cours 18 (89-126) Flashcards

1
Q

Question : Qu’est-ce que le tonus musculaire et pourquoi est-il important dans l’évaluation médicale ?

A

Réponse : Le tonus musculaire se réfère à la résistance légère et uniforme qu’un muscle squelettique oppose même lorsqu’il est relâché et étiré par une force extérieure. Il est important dans l’évaluation médicale car il peut fournir des informations cruciales sur la fonction neuromusculaire d’un patient.

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2
Q

Question : Comment le tonus musculaire est-il déterminé ?

A

Réponse : Le tonus musculaire est déterminé à la fois par les propriétés élastiques passives des muscles et des articulations, ainsi que par le degré d’activité des motoneurones alpha.

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3
Q

Question : Quel est le rôle des motoneurones alpha dans le tonus musculaire ?

A

Réponse : Les motoneurones alpha jouent un rôle essentiel dans la régulation du tonus musculaire. Leur activité influence la tension musculaire et contribue à maintenir la posture et la stabilité du corps.

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4
Q

Question : Quels types de synapses sont impliqués dans l’intégration synaptique au niveau du réflexe d’étirement ?

A

Réponse : Deux types de synapses sont impliqués : les synapses excitatrices utilisant le neurotransmetteur glutamate, et les synapses inhibitrices utilisant les neurotransmetteurs GABA et glycine.

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5
Q

Question : Quel est le rôle du neurone sensitif dans le réflexe d’étirement ?

A

Réponse : Le neurone sensitif est responsable de détecter le stimulus d’étirement dans le muscle et de transmettre cette information au système nerveux central pour déclencher la réponse réflexe.

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6
Q

Question : Quel est le rôle de l’interneurone dans l’intégration synaptique du réflexe d’étirement ?

A

Réponse : L’interneurone agit comme un relais dans le réflexe d’étirement en intégrant les signaux excitateurs et inhibiteurs provenant des neurones sensitifs et moteurs, et en régulant la sortie du neurone moteur vers le muscle.

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7
Q

Question : Qu’est-ce que l’hypertonie et quelles sont ses caractéristiques ?

A

Réponse : L’hypertonie se réfère à un tonus musculaire anormalement élevé, ce qui se manifeste lorsque une articulation est déplacée passivement à grande vitesse. Cette augmentation de la résistance est due à une augmentation de l’activité des motoneurones alpha, maintenant un certain degré de contraction musculaire alors que le sujet tente de relâcher cette contraction.

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8
Q

Question : Quelles sont les causes courantes de l’hypertonie ?

A

Réponse : L’hypertonie est souvent associée à des affections des voies descendantes qui normalement inhibent les neurones moteurs inférieurs. Elle peut accompagner un certain nombre de maladies neurologiques et neuromusculaires.

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9
Q

Question : Comment l’hypertonie est-elle diagnostiquée ?

A

Réponse : L’hypertonie peut être diagnostiquée par l’évaluation clinique de la résistance musculaire lors de mouvements passifs des articulations, ainsi que par des examens complémentaires tels que l’électromyographie (EMG) pour évaluer l’activité des motoneurones.

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10
Q

Question : Quelles sont les maladies ou conditions médicales qui sont souvent accompagnées de spasticité ?

A

Réponse : Plusieurs maladies ou conditions médicales peuvent être accompagnées de spasticité, notamment :

Lésion de la moelle épinière
Traumatismes crâniens sévères
Sclérose en plaques
Paralysie cérébrale
Sclérose latérale amyotrophique (SLA)
Accident vasculaire cérébral (AVC)

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11
Q

Question : Qu’est-ce que la spasticité et comment se manifeste-t-elle dans ces conditions médicales ?

A

Réponse : La spasticité est un type d’hypertonie caractérisé par des contractions musculaires involontaires et soutenues. Dans les conditions médicales mentionnées, la spasticité peut se manifester par une rigidité musculaire excessive, des spasmes et des difficultés de mouvement, entraînant souvent des limitations fonctionnelles et une altération de la qualité de vie des patients.

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12
Q

Question : Quels sont les mécanismes sous-jacents à la spasticité dans ces conditions médicales ?

A

Réponse : Les mécanismes sous-jacents à la spasticité peuvent varier selon la condition médicale, mais ils impliquent souvent des altérations des voies nerveuses et de la régulation du tonus musculaire dans le système nerveux central, en particulier au niveau des motoneurones alpha et des circuits neuronaux responsables du contrôle moteur.

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13
Q

Question : Qu’est-ce que la spasticité et comment est-elle définie ?

A

Réponse : La spasticité est un trouble moteur caractérisé par une augmentation du réflexe d’étirement sensible à la vitesse et une augmentation des réflexes ostéotendineux liée à l’hyperexcitabilité de l’arc réflexe myotatique. Elle est considérée comme l’un des éléments du syndrome pyramidal.

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14
Q

Question : Quels sont les symptômes caractéristiques de la spasticité ?

A

Réponse : Les symptômes caractéristiques de la spasticité incluent une augmentation du réflexe d’étirement sensible à la vitesse, des réflexes ostéotendineux exagérés (réflexes de tapotement tendineux), ainsi que des mouvements musculaires involontaires, intermittents ou prolongés.

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15
Q

Question : Quelles sont les causes de la spasticité ?

A

Réponse : La spasticité est souvent associée à une lésion du motoneurone supérieur, qui peut résulter de diverses conditions telles que des lésions de la moelle épinière, des traumatismes crâniens, des accidents vasculaires cérébraux (AVC), la sclérose en plaques et d’autres troubles neurologiques.

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16
Q

Question : Quels sont les principes généraux du traitement pharmacologique de la spasticité ?

A

Réponse : Les principes généraux du traitement pharmacologique de la spasticité impliquent plusieurs modes d’action et sites d’action probables des agents antispasmodiques par voie orale. Ces principes incluent :

1.La suppression de l’excitation, souvent impliquant le neurotransmetteur glutamate.
2.L’amplification de l’inhibition, agissant sur les neurotransmetteurs GABA (acide gamma-aminobutyrique) et glycine.
3.Le découplage de l’excitation du nerf moteur et de la contraction musculaire.
4.Les effets combinés de plusieurs mécanismes pour réduire la spasticité de manière synergique.

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17
Q

Question : Pouvez-vous donner des exemples d’agents antispasmodiques agissant selon ces principes ?

A

Question : Pouvez-vous donner des exemples d’agents antispasmodiques agissant selon ces principes ?

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18
Q

Question : Quelles sont les caractéristiques de la toxine botulique ?

A

Réponse : La toxine botulique, également appelée botulinique, est une neurotoxine extrêmement puissante, jusqu’à 100 000 fois plus toxique que le gaz sarin, qui entraîne une paralysie musculaire. Elle est produite par la bactérie Clostridium botulinum, et les intoxications alimentaires causées par cette bactérie peuvent être mortelles.

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19
Q

Question : Comment agit la toxine botulique sur le plan physiologique ?

A

Réponse : La toxine botulique agit en ciblant les synapses excitatrices qui activent les muscles. Elle interfère avec la libération de l’acétylcholine, un neurotransmetteur essentiel à la contraction musculaire, ce qui entraîne une paralysie musculaire temporaire.

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20
Q

Question : Quelles sont les conséquences des intoxications alimentaires à la toxine botulique ?

A

Réponse : Les intoxications alimentaires à la toxine botulique peuvent être mortelles si elles ne sont pas traitées. Elles peuvent provoquer une paralysie généralisée, y compris des muscles respiratoires, conduisant à une insuffisance respiratoire et potentiellement à la mort. Bien que ces infections soient maintenant rares, leur gravité nécessite une prise en charge médicale urgente.

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21
Q

Question : Comment la toxine botulique est-elle utilisée dans le traitement de la spasticité ?

A

Réponse : La toxine botulique est utilisée dans le traitement de la spasticité en ciblant la jonction neuromusculaire.

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22
Q

Question : Comment la toxine botulique agit-elle sur la jonction neuromusculaire pour traiter la spasticité ?

A

Réponse : La toxine botulique agit en bloquant la libération de l’acétylcholine au niveau de la jonction neuromusculaire. En inhibant cette libération, elle empêche la stimulation excessive des muscles spastiques, réduisant ainsi la spasticité et améliorant la fonction motrice.

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23
Q

Question : Quels sont les avantages du traitement avec toxine botulique pour la spasticité par rapport à d’autres traitements ?

A

Réponse : Le traitement avec toxine botulique présente plusieurs avantages, notamment sa capacité à cibler spécifiquement les muscles spastiques sans affecter les muscles sains environnants. De plus, son effet est temporaire et réversible, permettant un ajustement des doses et une réduction des effets secondaires potentiels. Enfin, il peut être administré de manière relativement non invasive en injections locales.

24
Q

Question : Quels sont les mécanismes d’action de la toxine botulinique de type A (NTBo) au niveau de la jonction neuromusculaire ?

A

Réponse : Les mécanismes d’action de la toxine botulinique de type A (NTBo) au niveau de la jonction neuromusculaire impliquent plusieurs étapes :

1.Libération normale des transmetteurs : L’acétylcholine est normalement stockée dans des vésicules au niveau de la terminaison nerveuse.
2.Action des toxines : La toxine botulinique de type A agit en se liant aux récepteurs spécifiques présents sur la terminaison nerveuse.
3.Scission des protéines SNARE : Une fois liée, la toxine botulinique clive les protéines SNARE (Soluble N-ethylmaleimide-sensitive factor Attachment REceptor), empêchant ainsi la fusion des vésicules contenant l’acétylcholine avec la membrane présynaptique.
4.Prévention de la libération de l’acétylcholine : En empêchant la fusion des vésicules contenant l’acétylcholine avec la membrane présynaptique, la toxine botulinique bloque la libération de l’acétylcholine dans la fente synaptique.
5.Effet sur la cellule musculaire : En conséquence, la transmission neuromusculaire est altérée, ce qui conduit à une paralysie musculaire temporaire et à une réduction de la spasticité.

Ces mécanismes d’action de la toxine botulinique de type A permettent de réduire la spasticité en bloquant la libération excessive d’acétylcholine au niveau de la jonction neuromusculaire, ce qui entraîne une relaxation musculaire.

25
Q

Question : Comment la spasticité affecte-t-elle la vie quotidienne d’un patient comme cet homme de 46 ans ayant subi un AVC sylvien gauche ?

A

Réponse : La spasticité peut entraîner une rigidité musculaire excessive, notamment dans le cas de la spasticité en équinovarus, ce qui peut rendre la marche difficile voire impossible. Cela peut également affecter le positionnement dans une orthèse, compliquant la gestion de la posture et augmentant le risque de complications musculo-squelettiques.

26
Q

Question : Comment la toxine botulinique est-elle administrée dans le cas de la spasticité en équinovarus chez ce patient ?

A

Réponse : Dans ce cas, la toxine botulinique serait probablement injectée directement dans les muscles affectés, visant à atténuer la spasticité excessive et à permettre un meilleur contrôle moteur. Les muscles cibles peuvent inclure ceux qui causent la flexion plantaire du pied et l’inversion du pied, caractéristiques de la spasticité en équinovarus.

27
Q

Question : Quels sont les résultats attendus après une séance de traitement par toxine botulinique pour ce patient ?

A

Réponse : Après une séance de traitement par toxine botulinique, on pourrait s’attendre à une réduction de la spasticité dans les muscles ciblés, ce qui pourrait améliorer la capacité de marche et de positionnement dans l’orthèse. Cependant, les résultats peuvent varier d’un patient à l’autre, et plusieurs séances de traitement peuvent être nécessaires pour obtenir les meilleurs résultats.

28
Q

Question : Comment la spasticité affecte-t-elle la vie quotidienne d’un homme de 70 ans ayant subi un AVC sylvien droit ?

A

Réponse : La spasticité peut entraîner une raideur musculaire sévère, notamment dans le membre supérieur gauche (MSG), rendant difficile l’exécution de tâches simples telles que l’hygiène personnelle. De plus, la spasticité peut causer des douleurs importantes dans les muscles affectés, aggravant encore la qualité de vie du patient.

29
Q

Question : Quel est l’objectif du traitement par toxine botulinique dans ce cas ?

A

Réponse : Le traitement par toxine botulinique vise à réduire la spasticité excessive dans les muscles du membre supérieur gauche (MSG), ce qui peut aider à améliorer la mobilité, à faciliter les activités quotidiennes telles que l’hygiène personnelle, et à soulager la douleur associée à la spasticité.

30
Q

Question : Quels résultats peut-on espérer après trois séances de traitement par toxine botulinique pour ce patient ?

A

Réponse : Après trois séances de traitement par toxine botulinique, on peut espérer une réduction significative de la spasticité dans le membre supérieur gauche (MSG), ce qui pourrait permettre une meilleure mobilité et une amélioration des activités quotidiennes, y compris l’hygiène personnelle. De plus, la réduction de la douleur associée à la spasticité peut également contribuer à améliorer la qualité de vie du patient.

31
Q

Question : Quels sont les objectifs des traitements pharmacologiques pour la spasticité et comment agissent-ils sur l’arc du réflexe d’étirement ?

A

Réponse : Les traitements pharmacologiques visent à améliorer les symptômes de la spasticité en modifiant l’arc du réflexe d’étirement ou en interférant avec le muscle squelettique (excitation-contraction).

32
Q

Question : Comment les médicaments qui modifient l’arc réflexe agissent-ils sur les synapses excitatrices ou inhibitrices pour réduire l’hyperactivité du réflexe d’étirement ?

A

Réponse : Les médicaments qui modifient l’arc réflexe peuvent agir de deux manières principales pour réduire l’hyperactivité du réflexe d’étirement :
1.En réduisant l’activité de la fibre Ia, qui excite le neurone moteur primaire, ou
2.En augmentant l’activité inhibitrice des interneurones, qui régulent l’activité des neurones moteurs.

33
Q

Question : Quel est le site d’action du baclofène, un médicament anti-spasme ?

A

Réponse : Le baclofène agit principalement au niveau du système nerveux central, en se liant aux récepteurs GABA-B (acide gamma-aminobutyrique) situés sur les neurones présynaptiques et postsynaptiques. Cette liaison active les récepteurs GABA-B, ce qui inhibe la libération de neurotransmetteurs excitatoires tels que le glutamate, réduisant ainsi l’excitabilité neuronale et induisant une relaxation musculaire.

34
Q

Question : Comment le baclofène agit-il en ciblant les récepteurs du GABA B ?

A

Réponse : Le baclofène est un agoniste spécifique des récepteurs GABA B (acide gamma-aminobutyrique de type B), qui sont abondants dans les couches superficielles de la moelle épinière. En se liant à ces récepteurs, le baclofène induit une activation qui inhibe la libération de neurotransmetteurs excitatoires, réduisant ainsi l’excitabilité neuronale et provoquant une relaxation musculaire.

35
Q

Question : Pourquoi le GABA ne peut-il pas être administré par voie orale pour traiter la spasticité ?

A

Réponse : Le GABA (acide gamma-aminobutyrique) ne peut pas franchir la barrière hémato-encéphalique, une barrière protectrice qui sépare la circulation sanguine du système nerveux central. Par conséquent, il ne peut pas être administré par voie orale pour traiter la spasticité.

36
Q

Question : Quelle est la distribution du baclofène dans le système nerveux central après administration systémique ?

A

Réponse : Le baclofène, administré par voie systémique, traverse mal la barrière hémato-méningée. Cependant, il est distribué de manière égale entre le cerveau et la moelle épinière une fois qu’il a réussi à franchir cette barrière. Cela permet au médicament d’exercer son effet antispastique au niveau de la moelle épinière, où les récepteurs GABA B sont principalement localisés.

37
Q

Question : Pourquoi l’injection intrathécale de baclofène est-elle utilisée malgré sa capacité à franchir la barrière hémato-encéphalique ?

A

Réponse : L’injection intrathécale de baclofène est préférée car elle permet une libération continue du médicament à de petites doses directement dans le liquide céphalorachidien, contournant ainsi le besoin pour le baclofène de franchir la barrière hémato-encéphalique. Cette méthode d’administration permet une meilleure concentration du médicament au niveau de la moelle épinière, où se trouvent les récepteurs GABA B, tout en réduisant les effets secondaires systémiques associés à des doses plus élevées nécessaires pour l’administration orale.

38
Q

Question : Comment fonctionne l’injection intrathécale de baclofène par rapport à l’administration orale en termes de doses et d’effets secondaires ?

A

Réponse : L’injection intrathécale de baclofène permet l’administration de petites doses de manière continue dans le liquide rachidien, ce qui nécessite des doses beaucoup plus faibles par rapport à l’administration orale. Cette méthode réduit également les effets secondaires systémiques car le médicament agit localement au niveau de la moelle épinière, limitant ainsi son impact sur d’autres parties du corps. En conséquence, les effets secondaires sont souvent moins marqués avec l’injection intrathécale par rapport à l’administration orale.

39
Q

Question : Quels sont les inconvénients de l’utilisation du baclofène par injection intrathécale pour cibler les récepteurs du GABA B ?

A

Réponse : Les inconvénients de l’utilisation du baclofène par injection intrathécale comprennent :

1.Remplacement du système : Le système de pompe doit être remplacé environ tous les 5 à 7 ans, ce qui nécessite une intervention chirurgicale. Bien que moins compliquée que la première implantation, cela reste une procédure invasive.
2.Complications chirurgicales : Il existe des risques potentiels de complications chirurgicales, tels que des saignements ou des infections associées à l’implantation de la pompe.
3.Coût élevé : Le traitement par injection intrathécale de baclofène est généralement beaucoup plus cher que le traitement oral, ce qui peut constituer un obstacle pour certains patients en raison du coût élevé.
4.Complications liées au dispositif : Il existe des risques potentiels de complications liées à la pompe ou au système de cathéter, ainsi qu’à des erreurs de programmation humaines.
5.Efficacité limitée pour certaines zones du corps : Le traitement par injection intrathécale de baclofène peut être moins efficace pour traiter la spasticité dans les bras, les mains ou la partie supérieure du tronc par rapport à la spasticité des jambes.

40
Q

Question : Comment le baclofène peut-il contribuer à réduire la douleur chez les patients présentant de la spasticité ?

A

Réponse : Le baclofène peut aider à réduire la douleur chez les patients souffrant de spasticité en inhibant la libération de la substance P dans la moelle épinière. La substance P est un neurotransmetteur impliqué dans la transmission de la douleur. En réduisant sa libération, le baclofène peut atténuer la transmission des signaux de douleur, ce qui peut entraîner un soulagement de la douleur chez les patients atteints de spasticité.

41
Q

Question : Comment le diazépam (Valium®) agit-il en ciblant les récepteurs du GABA ?

A

Réponse : Le diazépam, un médicament de la classe des benzodiazépines, agit en se liant aux récepteurs du GABA (acide gamma-aminobutyrique) dans le système nerveux central. Cette liaison renforce l’effet inhibiteur du GABA, le principal neurotransmetteur inhibiteur du cerveau, ce qui induit une réduction de l’excitabilité neuronale et un effet calmant ou sédatif.

42
Q

Question : Quels sont les usages courants du diazépam ?

A

Réponse : Le diazépam est couramment utilisé dans le traitement de l’anxiété, notamment dans les cas d’anxiété généralisée et de crises d’angoisse. Il est également utilisé dans le cadre du sevrage alcoolique pour prévenir les symptômes de sevrage et les crises convulsives associées.

43
Q

Question : Quel est l’effet du diazépam sur la spasticité et comment se compare-t-il au baclofène dans le contexte de la sclérose en plaques ?

A

Réponse : Le diazépam exerce un effet dose-dépendant sur la spasticité en agissant sur les récepteurs du GABA. Cependant, des études ont montré que le baclofène est plus efficace que le diazépam dans le traitement de la spasticité associée à la sclérose en plaques, sans apporter de bénéfices significatifs supplémentaires.

44
Q

Question : Comment le diazépam (Valium®) affecte-t-il les enfants atteints d’infirmité motrice cérébrale spastique ?

A

Réponse : L’administration de faibles doses de diazépam à des enfants atteints d’infirmité motrice cérébrale spastique entraîne une réduction du tonus musculaire, une amélioration de l’amplitude des mouvements et une augmentation des mouvements spontanés. Ces effets sont observés sans causer de somnolence diurne, ce qui suggère que le diazépam peut être bénéfique dans le traitement de la spasticité chez les enfants.

45
Q

Question : Quels sont les effets indésirables associés à l’utilisation du diazépam ?

A

Réponse : Les effets indésirables du diazépam résultent principalement de sa modulation du GABA et peuvent inclure :
1.Dépression du système nerveux central, pouvant se manifester par une somnolence excessive.
2.Manque d’attention et diminution de la vigilance, qui peuvent affecter la capacité à se concentrer.
3.Syndrome de sevrage en cas d’arrêt brutal du médicament après une utilisation prolongée.
4.Anxiété et insomnie, bien que paradoxales dans certains cas.
Ces effets indésirables doivent être pris en compte lors de la prescription du diazépam, en particulier chez les enfants et les patients atteints de troubles neurologiques.

46
Q

Question : Quel est le rôle de la prégabaline (Lyrica®) et de la gabapentine (Neurontin®) dans le traitement de diverses pathologies cliniques, y compris les douleurs chroniques ?

A

Réponse : La prégabaline et la gabapentine, connues sous le nom de gabapentinoïdes, sont largement prescrites dans de nombreuses pathologies cliniques, notamment les douleurs chroniques. Bien qu’initialement développés comme anticonvulsivants, leur utilisation s’est étendue à d’autres conditions, comme les troubles anxieux et les troubles du sommeil.

47
Q

Question : Quelle est la relation entre la prégabaline, la gabapentine et le GABA (acide gamma-aminobutyrique) ?

A

Réponse : La prégabaline et la gabapentine sont des analogues d’acides aminés initialement synthétisés comme des analogues du GABA. Cependant, contrairement au GABA, ils n’agissent pas en stimulant directement les récepteurs GABAergiques. Leur mécanisme d’action précis dans le traitement des douleurs chroniques et d’autres conditions n’est pas entièrement compris, mais il est probable qu’ils agissent en modulant l’activité des canaux calciques voltage-dépendants dans le système nerveux central, ce qui réduit la libération de neurotransmetteurs excitatoires.

48
Q

Question : Comment la gabapentine (Neurontin®) et la prégabaline (Lyrica®) agissent-elles dans le corps ?

A

Réponse : La gabapentine et la prégabaline agissent en se liant à une sous-unité des canaux calciques voltage-dépendants, qui sont des protéines impliquées dans la régulation de l’entrée de calcium dans les cellules. Cette liaison modifie la fonction de ces canaux, réduisant ainsi la libération de certains neurotransmetteurs excitatoires dans le système nerveux central. Cette modulation de la neurotransmission contribue à réduire la douleur, ce qui en fait des médicaments efficaces dans le traitement des douleurs chroniques et d’autres conditions neurologiques.

49
Q

Question : Quelles sont les données cliniques concernant l’efficacité de la gabapentine (Neurontin®) et de la prégabaline (Lyrica®) dans le traitement de la spasticité et d’autres conditions ?

A

Réponse : Les données cliniques indiquent ce qui suit :

1.Gabapentine : Son efficacité a été prouvée chez les patients atteints de sclérose en plaques à des doses de 2700 mg et chez les patients présentant une lésion de la moelle épinière à des doses de 2400 mg. Cela suggère que la gabapentine peut être bénéfique dans le traitement de la spasticité et d’autres affections neurologiques.
2.Prégabaline : Les données sont moins concluantes pour la prégabaline. Une étude de série de cas portant sur 22 patients atteints de spasticité a montré une efficacité mitigée. Huit patients ont présenté des effets secondaires importants qui ont limité l’utilisation du médicament, tandis que cinq autres patients n’ont montré ni bénéfice ni effet indésirable. Cela suggère que la prégabaline peut ne pas être aussi efficace que la gabapentine dans le traitement de la spasticité.

50
Q

Question : Comment agit la tizanidine, un médicament agissant sur les monoamines ?

A

Réponse : La tizanidine agit en se liant aux récepteurs alpha-2 adrénergiques présents dans le système nerveux central. En se liant à ces récepteurs, elle exerce un effet modulateur sur l’excitabilité des neurones médullaires, ce qui entraîne une réduction de la transmission des influx nerveux et une relaxation musculaire. Cela en fait un médicament utile dans le traitement de la spasticité et d’autres conditions musculaires.

51
Q

Question : Comment agissent la tizanidine et la clonidine, qui sont des agonistes des récepteurs alpha 2 adrénergiques ?

A

Réponse : La tizanidine et la clonidine agissent en se liant aux récepteurs alpha-2 adrénergiques dans le système nerveux central. Cette liaison réduit la libération de neurotransmetteurs excitatoires, ce qui diminue l’excitabilité des neurones et conduit à une relaxation musculaire. Ces médicaments sont utilisés pour réduire le tonus musculaire dans diverses conditions, telles que la sclérose en plaques, les lésions de la moelle épinière, les AVC et les traumatismes crâniens.

52
Q

Question : Quelles sont les différences entre la tizanidine et la clonidine en termes d’expérience clinique et d’effets indésirables ?

A

Réponse : L’expérience clinique avec la tizanidine est plus étendue que celle avec la clonidine dans le traitement de la spasticité. Cependant, aucune amélioration fonctionnelle significative n’a été démontrée avec la tizanidine dans les conditions telles que la sclérose en plaques, les lésions de la moelle épinière, les AVC et les traumatismes crâniens.
Les effets indésirables communs aux deux médicaments incluent la sédation (pouvant affecter jusqu’à 50 % des patients), la fatigue, la sécheresse buccale, les étourdissements, une faiblesse légère et une hypotension.

53
Q

Question : Quelles sont les origines historiques de l’utilisation des cannabinoïdes dans le traitement des spasmes musculaires ?

A

Réponse : L’utilisation des cannabinoïdes dans le traitement des spasmes musculaires remonte à plusieurs siècles. En 1842, O’Shaughnessy a mentionné l’utilisation d’extrait de chanvre pour traiter les spasmes musculaires associés au tétanos. Plus tard, près de 50 ans plus tard, Reynolds a décrit les effets toxiques et thérapeutiques du cannabis dans le traitement de diverses conditions, notamment l’épilepsie, la chorée et les spasmes nocturnes.

54
Q

Question : Quels sont les effets thérapeutiques des cannabinoïdes dans le traitement des spasmes musculaires ?

A

Réponse : Les cannabinoïdes ont été observés pour avoir des effets relaxants sur les muscles, ce qui peut aider à réduire les spasmes musculaires. Ces substances agissent sur les récepteurs cannabinoïdes dans le système nerveux, modulant ainsi l’activité neuronale et réduisant l’excitabilité des muscles. Cela les rend potentiellement utiles dans le traitement des spasmes musculaires associés à diverses conditions neurologiques.

55
Q

Question : Quels sont les effets des cannabinoïdes sur la spasticité associée à la sclérose en plaques ou à une lésion de la moelle épinière, selon les patients ?

A

Réponse : Selon les patients atteints de spasticité due à la sclérose en plaques ou à une lésion de la moelle épinière, fumer de la marijuana semble avoir un effet myorelaxant, c’est-à-dire qu’elle aide à détendre les muscles.

56
Q

Question : Quels sont les résultats des essais contrôlés à répartition aléatoire sur l’efficacité des cannabinoïdes dans le traitement de la spasticité de la sclérose en plaques ?

A

Réponse : Quatre essais contrôlés à répartition aléatoire de petite envergure ont été menés pour évaluer l’effet des cannabinoïdes sur la spasticité de la sclérose en plaques. Bien qu’aucun signe objectif d’efficacité n’ait été observé, ces études ont rapporté une amélioration subjective des symptômes chez les patients. Cela suggère que les cannabinoïdes pourraient avoir un effet bénéfique perçu par les patients, même s’ils ne produisent pas nécessairement d’amélioration mesurable de la spasticité dans le cadre des essais cliniques.

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A