Cours 2 Flashcards

1
Q

Quels sont les faits saillants du système attentionnel ?

A

Fonction cognitive de base: permet l’apprentissage (consolidation de l’information), la mise en action, la réaction, … sans capacité attentionnelle, on ne pourrait pas faire nos activités de la vie quotidienne.
Fonction impliquée dans toutes les performances intellectuelles et comportementales
Impliquée dans les situations “in vitro” (évaluation, thérapie (nos patients doivent avoir un minimum de capacité attentionnelle)) ET dans les AVQ
Intégrité ou efficacité primordiale pour des interventions thérapeutiques efficaces
Puisque impliqué dans toutes les activités cognitives → évaluation indirecte : impact sur le déroulement des tâches, comportements, … (observation des capacités attentionnelles sur les tâches par exemple)
Regroupement des fonctions attentionnelles selon 2 axes principaux: intensité et sélectivité de l’attention (voir tableau ci-bas)

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2
Q

Dans quelle partie du cerveau se trouve le contrôle attentionnel ?

A

Plusieurs aires, majoritairement le cortex préfrontal

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3
Q

Quelles sont les 2 dimensions du système attentionnel ?

A

Intensité et sélectivité

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4
Q

L’intensité attentionnelle se divise en trois grandes catégories, lesquelles ?

A

Alerte, vigilance attention soutenue

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Q

La sélectivité attentionnelle se divise en 2 grandes catégories, lesquelles ?

A

attention sélective et l’attention divisée

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6
Q

Qu’est-ce que l’intensité attentionnelle ?

A

Maintien de l’attention

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7
Q

Qu’est-ce que la sélectivité attentionnelle ?

A

-correspond aux conceptions populaires de l’attention: prêter attention à ; fixer son attention sur ; être concentré, attentif, dissipé, inattentif, distrait,
-incapacité des systèmes à traiter toute l’information qui se présente (car le système n’a pas une capacité illimitée)

-sélection de l’information à traiter (sur le plan de son importance selon l’activité que nous sommes en train de faire)
-inhibition des distracteurs (toutes les autres informations qui nous parviennent et qui ne sont pas pertinentes pour l’activité)
-sélection de la réponse à donner (verbale ou comportementale)

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8
Q

L’intensité attentionnelle comprend l’alerte, mais cette catégorie se divise en deux. Lesquelles ? Que sont-elles ?

A

-Alerte tonique: modification lente du niveau global des ressources mentales = état d’éveil (généralisé, involontaire) (niveau le plus basique de notre état attentionnel, est complètement involontaire)

-Alerte phasique: modification rapide de la disponibilité du système mental (volontaire, soudain, transitoire) (ex. signal d’alerte) pour réagir à un signal dans notre environnement.

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9
Q

comment évaluer l’alerte tonique ?

A

Évaluation : observation clinique (on observe la réactivité)
→ Souvent peu évaluée

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10
Q

Comment évaluer l’alerte phasique ?

A

tâche informatisée avec mesure des temps de réaction (on fournit des stimuli auditifs ou visuels et on demande à la personne de réagir sur le clavier de l’ordinateur. On note le temps de réaction et on le compare avec des normes).

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11
Q

Comment se présente un déficit au niveau de l’alerte tonique ?

A

lenteur diffuse et généralisée dans toutes les tâches et toutes les situations (la personne a un faible niveau d’éveil).

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12
Q

Comment se présente un déficit au niveau de l’alerte phasique ?

A

difficulté à « réagir » aux changements, aux modifications dans les exigences de la tâche, etc . Une personne peut avoir un très bon niveau d’éveil, mais avoir de la difficulté à réagir à un changement.

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13
Q

Qu’est-ce que la vigilance ?

A

-Attention soutenue mais dans des situations de longue durée où peu d’informations doivent être traitées. On maintient globalement un attention pendant une longue durée (ex.: gardien de sécurité qui regarde les caméras)

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14
Q

Comment évaluer la vigilance ?

A

Batterie de Zimmerman & Fimm : trouver les bris de régularité

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15
Q

Comment voit-on un déficit de la vigilance ?

A

-incapacité à maintenir les capacités attentionnelles
-dégradation de la performance au fur et à mesure du déroulement de la tâche

-manifestations cliniques :
chute progressive de la performance dans les tâches monotones (nous n’avons peu de tâches monotones en orthophonie).
alternance de périodes de vigilance et de périodes de relâchement.

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16
Q

Qu’est-ce que l’attention soutenue ?

A

-Maintien d’un niveau d’efficience adéquat et stable pendant toute la durée d’une activité requérant un contrôle continu des ressources attentionnelles (Le gardien de sécurité voit un événement particulier sur les caméras. Il doit surveiller de manière soutenue cet événement.)

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17
Q

Comment évaluer l’attention soutenue ?

A

B et 8 à encercler

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18
Q

Comment voit-on un déficit de l’attention soutenue ?

A

-surcharge très rapide des capacités attentionnelles
-incapacité à mobiliser les ressources attentionnelles pour pouvoir effectuer la tâche

-manifestations cliniques:
fatigabilité rapide (bon niveau d’attention au niveau de la tâche cependant)
parfois relâchement bref et transitoire de l’attention (fluctuation) → absence de réponse ou réponse automatique inadaptée (on peut voir des persévérations)

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19
Q

Quels sont les faits de la neuropsychologie de l’attention ?

A

Les troubles attentionnels sont une conséquence très fréquente des atteintes cérébrales
On les rencontre dans tous les types de pathologies mais ils constituent une part importante de la sémiologie des traumatismes crâniens, des AVC frontaux, de certaines formes de démences (ex.: fronto-temporale de type comportementale), de la sclérose en plaques
Ils sont cependant plus souvent associés aux lésions droites qu’aux lésions gauches (sans être exclusif à un hémisphère)

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20
Q

Comment se répercutent es troubles attentionnels sur la communication ?

A

difficultés à soutenir une conversation (exige sur le plan cognitif et de l’attention), notamment en situation de groupe: faible réactivité perte du fil conversationnel, difficultés à s’adapter aux modifications rapides dans le discours, persévérations, propos incohérents, etc.
lenteur manifestée dans toutes les situations ou seulement lorsque la charge attentionnelle est élevée (dans la plupart des tâches en orthophonie): lecture à voix haute, écriture sous dictée, tâches de fluence verbale, etc.
fatigabilité rapide: chute rapide de la performance → altération de la tâche au fur et à mesure de son déroulement: ⇧ du nombre d’erreurs dans les tâches de dénomination d’images, de lecture, de dictée, etc. (ex.: tâche d’appariement mot-image)
difficultés à s’adapter aux exigences changeantes de la tâche → persévération d’une tâche à l’autre, absence de réponse. Ex: tâche A: fluence verbale formelle “mots débutant par A”. tâche B: fluence verbale sémantique “animaux”. réponse tâche B: sujet cherche des animaux débutant par « A » (surtout dans la maladie d’Alzheimer)
importante distractibilité: perte subite de l’attention en raison de l’apparition d’un stimulus externe ou interne, “accolement” (la personne n’est plus attentive à la tâche, mais plutôt attentive à son environnement 9[ex.: matériel sur le bureau]) exemple: difficultés à rester “canalisé” dans la tâche, difficultés à centrer l’attention sur la tâche sans tenir compte du bruit ambiant, des objets de l’environnement, etc.
prise en compte en rééducation? OUI !
difficulté à inhiber une réponse ou un stimulus d’entrée

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21
Q

Quelle est l’implication de la MCT dans la vie quotidienne ?

A

Toute activité psychologique a une durée qui dépasse l’instant présent
Sans MCT, de nombreuses AVQ ne pourraient être accomplies
→ prise en note d’un numéro de téléphone: écouter le message,le traiter et prendre des notes
→ chercher un outil tout en gardant une mesure en tête
→ comprendre un texte lu: maintenir en mémoire les infos. importantes qui précèdent, en ajouter de nouvelles, …

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22
Q

Quel est le chiffre magique de Miller concernant la MCT ?

A

Notre capacité de traitement: 7 + ou – 2 (= empan: info qui peut être maintenue en MCT après une seule présentation) → la capacité de notre MCT comprise en 5 et 9 items (ce nombre peut varier dans le temps, notamment en fonction de l’âge).
Unité de base: le « groupement » pour améliorer notre empan
Groupement: un seul élément (chiffre, lettre) ou plusieurs éléments organisés en unités plus grandes :
→ ex., organisation par « familles » ou par catégories (épicerie, rappel de listes, …)
Durée de l’empan: environ 2 sec.
Pour augmenter la durée du maintien: répétition, récapitulation

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23
Q

La MCT est soutenu par quelle région cérébrale ?

A

La MCT est soutenu par le lobe pariétal inférieur droit et gauche

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24
Q

Comment évaluer la MCT ?

A

Empan mnésique direct : quantité maximale d’informations qu’une personne est capable de rappeler après une seule présentation (chez l’adulte normal : 7 ± 2 éléments)

Empan direct visuo-spatial : Planche de Corsi (Les numéros sont sur la face latérale du cube habituellement. L’évaluateur pointe des cubes et la personne évaluée doit répéter la même séquence). On peut le faire de manière informatisée.

Empan direct de chiffres : Wechsler Memory Scale (on propose des séries de chiffres et on demande à la personne de répéter dans l’ordre dit. On commence avec une série de deux chiffres et on augmente.)

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25
Q

Comment se répercutent des troubles de la MCT sur la communication ?

A

Évaluation du langage
Déficit de répétition des phrases longues (plus les phrases seront longues, plus la personne risque de présenter des erreurs. Dans une phase d’aphasie primaire.).
Déficit de rappel de suite de mots
Déficit sur compréhension de consignes longues qui impliquent la rétention de divers éléments « indépendants » (ex. Token test - test des jetons). Il faut manipuler des jetons selon ce que l’évaluateur dit. La personne doit retenir la consigne avant d’effectuer la consigne vers la fin.
Pas (peu) d’impact sur la compréhension des phrases longues ou complexes (ex., performance normale « compréhension de phrases MT86) car il y a des stimuli visuels qui permettent de soutenir la compréhension au fur et à mesure que la consigne est entendue.
→ Les ressources de la MCT seraient impliquées dans la rétention de l’information sémantique plutôt que syntaxique des phrases.
→ Déficit de compréhension des phrases quand la tâche implique la rétention de plusieurs représentations lexico-sémantiques avant leur intégration dans des propositions plus générales.
Langage spontané
Peu d’impact

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26
Q

Quels sont les liens entre Troubles de la MCT et rééducation du langage ?

A

Quelques études ont montré l’efficacité de tx (orthophonique) portant spécifiquement sur l’encodage et la rétention d’informations en MCT verbale. On peut donc améliorer l’empan avec une rééducation spécifique

*Voir exemple

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27
Q

Que sont les gnosies ?

A

Processus cognitifs impliqués dans la perception et la reconnaissance des objets via les 5 sens
Gnosies auditives: reconnaissance des “bruits de l’environnement” / son des objets
Gnosies visuelles: reconnaissance des objets
Selon certains modèles cognitivistes: comprennent une composante d’encodage sémantique permettant l’activation des concepts correspondants

28
Q

L’agnosie aperceptive a un déficit où ? Comment se présente les difficultés ?

A
  • traitement des caractéristiques élémentaires

→ copie = altérée = la personne a de la difficulté à dégager les traits perceptuels importants.
→ dessin de mémoire = assez bien préservée = il n’y a pas d’étape perspective à proprement parler.

29
Q

L’agnosie associative a un déficit où ? Comment se présente les difficultés ?

A

-Représentations structurales stockées

→ copie = préservée
→ dessin de mémoire = préservée
→ Dénomination = non préservée = difficulté à accéder aux représentations visuels stockées qui mène donc une difficulté à nommer, mais pas de copie et de mémoire (pas de processus visuel en jeu).

*Voir dessin écureuil et sifflet à copier = bien préservé dans le temps.
*Voir dessin banane en dessin de mémoire = ne se préserve pas bien dans le temps. Même chose pour le dessin de la poire.

30
Q

Comment évaluer l’agnosie visuelle ?

A

BORB

31
Q

Qu’est-ce que la simultagnosie ?

A

-Processus cognitifs permettant l’identification et la reconnaissance de plusieurs objets en même temps et dans le même espace.
-Déficit : asimultagnosie

32
Q

Qu’est-ce que la prosopagnosie ?

A

Déficit des processus cognitifs impliqués dans la reconnaissance des visage connus.

33
Q

Où se trouvent les gnosies visuelles dans le cerveau ?

A

Lobe occipital

34
Q

Comment les troubles gnosiques impactent la communication ?

A

Impact de l’agnosie visuelle dans les tâches impliquant des objets, des images
Exemple: en dénomination –production d’erreurs visuelles et visuo-sémantiques

35
Q

Que sont les praxies ?

A

Processus cognitifs permettant l’exécution volontaire de mouvements simples ou en séquences (contrôle moteur).
Déficit = apraxie chez individu qui ne présente par ailleurs aucun déficit sensorimoteur (ex.: hémiplégie ou hémiparésie) ou trouble de la compréhension

*voir modèle architecture

36
Q

Comment évaluer l’apraxie des membres ?

A

Exécution sur commande verbale de gestes symboliques (ex. salut militaire)
Exécution sur commande verbale de mimes d’actions (ex. faites semblant de boire un verre d’eau, de couper une feuille de papier avec des ciseaux)
Imitation de gestes abstraits (photographie ou par l’évaluateur lui-même)

37
Q

Quelles sont les apraxies possibles ?

A

Apraxie bucco-faciale (lésion frontale) = difficulté de faire des mouvements volontaires avec la bouche, la langue, le visage (n’est pas capable de faire semblant de souffler, mais souffle sur la chandelle lorsqu’on lui présente)
Apraxie verbale (aire de Broca)
Apraxie de l’habillage (lésion pariétale droite)
Apraxie de l’écriture ou agraphie apraxique: difficulté à former les lettres avec distorsion spatiale des graphèmes (substitution, omission, répétition de traits et rotations de lettres) (lésion du réseau pariéto-frontal)
Apraxie de construction ou visuoconstructive : incapacité à construire ou dessiner figures ou formes en 2 et/ou 3 dimensions, secondaire à une lésion pariétale D, G ou bilatérale

38
Q

Où se trouvent les praxies dans le cerveau ?

A

Lobe pariétal

39
Q

Que sont les impacts des troubles praxiques sur la communication ?

A

Impacts clairs de l’apraxie verbale et de l’apraxie de l’écriture
Apraxie idéatoire et idéomotrice: difficultés à compenser les troubles du langage par le geste
Apraxie de construction: difficultés à compenser les troubles du langage par le dessin

40
Q

Que sont les MLTs ?

A

Voir modèle

41
Q

Qu’est-ce que la mémoire déclarative explicite ? Quels sont ses deux sous-penchant ?

A

Mémoire déclarative (infos dont on a conscience de se souvenir et que l’on peut verbaliser) explicite (infos que l’on peut nommer et décrire verbalement): rappel de mots; infos personnelles, …

→ mémoire sémantique (mémoire des concepts, sur le monde qui nous entoure)
→ mémoire épisodique (mémoire personnelle des souvenirs qui sont propres à chaque individu)
Capacité de se souvenir des évènements vécus dans un contexte spatial et temporel
Encodage: processus permettant de traiter une information (stimulus, événement) et de la convertir en une trace mnésique: sensibles à la motivation, l’attention, le contexte émotionnel, …
Stockage et consolidation = maintien dans le temps de la trace (vers la MLT)
Rappel ou récupération: processus permettant l’accès à la trace mnésique via l’utilisation des « indices de l’encodage » (ramener à la conscience). Plus la trace sera profondément encodée, structurée, organisée et plus le rappel sera facile.

42
Q

Où se trouve la mémoire déclarative dans le cerveau ?

A

Lobes temporaux

43
Q

Comment évaluer la mémoire épisodique ?

A

Voir image
+
→ On demande à la personne de rappeler le matériel verbal que l’on vient de lui administrer. Dans Rey Auditory-Verbal Learning Test, on a même un indiçage fourni et il y a une tâche de rappel libre. Pour les mots qui ne sont pas correctement rappelés, on donne un indice pour voir si la personne est capable de s’en rappeler. Ça peut être une tâche avec une histoire que la personne doit rappeler de manière la plus complète possible. La tâche de Rey, la personne doit refaire le dessin une heure plus tard. Dans le DMS-48, dans la phase 1, on demande à la personne s’il y a 2 ou 3 couleurs. Dans la 3e phase, on remonte le dessin avec un distracteur et la personne doit montrer le dessin vu auparavant. On répète une heure plus tard.

44
Q

Que fait un déficit de la mémoire épisodique ?

A

amnésie antérograde ou de fixation (acquisition de nouveaux épisodes, souvenirs) (souvent en Alzheimer) vs rétrograde ou d’évocation (rappel et reconnaissance d’événements vécus avant l’installation de la maladie) (souvent en TCC)

45
Q

Quels sont les impacts des troubles de la mémoire épisodique sur la communication ?

A

Difficultés aux épreuves de compréhension/rappel d’histoires lues ou entendues (difficulté d’encodage et non un problème de langage).
Oubli de la consigne ou d’une partie d’une consigne donnée (souvent dans les maladies neurodégénératives).
Confusion entre les informations données (la personne ne se souvient plus à quoi fait référence une info).
Rappel difficile de ce qui a été dit (surtout en conversation).
Fabulation pour compenser une information non retenue (la personne va tenter de compenser en inventant une partie de l’histoire ou de la conversation).
Difficulté possible à alimenter la conversation lorsque le sujet est choisi par l’interlocuteur (ex. : événement de l’actualité…).
Questions et sujets récurrents (souvent rapporté par les conjoints).
Perte du fil de la conversation.

46
Q

Troubles de la mémoire à long terme et rééducation

A

La rééducation est-elle possible chez les patients amnésiques? Oui, mais…
Méthode de rééducation importante (ex. apprentissage sans erreur + feedback)
Intégrité des structures hippocampales importante pour la réussite du traitement mais importance de la nature du tx.
La rééducation est-elle possible chez les patients présentant une atteinte de la MS? Oui, mais …
Éviter les apprentissages purement épisodiques
Utiliser du matériel « fonctionnel »
S’appuyer sur la mémoire procédurale (ex. scripts)

47
Q

Qu’est-ce que a mémoire non-déclarative implicite ?

A

Mémoire non déclarative (pas de conscience du souvenir) implicite (rappel automatique): rouler à vélo; conduire une voiture « manuelle », …

48
Q

Quel est le lien entre MdT et FE ?

A

Processus cognitifs impliqués dans toute action dirigée vers un but:
Exécution de tâches nouvelles requérant la formulation du but, la planification, vérification et applications des étapes nécessaires;
Recherche volontaire et active d’informations en mémoire à long terme;
Flexibilité et contrôle attentionnel: initiation de nouvelles séquences de comportement, interruption de séquences en cours, inhibition de réponses habituelles ou automatiques, “shifting »;
Attention divisée: coordination simultanée de 2 tâches

49
Q

Quels sont les faits saillants du fractionnement des FE ?

A

Les tâches utilisées pour l’évaluation des FÉ impliquent la mise en œuvre de divers processus exécutifs et non exécutifs → comparaison difficile de la performance d’un sujet à diverses tâches explorant les fonctions exécutives (variabilité inter-tâche)
Variabilité inter-sujets: une même tâche peut exiger un contrôle exécutif pour le sujet A alors que le sujet B pourra l’exécuter en recourant à des routines, stockées en mémoire à long terme et immédiatement disponibles (la tâche n’est vraiment qu’exécutive la première fois qu’on la fois, de manière puriste)

50
Q

Qu’est-ce que la MdT ?

A

capacité à maintenir + manipuler, transformer ou coordonner temporairement des informations.

51
Q

Comment évaluer la MdT ?

A

Voir image +
-Empan mnésique à rebours : même chose qu’en haut, mais à l’inverse
-Empan de chiffre en ordre inverse : On présente une séquence de chiffres et on demande à la personne de la répéter mais à l’inverse
-Séquences lettres chiffres : On demande à la personne de mettre les chiffres en ordre magnitude et les lettres en ordre alphabétique.
-Alpha span : on demande à la personne de répéter les mots dans l’ordre alphabétique de leur première lettre.
-Empan visuo-spatiale en ordre inverse : même chose qu’en haut, mais en ordre inverse

52
Q

qu’est-ce que l’attention divisée ?

A

apacité à répartir les ressources occasionnelles disponibles entre différentes tâches exécutées simultanément (ex.: écouter une présentation et prendre des notes en même temps).
Capacité à répartir les ressources attentionnelles disponibles entre différentes tâches exécutées simultanément
Capacité à traiter une tâche requérant le traitement d’informations en provenances de sources diverses
dans les AVQ - conversation (très demandant sur le plan exécutif) croisée en groupe (sous-tendu par la MdT)
- intégration des propos des différents intervenants
- intervention lors de moments “clés” non prédéterminés
- régie simultanée de diverses sources d’information à traiter
- suivi séquentiel des interventions selon les propos ou les gestes et mimiques d’un ou de plusieurs interlocuteurs

53
Q

Comment évaluer l’attention divisée ?

A

Batterie de Zimmermann et fimm (voir image)

54
Q

qu’est-ce que l’inhibition ?

A

capacité à résister aux distractions ou à inhiber une réponse attendue ou une idée qui nous traverse l’esprit (très importante pour empêcher les distractions de venir à notre esprit).
+ voir image

55
Q

Comment évaluer l’inhibition ?

A

*voir image +
–» Tâche 1 : évaluer les capacités attentionnelles générales de la personne (ex.: nommer la couleur de l’encre).
–» Tâche 2 : Lire les mots de couleur.
–» Tâche 3 : partie qui mesure vraiment l’inhibition. Nommer la couleur de l’encre dans laquelle sont écrit les mots de couleur. On doit inhiber la lecture des mots.
–» Il y a différentes variantes de ces tests. Sur le plan de l’inhibition verbale, tests de Hayling. On propose des phrases dans lesquelles il manque le mot final. Dans la partie inhibition, on demande à la personne de compléter la phrase par un mot qui ne fait aucun sens.
–» Test go, no-go : voir description image (inhibition non-verbale).

56
Q

Qu’est-ce que la flexibilité mentale ?

A

capacité à s’adapter à la nouveauté et aux changements

57
Q

Comment évaluer la flexibilité mentale ?

A

Voir image +
–» Trail making test : A : on trace un trait entre les chiffres pour les mettre en ordre. B : on trace un trait entre les chiffres et lettres en alternance, mais pour qu’ils soient en ordre.
–» Tâche de fluence verbale : demande l’accès lexical + flexibilité mentale.
–» Tâche de fluence alternée (c’est exigeant !). Même chose en contrainte.

58
Q

qu’est-ce la l’organisation-planification ?

A

capacité à utiliser des stratégies efficaces, établir des priorités, anticiper et prévoir les étapes d’une tâche
+ voir image

59
Q

Comment évaluer l’organisation-planification ?

A

*tour de londres

60
Q

qu’est-ce que la catégorisation-abstraction ?

A

aisonnement logique (conceptualisation + floue)
Catégorisation: capacité à apprendre ou identifier des concepts ou des règles permettant de classer des objets (concepts) dans des catégories spécifiques ➜ requiert des capacités d’abstraction
Abstraction: capacité à extraire les relations sous-jacentes entre les analogies.
Catégorisation & abstraction: raisonnement logique déductif (idée générale, principe, règle ➜ conséquence) et inductif (faits particuliers ➜ idée générale, principe, règle) (raisonnement inductif ou déductif)

61
Q

Comment évaluer la catégorisation-abstraction ?

A
  • voir image
    +
    –» Raven : on doit compléter la séquence
    –» WAIS-III : on doit compléter la forme.
    –» D-KEFS
62
Q

Les FE se trouvent où dans le cerveau ?

A

Majoritairement dans le cortex préfrontal

Importance des connexions du cortex préfrontal avec presque tous les autres cortex via le thalamus – contrôle des autres capacités cognitives
➭ certaine lésions sous-corticales peuvent donc entraver les fonctions du cortex préfrontal … sans lésion préfrontale.
L’atteinte cognitive secondaire à une lésion du cortex préfrontal ne prend pas la forme de l’altération d’une fonction cognitive en particulier :
- performance qui peut être normale dans les tests standardisés
- la persévération, le manque d’inhibition et d’attention soutenue dans une tâche cognitive peuvent entraîner une diminution des scores suffisante pour représenter un déficit

63
Q

qu’est-ce que le syndrome frontal ?

A

Apathie, aspontanéité vs. hyperactivité
Distractibilité
Impulsivité
Désinhibition
Désorganisation
Rigidité/manque de flexibilité
Difficultés de planification

*voir autre théorie cerveau

64
Q

Quels sont les impacts des troubles FE et MdT sur la communication ?

A

Initiative – « mise en marche » cognitive
Nombreux délais de réponse lors de l’évaluation
Difficulté à initier et maintenir une conversation
Laconisme (la personne parle très peu)
Mutisme

Inhibition/flexibilité
Persévération (d’une tâche à l’autre ou dans une même tâche); écholalie (répète les derniers mots prononcés par l’évaluateur)
Discours tangentiel
Discours égocentré (problème comportemental, la personne par d’elle-même)
Difficultés dans les tâches de fluence verbale (changement ou persévération de critère, persévération de mots; difficulté à changer de sous-catégorie (ex.: dans une tâche de fluence verbal selon une catégorie sémantique))
Difficulté à comprendre le langage non littéral (langage indirect, métaphores).

Mémoire de travail (administrateur central)
Impacts sur la compréhension de phrases complexes nécessitant un deuxième traitement. NB faible impact sur la tâche du MT-86 en raison du support imagé
Impact sur la compréhension d’un discours complexe (difficultés liées au maintien et manipulation des infos pour effectuer les inférences)
Impact sur la production de phrases longues (non systématique)
Difficultés de compréhension des métaphores

Organisation/planification
Difficulté à structurer une histoire
Discours désorganisé (parfois plus facile si support visuel, par ex. le vol de banque)
Difficultés dans les tâches de fluence verbale (encore + sous critère formel – utilisation des stratégies de recherche)

Catégorisation/abstraction
Difficultés à réaliser les tâches d’appariement sémantique sans a?einte sémantique (ex : PPTT) (difficulté possible, même si on n’a pas d’atteinte sémantique = abstraction)
Difficultés à comprendre les propos si le sujet est hors contexte
Difficultés à comprendre les expressions figurées (« avoir la tête en l’air »), le sens abstrait des mots concrets (« trancher le débat »)
Difficultés à identifier les idées principales d’un discours; surabondance de détails superflus

65
Q

Quel est le Rôle de l’orthophoniste dans la rééducation des problèmes liés au FE ?

A

Les FÉ et la MdT sont impliquées partout dans la cognition (se ramener à la première diapositive avec les bulles)
Travail de rééducation qui porte sur l’impact des troubles et non directement sur les FÉ ou la MdT (très important !).
Exemples
Utilisation de cadres externes pour structurer le discours et non pas - rééducation des capacités exécutives d’organisation.
Utilisation de guides de catégorisation pour amélioration la fluence verbale et non pas - rééducation de la flexibilité mentale

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Q

Comment évaluer globalement la cognition ?

A

*Voir image

+
MMSE
MoCA
DTLA