Cours 17 - Ganglions de la base Flashcards

1
Q

Où sont situés les noyaux gris centraux (NGC) ?

A

Les noyaux gris centraux sont majoritairement situés en profondeur du télencéphale

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2
Q

Comment sont organisées les NGC?

A

Organisés en 3 boucles distinctes : cortico → sous-cortico → thalamo → corticales, chacune ayant des fonctions distinctes (sensorimotrice, associative/cognitive, limbique)

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3
Q

Quels sont les principaux neurotransmetteurs utilisés dans chaque boucle des NGC ?

A

Glutamate (Glu), GABA, et dopamine

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4
Q

Quelle est la fonction principale de la boucle sensorimotrice ?

A

La boucle sensorimotrice sélectionne les mouvements volontaires musculosquelettiques ou oculaires voulus et inhibe ceux indésirés

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5
Q

Quel est le rôle de la boucle sensorimotrice dans le mouvement ?

A

Le rôle de la boucle sensorimotrice est l’initiation et la fin du mouvement sélectionné

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6
Q

Quelles sont les dysfonctions possibles liées à la boucle sensorimotrice ?

A

Brady/hypokinésie (comme dans le parkinsonnisme) et l’hyperkinésie (comme dans la dystonie, le tremblement, l’hémiballisme, et la choréoathétose)

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7
Q

Quelle est la fonction de la boucle associative/cognitive préfrontale ?

A

Responsable de la sélection des comportements désirés et de l’inhibition des comportements indésirés

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8
Q

Quelle est la fonction de la boucle limbique orbitofrontale et cingulaire antérieur ?

A

Impliquée dans la motivation, la récompense et les aversions

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9
Q

Décrire l’anatomie du noyau caudé.

A

Entoure le noyau lenticulaire. Tête devant le noyau lenticulaire. Corps au dessus du noyau lenticulaire. Queu rejoint l’amygdale dans le lobe temporal.

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10
Q

Décrire le putamen.

A

Projections qui traversent la capsule interne et rejoignent le noyau caudé.

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11
Q

Où se trouve le globus pallidus ?

A

Accolé au putamen. Forme le pallidum avec la substance noire.

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12
Q

Qu’est-ce que la substance noire ?

A

Fait partie du mésencéphale. Divisée en pars réticulata et pars compacta.

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13
Q

De quoi fait partie le noyau sous-thalamique ?

A

Du diencéphale (comme le thalamus).

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14
Q

De quoi est formé le noyau lenticulaire ?

A

Putamen + globus pallidus.

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15
Q

Quelle est la principale fonction du striatum (portion dorsolatérale) dans la boucle sensorimotrice ?

A

Le striatum (portion dorsolatérale) est l’entrée de la boucle sensorimotrice.

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16
Q

Quelle est la composition cellulaire du striatum (portion dorsolatérale) ?

A

Composé principalement de neurones épineux moyens (75%) et d’autres cellules (25%).

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17
Q

Quelle est la structure biochimique du striatum ?

A

Le striatum contient des matrisomes et des striosomes, ainsi que différents enzymes et neurotransmetteurs.

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18
Q

Quel rôle jouent les neurones épineux moyens dans le mouvement ?

A

Les neurones épineux moyens reçoivent et intègrent de multiples afférences pour initier et terminer le mouvement désiré au moment désiré.

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19
Q

Comment sont divisées les afférences des neurones épineux moyens ?

A

Divisées en trois catégories : Afférence secondaire (cortical), Afférence secondaire (profonde), Afférence primaire (voie cortico-striaire).

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20
Q

Comment les neurones épineux moyens du striatum interagissent-ils entre eux ?

A

Les neurones épineux moyens du striatum forment des synapses entre eux.

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21
Q

Quelle est la principale fonction de la voie cortico-striaire ?

A

La voie cortico-striaire est la principale voie afférente et elle est activatrice (utilisant le Glutamate, Glu).

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22
Q

D’où proviennent les axones de la voie cortico-striaire et où ils vont?

A

Les axones de la voie cortico-striaire proviennent de presque toutes les aires corticales et convergent directement sur les neurones épineux moyens, leur cible finale.

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23
Q

Comment est organisée la voie cortico-striaire ?

A

La voie cortico-striaire est organisée en plusieurs faisceaux fonctionnels parallèles, chacun impliquant les aires corticales pertinentes pour un mouvement donné et converge sur une région fonctionnelle spécifique du striatum (ex: cortex promoteur, proprioceptif et visuel vers la région du striatum qui initie la préhension).

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24
Q

Quelles sont les différences entre les afférences cortico-striaires du putamen et du noyau caudé ?

A

Les afférences cortico-striaires diffèrent pour le putamen et le noyau caudé, ce qui leur confère des rôles différents.

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25
Q

Quelles sont les différences entre les afférences et efférences des matrisomes et striosomes ?

A

Les afférences et efférences diffèrent entre les matrisomes et les striosomes, ce qui leur attribue des rôles distincts.

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26
Q

Quelles sont les afférences vers le putamen ?

A

Cortex prémoteur et moteur, Cortex somesthésique primaire et secondaire, Cortex temporal et occipital visuel secondaire, Cortex temporal auditif associatif.

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27
Q

Quelles sont les afférences vers le noyau caudé ?

A

Aires corticales associative multi-modale (info-sensorielle variées), Cortex frontale oculomoteur (FEF).

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28
Q

Quelles sont les afférences des matrisomes ?

A

Plusieurs aires corticales.

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29
Q

Quelles sont les efférences des matrisomes ?

A

Globus pallidus, Substance noire p. reticulata.

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30
Q

Quelles sont les afférences du striosome (du noyau caudé) ?

A

Cortex préfrontale.

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31
Q

Quelles sont les efférences du striosome ?

A

Substance noire p. compacta.

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32
Q

Quelle est la fonction des afférences secondaires activatrices (Glu) ?

A

Les aires corticales et structures profondes envoient des axones ailleurs qu’au striatum, mais envoient également des collatérales pour tenir le striatum « informé ».

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33
Q

Quelles sont les principales destinations des aires corticales ?

A

Autres aires corticales (connexion cortico-corticales), Thalamus, ME.

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34
Q

Quelles sont les principales destinations des structures profondes ?

A

Thalamus (noyau intralaminaire), SN compacta, Neurones de la ligne médiane (raphé).

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35
Q

Où les afférences secondaires provenant du cortex cérébral font-elles des synapses ?

A

sur la partie distale des dendrites des neurones épineux moyens.

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36
Q

Quelle est la caractéristique de la convergence des afférences secondaires ?

A

La convergence est importante : des milliers de neurones corticaux projettent sur un neurone épineux (ex: neurone F).

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37
Q

Qu’est-ce que la divergence des afférences secondaires ?

A

La divergence est importante : un neurone cortical projette sur plusieurs neurones épineux (neurone A).

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38
Q

Que se passe-t-il lorsqu’un neurone cortical projette sur une seule ou quelques dendrites d’un neurone épineux moyen ?

A

Le signal est faible.

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39
Q

Comment un neurone épineux détecte-t-il le signal secondaire ?

A

Un neurone épineux (comme le neurone F) détecte le signal secondaire lorsque plusieurs afférences secondaires corticales s’additionnent.

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40
Q

Où les afférences secondaires provenant des structures profondes font-elles des synapses ?

A

sur la partie moyenne ou proximale des dendrites des neurones épineux (par exemple, la dopamine près des synapses secondaires corticales).

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41
Q

Quel est le rôle des afférences secondaires provenant des structures profondes ?

A

Moduler le message provenant du cortex.

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42
Q

Que se passe-t-il avec les neurones épineux moyens au repos ?

A

Les neurones épineux moyens sont silencieux au repos.

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43
Q

Quel rôle jouent les canaux membranaires K+ dans le maintien du potentiel de repos des neurones épineux moyens ?

A

Les canaux membranaires K+ restent ouverts au potentiel de repos et induisent une « rectification entrante » qui contribue à garder le neurone au potentiel de repos.

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44
Q

Pourquoi est-il difficile pour un neurone épineux moyen d’atteindre un potentiel d’action ?

A

Le potentiel d’action est difficile à atteindre car plusieurs afférences excitatrices simultanées sont nécessaires pour activer le neurone.

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45
Q

Quel est le rôle du cortex et des autres afférences dans le fonctionnement du striatum ?

A

Le cortex et d’autres afférences annoncent un mouvement volontaire, après quoi les neurones épineux moyens déchargent pour initier les composantes du geste volontaire au bon moment.

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46
Q

Que se passe-t-il à la fin du mouvement dans le striatum ?

A

À la fin du mouvement, les neurones épineux moyens déchargent également, tandis que ceux qui ne sont pas impliqués dans le geste voulu restent en mode silencieux.

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47
Q

Quelle est la relation entre l’intensité des décharges des neurones épineux et la cible à atteindre ?

A

L’intensité des décharges des neurones épineux dépend de la position de la cible à atteindre, mais pas de la position de départ du membre.

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48
Q

Comment les connexions striato-pallidales sont-elles organisées ?

A

En faisceaux

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49
Q

Les voies impliquent quels mouvements?

A

Mouvements du tronc et des membres

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50
Q

Quelle est la voie directe pour les mouvements du tronc et des membres et quel est son effet ?

A

La voie directe est : Putamen → GPi → thalamus, et elle est activatrice (2 inhibitions)

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51
Q

Quelle est la voie indirecte pour les mouvements du tronc et des membres et quel est son effet ?

A

La voie indirecte (avec relais au NST) est inhibitrice et comporte 3 inhibitions

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52
Q

Quelles sont les voies indirectes?

A
  • Mvts réflexes des yeux et de la tête
  • Mvts oculaires
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53
Q

Comment sont contrôlés les mouvements réflexes des yeux et de la tête ?

A

NC → SNr → colliculi

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54
Q

Quelle est la voie impliquée dans les mouvements oculaires ?

A

FEF → NC → SNr → thalamus

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55
Q

Quel est l’état des NGC au repos en ce qui concerne l’ordre moteur du cortex ?

A

Au repos, il n’y a aucun ordre moteur du cortex vers le striatum.

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56
Q

Quel est l’effet du striatum sur le pallidum au repos ?

A

Au repos, le striatum n’inhibe pas le pallidum.

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57
Q

Quel est le rôle du GPi au repos ?

A

Au repos, le GPi inhibe le thalamus.

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58
Q

Quel est le rôle du GPe au repos ?

A

Le GPe inhibe le NST et laisse le GPi inhiber le thalamus.

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59
Q

Que fait le SNr au repos ?

A

Au repos, le SNr inhibe le colliculus supérieur.

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60
Q

Quel est l’impact de l’état de repos des NGC sur les mouvements volontaires ?

A

En l’absence de mouvement volontaire, le thalamus (pour les membres et le tronc) et les colliculi supérieurs (pour les yeux et la tête) sont inhibés.

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61
Q

Comment le cortex cérébral initie-t-il le mouvement dans les NGC ?

A

Le cortex cérébral active le striatum en l’informant du mouvement désiré.

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62
Q

Que se passe-t-il avec les faisceaux cortico-striato-pallidaux lorsque le mouvement est activé ?

A

Seul le faisceau associé au mouvement passe en mode activé, tandis que les autres faisceaux cortico-striato-pallidaux demeurent en mode repos.

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63
Q

Quel est le rôle du putamen dans la voie directe ?

A

Le putamen inhibe le GPi dans la voie directe, ce qui désinhibe le thalamus et permet le mouvement.

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64
Q

Quel est l’effet de l’inhibition du GPe par le putamen ?

A

L’inhibition du GPe par le putamen désinhibe le NST et permet l’activation du GPi dans la voie indirecte, ce qui bloque le mouvement contradictoire.

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65
Q

Quelle est la caractéristique de la convergence stricto-pallidale dans la voie directe ?

A

Dans la voie directe, 75 millions de neurones épineux moyens convergent vers 700 000 neurones du pallidum, ce qui crée une forte convergence (ratio 100:1).

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66
Q

Que permet la convergence importante dans la voie directe ?

A

Le striatum est réveillé par le cortex cérébral transmet donc dans la voie directe un signal activateur intense et précis du mot désiré.

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67
Q

Quelle est la caractéristique de la convergence dans la voie indirecte ?

A

Il n’y a pas de convergence dans la voie indirecte.

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68
Q

Quel type de signal le striatum transmet-il dans la voie indirecte ?

A

Le striatum transmet un faible signal inhibiteur du mouvement désiré dans la voie indirecte.

69
Q

Que se passe-t-il avec le striatum pour les mouvements indésirés ou compétitifs ?

A

Le striatum demeure au repos dans les deux voies pour les mouvements indésirés ou compétitifs.

70
Q

Quelle voie prédomine dans les mouvements ?

A

Voie directe activatrice et permet le geste.

71
Q

Où les axones dopaminergiques de la SNc font-ils synapse ?

A

Les axones dopaminergiques de la SNc font synapse sur la partie moyenne des dendrites des neurones épineux moyens du striatum.

72
Q

Comment la dopamine influence-t-elle la planification des mouvements ?

A

La dopamine influence la planification des mouvements provenant des afférences corticales (Glu).

73
Q

Quel effet ont les récepteurs D1 sur la voie directe ?

A

Les récepteurs D1 activent la voie directe activatrice.

74
Q

Quel effet ont les récepteurs D2 sur la voie indirecte ?

A

Les récepteurs D2 inhibent la voie indirecte inhibitrice.

75
Q

Quel est l’effet global de la dopamine dans les deux voies ?

A

Dans ces deux voies, la dopamine potentialise le mouvement.

76
Q

Qu’est-ce que la maladie de Parkinson ?

A

Maladie dégénérative de la SNc conduisant à une perte de dopamine = perte de la potentialisation dopaminergique (difficulté à initier et finir les mouvements désirés).

77
Q

Quels sont les principaux symptômes moteurs de la maladie de Parkinson ?

A

Les symptômes comprennent la bradykinésie/hypokinésie (e.g. mimique faciale, balancement des membres supérieurs à la marche), rigidité, posture parkinsonnienne, altération des réflexes posturaux, et tremblements de repos.

78
Q

Quelle est la caractéristique de la démarche dans la maladie de Parkinson ?

A

Festination initiale et petit pas.

79
Q

Quelle est l’origine génétique de la maladie de Parkinson ?

A

Moins de 10% des cas sont monogéniques, liés à des mutations dans des gènes comme α-synucléine, parkine, et DJ-1.

80
Q

Quel est le traitement de base pour la maladie de Parkinson ?

A

Le traitement de base consiste en la substitution de la dopamine, qui est recaptée par la SNc et libérée de manière plus ou moins physiologique.

81
Q

Quel est le traitement avancé pour la maladie de Parkinson ?

A

Le traitement avancé consiste en la stimulation cérébrale profonde: survolte le NST pour faciliter le mvt en empêchant l’inhibition de la voie indirecte

82
Q

Quelle est la cause de l’hyperkinésie ?

A

Inhibition insuffisante de la voie directe au repos, ce qui entraîne des mouvements indésirés.

83
Q

Qu’est-ce que l’hémiballisme ?

A

L’hémiballisme est caractérisé par des mouvements ballistiques des membres controlatéraux à la lésion.

84
Q

Quelle est la cause de l’hémiballisme ?

A

L’hémiballisme est causé par une lésion du NST.

85
Q

Quel est le mécanisme qui conduit à l’hémiballisme ?

A

La lésion du NST empêche ce dernier d’activer l’inhibition du GPi du thalamus, entraînant des mouvements involontaires au repos.

86
Q

Quelle est la cause principale de la maladie de Huntington ?

A

Dégénérescence des neurones inhibiteurs du striatum (noyau caudé et putamen) qui projettent vers le GPe, accentuant l’inhibition du GPe sur le NST.

87
Q

Quelle est l’effet de la dégénérescence des neurones inhibiteurs dans la maladie de Huntington ?

A

L’effet est similaire à la destruction du NST dans l’hémiballisme, NST n’active plus l’inhibition par le GPi du thalamus

88
Q

Comment est héritée la maladie de Huntington ?

A

Maladie monogénique autosomale dominante, causée par une mutation du gène huntingtine.

89
Q

À quel âge les symptômes de la maladie de Huntington apparaissent-ils ?

A

généralement après 40 ans

90
Q

Quels sont les symptômes moteurs caractéristiques de la maladie de Huntington ?

A

La chorée, qui se manifeste par des mouvements rapides, saccadés et erratiques.

91
Q

Quels troubles psychiatriques peuvent être associés à la maladie de Huntington ?

A

La dépression, l’irritabilité/impulsivité et la paranoïa.

92
Q

Quels symptômes cognitifs peuvent apparaître dans la maladie de Huntington ?

A

Un déclin cognitif, notamment des troubles de la mémoire et de l’attention.

93
Q

Quelle est l’importance du cervelet en termes de poids et de cellules dans l’encéphale ?

A

Le cervelet représente 10 % du poids de l’encéphale, mais contient 50 % des cellules cérébrales.

94
Q

Quelle est l’organisation générale de l’anatomie du cervelet ?

A

L’anatomie du cervelet suit un schéma : afférences → cortex → noyaux profonds → efférences.

95
Q

Comment l’architecture et la physiologie du cervelet sont-elles structurées ?

A

Organisées de manière à ce que les fibres moussues et grimpantes excitent les cellules de Purkinje, qui inhibent ensuite les noyaux profonds

96
Q

Les fonctions du cervelet sont-elles homogènes dans toutes ses régions ?

A

Non, les fonctions varient entre les différentes régions du cervelet.

97
Q

Quelle est la fonction du cervelet concernant les mouvements volontaires ?

A

Le cervelet compare les afférences périphériques et le programme moteur pour coordonner le mouvement en direct, et utilise la correction d’erreurs pour améliorer l’exécution des mouvements volontaires futurs.

98
Q

Comment le cervelet influence-t-il les mouvements réflexes ?

A

Le cervelet corrige les mouvements réflexes futurs, notamment pour l’équilibre, la posture et l’oculomotricité.

99
Q

Quelles sont les autres fonctions du cervelet en dehors des mouvements ?

A

Le cervelet régule le tonus musculaire et la proprioception, bien que cette dernière soit altérée pendant les mouvements actifs.

100
Q

Quels types de fonctions cognitives sont impliquées dans le cervelet ?

A

Les fonctions émotionnelles, exécutives, visuo-spatiales et langagières.

101
Q

Comment est la localisation stratégique de l’anatomie du cervelet ?

A
  • Derrière le tronc cérébral auquel il est relié par trois pédoncules pour module la motricité
  • Supérieur: Vers le mésencéphale et le cerveau
  • Moyen: Controune le 4e ventricule vers la protubérance
  • Inférieur: Vers le bulbe et la ME
102
Q

De où provient les afférences du cervelet ?

A

Par les pédoncule cérébelleux moyens.

103
Q

De où provient les efférentes du cervelet ?

A

Par un relais obligé sur les noyaux profonds et par les pédoncules supérieur vers le cerveau et par les pédoncules inférieur vers les noyaux vestibulaires.

104
Q

Quels sont les trois principaux lobes du cervelet ?

A

Le lobe antérieur, le lobe postérieur et le lobe flocculo-nodulaire

105
Q

Comment peut-on diviser le cervelet d’un point de vue macroscopique, en plus des lobes ?

A

Un vermis et deux hémisphères

106
Q

Comment est l’anatomie du cervelet ?

A
  • Cortex
  • Matière blanche
  • Noyau profond
107
Q

Vrai ou faux : chacune des divisions corticales est associée à ses noyaux profonds.

108
Q

La division latérale est associée à quel noyau ?

109
Q

La division intermédiaire est associée à quel noyau ?

A

Interposé (globuleux et emboliforme)

110
Q

La division médiane est associée à quel noyau ?

A

Fastigiaux

111
Q

La division du lobe flocculo-nodulaire est associée à quel noyau ?

A

Noyau du VIII (dans le tronc cérébral)

112
Q

Quels sont les rôles principaux du vestibulo-cervelet (flocculo-nodulaire) ?

A

Les réflexes d’équilibre et la coordination de la tête et des yeux

113
Q

Quelles sont les principales afférences du vestibulo-cervelet ?

A

Les afférences proviennent des systèmes vestibulaire qui se projettent vers le noyau vestibulaire et visuel.

114
Q

Quelle est la fonction et quelles sont les efférences médianes du vestibulo-cervelet ?

A
  • Efférences médianes : vers le noyau vestibulaire et la voie vestibulo-spinale
  • Fonction : régulant les muscles extenseurs
115
Q

Que provoque une lésion de la région médiane (nodulus) ?

A

Déséquilibre et trouble posturaux.

116
Q

Quelle est la fonction et quelles sont les efférences latérales du vestibulo-cervelet ?

A
  • Efférences latérales : vers les noyaux vestibulaires, les noyaux oculomoteurs
  • Fonction : régulent les muscles cervicaux
117
Q

Quels sont les effets d’une lésion de la région latérale ?

A

Poursuite oculaire dysharmonieuse.

118
Q

Quelle est la représentation somatotopique dans le spino-cervelet ? (Médiane, paramédiane)

A
  • Région médiane : associée aux structures axiales
  • Région paramédiane : associée parties distales des membres
119
Q

Quelles sont les afférences du cervelet médian ?

A

Les afférences sont principalement proprioceptives, ainsi que visuelles, auditives, vestibulaires et provenant de la formation réticulée.

120
Q

Quelles sont les efférences du cervelet médian ?

A

Les efférences passent par le noyau fastigial et se dirigent vers les structures impliquées dans le contrôle des mouvements.

121
Q

Quelles sont les afférences du cervelet paramédian (intermédiaire) ?

A

Les afférences proviennent des propriocepteurs et autres récepteurs mécano-sensitifs des segments distaux des membres ipsilatéraux.

122
Q

Par où entrent les afférences dans le cervelet paramédian (intermédiaire) ?

A

Par le pédoncule cérébelleux inférieur

123
Q

Quelles sont les efférences du cervelet paramédian ?

A

Par les noyaux interposés, puis par les pédoncules supérieurs

124
Q

Quel est le rôle du cervelet paramédian ?

A

Le cervelet paramédian coordonne en temps réel les mouvements volontaires des extrémités.

125
Q

Quelle est l’influence du cervelet paramédian sur la voie corticospinale latérale ?

A

Le cervelet paramédian module les paramètres cinétiques des mouvements des membres.

126
Q

Quel effet a le cervelet paramédian sur les muscles agonistes et antagonistes ?

A

Le cervelet paramédian a une action excitatrice sur les muscles agonistes au début du mouvement et sur les antagonistes à la fin.

127
Q

Quel est le rôle principal du cervelet latéral (cérébro-cervelet) ?

A

Le cervelet latéral est impliqué dans la planification de l’enchaînement des mouvements volontaires.

128
Q

Quelles sont les afférences du cervelet latéral ?

A

Le cortex prémoteur informe de l’intention de mvt -> décussation et entrée par
le pédoncule moyen vers le cortex latéral

129
Q

Quelles sont les efférences du cervelet latéral ?

A

Les efférences passent par le noyau dentelé et sortent par le pédoncule supérieur, synapsant sur plusieurs structures.

130
Q

Quel est le deuxième rôle principal du cervelet latéral ?

A

L’apprentissage moteur

131
Q

Quelles sont les afférences impliquées dans l’apprentissage moteur dans le cervelet latéral ?

A

Plusieurs structures envoient des afférences à l’olive bulbaire, qui projette des fibres grimpantes.

132
Q

Quel est le mécanisme activé en cas de ‘mismatch’ entre intention et exécution ?

A

Une correction activée.

133
Q

Quels sont les autres rôles du cervelet latéral en dehors de l’apprentissage moteur ?

A

Fonction cognition.

134
Q

Que provoquent les lésions cérébelleuses sur la planification et l’exécution des mouvements ?

A

Les lésions cérébelleuses empêchent la planification de l’exécution du mouvement volontaire.

135
Q

Quelles sont les conséquences des lésions cérébelleuses sur les réflexes posturaux ?

A

Perte de l’ajustement des réflexes posturaux

136
Q

Quelles perturbations sont liées à l’ajustement oculomoteur?

A

Les lésions cérébelleuses

137
Q

Quelle est la caractéristique de l’atteinte motrice en cas de lésion cérébelleuse ?

A

Les manifestations des lésions cérébelleuses sont ipsilatérales à la lésion.

138
Q

Quelles sont les caractéristiques du syndrome hémisphérique (lésion du cervelet latéral paramédian) ?

A

Troubles dynamiques avec des manifestations appendiculaires ipsilatérales

139
Q

Qu’est-ce que l’adiadococinésie ?

A

L’incapacité à réaliser des mouvements alternés rapides

140
Q

Quelles manifestations sont observées dans le syndrome vermien (lésion du cervelet médian et vestibulo-cervelet) ?

A

Troubles statiques avec des manifestations axiales

141
Q

Quelles sont les 3 couches du cortex cérébelleux ?

A
  • Moléculaire
  • Purkinje
  • Granulaire
142
Q

Quelles sont les caractéristiques principales des cellules de Purkinje ?

A

Les cellules de Purkinje sont les principales cellules effectrices du cervelet.

143
Q

Où les cellules de Purkinje reçoivent-elles leurs afférences ?

A

Elles reçoivent des afférences provenant du cerveau, du tronc cérébral et de la moelle épinière.

144
Q

Comment sont structurées les dendrites des cellules de Purkinje ?

A

Les cellules de Purkinje possèdent des dendrites très ramifiées dans la couche moléculaire.

145
Q

Quelles sont les deux types de cellules qui activent les cellules de Purkinje ?

A

Cellules granulaires
Cellules olivaires (olive inférieure ou olive bulbaire)

146
Q

Que se passe-t-il lorsque l’axone des cellules de Purkinje fait synapse ?

A

L’axone des cellules de Purkinje fait synapse inhibitrice sur les noyaux profonds du cervelet ou le noyau vestibulaire, ce qui constitue un relai essentiel pour la transmission des signaux cérébelleux.

147
Q

Quelles afférences reçoivent les cellules granulaires ?

A
  • Proprioceptives : provenant de la moelle et du tronc cérébral
  • Informations sur le mouvement en cours : provenant du cortex cérébral via les noyaux pontiques
148
Q

Combien de cellules granulaires existe-t-il et quelle est leur particularité structurelle ?

A

Il y a environ 100 milliards de cellules granulaires. Leur axone se divise en deux branches, appelées fibres parallèles, qui sont orientées perpendiculairement au plan des cellules de Purkinje.

149
Q

Quelle est l’activité des cellules granulaires ?

A

Les cellules granulaires ont une activité activatrice.

150
Q

Quelle est l’influence de chaque cellule granulaire sur une cellule de Purkinje ?

A

Chaque cellule granulaire a une influence faible sur une cellule de Purkinje, car une fibre parallèle établit peu de synapses avec une cellule de Purkinje, ce qui génère un signal faible.

151
Q

Quelle est l’influence collective des cellules granulaires sur les cellules de Purkinje ?

A

Une fibre parallèle établit des synapses activatrices sur plus de 10 000 cellules de Purkinje, et chaque cellule de Purkinje est innervée par 200 000 à 1 000 000 fibres parallèles.

152
Q

Comment les cellules de Purkinje génèrent-elles leur potentiel d’action ?

A

Les cellules de Purkinje génèrent des points simples et fréquents, jusqu’à 100 par seconde au repos, avec des fréquences encore plus élevées en pleine action. Ces potentiels d’action exercent une inhibition sur les noyaux profonds.

153
Q

Quel est l’effet des afférences transmises par les fibres moussues durant un mouvement ?

A

Les afférences transmises par les fibres moussues changent continuellement, modifiant ainsi la fréquence des décharges des cellules de Purkinje pour atteindre la cible.

154
Q

Quels sont les deux mécanismes qui bloquent l’activité inhibitrice des cellules de Purkinje ?

A
  • Activation directe des noyaux profonds par les fibres moussues.
  • Inhibition des cellules de Purkinje par différents interneurones inhibiteurs.
155
Q

Quelle est la fonction des cellules étoilées dans le cervelet ?

A

Les cellules étoilées inhibent les dendrites des cellules de Purkinje.

156
Q

Quel est le rôle des cellules en panier dans le cervelet ?

A

Les cellules en panier inhibent puissamment le corps des cellules de Purkinje.

157
Q

Quelle est la fonction des cellules de Golgi dans le cervelet ?

A

Les cellules de Golgi inhibent les cellules granulaires, ce qui bloque leur activation des cellules de Purkinje.

158
Q

Quelle est l’afférence principale des cellules de l’olive inférieure ?

A

Afférences sensorielles de la périphérie et du cortex

159
Q

Comment se caractérise l’activité des cellules de l’olive inférieure ?

A

L’activité des cellules de l’olive inférieure est activatrice.

160
Q

Quelle est la particularité de la convergence et de la divergence des cellules de l’olive inférieure ?

A

Il n’y a pas de convergence : chaque cellule de Purkinje est innervée par une seule cellule olivaire. Il y a aussi peu de divergence.

161
Q

Quelle est l’importance de chaque cellule olivaire ?

A

Chaque cellule olivaire a une influence déterminante, son axone s’enroule sur la partie proximale des dendrites d’une cellule de Purkinje, réalisant jusqu’à 1000 synapses.

162
Q

Quelle est la fréquence des potentiels d’action dans les cellules de Purkinje en réponse à l’activité des cellules de l’olive inférieure ?

A

Les potentiels d’action dans les cellules de Purkinje sont des pointes complexes et se produisent à une fréquence plus rare, environ 1 à 2 par seconde.

163
Q

Comment les collatérales des fibres grimpantes influencent-elles les noyaux profonds ?

A

Les collatérales des fibres grimpantes activent directement les noyaux profonds, ce qui a un effet opposé à l’inhibition exercée sur les noyaux profonds par les cellules de Purkinje.

164
Q

Quel est le rôle de l’olive inférieure dans l’apprentissage moteur par le cervelet ?

A

L’olive inférieure hyper-synchronise l’activation de chaque fibre grimpante sur quelques cellules de Purkinje, facilitant l’apprentissage moteur.

165
Q

Quel processus cellulaire est déclenché par l’activation des fibres grimpantes ?

A

L’activation des fibres grimpantes entraîne une entrée massive de Ca²⁺ dans les cellules de Purkinje, ce qui induit une plasticité synaptique.

166
Q

Quels sont les effets de l’entrée de Ca²⁺ dans les cellules de Purkinje ?

A
  • Phosphorylation de protéines
  • Endocytose des récepteurs AMPA
  • Expression génique et synthèse protéique
167
Q

Quel est le résultat de ces changements biochimiques dans les cellules de Purkinje ?

A

La plasticité synaptique entraîne une modulation durable de l’efficacité de la synapse entre les fibres parallèles et les cellules de Purkinje.

168
Q

Est-ce que d’autres mécanismes sont impliqués dans l’apprentissage moteur ?