Cours 14 Recherche en partenariat et psychologie Flashcards

1
Q

Qu’est-ce que permet la collaboration entre chercheurs et acteurs du milieu dès la conception d’un projet?

A
  • constitue un gage de succès pour la mise en oeuvre de programmes à données probantes
  • maximise les opportunités de mobilisation des connaissances issues de la recherche
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2
Q

Quels sont les 4 idées du partenariat ?

A

 Idée d’union

 Idée d’entente formelle

 Idée de mise en commun

 Idée d’action

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3
Q

Qu’est-ce qu’implique l’idée d’union?

A

 union de plusieurs parties prenantes, qu’il s’agisse d’individus, de groupes ou d’organisations.

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4
Q

Qu’est-ce qu’implique l’idée d’entente formelle?

A

On parle de s’entendre pour agir ensemble, d’un traité, d’un accord, d’un protocole, etc. Cette entente peut être circonstancielle, i.e. valide uniquement dans un contexte donné.

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5
Q

.Qu’est-ce qu’implique l’idée de mise en commun?

A

les unions et les ententes se créent autour de quelque chose que les diverses parties ont en commun : une mission commune, un désir commun, un intérêt commun, un adversaire commun, etc.
-préalable : langage commun (entre divers professionnelles)

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6
Q

Qu’est-ce qu’implique l’idée d’action?

A

Ces individus, groupes ou organisation s’unissent et s’entendent dans le but de faire quelque chose en rapport avec ce qu’ils ont en commun (réaliser un projet, défendre un intérêt, s’opposer à un adversaire, etc.)

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7
Q

Une 5e idée s’ajoute dans le cas des partenariats de recherche, laquelle?

A

L’idée d’innovation (créer ou trouver des solutions nouvelles)

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8
Q

Vrai ou faux? Les chaires de partenariat existent depuis longtemps dans le domaine psychologique.

A

Faux. Les chaires de partenariat existent depuis longtemps dans le domaine INDUSTRIEL.

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9
Q

Pourquoi, en sciences sociales, les chaires de partenariat ne sont pas aussi populaires?

A

Parce qu’ils n’y a pas assez d’argent pour les mettre en place.

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10
Q

Quel forme a pris le partenariat en sciences sociales? Que vise-t-elle?

A

Par la recherche action, la recherche participative et la recherche collaborative. Vise la conscientisation, l’émancipation, l’empowerment, la réponse aux besoins des communautés, le développement de la capacité, etc.

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11
Q

Quels sont les 2 traditions empruntées par la recherche en partenariat en sciences sociales?

A
  • Comme dans le domaine des technologies, elle valorise les applications pratiques des résultats de recherche dans un esprit d’innovation et d’amélioration de la performance.
  • Elle souhaite toutefois le faire en restant fidèle à sa mission sociale, qui consiste à améliorer le bien-être des personnes et des populations (approche moins centrée sur le profit)
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12
Q

Comment s’est articulé la partenariat chercheurs-acteurs au Québec?

A

A pris son essor au début des années 90 par le FRQ-SC (soutien aux équipes de recherche) sous forme de :

  • Équipe universitaire (déployer une programmation scientifique pour contribuer de manière innovante à la structuration et à l’avancement des connaissances.)
  • Équipe en partenariat (en plus de favoriser la collaboration entre des milieux de pratique et des chercheurs à touts les étapes de la programmation scientifique, la programmation vise à répondre aux besoins des milieux de pratique et créent des alliances durables entre les chercheurs et les milieux de pratique soit : des organismes ou des établissements des secteurs public, communautaire ou privé, engagés dans divers champs d’action ou encore dans la production de biens ou services.)
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13
Q

Donnez des exemples de partenariat de la FRQ-SC.

A

JEFAR
VIES
Centre de recherche et d’intervention sur le suicide et l’euthanasie
Équipe de recherche sur la violence conjugale
ÉRAMSE

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14
Q

Comment s’est articulé la partenariat au Canada?

A

Par la notion d’alliance de recherche université-communauté. Le partenariat est arrivé avec la CRSH (subventions de partenariat).

  • Elles permettent l’établissement de partenariats entre les chercheurs, les entreprises et d’autres partenaires afin d’approfondir les connaissances sur d’importantes questions d’ordre intellectuel, social, économique et culturel.
  • Aussi, grâce à la coopération et au partage du leadership intellectuel, ces subventions permettent aux partenaires d’innover, de renforcer la capacité des établissements et de rendre les connaissances scientifiques accessibles.
  • Enfin, le directeur de projet est chargé de la direction général du partenariat. Par contre, la gouvernance et le leadership intellectuel peuvent être exercés par les chercheurs ou les partenaires des secteurs public, privé et sans but lucratif.
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15
Q

Donnez des exemples de partenariat de la CRSH.

A
  • Chaire de partenariat en prévention de la maltraitance
  • Canadian observatory on homelessness
  • Etc.
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16
Q

Quels sont les possibles partenaires dans un partenariat chercheurs-acteurs?

A
  • Ministères et organismes publics qui élaborent les politiques concernant les grandes missions sociales de l’État (Santé et services sociaux, Éducation, Famille, Justice, Immigration, Travail et emploi, etc.)
  • Établissements qui offrent des services à la population dans ces mêmes domaines.
  • Organismes communautaires et leurs regroupements
  • Municipalités
  • Ordres professionnels
  • Fondations ou entreprises privées
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17
Q

Quelle est la finalité des partenariats de recherche?

A

L’innovation sociale.

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18
Q

Qu’est-ce qu’implique l’innovation sociale?

A
  • Résultante d’une collaboration entre des professeurs et des acteurs impliqués dans une problématique sociale.
  • Émerge d’un désir de sortir des pratiques courantes pour résoudre un problème en faisant appel à la mobilisation d’une diversité de connaissances et de compétences.
  • Implique la participation active des preneurs potentiels durant le développement et l’expérimentation d’une solution et cette solution doit être intégrée dans les pratiques ou utilisée par les acteurs du milieu
19
Q

Quelles sont les caractéristiques d’une pratique innovante ou « de pointe » ?

A
  • Son élaboration demande de l’expertise et du temps (processus)
  • Elle provient clairement d’un besoin de s’améliorer, de se développer, de devenir meilleur
  • Elle représente une nouveauté par rapport aux pratiques courantes (différent de ce qu’on fait déjà)
  • Elle a le potentiel de s’intégrer de façon durable à l’organisation des services existante
  • Elle est nécessairement liée à la recherche : développée sur la base des connaissances scientifiques récentes (fondements empiriques et théoriques solides) et volonté de démontrer son efficacité (recherche évaluative)
20
Q

Comment a débuté la création de la Chaire de partenariat en prévention de la maltraitance?

A

Plusieurs conditions favorables qui ont créer l’opportunité:

 Conférence de Matthew Sanders (Triple P) à Montréal

 Un groupe de chercheurs s’intéresse à expérimenter ce programme au Québec

 Le CRSH lance un nouveau programme de financement de la recherche: « Subventions de partenariat »

 Démarche auprès d’un partenaire potentiel (« preneur potentiel »)

21
Q

Quelles sont les caractéristiques du programme de la Chaire de partenariat en prévention de la maltraitance?

A

Système d’intervention structuré, manualisé, « clé- en mains », qui vise à

  • favoriser les « pratiques parentales positives »
  • réduire les PC de l’enfant

Données probantes:
fondements scientifiques et efficacité éprouvée

 Développé par Matthew Sanders (Australie)

 S’adresse aux parents d’enfants de 0 à 12 ans

Approche populationnelle de santé publique
-Système en cinq niveaux d’intervention d’intensité croissante et de plus en plus ciblée

22
Q

Quels sont les 2 axes de la Chaire de partenariat en prévention de la maltraitance?

A

Axe 1 : Connexion : Mobilisation, échanges et arrimages

Axe 2: Savoir : Analyse,
monitoring et évaluation

23
Q

Qu’est-ce qu’implique l’Axe 1 de la Chaire de partenariat en prévention de la maltraitance?

A

Mobiliser et soutenir un partenariat multiniveaux (provincial, régional, local) dans la planification, l’élaboration et la mise en oeuvre d’une stratégie “en gradins” de prévention de la maltraitance envers les enfants

24
Q

Qu’est-ce qu’implique l’Axe 2 de la Chaire de partenariat en prévention de la maltraitance?

A

Alimenter scientifiquement et évaluer une stratégie populationnelle “en gradins” de prévention de la maltraitance, qui tienne compte des besoins et des ressources du milieu.

25
Q

Comment a-t-on choisi les territoires de la Chaire de partenariat en prévention de la maltraitance?

A

Québec et Montréal= Territoires expérimentale, car les partenaires provenaient de ces régions. Territoires de comparaison et expérimental.

1 région contrôle (sans intervention) par territoire (Mtl: Trois-Rivières et Qc: Chicoutimi)

Choix de territoires où il y a des familles, considération du nombre de signalement d’enfants maltraités et considération de la proportion de familles vivant sous le seuil de pauvreté.

Acteur central = CSLC dans chacune des communautés

26
Q

Comment a été implanté la Chaire de partenariat en prévention de la maltraitance?

A

2012: Financement
2013: Analyse de besoins, ressources, readiness

2015-2016: Questionnaires partenaires, entretiens, implantation 3P et monitoring

2017-2018: Pérennité? (continue de fonctionner?)

2015-2018: Questionnaires prétests et posttest

  • Groupe expérimental (2 territoires expérimentaux): 300 parents (reçoivent 3P)
  • Groupe témoin « actif » (2 territoires de comparaison): 100 parents (reçoivent l’intervention usuelle)

2014 et 2017 : Deux enquêtes de population (sondage téléphonique)

2008-2018 : Extraction annuelle des statistiques de signalements DPJ

27
Q

Que comprend la mobilisation du partenariat pour la Chaire de partenariat en prévention de la maltraitance?

A
  1. Alliances fondatrices
  2. Priorisation/sélection des territoires
  3. Mobilisation des communautés ciblées
  4. Transition entre la fin de la recherche et l’appropriation de la communauté du projet
28
Q

Que comprend les alliances fondatrices effectuées de l’automne 2010 au printemps 2012 de la Chaire de partenariat en prévention de la maltraitance??

A

 Alliances avec des organisations ayant une mission provinciale ou régionale.

 Rôle stratégique: • soutenir et stimuler le développement du projet en assurant la liaison entre la Chaire et leurs réseaux/membres
• positionner le projet par rapport aux enjeux sociétaux actuels concernant les familles et les jeunes vulnérables.

 Création de la chaire/demande et obtention de financement

29
Q

Donnez des exemples de partenaires nationaux fondateurs de la Chaire de partenariat en prévention de la maltraitance?

A

MSSS : Financer le projet; participer à la gouvernance; apporter une expertise en matière d’élaboration de programmes et de politiques publics.

ACJQ : Financer le projet; participer à la gouvernance; alimenter la réflexion sur la pérennité de l’intervention et sa dissémination.

AQESSS : Participer à la gouvernance; soutenir l’établissement de partenariats avec les

CSSS : des territoires ciblés; alimenter la réflexion sur la pérennité de l’intervention et sa dissémination.

AQCPE : Apporter une expertise en petite enfance; susciter et soutenir la collaboration des CPE des territoires ciblés.

FQOCF : Apporter une expertise en intervention communautaire; susciter et soutenir la collaboration des organismes communautaires familles au projet.

30
Q

Que comprend la priorisation/sélection de territoires effectuées de l’été 2012 au printemps 2013 de la Chaire de partenariat en prévention de la maltraitance?

A

 Priorisation d’une approche territoriale et communautaire – ciblage de territoires de CLSC selon divers indicateurs populationnels et de vulnérabilité des familles.

 Mobilisation des CSSS et formalisation de leur engagement.

 Rôle-pivot du CSSS dans la mise en œuvre de Triple P:

  • Responsabilité populationnelle et “jeunes en difficulté”
  • Réseau local de services
31
Q

Que comprend la mobilisation des communautés ciblés effectuées de l’automne 2013 à…?

A
  • Embauche d’une coordonnatrice locale d’implantation dans chaque territoire ciblé
  • Au-delà des établissements SSS, identifier des divers acteurs concernés par le soutien à la parentalité et la prévention des mauvais traitements envers les enfants.
  • Milieu communautaire (OC, services municipaux)
  • Milieu éducatif (CPE, écoles)
  • Établissement d’une stratégie d’approche de ces divers acteurs; se documenter sur leurs activités et leurs services.
  • Mobilisation de ces acteurs dans le projet.
32
Q

Qu’est-ce qu’implique la science de l’implantation?

A

On doit effectuer des étapes d’implantation pour permettre d’obtenir des résultats intéressants.

33
Q

Quel modèle d’implantation a été utilisée par la Chaire de partenariat en prévention de la maltraitance?

A

Quality implementation framework.
Phase 1 : Documenter, essayer de comprendre l’environnement dans lequel on va implanté le projet
Phase 2 : Créer une structure l’implantation en créant des équipes d’implantation
Phase 3 : Implantation, offre le programme et le soutien de façon continue
Phase 4 : Pense au future du programme et au futur des façons qui sont efficaces d’implanter un nouveau programme

34
Q

Quel est le processus à l’intérieur d’un partenariat de recherche?

A
Ce sont des relations humaines avant tout donc:
 La confiance : une condition de base
 Leadership affirmé et participatif 
 Prise de décision collective
 Synergie entre les partenaires
 Gestion / coordination
35
Q

Qu’est-ce qu’implique la confiance dans un partenariat de recherche?

A

 Faire preuve de franchise et transparence (pas d’agendas cachés, pas de dissimulation d’information, pas de cliques qui se réunissent en cachette…)

 Permettre, valoriser et respecter une diversité de points de vue et de types de contribution

 Respecter ses engagements, tenir ses promesses, « faire sa part »

 Agir pour le bien commun (et pas seulement pour son propre profit)

 Se montrer soutenant pour les autres partenaires

36
Q

Qu’est-ce qu’implique le leadership dans un partenariat de recherche?

A

Créer un environnement ouvert et respectueux, favorable au développement de relations de confiance

Avoir une vision et pouvoir la communiquer
- « Des collectivités bienveillantes pour la bientraitance des enfants »

Rassembler, inspirer, motiver, mobiliser

Être imputable, assumer la responsabilité

Favoriser l’empowerment de tous les partenaires

Savoir résoudre des conflits

Être créatif

Savoir mettre à profit les perspectives, compétences et ressources de partenaires diversifiés

37
Q

Qu’est-ce qu’implique la prise de décision dans un partenariat de recherche?

A

 Consulter, échanger, favoriser la participation de tous

  • éviter de mettre des partenaires à l’écart
  • Risque: frein à l’action

 Rechercher le confort optimal de tous afin de favoriser l’adhésion – recherche de compromis acceptables

38
Q

Qu’est-ce qu’implique la synergie dans un partenariat de recherche?

A

La manière dont les partenaires collaborent et ce qu’ils arrivent à accomplir ensemble:

 Tenir compte des points de vue et des priorités de tous les partenaires

 Se doter d’objectifs communs, compris et soutenus par tous les
partenaires

 Être au fait de ce qui existe déjà dans la communauté pour répondre au problème auquel s’attaque le partenariat

 Mettre en œuvre collectivement des solutions novatrices susceptibles de fonctionner et les intégrer aux services et programmes existants (arrimages)

 Aller chercher les appuis nécessaires à l’avancement du travail

 Communiquer clairement entre eux et avec les membres de la communauté

39
Q

Qu’est-ce qu’implique la gestion et la coordination dans un partenariat de recherche?

A

*** Un chercheur qui dirige un partenariat de recherche doit accepter de devenir un peu gestionnaire. Il doit aussi s’adjoindre des ressources qui vont l’appuyer dans ce volet de la tâche.

 Coordonner les communications à l’interne et à l’externe
 Organiser les activités et les réunions
 Minimiser les barrières à la participation
 Administrer les fonds
 Orienter les nouveaux partenaires
 Évaluer les progrès et les impacts du partenariat

40
Q

Comment les ressources dans un partenariat de recherche peuvent influencer les résultats?

A

Par la
 Suffisance des ressources
 Utilisation efficiente des ressources

41
Q

Qu’est-ce qu’implique la suffisance des ressources dans un partenariat de recherche?

A

Financières et matérielles
 Argent
 Espaces, locaux
 Équipements et fournitures

Temps des partenaires

En nature
 Compétence et expertise
 Données et informations
 Relations avec les populations visées
 Relations avec les décideurs
 Légitimité et crédibilité
 Influence et capacité à rassembler les gens pour des réunions ou des activités
42
Q

Qu’est-ce qu’implique la suffisance des ressources dans un partenariat de recherche?

A

Appréciation de la manière dont le partenariat utilise les ressources qui sont à sa disposition afin d’atteindre ses objectifs:
Bon rapport coût / bénéfice

43
Q

Vrai ou faux? Les bénéfices et les retombés d’un partenariat de recherche se mesurent.

A

Vrai. Instrument de mesure existante.