Cours 12 Aide naturelle Flashcards

1
Q

L’aide naturelle est _______ à l’expérience humaine

A

L’aide naturelle est inhérente à l’expérience humaine

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
2
Q

Qu’est-ce qu’à amener la révolution concernant l’aide à la moitié du 20e siècle?

A

Changement de perspective. Nous sommes passé de de consommateur de soins à producteur de soins.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
3
Q

Quels sont les valeurs et principes du système de soins actuel?

A

L’ancrage dans les valeurs et principes du système de soins actuel :
– Partenariat avec les membres de l’entourage
– Partage des responsabilités
– Soins et services axés vers le rétablissement

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
4
Q

Quelles sont les composantes du réseau social? (4)

A

Réseau formel d’aide

Réseaux d’aide :
• semi-formel
• informel

Réseau social personnel

Réseau de soutien

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
5
Q

Donnez des exemples du réseau informel d’aide.

A
Gens qui dépassent leur mandat premier
• La voisine serviable
• Un voisin de table à la bibliothèque
• La gérante de caisse ou banque
• La coiffeuse
• Le commis au dépanneur
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
6
Q

Vrai ou faux? 3X plus de personnes font de l’aide direct que du bénévolat au Québec.

A

Faux. 2X plus de personnes font de l’aide direct que du bénévolat au Québec.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
7
Q

À quoi servent les interventions sur le réseau informel d’aide?

A

Organiser le réseau informel d’aide pour qu’il exerce davantage un rôle de soutien en l’appuyant concrètement

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
8
Q

Quel projet a été mis en place par rapport aux propriétaires de dépanneur et le réseau d’aide informel?

A

Des propriétaires de dépanneurs d’un quartier ont reçu de l’information sur les conditions associées à la schizophrénie et les ressources à contacter en cas de besoin de leurs clients.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
9
Q

Donnez des exemples du réseau semi-formel d’aide.

A

Les personnes pivots
Les groupes d’entraide
Les ressources dirigées et gérées par les pairs-aidants

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
10
Q

Quelles sont les caractéristiques des personnes-pivots?

A

• Aptitudes naturelles à aider
• Brièvement formées
• Suivies
Elles agissent dans le cadre d’un programme soutenu par le milieu.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
11
Q

Donnez des exemples de personnes-pivots. (2)

A

• Médiateur : un élève servant de médiateur
– Forces et limites de ces médiations (ex. autonomie de résolutions de problèmes, discrimination, besoin d’un intervenant, etc.)
– Autres rôles : tuteur scolaire , accueil des nouveaux, peer counselor (grandes oreilles), etc.

• Sentinelle : un collègue de travail ayant accepté de participer à un programme de sentinelles
– Citoyen adulte qui s’implique bénévolement dans son milieu
– Agit comme un relais entre la personne suicidaire et les ressources d’aide

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
12
Q

Quelle est la différence entre une personne-pivot et un intervenant professionnel pivot?

A

• Un intervenant professionnel pivot :
– travaille au sein d’une équipe en santé mentale
– à assurer la liaison (d’où le mot pivot) entre les ressources (spécialisées ou génériques et celles des proches) et la personne qui a le problème de santé mentale
– « et s’assure que la personne et ses proches sont accompagnées et soutenues dans l’expression de leurs besoins et préférences et les aide à faire des choix ».
• Peut détenir un diplôme ou encore une expérience pertinente.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
13
Q

En quoi consiste les groupes d’entraide?

A

Les membres des groupes d’entraide sont des gens comme vous et moi qui, motivés par un problème partagé et une volonté de changer la situation, se sont réunis et ont inventé une façon de faire face.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
14
Q

Qu’est-ce qu’ont en commun les gens de groupes d’entraide?

A

– Le courage de faire une analyse différente de la source des problèmes et des solutions.
– Une révolte face aux manques de ressources ou services.
– Une croyance au potentiel des gens vivant le problème et aux solutions au niveau local.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
15
Q

Les groupes d’entraide sont les _______ lieux d’______ des pairs-aidants.

A

Les groupes d’entraide sont les premiers lieux d’expression des pairs-aidants.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
16
Q

Donnez des exemples de groupes d’entraide.

A
  • Les Alcooliques Anonymes
  • APUR (Association de personnes utilisatrices des services en santé mentale de la région de Québec)
  • Les Amis compatissants
  • La Boussole
  • Fondation de la maladie coeliaque
  • ManKind Project International (MKPI)
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
17
Q

Aux États-Unis :
• on estime qu’environ ___ personne(s) atteinte(s) de troubles de santé mentale
graves sur _____ participe à un groupe d’entraide

A

Aux États-Unis :
• on estime qu’environ une personne atteinte de troubles de santé mentale graves sur cinq participe à un groupe d’entraide

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
18
Q

Aux États-Unis :
• on estime qu’il y a ____ fois plus de groupes dirigés par des personnes atteintes de troubles de santé mentale et des membres de leur famille que de services gérés par des professionnels

A

Aux États-Unis :
• on estime qu’il y a deux fois plus de groupes dirigés par des personnes atteintes de troubles de santé mentale et des membres de leur famille que de services gérés par des professionnels

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
19
Q

Aux États-Unis :
on estime qu’il y a _____ de personnes qui fréquentent les groupes d’entraide
que de personnes qui suivent une psychothérapie

A

Aux États-Unis :
on estime qu’il y a autant de personnes qui fréquentent les groupes d’entraide
que de personnes qui suivent une psychothérapie

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
20
Q

Quels sont les valeurs et principes communs avec la psychologie communautaire de l’entraide?

A
  • Favoriser l’expression des personnes aux prises avec une problématique
  • Viser l’amélioration de la vie des personnes et le changement social
  • Valoriser les forces des membres et des collectivités
  • Respecter et valoriser le partage de connaissances expérientielles
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
21
Q

Quelles sont les perspectives possibles de l’entraide en psychologie communautaire?

A
  • Une révolution des consommateurs de soins
  • Une alternative à la psychothérapie
  • Une communauté de référence et de partage
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
22
Q

Quels sont les 4 types de savoirs?

A

Savant: Connaissances standardisées produites en science par la recherche

Clinique: Connaissances professionnelles acquises par l’expérience de travail

Expérientiel: Connaissances personnelles acquises par l’expérience du phénomène

Profane: Connaissances populaires acquises par une transmission plus ou moins organisée

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
23
Q

Quelle est la différence entre un groupe d’entraide et un groupe de soutien?

A

Groupe d’entraide
• Petite structure non-hiérarchique favorisant la participation active (ouvert, autonome)
• Privilégiant l’aide mutuelle entre pairs et le dialogue en groupe
• Encourageant le partage d’un savoir découlant de l’expérience avec le problème (savoir expérientiel)
• Dont le leadership repose entre les mains des membres eux-mêmes.

VS

Groupe de soutien
• Forme d’organisation des services professionnels
• Alliant connaissances professionnelles et échanges entre membres du groupe :
– ces échanges peuvent comprendre de l’entraide sous forme de partage d’expériences
– mais de façon générale, la source du savoir et l’existence du groupe dépendantes de professionnels.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
24
Q

Quelles sont les activités les plus importantes des groupes d’entraide?

A
  • rencontres de groupe (face à face / internet) et parrainage
  • activités éducatives
  • exercice de pressions auprès des pouvoirs publics
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
25
Q

Quelles sont les autres activités possibles des groupes d’entraide?

A
  • visites à domicile ou à l’hôpital
  • écoute téléphonique (pas ceux en situation de crise/urgence)
  • conférences publiques
  • services concrets (gardiennage, transport, échanges de biens, etc.)
26
Q

Les groupes d’entraide peuvent être _____ et ____, ou encore ______ en réseaux

A

Les groupes peuvent être uniques et spécifiques, ou encore organisés en réseaux

27
Q

Pour quel genre de problématique des groupes d’entraide sont utilisés?

A
  • Problèmes de dépendance (alcool, drogue, jeu, etc.)
  • Problèmes psychosociaux ou mentaux à long terme (dépression, schizophrénie, etc.)
  • Situations de crise (deuil, divorce, etc.)
  • Perte d’autonomie (de personnes âgées, présentant des déficiences intellectuelles, etc.)
  • Maladies physiques chroniques (cancer, maladies dégénératives, etc.)
  • Situations de remise en question (liée au genre, à l’âge, etc.)
28
Q

Quels sont les facteurs aidants des groupes d’entraide?

A
  1. Le soutien émotif (accepter telle qu’elle est dans sa souffrance)
  2. La révélation de soi (capable de dire comment on se sent)
  3. La rencontre de semblables (ne pas se sentir dans seule sa problématique, nouveaux liens, observer des modèles)
  4. La clarification d’un problème (par la verbalisation, mettre de l’ordre dans ce qui est vécu)
  5. L’obtention d’information (comprendre sur ce qui est vécu et les ressources dispos)
  6. La découverte de sens (façon de découvrir un sens à leur vie)
29
Q

Quels sont les effets positifs possibles des groupes d’entraide?

A
  • Atténuation du problème ou adaptation à un stress chronique
  • Augmentation et bonification du réseau de soutien
  • Acquisition de nouvelles connaissances ou habiletés
  • Sentiment accru d’espoir
  • Diminution du sentiment d’isolement et de marginalisation
  • Accès à de nouvelles ressources
30
Q

Quels sont les effets iatrogènes possibles des groupes d’entraide?

A

Liés au groupes d’entraide qui prétendent traiter l’homosexualité comme une maladie (ex. Homosexuals
Anonymous)

31
Q

Quels sont les défis des groupes d’entraide?

A

• Variabilité sur le plan des ressources :
– Les personnes affichant des problèmes multiples ou défavorisées sur plusieurs plans n’ont pas l’énergie de participer
– Les milieux ruraux ou les petites villes ne peuvent pas offrir un éventail de groupes spécialisés (internet?)

  • Problèmes de continuité
  • Difficulté du groupe à devenir un groupe d’affiliation et de référence pour des membres
  • Problèmes communs aux regroupements en général
  • Effets négatifs possibles sur certaines personnes
32
Q

Qu’est-ce que la ressource des ressources dirigées et gérées par les pairs-aidants?

A
  • une entité juridique autonome
  • dirigée et gérée par des personnes ayant le problème
  • employant habituellement du personnel salarié et des bénévoles
  • et offrant une grande variété de types de services.
33
Q

Quels sont les 2 fonctions des ressources dirigées et gérées par les pairs-aidants?

A

Soutien

Défense des droits

34
Q

Quel est le but du soutien comme fonctions des ressources dirigées et gérées par les pairs-aidants? Donnez un exemple.

A

But = favoriser l’accès au logement, à la nourriture, au transport, aux loisirs, aux services.

Exemple : Regroupement des ressources alternatives en santé mentale du Québec

35
Q

Quel est le but de la défense des droits comme fonctions des ressources dirigées et gérées par les pairs-aidants? Donnez un exemple.

A

But = militer contre le traitement psychiatrique obligatoire et involontaire, participer à des tables de concertation sur la planification en santé mentale ou militer pour accéder aux éléments de base de la citoyenneté.

Exemple : Association des groupes d’intervention en défense des droits

36
Q

Quels sont les effets des ressources dirigées et gérées par les pairs-aidants?

A
  • Diminution de l’utilisation des services hospitaliers d’urgence et des hospitalisations
  • Amélioration de l’expérience des symptômes psychiatriques
  • Augmentation des réseaux sociaux
  • Amélioration de la qualité de vie
  • Augmentation de l’estime de soi
  • Amélioration du fonctionnement social
37
Q

Donnez 2 exemples du réseau formel d’aide.

A

Les travailleurs pairs-aidants

Les psychologues

38
Q

Quelle est la définition de pair-aidant?

A

Pair-aidant : « personne qui présente ou qui a présenté un problème de santé mental et dont les aptitudes personnelles, professionnelles et la formation de pair-aidant en font un modèle de rétablissement positif pour l’équipe soignante et pour les personnes utilisatrices de services »

39
Q

Quelle est la définition de travailleur pair-aidant?

A

Travailleur pair-aidant : poste d’intervenant où le fait de s’identifier comme pair ayant présenté un problème de santé mentale est considéré comme un critère essentiel de l’emploi

40
Q

Quelles sont les principes de la pair-aidance?

A

Valorisation du rétablissement

  • expérience globale de santé orientée à la fois vers la restauration et la promotion de la santé
  • expérience relativement courante (rétablissement possible)
  • possible même si des symptômes sont encore présents
  • expérience unique
  • favorisée par des conditions de vie décentes
41
Q

Quels sont les défis des travailleurs pairs-aidants?

A
  • Expériences négatives vécues dans le système à propos de leur rôle présent d’aidant
  • Se sentir stigmatisé ou traité injustement par ses collègues professionnels
  • Devoir composer avec des limites floues et du double rôle de prestataire de service et de patient
  • Devoir composer avec des politiques de confidentialité et de la révélation d’avoir vécu soi-même un problème de santé mentale
  • Se faire reprocher par ses pairs son statut de salarié
42
Q

Quels sont les prérequis des psychologues et les intervenants sociaux? (Rôles des psychologues par rapport à l’aide naturelle)

A
  • ouverture d’esprit et conviction quant au potentiel de l’aide naturelle
  • connaissances générales (historique, lois, expériences)
  • connaissances pratiques (ressources, principaux acteurs)
  • attitudes de respect et d’empathie
43
Q

Quels sont les rôles des psychologues et intervenants sociaux possibles auprès des réseau informels d’aide ?

A
  • Identifier et soutenir dans le quotidien les personnes jouant le rôle d’aidant naturel dans une communauté.
  • Respecter leurs limites.
  • Ne donner des formations qu’en cas d’absolue nécessité. Lors de formation, ne pas leur faire perdre confiance en leurs moyens.
  • Ne pas survaloriser le savoir d’expert face au savoir profane ou expérientiel.
  • Reconnaître leur apport dans la communauté.
  • Faire connaître ce type de contribution aux administrateurs en santé.
  • Faire en sorte que divers citoyens se reconnaissent et s’impliquent dans un tel rôle.
44
Q

Quels sont les rôles des psychologues et intervenants sociaux possibles auprès des groupes d’entraide ?

A
  • Mettre sur pied ou aider à la mise sur pied d’un groupe d’entraide.
  • Se rendre disponible pour conseiller les membres du groupe.
  • Offrir de faire de la co-animation (groupes « hybrides »).
  • Référer des personnes vers les groupes d’entraide.
  • Réévaluer la nécessité de sa présence, et accepter de se retirer.
  • Laisser le processus de prise de décision aux mains des membres.
  • Fournir de l’information vulgarisée aux groupes d’entraide qui la demande.
  • Aider tout en ne prenant pas la responsabilité à la place des membres.
  • Respecter l’autonomie du groupe et la confidentialité dans les limites des règles de déontologie professionnelle.
45
Q

Quels sont les rôles des psychologues et intervenants sociaux possibles auprès des
travailleurs pairs-aidants?

A
  • Prendre en considération les préférences de la personne utilisatrice face au soutien offert par des pairs.
  • Informer la personne utilisatrice sur les services offerts par des pairs disponibles sur le territoire.
46
Q

En 2016, plus de 6 500 jeunes québécois âgés de 16 et 17 ans étaient pris en charge par la _______ de la _______.

A

En 2016, plus de 6 500 jeunes québécois âgés de 16 et 17 ans étaient pris en charge par la protection de la jeunesse.

47
Q

Pour les jeunes pris en charge par la protection de la jeunesse, le retour dans la communauté peut être particulièrement difficile… Expliquez.

A

À 18 ans, les jeunes se retrouvent seuls sans soutien.

Instabilité résidentielle (25% ont vécu un épisode d’itinérance)
Forte prévalence de symptômes dépressifs (48%)
Abus ou dépendance aux drogues (38%)
Faible niveau de scolarisation (moins de 50% ont un DES)
Recours à l’aide social fréquent (40%)
Problématique de santé mentale (plus de 50%)
Tentatives de suicides

48
Q

Quels sont les critiques à l’égard des programmes et des outils de préparation à la vie autonome?

A

Intervention individualisée (positif pour l’accompagnement dans son propre projet, mais ne met pas en contact avec d’autres jeunes, donc pas de liens positifs avec de possibles amis/soutiens)

Centrés surtout sur le développement d’habiletés fonctionnelles (met de cotés le développement des habiletés sociales/développement d’un réseau social)

Peu de place pour la «préparation psychologique» (pas de place pour parler des émotions)

49
Q

Quelles sont les recommandations à l’égard des programmes et des outils de préparation à la vie autonome?

A

Favoriser à la fois la participation active des jeunes et l’émergence de dynamiques d’entraide entre pairs en créant des lieux de rencontres pour les jeunes.

  • Favoriser le partage d’expériences et l’apprentissage par les pairs
  • Créer des liens entre les jeunes et développer un sentiment d’appartenance, de reconnaissance et d’empathie
  • Faire émerger l’aide mutuelle
  • Valoriser les jeunes et améliorer l’estime de soi
  • Susciter l’espoir.
50
Q

Quelle est la mission du Réseau l’intersection de Québec (RIQ)?

A

Organisme de bienfaisance par et pour les jeunes de 15 à 24 ans ayant reçu des services sociaux étant mineurs et qui a pour mission de les accompagner afin de faciliter leur passage à la vie adulte. (n’ajoute pas un service communautaire dans la communauté, mais sont en lien avec les organismes déjà en place)

51
Q

Quels sont les principes directeurs du Réseau l’intersection de Québec (RIQ)?

A
  1. Contribuer au devenir des jeunes en leur redonnant un pouvoir d’agir sur leur avenir ;
  2. Inviter les partenaires à travailler ensemble pour tisser un filet de sécurité dans la communauté ;
  3. Favoriser un dialogue entre les hauts-dirigeants et les jeunes ;
  4. Encourager et soutenir l’implication sociale des jeunes en les conscientisant sur leurs droits et leurs responsabilités ;
  5. Soutenir l’intégration sociale, professionnelle et résidentielle des jeunes.
52
Q

Qu’est-ce que le mentorat par les pairs?

A

« Le mentorat est une relation interpersonnelle de soutien, d’échanges et d’apprentissages, dans laquelle une personne d’expérience investit sa sagesse acquise et son expertise afin de favoriser le développement d’une autre personne qui a des compétences à acquérir et des objectifs à atteindre. »

53
Q

Pourquoi opter pour le mentorat par les pairs?

A

Pallier au faible réseau de soutien des jeunes et diminuer le sentiment de solitude

Permettre aux jeunes d’échanges librement dans une dynamique égalitaire

Rejoindre les jeunes réfractaires aux approches d’intervention plus formelles et directives

54
Q

Quels sont les appuis scientifiques au mentorat par les pairs?

A

Augmentation du niveau d’éducation, diminution du risque suicidaire, amélioration de l’estime de soi, diminution des comportements à risque, développement d’habiletés sociales, acquisition d’habiletés de vie autonome

55
Q

Quel est l’objectif principal du projet de mentorat par les pairs?

A

L’objectif principal de ce projet est de soutenir les jeunes en difficultés au moment de leur passage à la vie adulte en leur permettant de créer des liens avec au moins un adulte significatif qui deviendra une personne-ressource pour eux.

56
Q

Des jeunes recevant ou ayant déjà reçu des services sociaux sont jumelés à un mentor pour les aider à _______ ___ ________, les accompagner selon leurs besoins respectifs à différentes étapes de leur transition et leur ______ __ ________.

A

Des jeunes recevant ou ayant déjà reçu des services sociaux sont jumelés à un mentor pour les aider à développer leur autonomie, les accompagner selon leurs besoins respectifs à différentes étapes de leur transition et leur servir de modèle.

57
Q

Le RIQ souhaite ainsi faire la promotion de l’_______ de la communauté et de la ________ entre les personnes partageant des expériences de vie similaires.

A

Le RIQ souhaite ainsi faire la promotion de l’engagement de la communauté et de la solidarité entre les personnes partageant des expériences de vie similaires.

58
Q

LECTURE. En quoi groupes d’entraide (GE) et groupe de soutien (GS) peuvent-ils s’inscrire dans une approche communautaire et dépasser la stricte offre de services à des personnes?

A

Non seulement l’intervention de groupe peut offrir des occasions de rompre avec les conceptions individualistes ou stigmatisantes des problèmes et de mettre l’accent sur les forces des gens ou des collectivités, mais elle permet aussi de contribuer à établir des collaborations entre les gens et à privilégier la prévention et la promotion de la santé.

59
Q

LECTURE. Connaissances expérientielles, savoir expérientiel. À quoi référons-nous?

A

Il s’agit de partager sa propre expérience et ses réflexions personnelles lorsqu’on se trouve face au problème commun aux membres du groupe.

60
Q

LECTURE. Un-e intervenant-e professionnel-le peut jouer une diversité de rôles au sein d’un GE mais il ou elle devrait respecter l’autonomie du groupe. Relever comment cela peut être fait.

A

L’intervenant doit laisser le processus de prise de décision du groupe aux mains des membres. de plus, il lui faut même réévaluer la nécessité de sa présence, comme coanimateur ou consultant, et accepter de se retirer. Ses échanges et ses recommandations doivent tenir compte des normes de fonctionnement du groupe avec lequel il y collaboration. Ainsi, il n’est pas sain de vouloir soumettre le groupe à des normes professionnelles ou d’imposer ses connaissances de façon unilatérale. Le respect des traditions du groupe est de mise Les membres du groupe ne devraient pas, par ailleurs, être perçus comme des clients.

61
Q

LECTURE. Distinguer groupe éducatif, groupe de thérapie, groupe de soutien et groupe d’entraide.

A

Groupe éducatif: Dans lequel l’intervenant est l’animateur et transmet les connaissances acquises sur la maladie ou le problème du point de vue des intervenants

Groupe de thérapie: Où l’interprétation par le thérapeute joue le rôle crucial.

Groupe de soutien: Forme d’organisation des services psychosociaux ou de santé. Ils s’adressent à des gens partageant un problème, mais ils comptent sur le leadership des intervenants professionnels tout en laissant une place variable au partage entre membres.

Groupe d’entraide: Petites structures communautaires formées de gens partageant un problème et valorisant l’entraide entre égaux pour arriver à changer leur situation. Ils privilégient comme source de connaissances les expériences des membres et ces derniers contrôlent la destinée du regroupement.

62
Q

LECTURE. Quelles seraient les raisons de l’engouement passé et actuel pour les groupes d’entraide?

A

Le fait qu’il semble offrir des moyens pratiques pour utiliser davantage les ressources des clients afin de résoudre leur problèmes d’après des solutions choisies par eux, ce qui favoriserait en plus leur estime de soi.