relations interpersonnelles)
- Cognitive : connaissances, ce que je suis
- Affective : sentiments qui ont effet sur notre cpt, on se voit positivement ou non, évaluation et appréciation de soi, estime et cmt je m’aime
- Comportementale : ce qu’on va présenter aux autres, comment j’agis
- Essentiellement nos expériences passées vont venir forger notre soi cognitif et affectif
Connaissance de soi
- Pleins de façons d’en apprendre plus sur soi (on peut penser qu’il faut aller profond, mais pas nécessairement); avoir plus de connaissances sur soi peut impacter des relations interpersonnelles
- On réalise qu’on a pas tjrs accès à toutes les parties de soi dans un contexte, saillance de certaines; demande de la réflexion pour penser à plusieurs choses alors plutôt des concepts de soi, pas un
- Tout ce qu’une personne sait/croit à propos d’elle-même
- ensemble des idées et des perceptions que chaque personne a d’elle-même
Les sources d’information sur soi
1- Introspection : personnelle (regard intérieur privé), interprétative (pas objectif d’interpréter nos états d’âme) > parfois difficile d’interpréter nos émotions… tristesse = fatigue, le corps traduit comment on se sent… peut venir teinter comment on réagit avec les autres
2- Perception de ses propres comportements : la compréhension de certaines de nos réactions peut nous apprendre plus sur soi, peut y avoir des contradictions, rien dans l’absolue; gère avec calme le stress ou gère mal dans une autre situation
3- Appréciation directe ou indirecte des autres : réseaux sociaux, compliments, vraie vie… quand on agit avec une personne, celle-ci agit de façon X, cohérence de ce que la personne dit et de qui on est > importante sinon on ne l’intègre pas, crédibilité dépend de l’autre, jugement réfléchi
4- Comparaisons sociales : on veut se comparer à qqun qui est semblable dans la dimension à évaluer > ce qu’on veut c’est se distinguer des autres (voyage dire je suis canadienne), mais aussi s’inscrire dans une collectivité (groupe canadien), vient influencer la caractéristique qu’on met plus en premier vs d’autres
Alexithymie
Difficultés liées à l’identification et à l’expression des émotions
- Évitement des émotions
- Somatisation (hypertension, troubles alimentaires)
Implication non négligeable des relations interpersonnelles
- Normes sociales
- Soutien social
Impacts de l’alexithymie sur la relation, peut aimer
- Difficulté à exprimer ses émotions
- Difficulté à décoder les émotions de son.sa partenaire
jugement réfléchi
Utilisation des éléments d’information correspondant à la manière dont nous croyons que les autres nous perçoivent.
3 postulats et 2 fonctions des comparaisons sociales
3 postulats
- L’individu a besoin d’évaluer ses habiletés et attitudes adéquatement;
- Si aucun critère objectif n’est disponible, il se compare aux autres pour s’évaluer;
- L’individu a davantage tendance à se comparer à des personnes semblables à lui.
2 fonctions
- Modification des idées que l’individu a de lui-même
Importance du contexte
- Identité personnelle vs collective
Importance connaissance de soi
- Important de se connaitre pour les relations; plus facile de communiquer ce qu’on aime ou non au sein des relations, de partager avec l’autre; déterminer ses forces et ses faiblesses pour les utiliser et les améliorer, communication interpersonnelle, permet une plus grande maitrise de soi
Améliorer la connaissance de soi
- Améliorer la connaissance de soi; écouter les autres (verbal et non-verbal, réaction), utiliser la rétroaction pour se renseigner, tout le monde voit autrui différemment selon le contexte alors facettes de nous, se révéler pour comprendre et faire des liens à la place de tout garder pour soi
1- Écouter les autres
2- Se renseigner sur soi
3- S’imaginer comment chacun voit autrui
4- Se révéler aux autres
Les déterminants de l’estime de soi
1- l’écart entre le soi réel, le soi idéal et le soi obligé : obligé > comme le surmoi, vision de nous-même qui englobe les traits que nous pensons devoir posséder
2- les réussites en fonction des ambitions : Le soi obligé et le soi réel représentent nos ambitions. pas juste basée sur cela, dépend de l’importance et de l’effort qu’on y accorde… difficulté de la tâche, originalité de l’action et de son résultat, reconnaissance sociale et les ambitions premières; tjrs présentes dans l’évaluation du résultat (maths 70%)
3- l’approbation : Ceux qui ont le plus d’impact sur notre estime de soi sont les personnes les plus importantes pour nous (famille, amis…) + théorie sociomètre
4- la comparaison avec autrui
Théorie du sociomètre
propose que notre estime soit le résultat du besoin d’approbation; un thermomètre pour voir si les gens m’approuvent et si je fais partie du groupe; approbation vient influencer notre estime pour permettre de rester en relation avec les gens
Besoin fondamental d’être accepté.e par les autres: une question de survie
Estime de soi a évolué pour:
- Surveiller à quel point on est apprécié.e et accepté.e par les autres;
- Évoquer des sentiments positifs ou négatifs qui signalent un changement dans l’approbation des autres;
- Fournir une perspective sur la façon dont on peut être accepté.e dans des interactions futures afin que l’on puisse essayer de prévenir une éventuelle désapprobation.
Estime de soi trait: Jauge à long terme, sentiment durable
Estime de soi état: Jauge à court terme, approbation immédiate
Affects suscités par les fluctuations de l’estime de soi devraient donc motiver les gens à éviter l’exclusion dans leurs interactions futures.
biais liés à la valorisation de soi
traitement de l’information
7 secrets bonne estime
- Le biais de complaisance
Je suis responsable de mes réussites et mes échecs sont attribuables aux autres. - Le handicap intentionnel
Anticipation des conséquences d’un échec sur l’estime de soi. - L’attention sélective autoavantageuse
Se concentrer sur ses points forts au détriment de ses points faibles. - La surconfiance cognitive
Surestimation de la validité de nos idées. - Le biais de la rétrospective :« Je le savais. »
- Le biais du faux consensus/de la fausse unicité
- Surestimer/sous-estimer à quel point les gens se comportent comme nous.
- Tendance à croire que nos attributs négatifs sont plus courants qu’ils ne le sont en réalité = effet du faux consensus
- Tendance à croire que nos attributs positifs sont exceptionnels = effet de fausse unicité - L’illusion du contrôle
Expliquer les événements dus au hasard/inexplicables en faisant référence à soi.
Améliorer l’estime de soi (3)
1- remplacer croyances auto-destructrices par constructives
il faut savoir les reconnaitre chez nous pour pouvoir les modifier (personnalité – je suis pas bonne, monde – les autres sont mauvais, relations – tous les bons sont en couple), savoir que nous avons une voix sévère > les remplacer par des pensées constructives (pas nécessairement positives), plus réalistes (je veux plaire à tous – j’aimerais cela, mais on ne peut pas plaire à tout le monde)
2- s’entourer de gens soutenants, s’éloigner toxique
3- avoir des objectifs réalistes : Objectifs pas trop faciles, ni trop difficiles, on recherche le plus de réussites possibles, car elles renforcent l’estime > se donner une distance avec les échecs (mauvaise note, on peut se reprendre, elle ne nous définit pas)
croyances constructives
- Croyances constructives : ensemble des croyances qui porte sur soi et/ou sur le monde extérieur qui renvoie une image positive de soi et qui renforce l’estime de soi
3 illusions de Taylor & Brown qui aide l’estime de soi
raccourcis, tendance à avoir certaines perceptions déformées pour conserver son estime de soi pour bien se sentir dans sa peau, positif pour l’estime, preuve de créativité et motivation dans les tâches à accomplir + impact positif dans les relations sociales (fake it until you make it)
1- Évaluation plus positive de soi que la réalité > Surévaluer ses aptitudes, surtout sociales; anxieuse lors de rencontre, mais se dire que tout est ok, qu’elle est bonne pour entrer en relation avec les gens dans les soirées
2- Exagération de la perception qu’on peut maitriser les évènements ou la suite de ceux-ci même s’ils sont le fruit du hasard; j’ai bien ciblé le contenu de l’examen
3- Optimisme irréaliste : Accompagné souvent d’une sous-estimation du risque d’échecs; les élections
