cours 2 Flashcards

1
Q

Définir le stress et identifier différents stresseurs en soins critiques

A

Définition du stress
Réponse organique systémique à un stimulus (agent ou condition) interprété comme ardu/difficile ou qui dépasse la capacité d’adaptation de l’individu en menaçant son bienêtre
Le stimulus devient alors un STRESSEUR

Physiques
Ex. maladie aiguë, chirurgie ou traumatisme majeur,
douleur, tubes, équipements invasifs, soif, immobilité, manque de sommeil
Environnementaux
Psychologiques
Ex. danger de mort (menace), manque ou perte de contrôle,
confusion
Ex. bruit, lumière, appareils, odeurs, manque d’intimité

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2
Q

Nommer différentes réponses émotionnelles au stress
comment intervenir

A

*Anxiété (écoute active, reassurance, enseignement, axiolytique)
*Impuissance (laisser prendre des decisions, redonner controle, laisser choisir, autonome sur ce qu’il est capable de faire)
*Désespoir (petit objectif, reconnaitre le positif, normaliser et encourager)
*Altération du concept de soi (laver les cheveux, verbaliser, raser la barbe)

  • Reconnaître les stresseurs des patients en soins critiques
    danger pour la santé, appareillage, manœuvres nombreuses,
    bruits, douleur….
  • Diminuer les stresseurs dans la mesure du possible
    *limites : intervenir rapidement, environnement
  • Reconnaître le danger perçu - évaluation cognitive
     Favoriser l’expression de facteurs d’anxiété
     Encourager la famille à poser des questions
  • Aider à maintenir une évaluation cognitive réaliste :
     Menace pour la vie – situation d’urgence (menace et perte réelles ou potentielles)
     Impuissance (contrôle limité, voire même absent dans certaines situations)
     Informer, normaliser

 faciliter le processus d’adaptation du patient :
* Stabiliser le patient au moment de la crise
Encourager la présence de la famille au chevet
Sécuriser
Démontrer de l’intérêt – toucher
* Évaluer les réponses de coping du patient
* Renforcer les comportements adaptatifs
 Impliquer le patient dans ses soins
* Assurer l’implantation de stratégies pour promouvoir la santé
et pour améliorer la qualité de vie

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3
Q

Caractériser la douleur en soins critiques

A

Definition:
Expérience sensorielle et émotionnelle
désagréable associée à un dommage
tissulaire actuel ou potentiel.

nociception :
1. transduction (peripherique ad moelle epiniere)
2. transmission (moelle epiniere –> cerveau)
3. perception (lobe, hypothalamus, sys limbique ..)
4. modulation (cerveau vers peripherique opiodide endgene)

Une nécessité biologique mécanisme d’adaptation:
 sert d’avertissement
 permet la fuite ou le retrait
 amène le client à chercher de l’aide
contribue à faire les diagnostics de maladies
mais aussi :
une souce de souffrance et de stress

 Omniprésente (de base ou lors des soins)
 D’intensité modérée à sévère
 Aigüe, dans la plupart des cas (somatique ou viscérale)
 D’origines multiples

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4
Q

l’exercice infirmier associé a la douleur en soins critique

A

notre role est de bien comprendre et de la soulager

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5
Q

des approches subjectives d’évaluation de la douleur

A
  • La mesure de la douleur la plus valide
  • Doit être obtenue lorsque possible
     avant de conclure qu’un patient est incapable d’évaluer
    sa douleur il est recommandé de:
  • faire 3 tentatives
  • allouer suffisamment de temps pour la réponse

P: PROVOQUER/PALLIER Qu’est-ce qui provoque la douleur?
Q: QUALITÉ/QUANTITÉ Décrivez-moi votre douleur? Échelles visuelle analogue, echelle numerique, echelle semantique, echelle des visages
R: RÉGION/IRRADIATION
S: SIGNES ET SYMPTÔMES ASSOCIÉS (nausée, fourmillements)
T: TEMPS (angine vs infarctus)
U: UNDERSTANDING (signification pour le client)

Évaluée selon les capacités de
communication ou d’expression du patient
min : presence de dlr (oui/non)
intensité (0-10)

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6
Q

des approches objectives d’évaluation de la douleur

A

Cahngement comportemental est l’element le plus revelateur de la presence de douleur
Lorsque l’autoevaluation est impossible
on s’appuie sur les indicateur comprotementaux et physiologique

Indicateurs comportementaux
Expressions du visage
Rigidité musculaire
Mouvements corporels
Vocalisation
(non)Tolérance au ventilateur

Indicateurs physiologiques
Sources de douleur
Tachycardie
↑TA
Diaphorèse
Tachypnée
↓ Saturation
**NB: les échelles basées sur les
indicateurs physiologiques OU incluant des indicateurs physiologiques NE
SONT PAS recommandées

Echelle validée et fidele
Deux échelles actuellement recommandées :
* *****CPOT (Critical–Care Pain Observation Tool) (Gélinas, 2004)
dimension comportementale
* BPS (Behavioral Pain Scale) (Payen et al., 2001) dimension comportementale
** voir diapo 69 examen interpreter en fonction de la vignette clinique, etre capable de scorer notre patient

expresssion fciale
tension musculaire
mouvement corporel
interaction avec respiratoire
score >ou= 3 –> douleur

examen **
 Les indicateurs comportementaux sont fortement soulignés dans les recommandations cliniques et
directives pour la gestion de la douleur chez les patients avec altération de l’état de conscience ou
sédationnés
 Les échelles basées sur les indicateurs physiologiques
OU incluant des indicateurs physiologiques NE SONT
PAS recommandées

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7
Q

Nommer les traitements pharmacologiques de la douleur en soins critiques

A

L’analgésique de premier choix aux soins intensifs:
Opioïdes intraveineux
 Morphine
 Fentanyl
 Hydromorphone
 Remifentanil
 Sufentanil
Justifications des opioïdes IV:
* Opioïdes forts
* Début d’action rapide
* Facilité d’ajustement des doses thérapeutiques
* Faible coût

Autres analgésiques utilisés
AINS et acétaminophène (plus rare car souvent pt deja a risque de saignement)
- Utilisés comme co-analgésie
- Permettent de réduire les doses d’opioïdes nécessaires
(Effet d’épargne des opioïdes – opioids-sparing effect)

Kétamine (Ketalar) (effet secondaire, dissociation, hallucination, reve)
- Anesthésique avec propriété de dissociation

Anti-convulsivants (Gabapentin et carbamezepine)
- Utilisés en présence de douleur neuropathique sous-jacente

Dexmetedomidine (Précédex)
- Le seul sédatif avec propriété analgésique

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8
Q

Nommer les traitements non pharmacologiques de la douleur en soins critiques

A

 Techniques cognitives: développées pour agir sur la composante
cognitive de la douleur
* Relaxation: donne au pt un sentiment de contrôle, réduit la
tension musculaire, la consommation d’O2 et l’anxiété
* Distraction
* Imagerie mentale guidée
* Thérapie musicale
* Manipulation environnementale: explications pour ↓ anxiété,
réorientation, personnalisation de l’environnement, famille.
* Hypnose

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9
Q

Définir les concepts de sédation et d’agitation

A

Sédation et agitation c’est un continuum (on cherche le milieu soit un etatcalme (pas trop endormi, pas trop agité)

 Causes de l’agitation:
douleur, inconfort, hypoxie, équipements invasifs, perturbation du sommeil, peur, anxiété, stress…
 agitation + chez 74% des pts
 Conséquences: tardivement –> rêves dérangeants, hallucinations,
cauchemars, flashbacks.
 But de la sédation: ↓ l’anxiété et la détresse psychologique
associées à l’hospitalisation en soins critiques –> prévention du
délirium en soins critiques.
 Évaluation de la douleur et de la sédation = 5e signe vital en
soins critiques.

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10
Q

Utiliser des outils d’évaluation de la sédation/agitation en soins critiques

A

Première étape de l’évaluation: écarter toute sensation
de douleur ou d’inconfort causant l’agitation  soulager
le patient.
Deuxième étape:
- déterminer le seuil de sédation selon le niveau de sédation désiré
- évaluer le niveau de sédation du patient à l’aide d’échelles de mesure valides et le documenter.

Deux échelles actuellement recommandées :
* SAS (Riker Sedation-Agitation Scale) (1999)
* *****RASS (Richmond Agitation-Sedation Scale) (2002)
Voir diapo 26
-5 -> 0 -> +4
-5 : non stimulable (aucune reponse a la voix ou la stimulation physique
0: reveillée calme
+4 : compatif (combatif, violent represente un danger immediat pour la personnel)

**examen : reconnaitre ou se situt un pt en fonction d’une vignette clinique

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11
Q

Nommer les options de traitements pharmacologiques de l’agitation

A

Benzodiazépines (sédatifs-hypnotiques)  Complications associées: délirium, augmentation de la durée de la ventilation mécanique (sevrage difficile)
 Davantage recommandé pour le sevrage d’alcool
* Midazolam (Versed ): courte action, début d’action rapide (en 3 minutes), utilisé pour le traitement de
l’agitation à court terme
* Lorazepam (Ativan
) et diazepam (Valium ): longue
action, davantage utilisé pour le traitement du délirium traitements et des convulsions

Propofol (sédatif-hypnotique)
 Début d’action rapide, courte demi-vie (éveil rapide)
 Émulsion de phospholipides (risque ++ infection, changement de tubulure q12h)
 PRIS (Propofol Related Infusion Syndrome) :
 Acidose métabolique (monitoring nécessaire)
 Faiblesse musculaire
 Rhabdomyolyse
 Dommages rénaux
 Arythmies (monitoring nécessaire)  Contre-indiqué à long terme en pédiatrie (FDA): acidose
lactique, bradycardie et lipidémie
 Voie veineuse unique car incompatibilité et risque d’infection  Souvent utilisé en neurochirurgie car réduit l’élévation de PIC
et favorise l’évaluation de l’état de conscience car éveil rapide

Dexmedetomidine (Precedex) (agoniste alpha-2 central)
 Utilisation actuellement recommandée pour moins de 24h
 Moins de risque de délirium associé  Courte demi-vie (6 minutes)
 Propriété sédative et analgésique
 Effets secondaires: bradyarythmies, hypotension
 Pas d’effet dépressif sur la respiration

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12
Q

Identifier les indications et le principe d’action des bloqueurs neuromusculaires

A

indication:
Faciliter l’intubation endotrachéale
Faciliter la ventilation mécanique dans des cas spéciaux
Diminuer la consommation en O2
Faciliter l’intervention chirurgicale
Contrôler les contractions musculaires chez les patients
atteints de tétanos

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13
Q

Nommer différents bloqueurs neuromusculaires utilisés en soins critiques

A

non depolarisant : roconium et depolarisant : anectine

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14
Q

Expliquer les modalités d’évaluation d’un patient curarisé

A

soins infirmiers en contexte de curarisation :
Sédation et analgésie
Faire le monitoring (neurostimulateur périphérique)
Cesser une fois par jour
Immobilité
Atrophie et nécrose musculaire
Succion
Évaluer l’oxygénation et la ventilation
Évaluer l’état de la peau et des muqueuses et
intervenir
Protection oculaire

Évaluation :
Neurostimulateur périphérique

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15
Q

Identifier les facteurs de risques du délirium en soins critiques

A

Démence préexistante
Histoire d’hypertension
Histoire d’alcoolisme
Sévérité de la maladie à l’admission

autre facteurs predisposant et precipitant:
* Privation de sommeil : bruits, douleur, lumière,
interruptions nombreuses du sommeil (interventions).
* Privation sensorielle : environnement familial
absent, visages et environnement étrangers, absence
de fenêtre, de calendrier, d’horloge, immobilité.
*Surcharge de stimuli : bruits et alarmes nombreux,
lumière constante, manœuvres et interventions
nombreuses.
* Organiques : hypoxie, instabilité hémodynamique,
débalancements hydroélectrolytiques, métaboliques,
infection (pulmonaire, urinaire).
* Psychologiques : personnalité, troubles cognitifs,
antécédents.
* Pharmacologiques : polypharmacie, intoxication, sevrage.

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16
Q

Énumérer des moyens de prévention du délirium en soins critiques

A
  • Réduire la douleur
  • Stimuler les fonctions cognitives (orientation)
  • Favoriser l’apport nutritionnel et hydrique
  • Mobilisation précoce
  • Encourager la stimulation sensorielle
  • Éviter la surcharge sensorielle
  • Promouvoir le sommeil
  • Favoriser la communication
  • Favoriser la présence de la famille
  • Favoriser un environnement optimal
17
Q

Énumérer les options thérapeutiques du delirium en soins critique

A

Limitation du traitement pharmacologique du délirium
* Halopéridol (Haldol):
* Fréquemment utilisé, mais…
* manque d’évidences d’efficacité
* Attention au QTc!
Autres antipsychotiques:
* possibilité de  la durée du délirium

18
Q

identifier les complications reliées à l’immobilité sur les différents systèmes et nommer des moyens pour prévenir ces complications

A
19
Q

quels sont les niveaux de sedation

A
  • Sédation légère (peut avoir communication avec la personne )
  • Sédation modérée
  • Sédation profonde
  • Anesthésie générale
    “We recommend that sedative medications be titrated to maintain a light rather than a deep
    level of sedation in adult ICU patients, unless clinically contraindicated”
    On recherche le niveau minimal pour les besoin de la personne

Sédation insuffisante:
Agitation, souvenirs, asynchronisme entre le patient et le respirateur, auto-extubation, ischémie myocardique.

Sédation excessive
 dépression respiratoire, hypotension, bradycardie, iléus, immobilité prolongée, stase veineuse
Par rapport la ventilation mécanique (VM): prolonge la durée de la VM,
contribue à dépendance physique et psychologique, ↑ la durée de
séjour, ↑ la mortalité.

20
Q

protocole d’arret de la sedation

A

Réveiller chaque jour les patients en interrompant leurs
perfusions de sédatifs
 Favorise: une approche multidisciplinaire ↓ temps d’intubation ↓ durée moyenne de séjour ↓ sevrage de la ventilation mécanique

21
Q

source de douleur + consequence

A

 Maladie aiguë
 Traumatisme majeur/chirurgie majeure
 Antécédents (maladies chroniques)
 Mesures diagnostiques
 Interventions de soins multiples
 Soins des plaies
 Équipements invasifs (drains, sondes, cathéters…)
 Immobilité prolongée ou mobilisation
 Intubation/extubation

Les conséquences néfastes d’une douleur non traitée:
 Stress
 Agitation et ses complications
 Délirium et ses complications
 Immobilité et ses complications
 Douleur chronique
 Syndrome de stress post-traumatique
  durée de séjour
  coûts de santé

22
Q

evaluation de la douleur recommandation

A

 Commencer par demander au patient s’il a de la douleur (oui/non);
le patient intubé peut répondre par signes de tête (3 fois +
temps).
 Utiliser une échelle d’intensité appropriée et valide; le patient
intubé peut pointer; difficile en post-op immédiat lorsque le
patient est sédationné ou lorsqu’il est en douleur
sévère/insupportable.
 Questionner la famille (comportements du patient).
 L’intensité de la douleur est l’information minimale à recueillir;
documenter les autres dimensions de la douleur si cela est
possible.

 Évaluer la douleur à des intervalles réguliers (douleur aiguë)
 Toujours évaluer l’efficacité de la médication
 Être alerte aux sources de douleur
 Assurer un suivi de l’évaluation et du soulagement de la
douleur
 Considérer les particularités des clientèles (culture,
habitudes)
 La douleur = 5e signe vital

 L’évaluation objective de la douleur basée sur des indicateurs
comportementaux à l’aide d’échelles est limitée:
 Chez les patients curarisés ou paralysés
 Chez les patients très sédationnés
 Chez les patients atteints de dommages cérébraux et
d’altération du niveau de conscience

23
Q

consequence du delirium

A
  • Conséquences :
  • Patient: Plus de soins sont requis. Peut
    résulter en une institutionnalisation, risque de
    blessures ou complications
    *Famille : Anxiété, impuissance, perte de
    contrôle
  • Professionnels de la santé : Risque de
    blessures, surcharge de travail, impuissance,
    impatience, manque de collaboration
    interprofessionnelle
    *Société : Augmentation des coûts

 Présent chez 18-30% des patients à l’USI
 chez les personnes âgées  30-40%
 chez les patients intubés  60-85%
 Le taux de mortalité : 20 à 30%
  de durée de séjour et  coûts
 Sous diagnostiqué dans bien des cas (20 - 70%)
 URGENCE MÉDICALE

24
Q

comment depister le delirum (critere)

A
  • 2 critères essentiels :
    Apparition subite des manifestations
    Trouble de l’attention (lenteur, difficulté à suivre les directives simples)

+ une des manifestations suivantes :
*Désorganisation de la pensée
*Altération du niveau de conscience
*Trouble de la perception (hallucinations)
*Trouble de la mémoire (difficulté à retenir de nouvelles infos)
*Perturbation du langage (marmonne)
*Inversion cycle éveil/sommeil
*Instabilité SNA (dysarthrie, myoclonie, tremblements, ataxie)
*Instabilité émotionnelle
*Désorientation
*Activité psychomotrice (hypo ou hyperactivité)

*** examen

25
Q

depistage delirium (outil)

A

 Deux outils actuellement recommandés :
**ICDSC (Intensive Care Delirium Screening Checklist)
CAM-ICU (Confusion Assessment Method for the ICU)

** examen evaluer pt a partir d’une vignette
on eval a la fin du quart de travail
c’est de critere et tu accorde des point (voir diapo 94)